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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
20 avril 2018 5 20 /04 /avril /2018 15:49

Il a fallu l'opiniâtreté de la famille et l'appui de la CGT pour s'opposer à la crapulerie de l'entreprise, malheureusement soutenue par la CPAM de l'Eure.

Extraits 76 actu

"Le suicide d’un mécanicien de l’usine Renault de Cléon (Seine-Maritime) a été reconnu comme étant « du fait du travail ». C’est ce qu’a statué la Cour d’appel de Rouen dans un arrêt révélé jeudi 19 avril 2018.

La caisse primaire d’assurance maladie de l’Eure et la SAS Renault avaient fait appel après s’être opposées à la reconnaissance de ce suicide en un accident du travail comme le réclamait sa veuve, appuyée par la CGT. "

Extraits FR3 Normandie

"En 2011, un mécanicien de Renault Cléon de 42 ans se suicidait à son domicile, la cour d'appel de Rouen relie cet acte à son activité professionnelle et aux difficultés rencontrées par le salarié.

Concernant le suicide de 2011, la cour relève "un climat général détérioré" et "des problèmes relationnels entre l'encadrement et le personnel" au sein de l'usine. Les juges relient cet acte "à une évaluation dévalorisante réalisée en mars 2011, la déception de ne plus pouvoir travailler de nuit ou encore des inquiétudes liées à une mobilité refusée et à des difficultés de maintenir son salaire".

L'intégralité des articles ci-dessous :

 

Sa veuve avec l'appui de la CGT réclamait que l'accident du travail soit reconnu et qu'à cette fin le lien du geste malheureux avec l'activité professionnelle de son mari soit établi.  Il a donc fallu 7 ans pour qu'enfin justice soit rendue.  Car la direction de Renault et la CPAM de l'Eure refusaient que soit admis l'accident du travail.

Les élus et militants syndicaux ont dû se battre longtemps pour obtenir gain de cause.  Ils ont en tout et pour tout 104 élus pour défendre 6000 salariés.  C'est bien peu comparé aux armées d'avocats, de juristes du travail que font travailler les patrons de Renault et leur allié objectif en l'occurrence : la CPAM de l'Eure.  Des avocats, des juristes payés pour une bien mauvaise cause : prouver que les méthodes de direction et la hiérarchie n'ont rien à voir avec le suicide d'un salarié alors que l'ambiance dans l'entreprise - selon ceux qui y travaillent - y était délétère.

Que voulaient donc économiser Renault et la CPAM sur le dos d'une famille meurtrie, d'une famille de salariés modestes ?  Combien de profits a réalisé Renault depuis 2011 ?

Ce que refuse Renault, c'est que soient mises à jour ses méthodes et l'exploitation subie par les salariés.  Et la CPAM, pourquoi cet appui à Renault ?  Est-ce bien là son rôle ?

Pour défendre les salariés contre cette multinationale pour qui  tous les coups sont permis, il faut des élus suffisants et expérimentés.  Et il n'y a pas trop de candidats. Or les ordonnances Macron diminuent drastiquement le nombre de ceux-ci. En encadré la situation de l'usine de Cléon après la mise en application de la réduction du nombre de délégués, repris dans un tract de la CGT distribué à Renault Cléon.AC

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19 avril 2018 4 19 /04 /avril /2018 22:20
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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 21:20

Le Havre jeudi 19 avril - Cercle Franklin - 10 heures

Rouen - Cours Clémenceau - 10h 30

Dieppe, à 10h30, devant la gare.

Les enseignants aussi - Appel intersyndical CGT - FSU - SUD :

ROUEN 10h au rectorat pour rejoindre le cortège interprofessionnel
LE HAVRE 10h00 à Franklin, AG éducation à 9h00
EVREUX 14h00 devant la gare

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 21:10

 

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 23:34

Manifestation au Havre jeudi 19 avril - Cercle Franklin - 10 heures

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 23:27
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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 23:16

La création officielle d'un comité de soutien aux cheminots remonte au mardi 3 avril 2018, à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime). Mardi 17 avril, le comité s'est réuni.

 

Le collectif de soutien aux cheminots s’est créé début avril 2018 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime). (Archives ©SL / 76actu)

Le Comité de soutien aux cheminots et de défense des services publics marche sur deux pieds : « L’importance de la lutte des cheminots dans un secteur resté organisé et la défense du service public, qui s’est détérioré. » Créé le mardi 3 avril 2018 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), le comité entend montrer son « attachement à la SNCF ».

La défense de « ce qui ne relève pas de la marchandise »

Un attachement d’autant plus prégnant à Sotteville-lès-Rouen, « ville du rail » où la SNCF représente un vivier d’emploi. Ils sont 70 dans le comité. Mardi 17 avril, huit s’expriment : des retraités de La Poste, de l’industrie chimique, de l’Éducation, de la banque et de la SNCF, ainsi qu’un salarié du privé, un agent EDF et une mère au foyer. Ils estiment leur rôle important dans les mouvements sociaux engagés, avides de soutiens : [...]

