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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
11 mai 2022 3 11 /05 /mai /2022 18:33
Les critiques du pape à l’égard de l’OTAN ont provoqué des remous en Occident.

Heureusement qu’il y a eu une phrase de Lavrov hors de son contexte pour alimenter nos cancaneuses rédactions de presse parce que si elles n’avaient eu que les propos du pape à se mettre sous la dent, ces commères auraient été désappointées. Décidement ce pape va mal finir s’il continue à prendre au sérieux une parole de paix et de justice sociale qui était dans le mythe originel de la religion qui prétendit libérer les esclaves et se répandit à ce titre dans tout le bassin méditerranéen jusqu’à ce que Constantin le GRAND se l’approprie en tant que religion d’ETAT en interdisant les dissidences. Ne nous faisons pas d’illusion sur l’appareil mais apprécions les interventions quand elles vont dans le sens de l’intérêt de tous (note de danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

https://vz.ru/news/2022/5/3/1156784.html

Le politologue américain Malek Dudakov a commenté les critiques du pape François à l’égard de l’OTAN, notant que son discours a provoqué des remous en Occident.

3 mai 2022, 21:22
Photo : Haring/Pool/Spaziani/Global Look Press
Texte : Dmitry Zubarev

“François a noté que “les aboiements de l’OTAN aux portes de la Russie” avaient largement déclenché la crise ukrainienne. Et il a remis en question la nécessité des livraisons d’armes à l’Ukraine – suggérant que l’on prenne exemple sur les ouvriers génois qui ont refusé de charger des armes occidentales destinées au Yémen [le pape fait ici référence à un convoi transportant des armes vers le Yémen, que les dockers ont choisi d’arrêter, «il y a deux ou trois ans», NdT]. Sa phrase est une reprise de la vieille expression “les chiens aboyant aux portes du paradis”, rarement utilisée en anglais mais que l’on retrouve dans d’autres langues européennes”, a déclaré le politologue sur son canal Telegram.

En termes de sémantique, des significations profondes peuvent être trouvées ici, a-t-il dit. Mais son discours a également des implications politiques.

“François est la boussole morale pour les 1,2 milliard de catholiques dans le monde – y compris ceux d’Afrique et d’Amérique latine qui restent neutres dans la crise ukrainienne. Mais il joue également un rôle important pour l’équilibre politique actuel du pouvoir à Washington. En effet, Biden est le deuxième président catholique de l’histoire des États-Unis. Il y a tout juste six mois, il a rencontré François au Vatican. Biden ne se lasse pas de répéter que le pape est la source de tout ce qu’il a appris sur la foi au cours de sa vie. Et maintenant, cette source critique directement les politiques de son administration”, a écrit M. Dudakov.

Il a fait remarquer qu’il y a beaucoup d’autres catholiques parmi l’élite du parti démocrate. Prenez, par exemple, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, qui se fait un plaisir de rencontrer le souverain pontife.

“Ses déclarations inattendues ont surpris Pelosi alors qu’elle venait de terminer une visite, une “séance photo” à Kiev. La déclaration actuelle de François a déjà provoqué un tollé parmi les prêtres catholiques des États-Unis – et principalement d’obédience libérale. Elle met également dans l’embarras l’ensemble de l’establishment occidental, qui subit des pertes non seulement sur le champ de bataille ou dans la confrontation des sanctions, mais aussi maintenant dans la longue guerre de l’information contre la Russie”, a ajouté le politologue.

Auparavant, le pape François avait concédé que l’OTAN jouait un rôle négatif dans l’escalade de la crise ukrainienne. ” L’aboiement [de l’OTAN] à la porte de la Russie a probablement entraîné une réaction du Kremlin. La colère, je ne sais pas si elle a été provoquée, mais elle y a probablement contribué”, a déclaré le pontife lors d’une conversation avec le rédacteur en chef du Corriere della Sera, Luciano Fontana.

François a également exprimé son désir de visiter la capitale russe avant son voyage à Kiev.

