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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 16:59

Une bataille de niveau historique s’engage : soyons à la hauteur des nécessités de l’heure !
Le gouvernement aux ordres du grand patronat et de la finance est engagé dans une offensive générale contre les conquêtes sociales et démocratiques. Prolongeant la loi Travail XXL, ses coups se concentrent ces dernières semaines sur la Fonction publique et la SNCF. Les garanties statutaires, conditions de la maîtrise publique des missions, sont une des cibles principales du gouvernement.

Face à cette offensive, tant dans la Fonction publique qu’à la SNCF, la majorité des organisations syndicales, au premier rang desquelles la CGT, est décidée à organiser la construction du rapport de force.
Dans ce cadre, la journée du 22 mars sera décisive. Plusieurs organisations syndicales de cheminots appellent à l’action et l’intersyndicale Fonction publique, largement majoritaire, appelle à la grève et aux manifestations.
Pour réussir cette journée, nos syndicats, dans l’unité la plus large possible, doivent engager un large débat avec les personnels, déposer un maximum de préavis de grève locaux et travailler à faire converger batailles locales et enjeux nationaux.
D’ores et déjà la question est posée de la préparation de la poursuite du processus de lutte au-delà du 22 mars.
Si celui-ci doit être réussi, nous estimons que c’est par un processus s’inscrivant dans la durée que nous pourrons gagner en faisant aboutir les revendications.
Il convient à la fois d’articuler revendications locales/ nationales, ainsi que revendications catégorielles/fonction publique.
Face à Macron et ses sbires, toutes et tous mobilisés pour la justice sociale, la démocratie, le service public ! Toutes nos forces dans la lutte !

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 16:31
 
Publié 14/03/2018

Parents et enseignants contestent les fermetures de classes et les suppressions de postes prévues par l’Éducation nationale au collège Chartier

Les annonces de fermetures de classes se succèdent dans les écoles ou les collèges. Le jeudi 18 janvier, le comité technique spécial départemental rendait officielles les dotations horaires globales. L’équivalent de huit temps plein en Seine-Maritime devrait disparaître dans les établissements secondaires.

Mardi soir au collège Émile-Chartier, vingt-cinq parents d’élèves et enseignants se sont réunis « pour préparer les actions pour lutter contre la fermeture de deux classes et trois postes. Alors que nous avons actuellement 116 élèves inscrits en 5e et non 111 comme l’inspection académique l’annonce, le collège fait les frais de choix politiques injustes. Nous refusons les fermetures et les suppressions. Maintenant, nous attendons une audience auprès de la Dasen (direction des services départementaux de l’Éducation nationale, NDLR) »

[...]

L'article intégral sur Paris-Normandie :http://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/darnetal--la-colere-monte-face-aux-classes-en-peril-au-college-chartier-PP12488447

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12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 18:06
En Seine-Maritime, des parents d'élèves se mobilisent contre des fermetures de classe

Ce matin, les parents d'élèves des écoliers se sont notamment mobilisés à Angerville L'Orcher (Seine-Maritime) / © France 3 Normandie

 

Par Ludivine Aurelle

Ils ont repris le chemin de l'école pour manifester. Les parents d'élèves de l'école d'Angerville-L'Orcher se sont mobilisés ce matin. Ils protestent contre la fermeture annoncée d'une classe de maternelle. L'une des conséquences serait le surchargement des autres classes. Les élèves de maternelle et de CP seraient mélangés. Des conditions d'études qui inquiètent, d'autant plus que certains enfants scolarisés sont handicapés et ont besoin d'assistants de vie scolaire (AVS).

De façon générale, les habitants d'Angerville L'Orcher et les environs, craignent d'être laissés pour compte parce qu'ils vivent dans un milieu rural. 

[...]