La suite sur le site d'actu-76 :https://actu.fr/normandie/sotteville-les-rouen_76681/comite-poste-combat-soutenir-cheminots-greve-rouen_16398010.html

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 16:41

Plusieurs dizaines d'étudiants se sont mobilisés pour bloquer quatre bâtiments du campus de Mont-Saint-Aignan, près de Rouen (Seine-Maritime). Les cours sont annulés.

 Publié le 17 Avr 18 à 10:04

 

Les étudiants mobilisés contre la réforme de l’accès à l’université bloquent quatre bâtiment du campus de Mont-Saint-Aignan, près de Rouen (Seine-Maritime), depuis tôt le matin, mardi 17 avril 2018. Après une tentative échouée la veille devant le bâtiment Blondel, due à l’intervention d’un groupe anti-blocus, les étudiants sont revenus en nombre au petit matin et s’en sont pris à quatre bâtiments : Satie, Tillon, Irese B et Lavoisier. [...]

La suite ici sur le site 76-actu : https://actu.fr/normandie/rouen_76540/universite-rouen-quatre-batiments-bloques-sur-campus-mont-saint-aignan_16397884.html

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 16:37
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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 16:03

A Berlin, dimanche,   13 000 Berlinois ont manifesté, sous la pluie, contre la hausse des loyers et la spéculation immobilière qui ont pour conséquences la destruction des quartiers et l’éviction des plus pauvres et des moins riches vers des périphéries de plus en plus éloignées.  C’est le résultat de l’annexion de Berlin Est et de l’Allemagne de l’Est qui s’est faite aux conditions draconiennes du libéralisme et au nom de la liberté.  Après l’annexion, la spéculation immobilière a flambé à Berlin.  Des investisseurs allemands et étrangers s’y sont rués.  Des immeubles populaires, accessibles à tous avant la « chute du mur »,  ont été rachetés, rénovés, leurs habitants obligés de partir à cause de la cherté des loyers.  Des immeubles coopératifs – datant d’avant la RDA – ont été rachetés par des spéculateurs.  Après le centre Mitte, Prenzlauer Berg, ce sont des quartiers plus populaires qui sont touchés.  C’est une question très sensible à Berlin et de nombreuses luttes se déroulent sur cette question.  Car la population de l’ex-Berlin Est avait l’habitude – du temps de la RDA – d’être locataire et  logé à prix raisonnable.  D’autre part, les Allemands, y compris à l’Ouest, ne sont pas massivement propriétaires – même si on les y incite aujourd’hui, pour des raisons de profits immobiliers …

Alors dimanche les Berlinois réclamaient que le principe « le profit avant les gens » soit aboli,  un habitat pour tous et un habitat qui soit un bien collectif.

 

 

Voici ci-dessous des extraits du texte d’appel à cette manifestation et des photos.

Traduction et photos de notre correspondante à Berlin, Madeleine Röhring.

 

 

Résister - Ensemble contre l’éviction et la folie des loyers

 

À Berlin les gens sont refoulés par des loyers toujours plus hauts à la périphérie et hors de leurs quartiers. Des logements en location sont transformés en propriétés. Des voisinages sont détruits. Les associations sociales et les petits commerçants ne trouvent plus de locaux  qu'ils puissent payer. Il y a de plus en plus de personnes sans domicile fixe. Le racisme et la discrimination ne facilitent pas la situation. Même en périphérie les loyers modérés sont rares. 74% des Berlinois ont peur de perdre leur appartement ou de devenir pauvre à cause d'un loyer trop haut.

 

Cette situation, c'est un système !

Dans cette société, on fait de l'argent avec l'habitat. Les logements sont des produits commerciaux, qui doivent apporter du profit. Les locataires sont mis en concurrence pour trouver un logement bon marché ou un logement social, devenu extrêmement rare. Mais un logement digne est un besoin premier des hommes, et un droit. C'est pourquoi, le principe "le profit avant les gens" doit être aboli.

 

Pour une ville solidaire,

- qui ne soit pas une formule commerciale, mais un habitat pour tous - indépendamment de l'origine, de la langue, de l'âge ou du salaire,

- dans laquelle les immeubles ne soient pas construits pour le profit, mais pour les habiter,

- dans laquelle les gens ne soient pas obligés de passer la nuit ou de vivre dans des logements d'urgence,

- dans laquelle l'habitat soit un bien collectif.

Nous exigeons un changement de cap radical dans la politique de l'habitat et des loyers !

 

Résistons!

Pour cette ville nous voulons lutter ensemble! Côte à côte, de manière solidaire - que l'on soit déjà touché ou pas. De plus en plus de gens se défendent en s'organisant en collectifs d'immeubles, en initiatives, devant les tribunaux ou dans les manifestations.
 

Très souvent avec succès :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la résistance, ça vaut le coup !

 

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