Source :https://www.francesoir.fr/politique-monde/pape-francois-lotan-a-peut-etre-provoque-loffensive-russe

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1 mai 2022 7 01 /05 /mai /2022 13:50

Cet article est reposté depuis A contre air du temps.

Extrait

"

LA CHINE ET LE DÉFI DE LA CRISE RUSSO-UKRAINIENNE

Par Nkolo Foé

Membre du Conseil Consultatif International de l’Institut Chine-Afrique

(Académie chinoise des sciences sociales) dans le Journal Mutations du 21 avril 2022

COMMENT L ’EUROPE ET L’AMÉRIQUE INTERPRÈTENT-ELLES LA POSITION CHINOISE SUR LA CRISE RUSSO-UKRAINIENNE ?

Depuis l’engagement militaire de la Fédération de Russie en Ukraine, les démocraties capitalistes, soutiens diplomatiques, économiques, financiers et militaires indéfectibles de l’Ukraine, accusent la Chine d’entretenir le flou, de louvoyer et de rechigner à désigner formellement le président russe comme l’agresseur.

Pour nombre d’idéologues et hommes politiques occidentaux, la réserve et la prudence des autorités chinoises équivalent ni plus ni moins à «un soutien sans faille à Vladimir Poutine», notamment, en raison de «l’amitié sans limites actée par l’accord de coopération du 4 février 2022» à Pékin.

Tel est notamment le point de vue de Nicolas Bavarez, membre du comité directeur de l’Institut Montaigne et président du groupe de travail «Affaires étrangères et défense» dudit think tank libéral basé à Paris et éditorialiste au journal de droite Le Figaro.

A l’appui de sa thèse, l’idéologue français cite pêle-mêle

- le refus chinois d’appliquer les sanctions internationales,

- l’abstention de la Chine lors du vote à l’ONU,

- l’inclination de la classe politique chinoise et des médias à relayer le «narratif de Moscou» qui rejette sur l’OTAN la responsabilité de la guerre.

Pour être complet, l’éditorialiste du Figaro présente la guerre d’Ukraine comme «le laboratoire de l’axe des régimes autoritaires et de leur stratégie visant à faire émerger un monde post-démocratique et post-occidental».

William Burns, le directeur de la CIA, va dans le même sens dans son discours au Georgia Institute of Technology le jeudi, 14 avril 2022. "

Lire l'intégral ci-dessous :

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30 avril 2022 6 30 /04 /avril /2022 14:39
 Une raffinerie du géant russe du pétrole Gazprom Neft près de Moscou. © AFP - Natalia Kolesnikova

Une raffinerie du géant russe du pétrole Gazprom Neft près de Moscou. © AFP - Natalia Kolesnikova

Les peuples européens risquent de payer le prix cher pour cette guerre qui n'est pas la leur.

Maudite soit la guerre !

Gaz et pétrole : en pleine guerre en Ukraine, Moscou empoche le jackpot

Alors que Moscou est accusé d’exercer un "chantage" à l’énergie après avoir coupé le robinet du gaz à la Bulgarie et à la Pologne, un nouveau rapport d’un centre de recherche indépendant, publié mercredi, révèle que la Russie a tiré d’importants profits de ses exportations d’hydrocarbures depuis le début de la guerre en Ukraine. Surtout grâce à l’Europe.

Pendant la guerre, les affaires continuent. Et pour la Russie, les exportations d’hydrocarbures se sont révélées très lucratives malgré l’avalanche de sanctions internationales, selon un rapport publié, mercredi 27 avril, par le Centre for Research on Energy and Clean Air (Crea), un centre de réflexion basé en Finlande. 

Moscou a, en effet, gagné 63 milliards d’euros en vendant du gaz, du pétrole ou du charbon depuis le 24 février, date à laquelle les troupes russes ont entamé leur offensive en Ukraine, d’après les estimations des experts du Crea.

[...]