La suite et la vidéo sur le site de Fr3 Normandie : https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/havre/seine-maritime-parents-eleves-se-mobilisent-contre-fermetures-classe-1438845.html#xtor=EPR-521-[france3regions]-20180312-[info-titre1]

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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 16:02

C'est la destruction des services publics par le gouvernement lui-même qui est responsable de cette pénurie.  La politique d'E Macron, c'est moins de services publics pour plus de recours au privé.  C'est la politique de l'UE. Au nom de la rigueur budgétaire.  Pas d'embauche, moins de profs. 

Dans la République française, c'est l'Etat qui est responsable de la bonne scolarisation des enfants et des jeunes.  C'est le droit à l'éducation.

Il faut donc des moyens suffisants pour l'école et augmenter le budget de l'éducation nationale.

AC

 

Les parents d’élèves d'une école maternelle de Seine-Maritime ont écrit au Président de la République : ils protestent contre le non-remplacement des enseignants absents. Détails.

Les parents d’élèves de l’école maternelle de Saint-Germain-des-Essourts (Seine-Maritime) veulent des solutions pérennes pour garantir le remplacement des enseignants qui sont absents . (©Isabelle Villy)

Seulement sept professeurs des écoles remplaçants sur la circonscription de Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime) : c’est l’argument qui a été délivré aux parents d’élèves de l’école maternelle de Saint-Germain-des-Essourts (regroupement scolaire des Trois Vallées), près de Buchy, pour expliquer, si ce n’est justifier, le non-remplacement d’une enseignante, absente depuis le 14 décembre 2017, pour les élèves de grande section.

Lire sur 76actu ci-dessous :

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10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 17:38

Chère Aurore Bergé et chère autre rombière inconnue, qui avez commis ce #RapportBergé.

Pour vous et vos amis de la France 2.0, la petite chronique d’un professeur déconnecté des réalités sociales vécues par ses élèves.

Lundi, il fallait faire cours pour la dernière fois à M. (6eB) sans pour autant lui dire au revoir. Sa mère et les gendarmes viendraient le chercher à l’interclasse.

A l’interclasse, c’était mieux, cela éviterait des heurts à la sortie du collège : son père y est presque toujours posté, titubant.

M. ne savait pas qu’il ne reverrait sans doute plus jamais ses copains ni ses professeurs et il levait la main pour participer, souriant comme d’habitude, ses lunettes de la sécurité sociale sur le nez.

Je lui ai prêté un livre - Tom Sawyer - dont j’avais parlé en classe et qu’il voulait lire. Il l’a mis, tout content, comme un trésor, dans son cartable. Et puis la porte s’est refermé et il est parti.

Mardi, on a fait un petit travail d’écriture avec les 4e, à partir de scènes de repas de la littérature. Ça marche toujours bien, on bosse notamment le vocabulaire des 5 sens.

Je n’étais pas du tout satisfait du travail de R. Quelques lignes d’une extrême platitude. Je le convoque donc à la fin de l’heure pour lui passer un savon. Oui, c’est ma bienveillance à moi quand ils ne foutent rien.

Il est venu vers mon bureau, avec sa maladroite carcasse, je voyais bien qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. J’ai fait semblant de finir de corriger une copie avant de relever la tête et de m’intéresser à lui (un truc classique de prof un peu expérimenté).

Le père de R. vient de perdre son boulot. Il touche le chômage mais il est terrifié. "Alors maintenant, on bouffe des pâtes. Ou du riz."

Ainsi, le festin de Babette ou les étals du Ventre de Paris, eh ben ça l’avait démoralisé, R.

R. a aussi une grande soeur qui pleure pour 5 euros d’APL comme le dit votre distinguée grande gueule O’petit ; c’est pas sûr qu’elle puisse finir ses études. Pourtant, une élève très brillante.

Bref, c’est pas la fête. Pas grand chose dans la copie mais pas grand chose dans l’assiette non plus et le moral dans les chaussettes. J’ai dit à R. que c’était très chic d’être vegan, très tendance, et ça l’a fait marrer.

Il avait deux heures de permanence : "Je vous rapporte une bonne rédaction à 17h00, Monsieur". A la récréation, je suis allé voir la PP de la classe. Pas de mauvaise surprise : l’assistante sociale suivait le dossier.

