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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
18 mars 2023 6 18 /03 /mars /2023 15:19
7 mars - Le Havre - Rouen
7 mars - Le Havre - Rouen

7 mars - Le Havre - Rouen

Pire, il a conclu un marché sur le dos des salariés et des Français !

Le Pardem nous permet de lire l'extrait de la recommandation de l’Union européenne qui concerne les retraites ... Et vous aurez accès aux causes et arguments en faveur de la réforme des retraites en France.

Voici le début :"En 2018, le gouvernement français a entamé un processus de réforme visant à uniformiser les règles des multiples régimes de retraite. La réforme a été interrompue par l’apparition de la pandémie de COVID-19. Lors de la présentation des objectifs du plan pour la reprise et la résilience de la France, le gouvernement a confirmé son engagement à mener une réforme ambitieuse du système de retraite, afin d’en améliorer l’équité et la viabilité."

Qu'est-ce donc que ce plan pour la reprise et la résilience de la France dont peu de monde a entendu parler ? Même pas débattu à l'Assemblée Nationale me semble-t-il.

Un site gouvernemental l'explique ( https://www.economie.gouv.fr/plan-national-de-relance-et... ) :

"Le plan national de relance et de résilience (PNRR) [PDF - 2,1 Mo] présente les investissements pour lesquels la France sollicite un financement européen à hauteur d’environ 40 milliards d’euros. La bonne mise en œuvre du PNRR, se concrétisant par l’atteinte d’un ensemble d’engagements prédéfinis, permettra le remboursement des dépenses nationales engagées à cet effet. Objectifs: renforcer l’efficacité des investissements et le potentiel de croissance de l’économie française." Donc le gouvernement français a promis, contre un financement européen de 40 milliards ... bien des choses ... mais surtout la REFORME DES RETRAITES ! Et tous les arguments qui nous sont présentés par le conseil européen ( dans lequel siège E Macron) sont ceux que les tenants de la contre-réforme des retraites nous assènent, sur les plateaux télés, à l'assemblée etc ...

Personne ne dit mot sur ce "plan de relance et de résilience" qui est conditionné, entre autre, à "une réforme ambitieuse du système de retraite".  Personne, y compris les syndicats opposés justement à ce texte, y compris, au plan politique, la NUPES et toutes ses composantes, LFI, PCF, PS, et EELV. 

Une seule force politique en parle : le RN.  Faut-il donc lui laisser le monopole de cette dénonciation ?

Pourquoi ce silence chez les forces de "gauche" alors qu'en 2024, c'est à dire l'année prochaine, auront lieu les élections européennes ?  Pourquoi protéger l'UE, sa ligne politique, idéologico-libérale, et son bras armé, le conseil européen ? 

On comprend le silence des socialistes, d'EELV, eux qui sont tant attachés à l'UE.  Laurent Berger se tait : il préside la très européenne Confédération européenne des syndicats.

Mais LFI ? le PCF ? la CGT ? SUD ? ...

Il serait grand temps que ces forces sociales et politiques s'expriment sur ce sujet.  On comprendrait alors pourquoi E. Macron est si acharné à l'imposer à la très grande majorité de Français qui n'en veulent pas.  Pour aller à la bataille, c'est quand même mieux de savoir contre qui on se bat.  On se bat contre la droite sous ses deux formes, contre le MEDEF, les multinationales et la Finance.  Mais on se bat aussi contre la commission européenne, le conseil européen et la politique de l'Union Européenne.

Yvette Genestal

Ci-dessous un lien vers le site du Pardem avec le texte européen sur les retraites.

Et le texte dans son intégralité des recommandations du Conseil européen pour la France ... 

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7 février 2023 2 07 /02 /février /2023 00:10

Lu sur le site de l'ANC

Les Etats-Unis en Europe : 100.000 soldats, des dizaines de têtes nucléaires

lundi 6 février 2023 par Pierre-Olivier POYARD (Mouvement de la Paix)

Le 10 janvier dernier, les dirigeants de l’Union Européenne (UE), Charles Michel, président du Conseil Européen, et Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission Européenne, ainsi que Jens Stoltenberg, Secrétaire Général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), ont signé à Bruxelles un partenariat stratégique.