La suite sur le site de France 24 :

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30 avril 2022 6 30 /04 /avril /2022 14:31

Les États-Unis voulaient la guerre en Ukraine. Ils ont systématiquement ignoré les demandes de Moscou qui auraient pu désamorcer le conflit. Encore maintenant, ils sapent tout effort diplomatique et n’évoquent jamais de solution pacifique, préférant inonder l’Ukraine d’armes et voir le sang couler. Pire, le scénario de cette guerre a été soigneusement étudié par le Pentagone. Se pose alors la question: à qui profite le crime? En quittant ses fonctions en 1961, le président Eisenhower alertait sur l’influence exercée par le complexe militaro-industriel en évoquant le « risque d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime ». Mais rien n’a freiné depuis l’ascension des marchands d’armes qui pèsent de tout leur poids sur la politique étrangère des États-Unis. Cet article explique par le détail comment le complexe militaro-industriel tire un profit astronomique de la guerre en Ukraine. (IGA)

[...]

Extrait :

Fin mars, Greg Hayes, PDG de Raytheon Technologies, dans une interview accordée à la Harvard Business Review après le début de la guerre en Ukraine, a défendu la manière dont son entreprise allait tirer profit de ce conflit :

« Je ne m’excuse donc pas pour cela. Je pense qu’une fois de plus, nous reconnaissons que nous sommes là pour défendre la démocratie et le fait est que nous finirons par en tirer un certain bénéfice au fil du temps. Tout ce qui est expédié en Ukraine aujourd’hui, bien sûr, provient des stocks, soit du DoD [le ministère de la Défense], soit de nos alliés de l’OTAN, et c’est une excellente nouvelle. Un jour ou l’autre, nous devrons le réapprovisionner et nous verrons un avantage pour l’entreprise au cours des prochaines années. »

L'intégral sur le site "Investig'action"

 

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26 avril 2022 2 26 /04 /avril /2022 16:02

La prochaine édition de Ruptures sera sous presse le 27 avril

Au sommaire :

– l’éditorial consacré au résultat de la présidentielle française et à ses conséquences en Europe

– un tour d’horizon planétaire qui dément l’image occidentale d’une Russie qui serait isolée

une analyse de l’évolution de la guerre en Ukraine : Washington et Bruxelles se sont désormais placés en co-belligérants par des livraisons massives d’armes lourdes à l’Ukraine, et projettent des sanctions énergétiques… qui pourraient se retourner contre leurs auteurs

– une analyse des élections hongroises du 3 avril, qui ont vu le premier ministre Viktor Orban triompher alors que l’opposition coalisée gauche-droite pro-UE soutenue par Bruxelles s’effondre

– une analyse des scrutins en Serbie le même jour, où les électeurs ont massivement reconduit le président Vucic qui avait fait campagne pour la paix et l’amitié avec la Russie, alors que le pays, candidat à l’UE, est sommé par Bruxelles d’appliquer les sanctions européennes

– et, bien sûr, comme chaque mois, les brèves

Pour recevoir cette édition, il n’est pas trop tard pour s’abonner

 

 
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18 avril 2022 1 18 /04 /avril /2022 15:56
Photo: Usine Azovstal – Odessicus (CC)

Photo: Usine Azovstal – Odessicus (CC)

Pas de deadline pour l’opération russe en Ukraine

L’ancien diplomate indien Bhadrakumar analyse les derniers commentaires de Poutine sur la guerre en Ukraine. Alors que les affrontements se concentrent dans l’est du pays, le conflit pourrait encore durer un certain temps selon la stratégie russe. Il pourrait aussi s’intensifier davantage, alors que des unités de l’Otan sont signalées sur le champ de bataille. (IGA)


C’était ses premiers commentaires détaillés sur la guerre en Ukraine depuis un mois. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mardi que les pourparlers de paix étaient dans une « impasse », et il s’est engagé à ce que « l’opération militaire russe se poursuive jusqu’à son terme ».

