Il a fallu l'opiniâtreté de la famille et l'appui de la CGT pour s'opposer à la crapulerie de l'entreprise, malheureusement soutenue par la CPAM de l'Eure.
Extraits 76 actu
"Le suicide d’un mécanicien de l’usine Renault de Cléon (Seine-Maritime) a été reconnu comme étant « du fait du travail ». C’est ce qu’a statué la Cour d’appel de Rouen dans un arrêt révélé jeudi 19 avril 2018.
La caisse primaire d’assurance maladie de l’Eure et la SAS Renault avaient fait appel après s’être opposées à la reconnaissance de ce suicide en un accident du travail comme le réclamait sa veuve, appuyée par la CGT. "
Extraits FR3 Normandie
"En 2011, un mécanicien de Renault Cléon de 42 ans se suicidait à son domicile, la cour d'appel de Rouen relie cet acte à son activité professionnelle et aux difficultés rencontrées par le salarié.
Concernant le suicide de 2011, la cour relève "un climat général détérioré" et "des problèmes relationnels entre l'encadrement et le personnel" au sein de l'usine. Les juges relient cet acte "à une évaluation dévalorisante réalisée en mars 2011, la déception de ne plus pouvoir travailler de nuit ou encore des inquiétudes liées à une mobilité refusée et à des difficultés de maintenir son salaire".
L'intégralité des articles ci-dessous :
Suicide d'un salarié de Renault Cléon : la justice reconnaît le lien avec son travail
Le suicide d'un mécanicien de l' usine Renault de Cléon ( Seine-Maritime) a été reconnu comme étant " du fait du travail ". C'est ce qu'a statué la Cour d'appel de Rouen dans un arrêt révé...
La justice relie le suicide d'un salarié de Renault Cléon à ses difficultés professionnelles
La justice relie le suicide d'un salarié de l'usine Renault de Cléon (Seine-Maritime) en 2011 à son activité professionnelle, a-t-on appris jeudi 11 avril dans un arrêt rendu par la cour d'app...
Sa veuve avec l'appui de la CGT réclamait que l'accident du travail soit reconnu et qu'à cette fin le lien du geste malheureux avec l'activité professionnelle de son mari soit établi. Il a donc fallu 7 ans pour qu'enfin justice soit rendue. Car la direction de Renault et la CPAM de l'Eure refusaient que soit admis l'accident du travail.
Les élus et militants syndicaux ont dû se battre longtemps pour obtenir gain de cause. Ils ont en tout et pour tout 104 élus pour défendre 6000 salariés. C'est bien peu comparé aux armées d'avocats, de juristes du travail que font travailler les patrons de Renault et leur allié objectif en l'occurrence : la CPAM de l'Eure. Des avocats, des juristes payés pour une bien mauvaise cause : prouver que les méthodes de direction et la hiérarchie n'ont rien à voir avec le suicide d'un salarié alors que l'ambiance dans l'entreprise - selon ceux qui y travaillent - y était délétère.
Que voulaient donc économiser Renault et la CPAM sur le dos d'une famille meurtrie, d'une famille de salariés modestes ? Combien de profits a réalisé Renault depuis 2011 ?
Ce que refuse Renault, c'est que soient mises à jour ses méthodes et l'exploitation subie par les salariés. Et la CPAM, pourquoi cet appui à Renault ? Est-ce bien là son rôle ?
Pour défendre les salariés contre cette multinationale pour qui tous les coups sont permis, il faut des élus suffisants et expérimentés. Et il n'y a pas trop de candidats. Or les ordonnances Macron diminuent drastiquement le nombre de ceux-ci. En encadré la situation de l'usine de Cléon après la mise en application de la réduction du nombre de délégués, repris dans un tract de la CGT distribué à Renault Cléon.AC
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