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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
30 mars 2021 2 30 /03 /mars /2021 13:37

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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9 février 2021 2 09 /02 /février /2021 23:45
Moins d’options, des classes surchargées, la colère gronde au lycée Maurois à Elbeuf
Paris-Normandie

 

Extraits

37 % d’élèves défavorisés

Et c’est d’ailleurs ce que pointe Antoine Penneret, professeur dans l’établissement : « Cette année, il y a huit classes de première, et le rectorat prévoit sept classes de terminale à la rentrée. Cela oblige tout le lycée à casser des heures, à supprimer d’autres enseignements ». Une situation d’autant plus révoltante pour l’enseignant que « 37 % des élèves sont issus de familles défavorisées ».

Lancée mardi par les enseignants sous le titre « Le lycée André-Maurois d’Elbeuf en DANGER », une pétition a déjà récolté plus de 1 600 signatures sur Change.org.

Lire l'intégral et la pétition ci-dessous :

C’est une attaque sans précédent sur les moyens que va subir le lycée Maurois d'Elbeuf sur Seine (76500), à la rentrée scolaire prochaine en septembre 2021. Alors que la réforme du lycée mise en place par le ministre M. Blanquer, prévoyait un large choix pour les élèves pour choisir leurs spécialités de première et de terminale afin de les préparer au mieux aux études supérieures, ce sont des choix par défaut qu’ils vont devoir faire.

Le lycée doit, faute de moyens accordés par le rectorat de Rouen :

  • Diminuer le nombre de groupes de spécialités à la rentrée prochaine.
  • Fermer l'option LCA (Latin) en seconde.
  • Fermer l'option LV3 italien en seconde
  • Regrouper des élèves de première et de terminale dans certains cours.
  • Augmenter à plus de 35 élèves par classe ses effectifs dans tous les niveaux.
  • Supprimer des dédoublements dans de nombreuses matières.
  • Refuser l'inscription des élèves redoublants en classe de terminale.
  • Obliger des enseignants et des élèves à partir du lycée.

Alors que les élèves subissent de plein fouet la crise sanitaire actuelle depuis deux ans et que, plus que jamais ils ont besoin d’un enseignement adapté et individualisé pour combler leurs lacunes et les retards pris, c’est le contraire qui est proposé.

Bienvenue dans l’éducation « low-cost ».

L’heure est aux économies dans l’éducation nationale !!! Embauche de contractuels, recours aux heures supplémentaires, diminution des professeurs alors que le nombre d’élèves augmente, voila la réalité de l’enseignement public en France en 2021. Tant pis pour les élèves qui ont des difficultés ! Les inégalités se creusent et rien ne pourra être mettre mis en place pour les aider par une équipe pédagogique débordée par le volume travail et des classes surchargées. 

Les assemblées d’enseignants, de parents et d’élèves demandent donc à Mme la Rectrice, une révision à la hausse de la DHG (le nombre d’heures d’enseignement) permettant le maintien de toutes les spécialités présentes au lycée Maurois en 2020 ainsi que l’ouverture d’une classe de seconde et le maintien des 8 classes de terminale à la rentrée prochaine afin d’avoir des effectifs « raisonnables » dans tous les niveaux et de maintenir une offre ambitieuse et variée aux élèves, leur donnant ainsi toutes les conditions nécessaires de réussite pour leurs études Post-BAC. 

Merci de votre soutien.

Cliquez ici pour signer : https://www.change.org/p/enseignants-le-lyc%C3%A9e-andr%C3%A9-maurois-d-elbeuf-en-danger

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9 février 2021 2 09 /02 /février /2021 16:09
Des enseignants et des parents d'élèves déjà mobilisés - Le Havre Collège Descartes - Dieppe, Rouen, 26 janvier -
Des enseignants et des parents d'élèves déjà mobilisés - Le Havre Collège Descartes - Dieppe, Rouen, 26 janvier -
Des enseignants et des parents d'élèves déjà mobilisés - Le Havre Collège Descartes - Dieppe, Rouen, 26 janvier -

Des enseignants et des parents d'élèves déjà mobilisés - Le Havre Collège Descartes - Dieppe, Rouen, 26 janvier -

Vu sur le site du SNES-Rouen

Les instances académiques et départementales ouvrant la préparation de la rentrée 2021 ont eu lieu cette semaine.