Poutine a défini un objectif plus limité pour la guerre, se concentrant sur le contrôle du Donbass – et non de toute l’Ukraine. Poutine a réaffirmé que les actions menées jusqu’à présent par la Russie dans plusieurs régions d’Ukraine visaient uniquement à immobiliser les forces ennemies et à effectuer des frappes de missiles dans le but de détruire l’infrastructure militaire ukrainienne, afin de « créer les conditions pour des opérations plus actives sur le territoire du Donbass. »

Selon ses mots, « notre objectif est de fournir une aide à la population du Donbass, qui ressent un lien indéfectible avec la Russie et qui a été l’objet d’un génocide pendant huit ans. »

Interrogé sur les raisons pour lesquelles l’opération ne peut pas être accélérée, Poutine a déclaré aux journalistes : « On me pose souvent ces questions : « Ne pouvons-nous pas accélérer les choses ? ». Nous le pouvons. Mais cela dépend du niveau d’intensité des combats et, quelle que soit la façon dont vous le tournez, le niveau d’intensité des combats est directement lié aux victimes. »

Il a précisé que « notre tâche est d’atteindre les objectifs fixés tout en minimisant ces pertes. Nous agirons en rythme, calmement et selon le plan qui a été initialement proposé par l’état-major général. » Il a ajouté : « L’opération se déroule conformément au plan. »

[...]

Lire la suite ci-dessous :

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10 avril 2022 7 10 /04 /avril /2022 17:25

Le Pentagone a publié sa dernière stratégie de défense nationale (SDN), un rapport établi tous les quatre ans pour fournir au public et au gouvernement une vue d’ensemble de la planification, des positions, des développements et des domaines d’intérêt de la machine de guerre américaine.

On pourrait penser, compte tenu de l’attitude agressive de Moscou et de l’alliance de puissance américaine cette année, que la Russie sera l’ennemi numéro un dans la SDN 2022, mais ce serait une erreur. Le ministère américain de la "Défense" réserve cette place à la même nation qui l’occupe depuis de nombreuses années maintenant : la Chine.

Dave DeCamp d’Antiwar écrit ce qui suit :

La SDN complète est toujours classifiée, mais le Pentagone a publié une fiche d’information sur le document qui dit qu’il "agira de toute urgence pour soutenir et renforcer la dissuasion, la République Populaire de Chine (RPC) étant notre concurrent stratégique le plus important et le défi majeur pour le département".

La fiche d’information présente quatre priorités pour le Pentagone :

  • La défense de la patrie, en fonction de la menace multi-domaine croissante que représente la RPC.
  • dissuader les attaques stratégiques contre les États-Unis, les alliés et les partenaires
  • dissuader l’agression, tout en étant prêt à l’emporter dans un conflit si nécessaire, en donnant la priorité au défi de la RPC dans la région indo-pacifique, puis au défi de la Russie en Europe
  • construire une force interarmées et un écosystème de défense résilients.

[...]

La suite ici :

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9 avril 2022 6 09 /04 /avril /2022 21:21

vendredi 8 avril 2022 par Global Times

Un article chinois que l’ANC ne peut que soutenir !(JP-ANC)

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu une réunion le 5 avril (HNE) pour discuter de la situation en Ukraine, avec « l’incident de Bucha » à l’honneur. L’Ukraine a accusé les forces militaires russes d’avoir tué un grand nombre de civils pendant l’occupation de la ville de Bucha, située dans la banlieue ouest de Kiev. La Russie l’a catégoriquement nié et a présenté au Conseil de sécurité de l’ONU des preuves factuelles de la falsification vidéo de la partie ukrainienne et d’autres faux.

Auparavant, l’Ukraine affirmait que des centaines de corps en civil avaient été retrouvés à Bucha, et les médias occidentaux suivant l’armée ukrainienne dans la ville ont capturé des photos et des vidéos montrant des cadavres éparpillés dans les rues de la ville, ce qui a rapidement ému l’opinion publique internationale et jeté une ombre profonde sur les négociations de paix Russie-Ukraine à un moment critique.

Il faut souligner que toute violence contre les civils, sous quelque prétexte que ce soit, est absolument inacceptable et doit être condamnée et les auteurs tenus pour responsables. C’est en fait le consensus de la communauté internationale.

