Commentaires et extrait du texte lu sur le site de Fr3 Normandie. Globalement honnête. Mais la journaliste doit garder une certaine retenue sans doute.
" Quelques tensions ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre, en milieu de cortège."
Commentaire Yvette Genestal : Non. Quelques tensions n'ont pas éclaté entre manifestants et forces de l'ordre. Les robocops ont attaqué le cortège des gilets jaunes alors que rien ne se passait. Rien. J'y étais. Je les ai vus arriver. Ils étaient à dix mètres quand je les ai aperçus. J'étais à leur hauteur. Ils ont fendu la foule et se sont précipités sur des manifestants, gilets jaunes, au coeur du cortège. Il n'y avait eu auparavant ni dégradations, ni violences. Les violences sont venues des policiers. Aucun manifestant n'avait de casque, ni de lunettes de protection, ni de foulard, ni de cagoules ( et ce ne sont pas des infractions, que je sache). Que des noms d'oiseaux aient volé après l'intervention, rien de plus normal. Que des manifestants attaqués et bastonnés se soient défendus, tout à fait légitime. Les gaz lacrymogènes ont été lancés ensuite. Sur des manifestants non protégés.
"Un homme de 61 ans a été blessé à la tête. Une enquête est ouverte."
Sur une des vidéos on voit les manifestants devant les forces de police. Elle est intitulée "Quand les manifestations dérapent". Cette vidéo a été prise après l'intervention policière dans la manifestation. Puis les matraques sont sorties une deuxième fois ...
Et que dit la préfecture ?
Un gros mensonge !
Le service d'ordre mis en place par les syndicats a été débordé par les manifestants.
- La préfecture de Seine-Maritime à la rédaction de France 3 Normandie
Faux ! Le service d'ordre mis en place par les syndicats a été débordé puis gazé par les policiers, pas par les manifestants !
Sur ordre de qui ? La préfecture ne maîtriserait-elle pas ses forces de police ? Serait-elle débordée ? Ou des ordres ont-ils été donnés ?
Faut-il désormais s'étonner que devant de telles exactions, on entende parfois dans les manifestations, des mots très durs adressés à la police ? Il serait grand temps que raison revienne aux forces dites de "l'ordre" et qu'elles s'interrogent sur le rôle qu'on leur fait jouer. Est-ce rêver qu'exiger des policiers qu'ils se comportent comme des citoyens et des républicains, et, à ce titre, interrogent leur hiérarchie et leur ministre sur les ordres et les consignes données ?
Car cela fait trop longtemps que ça dure. Et ça ne date pas d'E Macron. Cela a commencé avec les batailles contre la loi travail. Sous un président et un chef du gouvernement socialistes. Auquel appartenait E. Macron.
Cette stratégie de la tension a été systématiquement mise en place pour contrer une politique et des mesures de plus en plus impopulaires.
Le texte complet ici : https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/greve-du-9-janvier-homme-blesse-rouen-1771961.html#xtor=EPR-521-[france3regions]-20200115-[lespluslus]&pid=726375-1458206835-639c8bda