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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
6 avril 2018 5 06 /04 /avril /2018 10:58
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6 avril 2018 5 06 /04 /avril /2018 09:58

Publié 05/04/2018

Le collectif "Les blouses noires" ( Hôpital psychiatrique Saint-Etienne du Rouvray ) - Photo PNie

Social. Salariés des administrations, hospitaliers, étudiants, dockers, salariés de l’industrie, de la poste, les retraités, les enseignants, ils étaient nombreux hier à venir porter leurs revendications à Emmanuel Macron.

La visite d’Emmanuel Macron n’a pas ravi tout le monde hier. De nombreux corps de métier sont venus manifester devant le CHU contre l’actuel président de la République, certains pour porter leurs revendications, d’autres en soutien avec leurs camarades.

Les plus représentés étaient les étudiants et le personnel hospitalier du centre du Rouvray. Au milieu d’eux, le collectif Blouses noires, tout récemment constitué, est parvenu à discuter avec le chef de cabinet de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. « Un syndicaliste et un membre du collectif l’ont rencontré. Ils ont exposé nos revendications », détaille Anaïs Lange, infirmière au centre hospitalier du Rouvray et membres des Blouses noires. « Nous avons demandé 197 postes. C’est le nombre minimum fixé par deux cabinets d’expertises pour un fonctionnement correct des services, soit 56 postes pour le pôle remplacement, 58 postes pour les effectifs cibles et deux postes par unité pour pouvoir faire des activités thérapeutiques avec les patients. Nous avons également demandé une enveloppe pour la création d’une unité pour les adolescents et une UHD ou unité hospitalière pour les détenus. » Le collectif a exigé des réponses à ces revendications lundi, au plus tard. De ces réponses dépend la suite du mouvement.

Coups de matraque

Les hospitaliers protestaient contre le manque de lit, le manque de personnel, les conditions d’accueil qui se détériorent : « on est en sous-effectif. Cela devient dangereux pour nous et dangereux pour les patients », affirme l’infirmière.

De leur côté, les étudiants, très remontés, ont animé l’assemblée à coup de « Macron, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue ». Les jeunes, réunis à l’arrêt du Téor, se sont fait refouler vers le reste de la manifestation : « on s’est pris des coups de matraques dans les genoux », assure Yohann Bis, jeune militant.

Des employés du conseil départemental se sont également mêlés à la manifestation. « Macron a la volonté de supprimer 120 000 postes. Macron casse le Code du travail, les cheminots, le service public », s’agace Christine Boulier, agent du Département et militante CGT. « Pascal Martin est membre du comité Action Publique 2022 (CAP 22), tout comme Frédéric Sanchez. Le Département de Seine-Maritime est un serviteur de la casse du service public. »

Les employés de la Poste sont également venus au-devant du Président : « on a des réformes tous les dix-huit mois avec des suppressions de postes. À terme, l’État veut passer de 9 000 à 4 000 bureaux de poste. Tout est remplacé par des automates. On ne doit faire que du bancaire », se désole Corinne Havel, employée au bureau de poste d’Yvetot.

Les agents de la TCAR, qui lançaient leur grève hier après-midi, ont prôné la « convergence des luttes pour avoir des lendemains meilleurs. La France est devenue une grande entreprise. Il faut préserver les emplois pour nos enfants », soutient Franck Legendre, de UL Rouen, et agent de maîtrise à la TCAR.

Le collectif Vieux Debout, qui s’est formé récemment, est aussi venu soutenir les manifestants : « On en a assez de cette politique de replâtrage. On veut un vrai respect des gens dans leur travail et dans leur fin de vie », résume Alain Quebel, membre du collectif qui représente autant les personnes âgées que leurs soignants.

Brigitte se promène

Brigitte Macron a accompagné son Président de mari à Rouen. Si elle l’a suivi sur la visite protocolaire au CHU, elle a aussi profité de la journée pour visiter l’atelier de Claude Monet. À l’office de tourisme (photo Rouen Normandie Tourisme et Congrès), on a immortalisé et tweeté l’instant. La première dame a aussi été vue au palais de justice (photo F. Vanhove).

