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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 13:28

Ainsi donc malgré les soi-disant lourdeurs du code du travail, un patron peut licencier une employée sur un prétexte aussi lamentable.  Ce n'est donc pas renforcer les facilités de licenciement qu'il faut.  Il est bien au contraire indispensable de multiplier les contrôles des inspecteurs du travail !

Marion refuse de changer de prénom, son employeur la vire
 

Publié le 13 avril 2016 à 07h53

 
virée pour son prenom

© France 3 | Le document de Pôle Emplio rempli par l'entreprise

Fabrice Valery

Une salariée en période d'essai d'une PME près de Toulouse a été virée parce qu'elle s'appelle Marion. Son employeur voulait qu'elle change de prénom pour que les clients ne confondent pas avec une autre commerciale qui porte le même. 

Une PME près de Toulouse a mis fin au contrat durant la période d'essai d'une commerciale, Marion, parce que celle-ci refusait de changer de prénom, l'entreprise jugeant que des clients pouvait confondre avec une autre salariée portant le même prénom, a raconté l'intéressée ce mercredi à France 3, confirmant une information de La Dépêche du Midi. 

L'employeur a sommé à plusieurs reprises la salariée, âgée de 27 ans et qui était en formation dans l'entreprise dans le cadre de son suivi Pôle Emploi, de changer son prénom Marion en Marie, mais celle-ci a refusé. 

Pour la salariée, le patronyme suffisait pour distinguer les deux "Marion". Pour elle, il pourrait s'agir d'un prétexte pour se séparer d'elle.

L'employeur a reconnu auprès de nos confrères avoir alors pris la décision de se séparer d'elle. D'ailleurs, sur la fiche-bilan remplie par la PME figure en toutes lettres : "problème d'identité au sein de la société, deux mêmes prénoms non voulu par la direction" !

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 22:53

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Vu sur FR3 Normandie

La CGT, le syndicat majoritaire des transports en commun de l'agglomération rouennaise a déposé un nouveau préavis de grève ce mercredi 13 avril

  • CL et Agence Normande d'Information
  • Publié le 13/04/2016 |
 
© France 3 Normandie

© France 3 Normandie

 

La direction de l'entreprise l'a annoncé : il y aura bien un mouvement social pour la période allant du lundi 18 avril au mercredi 4 mai prochains

Le syndicat CGT appelle à un arrêt de travail de 55 minutes alternativement le matin, entre 7h30 et 8h25 puis l'après-midi de 16h30 à 17h25 mais aussi de 17h à 17h55

Le jeudi 28 avril sera la journée la plus perturbée dans les transports. 
Le préavis porte pour la totalité de ce jeudi qui sera une journée interprofessionnelle d'action contre la loi Travail. 

La CGT avait déjà appelé à un mouvement social du 14 au 31 mars. 

 

Les horaires des grèves ainsi que le préavis sur le site de FR3 Normandie

 

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 21:43

Le patronat rêve de la généralisation des emplois précaires

 

Gattaz est vent debout contre une sur-cotisation patronale sur les CDD.  On le comprend ...  C'est devenu la règle, non pas seulement dans les PME, mais principalement dans les grandes entreprises.  L'objectif est d'avoir une main d'oeuvre malléable, flexible et mobile.  C'est la division, l'éclatement du salariat qui est visé.  Le rêve du patronat est que l'auto-entrepreneur s'oppose au salarié, que le salarié en CDD ne se sente pas d'intérêt commun avec le salarié en CDI.  Bref que les salariés aient de plus en plus de difficultés à s'organiser collectivement sur leur lieu de travail.  Diviser pour mieux imposer des reculs sociaux, des accords salariaux au rabais, c'est une des raisons d'être du CDD.  Avec, bien sûr, une plus grande flexibilité des salariés. 

L'enjeu, c'est donc aussi de faire reculer le nombre des CDD en entreprise.  Toutes les études de l'OCDE le montrent  - et même la commission européenne l'écrit - : le CDD n'est pas favorable aux salariés et c'est un facteur d'accroissement du chômage. 