Quelques élèves en plus, beaucoup de postes en moins !

L’académie de Normandie est particulièrement maltraitée dans la répartition des moyens nationaux. Dans un contexte de 1880 suppressions d’emplois à l’échelle nationale, 150 emplois sont retirés du budget normand pour le second degré, après les 145 emplois de l’année 2020 !

Les services académiques prévoient une augmentation des effectifs de 260 élèves.
220 élèves sont attendus en plus dans les collèges normands, pour 63,5 emplois supprimés.
En LGT, les effectifs varient très peu : -10 en pré-bac et +43 en post-bac. Mais les lycées normands devront rendre 27,5 postes !
Les LP sont également concernés par la baisse des moyens : 59 emplois en moins, pour des effectifs quasi-inchangés (+7).

La suite ici : https://rouen.snes.edu/rentree-2021-en-normandie-la-maltraitance-ministerielle-continue.html

Collège Marcel Pagnol au Havre - Collège Paul Eluard à Saint-Etienne du Rouvray : Encore des heures d'enseignement en moins - Combien de postes d'enseignants en moins, d'heures d'enseignement supprimées en Seine-Maritime lors d'une probable 2ème rentrée Covid en Septembre 2021 ?
Information vue sur le blog des conseillers départementaux communistes
Dégradation des conditions d’enseignement au collège, Marcel-Pagnol à son tour touché par le coup de rabot du Ministère

Le Conseil d’administration du collège Marcel-Pagnol du Havre a appris à son tour, lors de sa réunion du 5 février, la prévision de baisse de sa dotation horaire globale (DHG) pour la prochaine rentrée.

Baisse de moyens éducatifs dans les collèges : ça continue ! Le collège Paul-Eluard alerte à son tour

Voir plus : http://departement.elus76.com/2021/02/degradation-des-conditions-denseignement-au-college-marcel-pagnol-a-son-tour-touche-par-le-coup-de-rabot-du-ministere/

http://departement.elus76.com/2021/02/baisse-de-moyens-educatifs-dans-les-colleges-ca-continue-le-college-paul-eluard-alerte-a-son-tour/

Déjà des actions contre cette destruction. 

Sur ce blog :

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8 février 2021 1 08 /02 /février /2021 11:03
Samedi 6 février 2021, ils étaient plusieurs centaines de manifestants rassemblés sur le pont Ango à Dieppe pour dire non aux fermetures de classes et aux suppressions de postes prévus à la rentrée 2021 en région dieppoise. (©Les Informations Dieppoises) - Jeudi et vendredi, les parents ont bloqué le collège Descartes, au Havre, pour protester contre la fermeture du poste d’enseignant spécialisé prenant en charge les enfants dyslexiques. (©DR/MH)Samedi 6 février 2021, ils étaient plusieurs centaines de manifestants rassemblés sur le pont Ango à Dieppe pour dire non aux fermetures de classes et aux suppressions de postes prévus à la rentrée 2021 en région dieppoise. (©Les Informations Dieppoises) - Jeudi et vendredi, les parents ont bloqué le collège Descartes, au Havre, pour protester contre la fermeture du poste d’enseignant spécialisé prenant en charge les enfants dyslexiques. (©DR/MH)

Samedi 6 février 2021, ils étaient plusieurs centaines de manifestants rassemblés sur le pont Ango à Dieppe pour dire non aux fermetures de classes et aux suppressions de postes prévus à la rentrée 2021 en région dieppoise. (©Les Informations Dieppoises) - Jeudi et vendredi, les parents ont bloqué le collège Descartes, au Havre, pour protester contre la fermeture du poste d’enseignant spécialisé prenant en charge les enfants dyslexiques. (©DR/MH)

Rassemblement 6 Février à Dieppe.  Prises de paroles;

« L’objectif, c’est zéro fermeture de classe. » Nicolas Langlois, maire communiste de Dieppe. 

« La priorité, au Gouvernement, n’est pas donnée à l’éducation. Nous avons besoin de plus d’écoles et de plus de moyens » François-Xavier Durand, responsable CGT éduc’action à Dieppe.