Faites de la place !

La venue d’un président de la République nécessite toute une organisation. Une partie du personnel du CHU se stationnant sur ce parking privé qui leur est réservé en ont fait les frais. Quatre voitures ont été délogées pour faire de la place...

Mouvement des dockers

en marge de la visite

Intégralité de l'article :http://www.paris-normandie.fr/actualites/social/macron-indesirable-a-rouen--les-salaries-font-entendre-leurs-revendications-NN12684832?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=7291fc6524-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-7291fc6524-138685717

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 14:29

Par MR/RP

 

Emmanuel Macron est en visite à Rouen accompagné d'Agnès Buzyn, ministre de la Santé, Sophie Cluzel secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées ainsi que son épouse Brigitte. Plusieurs manifestants du secteur hospitalier, de la SNCF l'attendaient devant le CHU de Rouen.

Emmanuel Macron est en visite à Rouen, ce jeudi 5 avril 2018, sur le thème de l’autisme. Arrivé vers 10h, le président de la République est arrivé sous les sifflets des manifestants réunis devant le CHU de Rouen. Une manifestation groupée qui réuni une partie du personnel hospitaliers du CHU et de l'établissement de Saint-Etienne-du-Rouvray, des cheminots, des retraités, des étudiants...
(vidéos : Richard Plumet)

Voir les photos et vidéos sur le site de Fr3 Normandie ci-dessous:

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 13:28
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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 23:41
Christophe FREBOU le 3 avril

Les cheminots du Havre devaient reprendre leur piquet de grève dès ce matin, 5 heures

SNCF. Aujourd’hui, le trafic au départ et à l’arrivée de la gare du Havre sera de nouveau impacté par le mouvement des cheminots. Pour ces derniers, comptant sur le soutien des usagers, il y va de la survie d’un service de qualité.

Les deux Intercités (Le Havre-Paris) de 6 h 27 et 13 h 57 puis rien d’autre. Pas plus de deux rames se sont donc, comme annoncé, élancées des quais de la gare du Havre alors qu’à quelques pas de là, une centaine de cheminots tenaient le piquet de grève. Entre agacement et envie de se faire entendre comme force de proposition alors que la gare est quasi désertée par les usagers ayant, de leur côté, pris leurs dispositions. Il devrait en être de même aujourd’hui dès 5 heures, au deuxième des 36 jours de grève déposés au cours des trois prochains mois.

Face à l’ouverture à la concurrence

Agacement face aux difficultés de trouver un interlocuteur régional. « Comment arriver à se faire entendre ? Au Havre, nous n’avons plus de direction régionale. C’est donc au directeur d’établissement des contrôleurs et des voyageurs que nous avons remis nos revendications locales ainsi qu’une copie d’Ensemble pour le Fer (NDLR : le rapport de la Fédération CGT des cheminots sur l’avenir du service public ferroviaire) », fustige Baptiste Bauza, délégué syndical CGT-SNCF. « C’est à l’image du semblant de négociations que met en place le gouvernement qui n’a pas manqué de rappeler qu’il restait encore un mois de rencontres. Mais tout cela est à l’image de l’émission de télévision The Voice. Sauf que cette fois, c’est l’inverse, la ministre (NDLR : Élisabeth Borne) nous écoute puis nous tourne le dos une fois qu’on en a terminé. »

À entendre les syndicalistes, les rares usagers rencontrés aux abords de la gare se voudraient compréhensifs. Selon un sondage Ifop publié le week-end dernier, 46 % des Français trouveraient le mouvement des cheminots justifié. « Évidemment pour eux c’est plus difficile les jours de grève mais les passagers n’oublient pas que la galère c’est au quotidien qu’ils la vivent », martèle Jean-Marie Mutel, secrétaire du syndicat CGT des cheminots du Havre. « Alors que l’on m’explique en quoi nos conditions de travail empêchent un train d’arriver à l’heure. On cherche tout simplement à monter les Français contre les cheminots en vue de préparer l’ouverture à la concurrence. »