Leur texte, qui n’est pas le premier de ce type d’ailleurs, est très inquiétant pour l’avenir de la Paix en Europe et dans le monde. Il évoque une volonté de « préserver la paix, la liberté et la prospérité » mais nous ne sommes pas dupes. C’est la guerre que ce « beau » monde prépare, car chaque guerre, comme le démontre si bien l’universitaire belge Anne Morelli, avec ses « 10 principes de la propagande de guerre », s’est toujours faite au nom de la paix et de l’auto-défense.

Non au militarisme de l’OTAN imposé à l’Union Européenne

[...]

La suite ci-dessous :

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25 janvier 2023 3 25 /01 /janvier /2023 23:37
Marché de l'électricité : un "scandale" selon le secrétaire du Comité social et économique d'EDF
Sur LCP, par Raphaël Marchal, le Mardi 17 janvier 2023

Le secrétaire du Comité social et économique central (CSEC) d’EDF, Philippe Page Le Mérour, auditionné à l'Assemblée nationale, a dénoncé le "scandale" du marché de l'électricité, appelant à déroger aux règles européennes et à suspendre l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh). 

C'est un constat amer que Philippe Page Le Mérour est venu livrer sur EDF. Auditionné, mardi 18 janvier, avec d'autres représentants du Comité social et économique central de l'entreprise, par la commission d'enquête sur la perte de souveraineté énergétique de la France, le secrétaire du CSEC n'a pas mâché ses mots, torpillant aussi bien la gouvernance de l'entreprise publique que les choix politiques effectués au cours des dernières décennies.

"Plus personne n'est responsable du service public de l'électricité en France." Philippe Page Le Mérour, secrétaire du CSE central d'EDF

"La marchandisation de l'électricité a abouti à une déresponsabilisation des acteurs. Plus personne n'a de vision du service public de l'électricité", a-t-il martelé, revenant par le détail sur les étapes de la déréliction de l'entreprise publique, qui n'est, selon lui, en rien due à la fatalité, mais bien à la logique de marché.

Suspendre l'Arenh

Pour inverser la tendance, Philippe Page Le Mérour préconise un traitement de choc. À savoir, la suspension de l'Arenh [...]

La suite ci dessous

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18 janvier 2023 3 18 /01 /janvier /2023 00:44

Extrait

"Il reste qu’en monopolisant la scène médiatique, les affaires de corruption confortent un silence abyssal sur l’essentiel : la responsabilité des institutions européennes dans le malheur des peuples, à commencer par les régressions économiques et sociales. A l’heure où Emmanuel Macron semble décidé à passer en force sur la réforme des retraites, qui soulignera le rôle de Bruxelles comme aiguillon et contrôleur ? Pourtant, dans son analyse de la situation de chaque Etat membre récemment publiée, la Commission rappelle que le Conseil de l’UE avait recommandé à la France, le 12 juillet 2022, de réformer le système de pensions en vue d’« unifier les règles des différents régimes ». Et elle laisse filtrer une certaine impatience : « jusqu’à présent, aucune mesure concrète n’a encore été précisée ».

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3 novembre 2022 4 03 /11 /novembre /2022 16:00
Ruptures - Attention : l’édition d’octobre est parue…

L’édition de Ruptures n°119 est sortie des presses le 27 octobre

Au sommaire :

– l’éditorial qui revient sur la soudaine fortune du terme « sobriété », synonyme post-moderne d’austérité, au moment où le chef de la diplomatie de l’UE décrit cette dernière comme un jardin merveilleux, menacé d’invasion par le reste du monde

– un éclairage sur la flambée des prix de l’énergie, qui pourrait provoquer une désindustrialisation en Europe, et qui résulte des sanctions anti-russes et contre-sanctions, des taxes climatiques, mais aussi de la libéralisation qui prend désormais Bruxelles à son propre piège

– une analyse des contradictions d’intérêts entre les Vingt-sept, dont les divisions sont apparues au grand jour lors du Conseil des 20 et 21 octobre, notamment à propos du plafonnement du prix du gaz, ainsi que d’un nouveau fonds de solidarité – même Paris et Berlin s’écharpent

– un point sur la réunion inaugurale, le 6 octobre, de la « Communauté politique européenne » qui rassemble membres et non-membres de l’UE, le sommet de Prague s’étant transformé en forum anti-Poutine