J’ai lu la copie de R. à 17h10. C’était pas terrible. Je lui demanderai de refaire son travail. Mais sans l’aider plus que ça, parce que c’est un garçon qui écrit très bien.

Mercredi (aujourd’hui), rien. Je ne travaille pas au collège. Je corrige des copies, installé dans ma véranda qui surplombe la vallée minière où s’entassent les pauvres gueux. Note : comme vous avez l’air un peu niaises, Mesdames, je précise que c’est une amère plaisanterie.

Jeudi matin (tout à l’heure), semaine A ou B ? Je ne sais jamais, je sais juste que c’est jeudi et que c’est restitution des dictées. Et c’est, avec les 3eF, un moment que je déteste, quand je dois rendre sa copie à S.

Pourtant, c’est très chouette les dictées. Ils aiment bien ça, je choisis de beaux textes, parfois on les prépare avant, parfois pas du tout, parfois un peu. Ils en bavent, c’est dur, mais ils progressent. Ils s’en sortent tous plus ou moins bien.

Enfin pas tous. S. ne s’en sort pas bien du tout. Et elle me regarde un peu de travers quand je rends les résultats, un peu comme si c’était ma faute. Elle progresse aussi mais pas comme elle le voudrait. Elle est passée de 0 à 5. Moi je suis très content d’elle.

S. est arrivée en France quand elle avait 6 ans. Dans une rédaction, l’an dernier (je l’avais aussi l’an dernier), elle avait écrit un très beau texte qui racontait sa bataille pour apprendre à lacer des chaussures. Avant son arrivée en France, elle n’en avait jamais porté.

Je me souviens que sa rédaction se terminait par "J’aimerais tant marcher de nouveau dans mes montagnes, sur un sol qui ne me serait pas étranger." Elle avait souligné le mot étranger (qu’elle avait aussi orthographié "étrangé")

Les parents de S. ne savent ni lire ni écrire. Ils parlent à grand peine quelques mots de français. Quand ils viennent en réunion parents-profs, S. assure la traduction. Je la soupçonne de ne pas toujours restituer exactement ce que je dis (elle est maligne) mais passons...

Son père parvient quand même à me dire directement des trucs quand il évoque le petit frère de S. : "Si déconne, tu tapes." Et je vois S. qui rigole, elle a sans doute en tête une scène où j’en colle une à son frangin. Elle se dit peut-être que ça ne lui ferait pas de mal.

Bref, S. est une des élèves les plus intelligentes et persévérantes que je connaisse. Je pense qu’elle peut mener son projet au bout, elle veut être prof (bon, là elle est un peu stupide). Mais pour ça, il ne faudra plus faire de fautes.

Alors, elle y travaille. Elle travaille même très dur et il faut mettre les bouchées doubles car le temps ridicule consacré à l’enseignement du français ne permet plus aux enfants nés en dehors de la langue d’espérer la maîtriser un jour.

J’espère que demain, quand je vais lui rendre son 5, je pourrai passer 20 minutes avec elle pour reprendre 2 points précis. Mais elle a 27 condisciples : ce sont les budgets que vous votez.

J’espère surtout qu’un jour, S., M. et R. auront été suffisamment instruits par mes soins et ceux de mes collègues pour vous cracher très convenablement à la gueule que la misère sociale, c’est vous, les politiques, qui la fabriquez.

J’espère que vous descendrez alors de vos carrosses et que vous salirez vos jolies robes.

Dans l’immédiat, gardez vos leçons de dame patronnesse pour vous et croyez bien que les enseignants, tout comme les policiers ou le personnel hospitalier, ont une parfaite conscience des réalités sociales vécues par ceux qu’ils instruisent, protègent ou soignent.