« Ces prévisions [ fermetures de classes], c’est la fin de nos petites communes » regrette Gérard Larchevêque, le maire de Sauchay.

 

Blocage du collège Descartes au Havre

"En réalité, ce sont les six dispositifs spécialisés TSL1 que compte le département de Seine-Maritime qui sont appelés à progressivement disparaître d’ici deux ans. Sont concernés le collège Descartes donc, ainsi qu’un autre établissement havrais, Raoul Dufy, mais aussi les collèges Fontenelle à Rouen, Édouard Branly à Grand-Quevilly et Maupassant à Bacqueville-en-Caux."

1 TSL : Troubles spécifiques du langage

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2 décembre 2020 3 02 /12 /décembre /2020 18:02
© FranceTélévisions

© FranceTélévisions

Des surveillants de collèges et de lycées, aujourd'hui appelés assistants d'éducation, dénoncent leur statut précaire et leurs conditions de travail. Plusieurs syndicats de l'Education nationale appelaient ce mardi à une grève pour les soutenir dans leurs revendications.

"On se retrouve à faire l'infirmière, l'assistante sociale... car les élèves se confient beaucoup à nous. En plus de notre boulot, on doit aussi faire appliquer les mesures sanitaires alors qu'on a pas la capacité de le faire."Elodie

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18 novembre 2020 3 18 /11 /novembre /2020 18:06
Mardi 17 novembre après-midi, des manifestants se sont rassemblés dans plusieurs villes de France, notamment sur la place de la Sorbonne, à Paris, contre ce projet de loi contesté.

Mardi 17 novembre après-midi, des manifestants se sont rassemblés dans plusieurs villes de France, notamment sur la place de la Sorbonne, à Paris, contre ce projet de loi contesté.

La Loi de programmation de la recherche s’attaque aux libertés et aux statuts du personnel. Communiqué intersyndical du 18 novembre 2020

Le gouvernement a annoncé le 1er février 2019 sa volonté de faire voter une loi pluriannuelle ambitieuse pour développer la recherche. Nous assistons au mois de novembre 2020 au dénouement de près de deux ans de « maturation » d’une loi destructrice pour l’ESR.

Le contenu de la loi de programmation de la recherche (LPR) et ses orientations néfastes avaient déclenché parmi les personnels un puissant mouvement de protestation, marqué par une journée d'action très suivie le 5 mars 2020, des assemblées générales très nombreuses et encore hier (17 novembre), en plein confinement, plus de 1200 personnes place de la Sorbonne à Paris.

Le 16 mars 2020, le gouvernement annonçait le confinement de la population. Le même jour le président de la République déclarait que les réformes en cours, notamment la réforme des retraites, étaient suspendues. Tout le monde pensait que cela concernait aussi la LPPR. Il n'en était rien. En pleine crise sanitaire, le gouvernement persiste et signe : le projet de loi doit aboutir en 2020.

Malgré la forte opposition et les mobilisations du personnel de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) au cours de l’automne, le choix du pire contenu possible a été acté. La « commission mixte paritaire » (CMP) entre l’Assemblée et le Sénat a tranché en validant notamment des amendements surgis à la « dernière minute » qui criminalisent les mobilisations et contestations dans nos établissements et suppriment l’étape de qualification par le Conseil national des universités (CNU) dans le cadre des recrutements d’enseignants-chercheurs, au nom de l'autonomie. Nous nous inquiétons de ce que cet amendement favorisera en terme de clientélisme local, tout en participant à la casse du statut des enseignant·es-chercheur·es.

La ministre Vidal aura pesé de tout son poids auprès du Parlement pour que la loi soit validée. Elle porte une lourde responsabilité. Elle n’est plus crédible auprès du personnel de l’ESR. Elle a également perdu toute légitimité et toute confiance pour répondre aux besoins de la recherche.

Dans un contexte sanitaire très difficile, le personnel de l’ESR doit assurer le service public auquel les étudiant·es ont droit, y compris avec des cours en présentiel lorsque cela reste possible. Il doit aussi assurer le fonctionnement des laboratoires de recherche, malgré la détérioration des conditions de travail. Nous demandons, en urgence, au gouvernement, le financement des postes statutaires, à commencer par ceux qui s’avéraient déjà nécessaires indépendamment de la crise sanitaire. Ils doivent être créés et pourvus rapidement. Nous demandons la titularisation immédiate des non-titulaires exerçant des fonctions pérennes à tous les niveaux dans l’ESR.