– une analyse détaillée des élections du 25 septembre en Italie, à l’issue desquelles la « post-fasciste » Giorgia Meloni a pris la tête d’un gouvernement qui a immédiatement donné des gages à Bruxelles et à l’OTAN – pas vraiment ce qu’espéraient les électeurs

– une analyse du scrutin bulgare du 2 octobre, le quatrième en dix-huit mois ; mais cette fois, la question vitale de l’énergie a dominé la campagne, ce qui a permis aux forces pro-russes de progresser dans un pays de plus en plus polarisé

– et, bien sûr, comme chaque mois, les brèves

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17 octobre 2022 1 17 /10 /octobre /2022 15:52
 Les cheminots sont venir dire non à l'ouverture à la concurrence des lignes ferroviaires normandes devant le Conseil Régional ce lundi 17 octobre 2022 au matin • © Maxime Fourrier - France 3 Normandie

Les cheminots sont venir dire non à l'ouverture à la concurrence des lignes ferroviaires normandes devant le Conseil Régional ce lundi 17 octobre 2022 au matin • © Maxime Fourrier - France 3 Normandie

La loi du 27 juin 2018 pour un nouveau pacte ferroviaire transcrit en droit français une directive européenne qui dit que tout nouveau contrat établi à compter du 25 décembre 2023 devra être soumis à appel d'offre.

A partir d'un article paru sur FR3 Normandie :

Publié le

Plusieurs organisations syndicales ont appelé à la grève dès ce lundi 17 octobre 2022, un jour avant le mouvement de grève national. Une cinquantaine de syndicalistes ont manifesté devant le Conseil Régional de Normandie à Rouen dès 8h3O ce matin. Mais cela n'a pas suffit. Le Conseil Régional de Normandie a voté ce matin, à la majorité, en faveur de l’ouverture à la concurrence de dessertes ferroviaires sur son territoire.

Et ceci malgré l'avis du CESER :

Le CESER (organe de Conseil pluraliste du Conseil Régional) a voté un avis à l'unanimité jeudi denier (13 octobre), s'exprimant avec circonspection et fortes craintes sur cette ouverture à la concurrence dans le ferroviaire en Normandie, pointant une baisse de qualité, une hausse des tarifs pour les usagers et une hausse de la facture pour les contribuables, partout où cette concurrence a été mise en place.

Christophe Callay, dans un communiqué de la CGT

Pourtant, selon les syndicats, cette ouverture n'est pas obligatoire, "ni pour un pays, ni pour une région."

L'article 5 paragraphe 4 du règlement européen OSP est clair : l'ouverture du marché du transport prévoit que "les autorités compétentes peuvent décider d'attribuer directement des contrats de service public de transport par chemin de fer", en l'occurrence ici la SNCF.

Communiqué de l'intersyndicale CGT/UNSA/Sud Rail/CFDT/FO
 

Des essais ailleurs pas vraiment concluants selon les syndicats

La concurrence, partout où elle a été mise en place dans n'importe quel service public, a au final fait augmenter les tarifs pour les usagers, fait augmenter les tarifs pour les contribuables, avec une dégradation du service public . Donc on ne peut être que contre. Et en plus ça joue forcément sur les conditions sociales des salariés.

Christophe Callay, secrétaire de la CGT Cheminots Normandie

La Grande-Bretagne est le premier pays à avoir ouvert massivement ses lignes à la concurrence en 1997 en privatisant British Rail. S'en sont suivis des prix élevés, un service devenu mauvais, et des retards trop fréquents. Depuis 2018, la Grande-Bretagne renationalise ses lignes les unes après les autres.

C'est ce lundi 17 octobre que tout s'est joué. Le Conseil Régional de Normandie devait délibérer ce jour en assemblée plénière sur l'avenir du réseau ferré normand.

L'ouverture à la concurrence pour les TER (Transport Express Régional) est mise en place depuis décembre 2019 en France.

La loi du 27 juin 2018 pour un nouveau pacte ferroviaire transcrit en droit français une directive européenne qui dit que tout nouveau contrat établi à compter du 25 décembre 2023 devra être soumis à appel d'offre.