Car autour du tas de palettes enflammées au pied de la salle Duponchel, c’est évidemment le sujet qui est sur toutes les lèvres. Une préparation qui serait à l’origine de bon nombre de dysfonctionnements. « On a cherché à cloisonner chaque métier afin de mieux portionner la SNCF avant de la découper en secteurs soumis l’un après à la concurrence », poursuit le délégué. « Conséquence, on interdit aux cheminots d’être polyvalents. Donc si un conducteur fret est disponible afin de pallier l’absence d’un conducteur voyageur, il ne peut le remplacer. »

Michel, jeune retraité, arborant fièrement son badge « CGT-cheminots » est venu soutenir ses anciens collègues. « J’étais électricien au service équipement. Puis du jour au lendemain, on a séparé les activités haute et basse tension. J’étais chargé de la basse tension. Si un problème sur la haute tension intervenait, il fallait donc faire venir un collègue de Rouen. Comment peut-on imaginer que c’est de la faute des cheminots si la SNCF n’est plus capable de fournir un service de qualité ? »

Un service que le syndicat local CGT des cheminots voudrait repenser. Ce matin, à l’occasion d’une rencontre sous-préfecture, une délégation déposera une série de propositions « pour le développement du ferroviaire local ». Parmi elles, une desserte sur la zone industrielle du Havre où chaque jour 36 000 personnes se rendent. « La direction et le gouvernement ne sont pas dans une démarche constructive. Nous, si, et nous le prouvons ».

[...] La suite sur le site de P Nie : http://www.paris-normandie.fr/region/greve-sncf-au-havre--les-cheminots-se-veulent-force-de-proposition-JD12667709

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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 23:27

Aucun TER en Normandie pour la première journée de grève SNCF / © JY.Gelebart

En ce premier jour du mouvement de grève à la SNCF, aucun TER ne circule en Normandie. Des cars effectuent certaines liaisons, en substitution. A Cherbourg, aucun train ne quitte la gare ce mardi.

Extraits

"L'exemple de Cherbourg , ville sans train ce mardi

La seule solution pour rallier Paris depuis la gare de Cherbourg aujourd'hui : emprunter l'un des trois autocars qui partent tous à la même heure : 7h11 . Un seul des cars aura fait le plein. A son bord, des voyageurs pas trop pressés comme un couple de Savoyards venu rendre visite à leur fille ou encore un Cherbourgeois soucieux de ne pas rater la correspondance à Caen. Le bus le dépose à la gare de Caen, d'où il prendra le train pour Paris à 8H50.

Le gros des voyageurs, informés du mouvement de grève dès samedi soir, avait pris ses dispositions. En gare, pas grand monde non plus ce mardi matin, la SNCF ayant largement communiqué durant tout le week-end. Le mouvement risque de durer. En témoigne l'affluence lors de l'Assemblée générale organisée par les syndicats dans la matinée."
[...]

Source https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/nord-cotentin/cherbourg-cotentin/cherbourg-train-aucun-ter-normandie-ce-mardi-3-avril-2018-1451845.html

"Une grève très suivie le premier jour

En Normandie, la grève a débuté mardi 3 avril 2018. Elle a été très suivie par les cheminots et le trafic a été fortement perturbé. Seuls 13 % des trains Intercités ont circulé en Normandie. Cependant, les voyageurs ont été prévoyants et il n’y a pas eu de scène de cohue en Normandie.

Des perturbations à prévoir mercredi 4 avril

Le deuxième jour de grève, prévu pour le mercredi 4 avril 2018, devrait également être très suivi en Normandie. Le trafic devrait encore être très fortement perturbé sur le réseau normand avec « la circulation d’un train/autocar sur cinq », prévient la SNCF dans un communiqué publié mardi 3 avril."