Nous attendions des moyens budgétaires pour les laboratoires et des postes pour avoir un niveau de recrutement à la hauteur des besoins de la recherche et de l’enseignement, améliorer les conditions de travail et résorber la précarité. Nous aurons droit à des remises en cause des libertés et du statut de fonctionnaire !

Les organisations signataires appellent toutes et tous les collègues à multiplier les assemblées générales, y compris en visioconférence, pour discuter des modalités permettant d’amplifier la mobilisation par la grève, l’extinction des écrans, les rassemblements et les manifestations.

Elles appellent à participer à la réunion nationale de Facs et labos en lutte le 23 novembre et à faire nationalement du 24 un moment fort de la mobilisation pour que la LPR ne soit pas appliquée et pour un ESR libre et ouvert à toutes et tous.

Signataires : SNTRS-CGT, CGT FERC SUP, CGT-INRAE, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SNETAP-FSU, FO-ESR, SUD EDUCATION, SUD RECHERCHE EPST, SOLIDAIRES ETUDIANT-E-S, UNEF, L’ALTERNATIVE, FACS ET LABOS EN LUTTE

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15 novembre 2020 7 15 /11 /novembre /2020 14:27
Grève sanitaire à Claude Monet au Havre dès le 2 novembre  (Photo LB/PN)

Grève sanitaire à Claude Monet au Havre dès le 2 novembre (Photo LB/PN)

Lu sur CGT Educ'ation, l'appel intersyndical

Depuis des mois notre ministre nous méprise, accumule les mensonges, les ordres et les contre-ordres :

  • Rentrée à 10h. Non à 8h ! Et finalement oubli total de notre collègue Samuel Paty aujourd’hui.
  • Protocole « renforcé »... « quand c’est possible »... sans moyens !
  • Enfants non contaminants, finalement contaminants, mais qui ne se contaminent que pendant les vacances.
  • Mensonges sur le nombre de cas d’élèves contaminés.
  • Sanction contre les 4 enseignant-es de Melle , répression policière contre les lycéens.
  • Poursuite du démantèlement de l’Université publique par l’adoption en cours de la LPR.
  • Etc.

Cette crise, comme pour l’hôpital, a révélé le manque criant de moyens dans l’éducation. Nous avons commencé à réagir et à faire entendre notre mécontentement mardi dans la grève et dans la rue. Dans les écoles havraises, nous étions plus de 15 écoles fermées ou presque et autant avec une majorité de grévistes. Dans le second degré, il y a eu un fort taux de grévistes dans les collèges. Il faut continuer à nous exprimer collectivement.

C’est pour cela que nous vous proposons une journée d’action éducation, jeudi prochain, écoles, collèges, lycées, pour défendre ensemble le service public d’éducation : on se retrouve en équipe devant les établissements avec pancartes, affiches ou banderoles au choix des équipes, et on diffuse sur les réseaux sociaux.

Deuxième vague de la mobilisation : Jeudi 19 novembre ? Et la marée monte... avec prévision d’un fort coefficient début décembre !

Les sections havraises des syndicats suivants : CGT-Educ’Action, FSU (Snuipp, Snes, Snuep, Snep, Snesup), SUD-Education

 

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9 novembre 2020 1 09 /11 /novembre /2020 18:18
- Rouen : 11h, devant la DSDEN 76, place des faïenciers.
Dieppe : 10h30, sous-préfecture.
- Le Havre : 10h, rassemblement devant la maison des syndicats - Franklin.
Extraits de la lettre du SNES-76 à ses adhérents
 
"Le SNES-FSU demande :
- un cadrage clair des demi-groupes en lycée - et non un renvoi au local qui dépendrait de chaque chef d’établissement,
- des mesures pour les collèges, grands oubliés des annonces ministérielles,
- des précisions sur d’autres éléments du protocole sanitaire, notamment le nettoyage et l’aération des salles qui restent des zones d’ombre du protocole actuel,
- un rappel strict de nos obligations de service : le dédoublement des classes ne peut entraîner une augmentation de notre charge de travail. Il convient de refuser l’enseignement hybride présentiel/distanciel.
- l’abrogation immédiate du jour de carence
- le recrutement de personnels de vie scolaire, particulièrement éprouvés par la gestion du protocole en vigueur.
 