Un rassemblement devant le conseil régional ce lundi matin

Les organisations syndicales cheminotes de Normandie s'étaient données rendez-vous devant le Conseil Régional à partir de 8h30 ce lundi matin pour faire état de leur opposition à l'ouverture à la concurrence.

[...]

Un peu avant 10h ce matin, les syndicats ont été reçus par Jean-Baptiste Gastinne, vice-président de la Région Normandie, en charge des transports.

 

Séance plénière du Conseil Régional de Normandie du 17 octobre 2022 © Maxime Fourrier - France 3 Normandie

 

Mais cela n'a pas suffi à faire changer d'avis la majorité régionale.

La droite, la seconde droite d'E Macron et Edouard Philippe a voté la mise en concurrence des chemins de fer normands

L'article originel et complet :

FR3 Normandie

 

 

 

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28 septembre 2022 3 28 /09 /septembre /2022 14:41
Raffinerie à Gonfreville l'Orcher

Raffinerie à Gonfreville l'Orcher

Editorial paru dans l’édition du 27/09/22

 

 

 

Y aura-t-il du courant à Noël ? Pour peu que les centrales nucléaires en maintenance reviennent vite en service et que la météo soit clémente (vive le réchauffement…), les interruptions de service sont peu probables, rassure le Réseau de transport d’électricité. A condition toutefois de se plier aux consignes de « sobriété » – autrement dit d’austérité – qu’édicte le gouvernement. Ainsi, un des pays les plus avancés de la planète en est réduit, au vingt-et-unième siècle, à évoquer le black-out, et à ordonner de baisser le chauffage… Il fallait bien un président « progressiste » pour accompagner cette régression d’échelle historique. Avec la sombre désinvolture qui fait son charme, Emmanuel Macron a ainsi prophétisé « la fin de l’abondance »…

Difficultés d’accès aux hydrocarbures, hausse vertigineuse des cours : une crise énergétique d’ampleur sans précédent s’accélère en Europe, dont les conséquences économiques et sociales pourraient bien faire figure de tsunami. Trois facteurs notamment sont à l’œuvre. Le premier d’entre eux est « systémique », diraient les linguistes bruxellois : l’avènement de la loi du marché. Celle-ci n’a pas toujours régi le commerce du gaz en particulier. Naguère, des contrats à long terme assuraient aux Etats producteurs des revenus stables, et aux acheteurs des prix bas. C’était avant que la fourniture de l’or bleu ne soit libéralisée, parallèlement à la déréglementation des ex-monopoles publics – une des réalisations phares de l’Union européenne.

Le deuxième facteur a trait au mot d’ordre désormais commun aux élites mondialisées : la réduction des émissions de CO2. Ainsi, le système d’échange européen des quotas carbone vise à renchérir délibérément l’utilisation, mais aussi la production, d’énergie carbonée. Au point que le gouvernement socialiste espagnol – qu’on ne peut soupçonner d’être « climatosceptique » – plaide pour que cette écotaxe, elle aussi régie par les mécanismes de marché et qui a bondi, soit gelée. Sans succès.

Enfin, le troisième facteur est celui qui a mis le feu aux poudres : les sanctions édictées par les dirigeants européens contre Moscou. L’UE a fait le choix politique de boycotter le charbon puis le pétrole russe, et menaçait de faire de même pour le gaz, avant que le Kremlin ne prenne les devants à titre de contre-sanction, en restreignant drastiquement les flux livrés par gazoduc. Résultat : le cours de l’or bleu – pour lequel les Vingt-sept cherchent désespérément des fournisseurs alternatifs – a été multiplié par douze en moins d’un an, entraînant une hausse faramineuse du prix de l’électricité. [...]

La suite sur le site de "Ruptures" :

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20 septembre 2022 2 20 /09 /septembre /2022 16:11

La prochaine édition de Ruptures sortira des presses le 21 septembre

Au sommaire :

l’éditorial qui pointe la triple responsabilité de l’UE dans la flambée des prix de l’énergie – déréglementation, taxation du carbone, sanctions anti-russes – alors que les élites européennes s’inquiètent de la « lassitude » des peuples dont certains commencent à rejeter la « sobriété » imposée

un tour d’Europe des dégâts de la crise de l’énergie, et de la contestation populaire des sanctions qui alimentent massivement cette crise