Un exemple: A Renault Cléon, sur plus de 4300 salariés, on compte près de 1200 CDD.  Ce chiffre a doublé depuis 2011.  A l'examen des tableaux ci-dessous ( source tract CGT de Renault Cléon), on s'aperçoit qu'au moins la moitié des effectifs sont permanents depuis 5 ans.  Il ne s'agit donc pas de s'adapter au carnet de commandes mais d'accoutumer les salariés, les jeunes salariés, à la précarité.  Pour le patronat celle-ci doit devenir la règle. Les CDD mènent de plus en plus rarement vers un CDI et concernent surtout les jeunes les moins qualifiés. Les emplois stables et les emplois instables forment ainsi de plus en plus deux mondes séparés (source INSEE).

A coup sûr la proposition du gouvernement sur les CDD est une victoire pour les jeunes et les emplois précaires.  Mais c'est une victoire partielle.

C'est un des enjeux de la bataille contre le projet de loi Travail.  Sans le retrait du projet de loi Travail, la précarisation du travail sera quand même inscrite dans la loi.

YG.

Extrait du tract CGT de Renault Cléon - Mardi 12 avril

Extrait du tract CGT de Renault Cléon - Mardi 12 avril

Extrait du tract CGT de Renault Cléon - Mardi 12 avril.

Extrait du tract CGT de Renault Cléon - Mardi 12 avril.

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 16:17

Publié le par Front Syndical de Classe

L'agression paronale contre les droits conquis en matière de contrat de travail, ... une longue histoire!

Deux textes qui rappellent la lutte constante du paronat, de la droite relayés par le parti socialiste pour précariser les travailleurs en "sécurisant" les exploiteurs!

 

D’Auroux à El Khomri en passant par Aubry, assouplissement des contraintes patronales et négation de la hiérarchie des normes Une constante depuis plus de 30 ans

Par Évariste

Le 6 avril 2016

Imposée par l’Union européenne (1) et par le mouvement réformateur néolibéral, la loi El Khomri tente de finaliser la marche régulière vers la satisfaction des demandes patronales depuis plus de 30 ans. Déjà les lois Auroux montraient la voie. A côté de mesures positives comme la création des CHSCT par exemple, l’idée de la priorisation des accords d’entreprise sur la loi est installée dans les lois Auroux. Si la loi Aubry 1 de 1998 permet la revendication positive des 35 heures, elle engage de suite la possibilité de l’annualisation du temps de travail et l’instauration du forfait jours avec la loi Aubry 2 de 2000.

Puis la droite relève le plafond des heures supplémentaires de 130 à 180 heures par an par décret le 15 octobre 2002. Puis la loi Fillon baisse la rémunération des heures supplémentaires à 10 % pour les heures qui sont effectuées entre 35 et 39 heures par la loi du 17 janvier 2003. La loi du 31 mars 2005 permet par négociation dans l’entreprise de faire jusqu’à 48 heures par semaine, permet l’extension du forfait jours aux non cadres, puis d’échanger leurs RTT contre un complément de rémunération. Toutes ces mesures entraînent un allongement de la durée hebdomadaire de travail.

Puis Nicolas Sarkozy fait voter la loi Tepa le 21 août 2007 qui favorise les heures supplémentaires en les défiscalisant et en diminuant les entrées de cotisations sociales vers la Sécurité sociale. Puis la loi du 20 août 2008 renforce l’autonomie des entreprises en matière de gestion du temps de travail : plus besoin de l’accord de l’inspecteur du travail pour les heures supplémentaires au-delà des 180 heures, le repos compensateur n’est plus automatique mais négocié au sein de l’entreprise, l’annualisation du temps de travail peut être mis en application sans justification.

Sur tout ce travail de détricotage, Hollande n’annule à son arrivée que la défiscalisation des heures supplémentaires.

La loi El Khomri va encore beaucoup plus loin en allant jusqu’au bout du changement de la hiérarchie des normes en faisant en sorte qu’un accord d’entreprise puisse déroger à une loi, à un accord de branche et même à un contrat de travail. La durée de travail permet d’aller jusqu’à 12 heures par jour et même 60 heures par semaine en cas de « circonstances exceptionnelles ». Les forfaits jours sont encore élargis. Toutes les majorations des heures supplémentaires pourront être réduites à 10 % par accord d’entreprise.