M. Piekielny

*patronnesse

*refermée

Source : https://www.legrandsoir.info/chere-aurore-berge-et-chere-autre-rombiere-inconnue.html

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 00:12

Par Denis Collin • Jeudi 01/02/2018 sur "La Sociale"
 


 

Il n’est pas toujours facile de comprendre ce qui sortirait de l’application du rapport Mathiot et les chiens de garde veillent au grain (y compris le SNALC définitivement rallié au pouvoir depuis qu’il a perdu une partie de ses effectifs). Certains font mine de croire que ce n’est qu’un rapport alors que Blanquer a annoncé que l’architecture ne changerait pas.

Il y aurait à faire des considérations terminologiques intéressantes. La LV1 n’existe plus, elle est remplacée par l’anglais et suivie non d’une LV2 mais de « la langue vivante ». Les langues anciennes ne figurent pas dans le répertoire (sauf peut-être dans les options) et les mathématiques s’appellent maintenant « mathématiques-informatique ». Ces détails (le diable est dans les détails) sont en eux-mêmes révélateurs. Comme est révélateur le fait que ce rapport reprend de nombreux éléments de la réforme Darcos (rejetée à l’époque) et … des propositions de « Terra Nova », un club qui servait de boîte à idées pour toute l’aile droite du PS.

Je vais essayer ici d’aborder le détail du projet et de montrer de quoi il s’agit en testant quelques cas.

Dans mon lycée, il y a actuellement 14 sections de terminale qui demandent 60 heures d’enseignement de philosophie. Parmi ces 14 sections, 3 sections de terminale littéraire avec 8 heures hebdomadaires. Avec le rapport Mathiot, les heures de philosophie feraient partie du « tronc commune » (unité 1) où 6 disciplines se disputent 12 heures d’enseignement. On peut donc estimer que la philosophie aurait 2 heures sur ces 12 heures. Pour mon lycée, cela ne ferait plus que 28 heures de philosophie par semaine. On peut donc supprimer 2 postes sur les 4 ! Admettons que, par extraordinaire, la philosophie bénéficie de 3 heures hebdomadaires, cela ferait 42 heures soit entre un poste et un poste et demi supprimé. Soyons fou ! Imaginons que l’on introduise la philosophie dans une majeure ou une mineure de l’unité 2. Imaginons que plus de 12 élèves choisissent cette majeure ou cette mineure, cela ferait encore 3 ou 4 de philosophie soit au total entre 45 et 46. C’est toujours 15 heures de moins par rapport à la situation actuelle (un service d’agrégé, par exemple). Et c’est une hypothèse très optimiste car compte-tenu du nouveau mode dit d’orientation (en fait de sélection), les élèves sont invités à s’orienter en fonction des « attendus » des établissements d’enseignement supérieur. Quel élève choisirait une discipline pour laquelle les attendus « philosophie » seraient seulement ceux des UFR de philosophie et des CPGE littéraires (et encore, pas nécessairement) ? Dans le meilleur des cas, dans l’hypothèse la plus folle donc, seule une poignée d’élèves aurait 7 heures de philosophie au lieu de 8 aujourd’hui pour les 2000 classes de TL que comptent les lycées de ce pays. Pour tous les élèves des actuelles filières ES et S, le projet Mathiot détruit toute tentative de dispenser un enseignement élémentaire de philosophie.  En tout cas, dans les hypothèses les plus optimistes, on aboutit à la suppression d’un quart des professeurs de philosophie. Tout cela au nom de la promotion de la philosophie « discipline universelle ». Le rapport Mathiot est un exercice terrifiant de « novlangue ».  [...]

 

Une interview de Blanquer donnée à « SOS éducation » et subrepticement supprimée du net :

Extraits:

"Il faut simplement une méthodologie de la réforme." Qu’il développe ensuite :

« Pour commencer en douceur, il faut donner de la liberté à certains territoires, à certaines structures, sur la base du volontariat. Il faut faire réussir des initiatives à moindre échelle, avant de les généraliser.

Sur l'éventualité de voir apparaître "une offre scolaire autonome", M Blanquier explique : "Sans aller vers des logiques de privatisation, on peut aller vers des logiques de délégation, qui permettent d'accomplir mieux le service public en responsabilisant davantage les acteurs."

