Déjà en 2019 ... Un méthanier livrant du gaz naturel liquéfié (GNL) dans un port espagnol. - RAFA RIVAS / AFP
L’année 2023 s’est terminée avec la COP28 de Dubaï, dont l’une des lignes directrices principales était la sortie des énergies fossiles. Cet objectif est contrecarré les importations croissantes de gaz de schiste en Europe – sous la forme de Gaz naturel liquéfié (GNL) -, en pleine expansion depuis le conflit ukrainien. Sa nocivité climatique concurrence celle du charbon. Tandis qu’une série d’acteurs privés, notamment américains, s’enrichissent par ces ventes, l’Union européenne multiplie les renoncements en matière de transition énergétique.
Article originellement publié sur le site de notre partenaire Lava Media.
Il était une fois l’histoire d’une énergie fossile trop chère et jugée incompatible avec les objectifs climatiques mais qui, en l’espace de quelques années, est devenue une énergie d’avenir. À tel point qu’on signe des contrats d’importation sur trente ans à plusieurs milliards d’euros. Ce récit est celui du gaz de schiste des États-Unis – qui établit à quel point leur hégémonie sur le Vieux continent constitue une menace pour le climat.[...]
Extraits
Lors de la fracturation de la roche visant à extraire le gaz de schiste, des pertes de méthane – au pouvoir de réchauffement global 25 fois plus important que le CO2 – sont fréquentes.
Suite à la guerre en Ukraine, le prix du gaz a été multiplié par dix par rapport au niveau moyen des années précédentes. Vendre du gaz américain en Europe est ainsi devenu incroyablement rentable.
Et ci-dessous la suite de l'article sur "Le vent se lève.
Importations de gaz de schiste en Europe : nouvelle dépendance létale pour le climat
En devenant dépendante au gaz de schiste américain, l'Europe se ruine et soutient une énergie plus polluante que le charbon.
https://lvsl.fr/importations-de-gaz-de-schiste-en-europe-nouvelle-dependance-letale-pour-le-climat/
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