Les visites chez un médecin du travail ne seront réservées qu’aux salariés travaillant sur des postes à risque soit pour eux soit pour l’environnement. Tous les autres n’auront droit qu’à une visite d’information qui pourra être animée par un personnel paramédical.

Tout cela est clair comme le nez au milieu de la figure.

Comprendre ce processus

Pour illustrer ce processus, trois citations suffiront :

« Il y a une lutte des classes, bien sûr, mais c’est ma classe, celle des riches, qui fait la guerre. Et nous gagnons. » (Warren Buffet, l’un des hommes les plus riches du monde)

« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. » (Henri Lacordaire)

« Aujourd’hui, c’est dans l’entreprise que le rapport des forces est le plus défavorable pour les salariés. » (Tous les syndicalistes du syndicalisme revendicatif)

On comprend alors mieux pourquoi le patronat et ses serviteurs, les néolibéraux de droite et de gauche, souhaitent par phases successives l’inversion des normes pour que l’accord d’entreprise puisse détruire la loi, l’accord de branche et le contrat de travail.

*****

(1) La dernière injonction en date est l’avis du conseil de l’Union européenne au Plan national de réforme (PNR, document obligatoire depuis la stratégie de Lisbonne et le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, et notamment en son article 121, paragraphe 2, et son article 148, paragraphe 4) proposé par la France au Conseil : voir http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX%3A32015H0818%2815%29&from=FR)

 

______________________________

Autre texte source : Réveil Communiste

Source Michel Etievent, relayé par Pascal Bavencove (extraits)

L’hostilité patronale au droit du travail

Ainsi donc le code du Travail serait trop volumineux, illisible et incompréhensible. Son poids tétaniserait les chefs d’entreprise. La concurrence internationale, la libération débridée des marchés exigeraient toujours moins de contraintes et plus de flexibilité. Ces discours nous les connaissons bien – le monde change, nous devons donc changer – sont repris en boucle et en refrains par les chroniqueurs bien informés. Mais cela est-il si nouveau ? Depuis les premières lois sociales, le patronat ne cesse de s’opposer au progrès. Aujourd’hui, il applaudit aux dispositions les plus régressives du projet de loi sur le travail. Voici un florilège, de la rhétorique anti sociale !

1898 - À propos de la vieille revendication ouvrière sur la journée de huit heures et les fameux trois huit (de travail, de repos et loisirs et de sommeil), le Journal d'Elbeuf peut écrire : « Quel besoin la loi a-t-elle de venir fourrer son nez pointu et biscornu dans les heures de sommeil ? C'est une théorie de la pire espèce, nuisible aux ouvriers, parce que des meneurs fainéants et débauchés l'auront fait admettre, vous serez en droit d'empêcher un ouvrier de travailler plus de huit heures ! Ce serait pour la classe ouvrière le commencement d'une misère épouvantable. »

1899 - Au Creusot, s’ouvre en mai 1899 un long conflit. En jeu, les salaires, le surmenage mais aussi la reconnaissance du fait syndical. Pour la première fois, une médiation préconise l'élection de délégués ouvriers. Gaston Japy, qui se fera plus tard (1906) le théoricien du syndicalisme jaune, regrette les termes de la sentence arbitrale et reproche à Eugène Scheiner son « insigne faiblesse ! ».

1901 - L’œuvre sociale de la IIIe République est médiocre. Pourtant le patronat regimbe, n’y voyant que concessions à la démagogie : « Toutes les fois qu'une question a pu être traitée directement entre le patron et l'ouvrier, l'entente a été généralement facile. Il n'en a pas été de même quand sont intervenus des tiers n'ayant d'autre but que de produire leur personnalité, de se créer par leur intervention des titres à un mandat politique, et de se faire ainsi un marchepied pour leur ambition » (14 janvier 1901).

1924 - En janvier, le président du consortium textile de Roubaix-Tourcoing, Eugène Mathon, dépose auprès du pape Pie XI une plainte contre les syndicats chrétiens du Nord qui sera élargie quelques semaines plus tard à la confédération chrétienne toute entière ! Les maîtres du textile accusent la CFTC d’avoir eu l'audace de réclamer les allocations familiales !