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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 23:15

Lu sur le site de CGT Education :http://educaction7627.fr/

Des lycéens de J. d’arc, Flaubert, Pierre Corneille, Queneau, Colbert, Blaise Pascal, St Saens, de la vallée du Cailly, des étudiants, des parents, des enseignants étaient mobilisés à Rouen le 1° février et réunis en Assemblée Générale.
L’Assemblée Générale du 1° février à Rouen appelle l’ensemble des jeunes, des parents, des personnels du supérieur, des lycées, des collèges et des écoles, à être en grève le mardi 6 février et dans la manif au Rectorat à Rouen à 10h30, contre le plan étudiant, contre la réforme du bac et du lycée, contre les suppressions de postes et pour des moyens à la hauteur des besoins de la maternelle à l’université. (Texte adopté à l’unanimité, avec le soutien des syndicats CGT éduc’action, SUD éducation, FNEC-FP-FO, FSU, SNCL-FAEN, UNEF)

La manifestation rouennaise du 1° février a rassemblé 1000 lycéens, étudiants, parents et enseignants. A Evreux une centaine de manifestants se sont rassemblés devant l’inspection académique. Le mouvement lycéen parti du lycées J. d’Arc à Rouen s’étend à d’autres établissements. Des lycéens de Flaubert, Pierre Corneille, Queneau à Yvetot, Colbert, Blaise Pascal, St Saens et du lycée la vallée du Cailly étaient en grève. Neufchâtel en Braye était également mobilisés. Au Havre lycéens, étudiants et enseignants se sont réunis en Assemblée générale. A Evreux, les lycéens de Senghor ont gonflé les rangs du cortège. La contestation a gagné d’autres villes de France, avec des lycées bloqués dans plusieurs académies et plusieurs manifestations. C’est à chaque fois la même détermination à lutter contre des réformes qui vont profondément accroître la sélection et permettre des suppressions massives de postes, et la même volonté à être encore plus nombreux dans la rue le 6 février !

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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 23:06

En grève le mardi 6 février ! Lu sur le site du SNES

Manifestations :

- Rouen, 10h30 devant le Rectorat,

- Le Havre, 10h Franklin (manifestation suivie d’une AG à 11h30)

- Evreux, 10h devant l’inspection académique

 
 

 

Puisque le gouvernement renoue avec la tradition sinistre des suppressions de postes, il est urgent de se mobiliser pour exiger de meilleures conditions d’enseignement pour les élèves et de travail pour les enseignants.
Dans l’Académie de Rouen, la rentrée 2018 s’annonce catastrophique : 62 postes en moins dans les lycées, 8 dans les collèges de Seine Maritime et 28 dans les collèges de l’Eure ! Cela se traduira sur le terrain par de nombreuses mesures de carte scolaire, des fermetures d’options, des compléments de service. Une situation malheureusement bien connue, mais qui va encore s’aggraver.

 

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 00:21
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26 janvier 2018 5 26 /01 /janvier /2018 00:06
25 janvier 2018 : départ de la manifestation des lycéens sur la rive gauche de Rouen. / © Photo : Richard PLUMET / France 3 Normandie
25 janvier 2018 : départ de la manifestation des lycéens sur la rive gauche de Rouen. / © Photo : Richard PLUMET / France 3 Normandie

Plusieurs centaines de jeunes ont défilé à  l'appel du "Mouvement des lycéens rouennais"

Par Richard Plumet

Les raisons de la mobilisation sont multiples : nouveau bac et nouvelles modalités d'accès à la fac. Mais aussi fermetures de classes, réduction de budget comme au lycée Jeanne d'Arc de Rouen où la colère est grande.
Plus globalement, c'est un sentiment d'inquiétude des lycéens face à leur futur qui semble dominer dans l'appel à manifester lancé sur les réseaux sociaux. [...]
La suite ci-dessous:
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