– un point sur le resserrement des liens entre Bruxelles et Kiev : tandis que l’UE projette de chapeauter la formation des militaires ukrainiens, les « réformes » battent leur plein dans le pays en guerre, parmi lesquelles la quasi-abolition du code du travail

une analyse des « remèdes » que Bruxelles prévoit face à l’envolée des prix du gaz et de l’électricité au sein de l’UE, notamment la réduction de la consommation, tandis que d’innombrables PME sont menacées de faillite, et que les exportations de gaz US explosent

– un point sur la situation politique au Royaume-Uni avec l’arrivée d’Elizabeth Truss à la place de Boris Johnson après que celui-ci eut été éjecté par ses adversaires internes, notamment les ultra-libéraux qui combattaient la perspective d’investissements publics

– une analyse des élections du 11 septembre en Suède où le bloc de droite va tenter de former un gouvernement qui succède au cabinet social-démocrate, en espérant l’appui du grand gagnant du scrutin, les sulfureux Démocrates de Suède

Voir sur le site de Ruptures :

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5 septembre 2022 1 05 /09 /septembre /2022 22:59

par Manlio Dinucci

Josep Borell, Haut représentant pour la politique étrangère de l’UE, non seulement annonce la suspension des visas aux touristes russes, assénant un nouveau coup dur au secteur touristique italienne européen, mais, dans une réunion des ministres UE de la Défense, a déclaré : “Les pays de l’Union Européenne ont discuté de l’hypothèse d’une mission d’entraînement pour les forces ukrainiennes dès avant la guerre : maintenant c’est le moment d’agir”.

Avec l’envoi d’armes et l’entraînement des forces de Kiev l’UE devient un pays belligérant contre la Russie aux côtés de l’OTAN.
En même temps Ursula Von der Leyen, Présidente de la Commission Européenne, réaffirme qu’il faut : “mettre fin à notre dépendance aux sales combustibles fossiles russes”. Elle annonce ainsi la décision de l’UE de poursuivre sur la voie qui est en train de provoquer en Europe une crise économique dévastatrice, due au prix du gaz qui a grimpé de 15 à plus de 300 euros le mégawatt/heure.

[...]

La suite en cliquant ci-dessous :

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5 septembre 2022 1 05 /09 /septembre /2022 10:15
L’UE et le gouvernement font flamber les prix de l’énergie !

Tant qu’il y a du profit et du super profit à engranger, y’a de la vie ! Pour les bénéficiaires bien sûr ! Ils ne sont qu’une poignée dans le monde mais leur pouvoir a été propulsé et démultiplié grâce à des alliés de poids, en premier desquels figure l’Union européenne. Cet organisme supranational tient d’une main de fer les rênes du règne néolibéral sur les 27 pays qu’elle soumet sans vergogne. Une Union européenne qui manie avec succès (jusqu’alors) le chaud et le froid, le double discours. Une Union européenne qui agit cependant au nom d’une seule foi, avec ardeur : la mise en concurrence des activités de tous les secteurs, la mise sur le marché de toutes les activités. La production et la distribution de l’électricité ne lui ont pas échappées. Au nom de la rupture avec les « monopoles » (publics), l’Union européenne a brisé, entre autres, le service public de l’énergie français. Bien sûr cela ne s’est pas fait en un jour. L’UE maîtrise aussi le temps à moyen terme. Ainsi, après des années de déclarations, de pilonnage médiatique, de directives, de traités de libre-échange, l’UE a sacrifié EDF. Ses arguments ? Les mêmes que pour France Télécom ou La Poste : la concurrence est une « valeur » de l’UE, l’européanisation engendrera une baisse des prix pour les consommateurs… Plouf ! Le bec dans l’eau ! La vérité des prix est là, désormais bien nette, bien claire, dramatique et mortifère : les marchés dictent les prix, investissent, spéculent, se font un pognon de dingue, quitte à mettre en péril les conditions de vie de millions de personnes et déstabiliser les activités des entreprises de production. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi les gouvernements successifs français ont-ils accepté de tuer EDF, un grand service public de l’énergie profitable et efficace ? N’ont-ils qu’un petit pois dans le cerveau ? Sont-ils à ce point frappés de débilité, de cécité ? Ou sont-ils complices, responsables et coupables ?

[...]

La suite sur le site du Pardem :

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