Source :https://actu.fr/societe/greve-cheminots-continue-perturbations-trains-normandie_16200117.html

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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 14:21
Lu sur le site de l'IHS-76
Le 5 avril prochain à la « Maison du Peuple  » de Sotteville les Rouen, BERNARD THIBAULT présente » LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE EST SOCIALE »

 

 

Extraits de la présentation lue sur le site de l'IHS-CGT de Seine-Maritime

 

"En Europe les droits sociaux sont fréquemment présentés comme des « privilèges » d’un autre temps.

La version néolibérale de la mondialisation a fait de la concurrence un absolu qui s’est étendu à la planète entière. Les dégâts humains de cette véritable guerre sociale mondiale sont énormes.

Pourquoi cette situation? Quelles sont les origines, qui est responsable et comment s’en sortir?

C’est le sujet de la rencontre débat que vous propose notre Institut Cgt d’ Histoire Sociale de Seine-Maritime avec Bernard THIBAULT le 5 avril prochain à 14 h 30 à « LA MAISON DU PEUPLE » de Sotteville les Rouen.

 

BERNARD THIBAULT est membre du Conseil d’administration de l’ organisation internationale du travail (OIT) et a été secrétaire général de la CGT de 1999 à 2013."

 

Commentaire : Nul doute que l'analyse de la situation, de ses origines et de ses responsables est essentielle pour penser une stratégie pour s'en sortir.  Nul doute également que le coeur du débat est, pour la France, et cela vaut pour chaque pays, l'analyse des moyens mis en oeuvre par le capitalisme mondialisé pour asservir les peuples.

 

En Amérique latine, c'est l'intervention des Etats-Unis dans les affaires intérieures de pays souverains.  En Afrique, au Moyen-Orient, c'est l'impérialisme et ses guerres.  Ce capitalisme est aussi l'objet d'un combat féroce des Etats-Unis et des pays de l’UE contre la Chine et la Russie qui entendent contrôler leur capitalisme national et s'opposer à la volonté hégémonique des premiers.

 

L'UE, dont l'ancêtre, la CEE, fut voulue et portée sur les fonts baptismaux par les Etats-Unis dans le contexte de la guerre froide et du plan Marshall, en est l'instrument en Europe.  On ne peut aborder ce débat sans réfléchir sur les institutions et organismes qui l'épaulent : UE, cour de justice européenne, euro, banque européenne, confédération européenne des syndicats ...  On doit aussi s'interroger sur la notion de "version néolibérale de la mondialisation".  Car parler de "version" suggère une autre "version".  Or cette autre version n’existe pas.  La dite "version néolibérale domine  toute la vie économique et sociale mondiale.  Disons les choses crûment : c'est la version XXIème siècle du capitalisme.  Cette expression suppose que ce serait autre chose et pire que le capitalisme.  Cela laisse le champ libre aux tenants d'un impossible  "capitalisme aménagé" ...  L'UE veut faire croire qu’elle le tente en taxant les GAFA et en dénonçant les paradis fiscaux - ce qui n'est pas à refuser, mais sans illusion - pendant qu'elle met toutes ses forces politiques et idéologiques dans la bataille pour la "concurrence libre et non faussée" de nos services publics qu'elle rêve de privatiser ? 

Ce débat sur la guerre sociale mondiale et comment s'en sortir survient au moment, justement, où se livre, en France, une bataille essentielle pour les services publics et le service public ferroviaire.  Et contre le dogme de la "libre concurrence".  Avoir la tête claire sur les enjeux et les moyens de s'en sortir ne peut que renforcer la détermination et la force des luttes.  Débattre de toutes ces questions peut y contribuer.  A condition qu’aucun sujet ne soit tabou.  Notamment la responsabilité de l’UE.