Mais les troubles et la guerre s’accompagnent toujours de tragédies aussi pénibles, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles nous nous opposons fermement au chaos et à la guerre, et insistons pour plaider en faveur de la paix et promouvoir les pourparlers.
Bien que la vérité n’ait pas encore été découverte, il est certain que la guerre est en fin de compte le coupable de toutes les tragédies. Tant que la Russie et l’Ukraine ne parviendront pas à un cessez-le-feu, les tragédies humanitaires ne prendront pas fin.

Cependant, il est regrettable qu’après la révélation de « l’incident de Bucha », les États-Unis, l’initiateur de la crise ukrainienne, n’ait montré aucun signe d’appel à la paix et de promotion des pourparlers, mais soit prêts à exacerber les tensions russo-ukrainiennes et à créer des obstacles aux pourparlers de paix entre les deux parties, en augmentant les sanctions contre la Russie, en fournissant plus d’armes à l’Ukraine, et faire continuellement pression sur la Russie dans la diplomatie et l’opinion publique.

[...]

La suite ci-dessous :

 

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9 avril 2022 6 09 /04 /avril /2022 17:48

vendredi 8 avril 2022 par André Lacroix

Une analyse d’un média belge qu’on pourrait reprendre pour tous les médias des pays de l’OTAN. (BD-ANC)

Chère Madame Kiesel, chère Madame Braeckman, cher Monsieur Loos,
J’ai été particulièrement intéressé par les deux pleines pages du Soir de ce 8 avril sous le titre « L’indignation occidentale face à la Russie est loin d’être universelle », en particulier par le tableau des votes des 175 pays s’étant prononcés sur la suspension du siège russe au Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

Je me suis amusé à calculer l’importance de la population des 24 pays ayant voté contre la proposition et des 58 pays s’étant abstenus. Cela donne :
- contre : 2.096,72 millions d’habitants ;
- abstention : 3.519,67 millions d’habitants.
Au total, cela fait 5.616,39 millions de personnes représentées aux Nations unies qui n’ont pas approuvé la proposition, soit 72,94 % de la population mondiale estimée à 7.700.

[...]

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3 avril 2022 7 03 /04 /avril /2022 16:53
Guerre en Ukraine : quel bilan après un mois d’opérations ? [ Vu du droit ]

Quand j’étais plus jeune Georges Marchais parlait de « guerre idéologique » concernant les grands débats politiques. On dit aujourd’hui « guerre de la communication » et les armes utilisées par les protagonistes sont qualifiées de « soft power ».

Elles comprennent ce que l’on appelle « le storytelling », « le récit » ou plus récemment « le narratif ». C’est en fait un discours sur le réel visant à le présenter sous le jour qui convient à son énonciateur.

La guerre en Ukraine n’y échappe pas où l’on voit s’affronter deux propagandes scandées par des narratifs opposés. En particulier en ce qui concerne la situation militaire.

Lorsqu’on est sous la cloche des délires dont a été saisi l’Occident et dont nous avons déjà parlé, et dans la mesure où l’expression russe est à peu près interdite, il est assez difficile de savoir ce qui se passe réellement. Et c’est comme cela que l’on nous a raconté que la Russie était en échec, que son plan avait échoué, et que son armée était enlisée au bord de l’effondrement.

Alors on se tourne vers des gens dont ces questions sont la spécialité. Malheureusement même chez ceux-là, les récits sont biaisés. Ceux qui tiennent ces discours le font pour certains parce qu’ils l’espèrent performatif, d’autres (coucou Michel Goya, coucou Pascal Boniface) se font les petits télégraphistes des USA pour des raisons alimentaires, d’autres enfin (coucou Jean-Pierre Chevènement) pour appuyer la stratégie américaine visant à impliquer l’Europe dans une « poursuite de la guerre » jusqu’au dernier ukrainien.

Pour essayer d’y voir un peu plus clair et sortir de cette tenaille, j’ai demandé à Sylvain Ferreira, spécialiste de ces questions de faire un point de la situation et de porter une appréciation sur la stratégie russe.

J’invite encore une fois à la consultation de sa page « Veille stratégique » qui s’efforce de donner une information objective.

Régis de Castelnau

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