1925 - Au congrès de Paris, la CGT revendique les vacances ouvrières « pour la santé physique et morale des travailleurs de toutes les professions ». Les patrons ne l’entendent pas ainsi. Les Chambres de commerce, suivant celle de Douai (1930), considèrent que « les conditions de l’ouvrier dans l’industrie sont actuellement parfaitement salubres et ne nécessitent aucunement la période de détente nerveuse appelée congé, qui est nécessaire aux cadres et aux employés et demandent que la proposition de loi soit rejetée par le Parlement ».

1940 - Les conquêtes sociales du Front populaire sont une triste période pour le patronat. Mais, celui-ci tient rapidement sa revanche. Vichy est une divine surprise ! Philippe Pétain affirme qu’avec le Front populaire « l’esprit de jouissance l’a emporté sur l’esprit de sacrifice. On a revendiqué plus qu’on a servi. On a voulu épargner l’effort ».

1967 - Le CNPF a inspiré les ordonnances de 1967 sur la Sécurité sociale. Elles comblent ses attentes en proposant un réaménagement de ses structures et une modification de son financement. Depuis son offensive à l’encontre de la Sécu ne cesse de s’amplifier. En 1977, elle est qualifiée « de machine anonyme, irresponsable et sacrée. »

1982 - Les années 1980 seront pour le patronat celles du combat en faveur de la flexibilité. En 1982, toujours au meeting de Villepinte, une violente charge est engagée contre la réglementation du temps partiel et contre les seuils sociaux. En matière d’organisation du travail, il préconise le « libre-choix » pour le travail à temps partiel ou non durant le week-end, la nuit… .Il propose de remplacer la notion « de travail à temps plein » par celle du « travail rémunéré ».

1999 - Le 16 décembre 1999, l’Assemblée nationale adopte le second projet de loi sur les 35 heures. Celui-ci étend cette durée légale hebdomadaire à toutes les entreprises de plus de vingt salariés. Le Medef est vent debout contre cette réforme. Un meeting réunissant 25 000 patrons est organisé à Paris. Devant son public, Ernest-Antoine Seillière assène « la loi est ringarde, elle est partisane, elle est archaïque, elle est antiéconomique et elle sera véritablement antisociale. »

2007 - Dans un article publié dans la revue Challenge titré « Adieu 1945, rattachons notre pays au monde ! » Denis Kessler, président directeur général du groupe d’assurance Scor, donne une cohérence idéologique aux réformes disparates mise en œuvre par le gouvernement Fillon, il s’agit aujourd'hui « de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »

2011 - Laurence Parisot, présidente du Medef, ose des comparaisons bien abusives : « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? ».

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 10:47
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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 09:07

Publié le 9 Avril 2016 sur le blog de La Canaille

Le gouvernement est-il  de droite ?

Pour ceux qui pouvaient douter,

 la preuve par QuasiMedef :

Pour lui, l'annonce de Macron est "rafraichissante"

Nouvelles du front de classe

Panama : à qui faire porter le chapeau ? 

La famille Hennessy est ainsi, selon Le Monde, "associée à deux sociétés offshore créées en février 2000 par la banque privée Edmond de Rotschild Europe", l'une détenant les actifs d’un fonds d'investissement dans les nouvelles technologies, l'autre permettant l’administration du fonds. "Des millions de dollars ont transité par ce fonds de gestion un peu particulier", qui a été dissous en 2014, selon le quotidien.

Le cofondateur du groupe Accor et ancien sénateur UMP, Paul Dubrule, est pour sa part résident fiscal suisse depuis 2006. "Il a utilisé en 2007 pendant quelques mois la société panaméenne Rymercu Securities Inc. pour investir dans Tok and Stok, la chaîne brésilienne de magasins de meubles créée par son frère Régis", rapporte le quotidien, sans dire si ces mouvements pourraient être répréhensibles.

Les frères franco-libanais Salim et Jean-Gabriel Eddé, qui ont fait fortune grâce à l'éditeur de logiciels spécialisé dans la finance Murex, ont aussi eu recours au cabinet panaméen. "En novembre 2009, Salim Eddé a créé aux îles Vierges britanniques la société Seaview Development Equities Limited, dans le but d’acquérir à Murex 467 parts de sa filiale luxembourgeoise, Murex International Luxembourg SA, pour un peu moins d’un million d'euros", remarque Le Monde, sans détailler davantage.