 

Yvette Genestal

 

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30 mars 2018 5 30 /03 /mars /2018 02:17

 

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27 mars 2018 2 27 /03 /mars /2018 23:32

© Bruno Belamri

© Bruno Belamri

La direction a promis 5 postes supplémentaires alors que les syndicats en réclament 50. Les personnels de l'hôpital du Rouvray craignent pour la prise en charge des patients.

Par Maxime Fourrier

La grève se poursuit au Centre hospitalier psychiatrique du Rouvray. Malgré les annonces, le personnel maintient la pression sur la direction. Pour les grévistes, les moyens sont très insuffisants pour prendre en charge correctement les patients. Le CHSCT de l'établissement dénonce "la dégradation des conditions de travail, le sous-effectif chronique de soignants et l'augmentation anarchique des prises en charge de patients en surnombre."

Depuis le mois de janvier, l'établissement est complètement saturé, 34 lits supplémentaires ont été installés et aucun soignant n'a été recruté. La direction de l'hôpital estime que le nombre d'hospitalisation a augmenté de 14,5% par rapport à février 2017. La direction a décidé de recruter 3 infirmiers et 2 aides-soignants "déployé dans les unités les plus en difficultés", insuffisant pour les syndicats qui réclament 50 postes supplémentaires.

Une assemblée générale a eu lieu ce lundi après-midi pour faire le point sur le mouvement de grève qui se poursuit mardi 27 mars à partir de 06h30

© Véronique Arnould

Lire la suite et voir la vidéo sur le site de Fr3 Normandie :https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/hopital-psychiatrique-du-rouvray-reclame-moyens-supplementaires-1447497.html

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24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 18:32

Ce jeudi 22 mars 2018 restera comme une date importante dans la construction des luttes à venir.

Si le 15 mars dernier déjà, à l’appel des organisations syndicales des retraités et des salariés d’EHPAD, la mobilisation avait déjà donné un signe fort, celle d’hier à l’initiative des syndicats de la fonction publique, des cheminots, mais aussi de très nombreuses autres fédérations de la CGT, apporte la preuve de la construction d’une véritable riposte à la casse sociale du gouvernement.

Dans son discours, Mathias Dupuis, secrétaire générale de la CGT de Dieppe l’a rappelé :

« Après la loi travail imposée à coup de 49-3 et sa grande sœur à coup d’ordonnances, réduisant à néant plus de 70 ans de conquêtes sociales, le gouvernement affiche clairement la couleur pour les trois versants de la fonction publique : supprimer 120.000 postes dans les 3 ans à venir, instaurer la mise en concurrence des agents à travers un système au mérite, substituer l’emploi précaire à celui de fonctionnaire sous statut et privatiser….

La casse programmée de la SNCF…

…La chasse aux Privés d’emploi, … Juste pour rappel, la fraude représente 0,4 % alors que, selon un rapport de la Cour des Comptes, la fraude des entreprises aux cotisations sociales (Travail dissimulé, travailleurs détachés, heures non déclarées…) explose (elle a doublé depuis 2007 !) pour se chiffrer aujourd’hui à plus de 20 milliards d’euros par an. En comparaison, la fraude des particuliers aux prestations sociales, tant stigmatisée pour faire diversion est en grande majorité récupérée puisque le taux de recouvrement est de 90%.

Si le même zèle était déployé pour récupérer les 20 milliards manquants causés par les employeurs fraudeurs, leur « trou » de la sécurité sociale serait comblé !

Contre le chômage de masse, organisé par le gouvernement afin de maintenir les salariés dans la précarité, la CGT a réaffirmé sa volonté de rendre effectif le « droit au Travail » que la France a ratifié dans les traités internationaux.

La hausse de la CSG pour tous a un véritable effet dévastateur pour l’ensemble des retraités.

C’est aussi la casse du système de santé avec de vraies disparités selon les revenus et selon les territoires. »[...]

La suite sur le site de l'UL-CGT Dieppe : http://www.cgt-dieppe.fr/2018/03/une-date-importante-dans-la-construction-des-luttes-a-venir.html

 

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