Fiscalité, héritage, dissimulation ?

Le créateur d'Ecco, l'ancêtre de l'agence d'intérim Adecco, Philippe Foriel-Destezet, a pour sa part été à partir de 1994 actionnaire de plusieurs sociétés aux îles Vierges britanniques et au Panama. "Toutes ces sociétés renvoient à des activités réelles en Amérique centrale: des activités dans la forêt au Costa Rica, au Panama ou encore à Sainte-Lucie, sous le nom commercial Rain forest adventures, ou encore la construction (avortée) d'un parc d'attraction aux îles Vierges britanniques", écrit le quotidien, sans expliquer ce qui pourrait être reproché à l'entrepreneur.

Le patron du groupe Alma (eau Cristalline) Pierre Papillaud, a de son côté reçu en mai 2002, une procuration sur la société Krewitt, enregistrée quelques mois plus tôt aux îles Vierges britanniques. "On ignore tout des activités menées par la société Krewitt jusqu’à sa liquidation, en octobre 2011", remarque Le Monde, sans en dire davantage.

Le quotidien avait plus tôt dans la semaine détaillé les circuits empruntés par d'autres familles françaises fortunées ayant recours à des sociétés basées dans des paradis fiscaux pour optimiser leurs revenus fiscaux, pour préparer un héritage futur ou pour dissimuler des avoirs.

Rédigé par Canaille Lerouge

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 23:20

Déterminés contre la loi Travail.  Ils ont affirmé leur résolution à ne rien lâcher : "Ni amendable, ni négociable, Retrait, Retrait de la loi Travail" !  C'était le slogan le plus souvent repris par les manifestants.  Des milliers à Rouen, des milliers au Havre, des centaines à Dieppe, environ 150 à Elbeuf malgré une pluie battante et un froid glacial. Les manifestants s'en prenaient aussi à la précarité généralisée : "La précarité, c'est pas un métier" lisait-on sur une pancarte.  La diversité de l'opposition à la loi El Khomri s'affichait ainsi dans les rues des villes de Seine-Maritime.  Des politiques : PCF et JC, NPA.  Et surtout des drapeaux CGT très nombreux, Solidaires et FO, des banderoles étudiantes et lycéennes, et aussi beaucoup d'autres.  Vu aussi des élus PCF au Havre.  Moins de lycéens et étudiants qu'aux derniers défilés:  nous sommes en pleines vacances solaires et il est plus difficile de mobiliser hors lycée.  Ils reviendront les semaines prochaines.  Surtout si la police, très présente en fin de parcours, s'ingénie à les provoquer. Les prochaines étapes seront cruciales.  Dans les entreprises, sur les marchés, les militants continueront de convaincre pour que le mouvement s'élargisse davantage.  Comme dans cette entreprise de Rhenus Logistics à Caudebec les Elbeuf, le 31 mars.  Ils ont été 98% à faire grève et à bloquer l'entreprise pendant toute la journée.

A l'issue de la manifestation, les "Nuits debout" s'installaient sur la place de l'Hôtel de Ville. Des banderoles sont déployées : "Réécrivons la constitution" - " Quand l'injustice devient loi, l'insurrection est un devoir!" ... C'était très pacifique et bon enfant. Les CRS ont chargé pour les chasser.  On peut raisonnablement pensé que c'est à la demande de la Ville de Rouen, maire socialiste, et de la préfecture, qu'ils ont été délogés.  Dès que les CRS eurent chassé les manifestants, la municipalité de Rouen a fait détruire les campements provisoires.  Un peu plus tard les "Nuits Debout" sont revenus, sans campement ...

Manifestation à Rouen le 9 avril.  Trempés comme des soupes mais déterminés.

Manifestation à Rouen le 9 avril. Trempés comme des soupes mais déterminés.

Manifestations.  Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.
Manifestations.  Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.
Manifestations.  Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.
Manifestations.  Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.
Manifestations.  Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.
Manifestations.  Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.

Manifestations. Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.

Les CRS investissent la place de l'Hôtel de Ville - La municipalité fait détruire les campements de "Nuit Debout".
Les CRS investissent la place de l'Hôtel de Ville - La municipalité fait détruire les campements de "Nuit Debout".
Les CRS investissent la place de l'Hôtel de Ville - La municipalité fait détruire les campements de "Nuit Debout".
Les CRS investissent la place de l'Hôtel de Ville - La municipalité fait détruire les campements de "Nuit Debout".
Les CRS investissent la place de l'Hôtel de Ville - La municipalité fait détruire les campements de "Nuit Debout".

Les CRS investissent la place de l'Hôtel de Ville - La municipalité fait détruire les campements de "Nuit Debout".

Voir plus sur Normandie actu.

Rouen, Le Havre... Ce samedi 9 avril encore, les manifestants sont descendus dans les rues pour une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la loi Travail de Myriam El Khomeri 

  • CL
  • Publié le 09/04/2016 | 16:58 sur Fr3 Normandie
 

La pluie n'a pas eu raison de la motivation des manifestants © Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte La pluie n'a pas eu raison de la motivation des manifestants

 

A Rouen, le cortège est parti de la place Clémenceau avant de ralier la place de l'Hôtel de Ville. 
Près de 1200 personnes sont venues gonfler les rangs pour cet énième journée de mobilisation. 
Représentants ou membres des principales organisations syndicalistes, étudiants, travailleurs, tous ont montré leur détermination contre la Loi Travail, malgré une pluie battante. 
Une "nuit debout" est prévue ce samedi soir, sur cette même place de l'Hôtel de ville. 

 

© Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte

 

© Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte


Les Havrais aussi se sont rassemblés ce samedi après-midi, affichant les mêmes revendications que les Rouennais. 
Ils étaient près d'un millier à marcher dans le centre-ville.

© Emmanuelle Darcel

© Emmanuelle Darcel

 

Allez regarder les videos sur le site de Fr3 Normandie.  Il y avait du monde malgré la pluie !

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 22:42
Réforme du collège : hécatombe chez les profs d’allemand !
Publié le 31/03/2016 sur Paris-Normandie
 
 Réforme du collège : hécatombe chez les profs d’allemand !
Les professeurs d’allemand ont manifesté plusieurs fois dans l’académie de Rouen ces derniers mois
 

Pour le SNES-FSU, le compte n’y est pas. Opposé depuis des mois à la réforme du collège, le syndicat du second degré dénonce aujourd’hui, avec des chiffres, la mise en place de la rentrée 2016-2017. « À grand renfort de communication, pour faire passer la réforme du collège, la ministre a annoncé 4 000 postes pour le collège dont aucun pour l’académie de Rouen – qui se félicitait en janvier de ne procéder à aucune suppression de postes dans les collèges », remarque ainsi Claire-Marie Fréret, co-secrétaire académique du SNES-FSU. « C’était finalement beaucoup espérer puisque la réalité est finalement de 46 suppressions de postes dans les collèges des deux départements ! »

Des services partagés

À plusieurs reprises, les élus de la FSU ont dénoncé dans les comités techniques cette carte scolaire, « une conséquence directe de la réforme du collège et montré que les moyens annoncés ne sont pas là ! » 70 % des classes bilangues anglais-allemand de l’académie disparaissent à la rentrée. Des enseignants qui devront enseigner à la fois dans le primaire et le secondaire, alors que la disparition de l’enseignement de l’allemand semble bel et bien programmée dans l’académie de Rouen. Comme le craignaient les enseignants qui ont manifesté à plusieurs reprises, certaines disciplines paient ainsi un lourd tribut à cette réforme : treize postes seront supprimés en allemand sur une centaine actuellement, dix-sept en technologie et quinze en lettres. « Plus de la moitié des collègues enseignant l’allemand verront leur service partagé entre plusieurs établissements, fragilisant encore la possibilité de faire vivre cet enseignement. À cela s’ajoutent 350 compléments de service pour les collègues titulaires de leur poste, sans compter les très nombreux ‘blocs de moyens provisoires’qui seront confiés à des remplaçants ou des contractuels, eux aussi à cheval sur plusieurs établissements. Comment la ministre peut-elle continuer à faire croire que ces nombreux collègues puissent participer au travail en équipe », poursuit Claire-Marie Fréret.

Pas de baisses d’effectifs annoncées pour les collégiens, qui resteront par ailleurs dans des classes de 27 ou 28 élèves.

 
 
 
 
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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 22:40
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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 13:20
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