Pour toutes ces raisons, le SNES-FSU, rejoint par une très large intersyndicale, appelle à la grève demain, mardi 10 novembre. Il appelle les collègues à se rassembler dans ou devant les établissements si l’application du protocole pose problème localement, ou à rejoindre les rassemblements ou manifestations académiques :
Rouen : 11h, devant la DSDEN 76, place des faïenciers.
Dieppe : 10h30, sous-préfecture.
- Le Havre : 10h, rassemblement devant la maison des syndicats - Franklin.
 
Ces rassemblements ont été déposés et autorisés par la préfecture, malgré le confinement. Il conviendra néanmoins, si vous y participez, d’y respecter strictement le port du masque ainsi que les gestes barrières, et notamment la distance physique entre les participants. Il nous faut rendre visibles nos revendications, et les appliquer dans ces rassemblements. Enfin, pour vous déplacer jusqu’au lieu de rassemblement, vous pouvez utiliser le modèle d’attestation de déplacement ci-dessous, modifié avec l’accord des services préfectoraux."
 
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6 novembre 2020 5 06 /11 /novembre /2020 09:55
A l'intention des amnésiques, les portrait des enfants tués par les terroristes islamistes tchétchènes à Beslan en Russie en 2004

A l'intention des amnésiques, les portrait des enfants tués par les terroristes islamistes tchétchènes à Beslan en Russie en 2004

Les opinions définitives sur la laïcité se sont multipliées sur les médias, émises par ceux qui monopolisent la parole, politiques dominants, journalistes vedettes ... Certains pyromanes, jusqu'à des ministres, ont même réclamé que les enseignants montrent les caricatures à leurs élèves.  La laïcité, ils connaissent, un certain nombre d'entre eux ont fréquenté les écoles privées ou/et y ont mis leurs enfants ...

Les profs eux se retrouvent face à des adolescents qu'ils doivent armer sur ces questions difficiles.  Sans aucune préparation, ni aide.

Nous republions ce texte de Gilles Questiaux qui a exercé le métier de professeur dans des quartiers dits "difficiles" et qui appuie sa réflexion sur son expérience.

YG.

Sur l'assassinat d'un prof d'histoire à Conflans

Publié le soir même  (16 octobre 2020), republié sans modification, avec un postscriptum.

par Gilles Questiaux

Un professeur d'histoire a été assassiné et décapité vendredi 16 octobre à Conflans en région parisienne pour avoir montré à ses élèves collégiens des caricatures de Mahomet, dans le but de leur enseigner la tolérance. Ce crime est un de ces faits divers horribles qui se multiplient et qui montrent la déliquescence générale de notre société, à l'instar, par exemple du meurtre d'un chauffeur de bus à Bayonne l'été dernier.

Mais on voudra très certainement lui faire signifier autre chose. On se précipitait déjà le soir même à Conflans pour refaire le coup éculé de l'Union Sacrée.

Si la présentation des faits est exacte, cet enseignant est une victime de plus du terrorisme propagé dans le monde par les pétro-monarchies protégées de l'Occident et que caresse Emmanuel Macron.

Mais il s'agit aussi d'une victime de cette idéologie moralisatrice qui oblige les enseignants à entrer dans les polémiques hystériques orchestrées par les médias, au lieu de faire leur métier, qui consiste à enseigner des concepts et des savoir-faire dans une ambiance sereine.

Il est à noter que l'assassin est "né à Moscou", il s'agit donc d'un musulman de Russie fanatisé qui a trouvé refuge en France grâce à notre ostentatoire tolérance qui fait honte aux méchants Poutine et Xi Jinping ! (C'est un Tchétchène, cela aurait aussi bien pu être un Ouïghour).

J'ai exercé précisément ce métier trente ans dans des quartiers présumés difficiles en banlieue parisienne, et j'ai été confronté assez souvent aux effets de la propagande des groupes intégristes pour savoir de quoi je parle. Il était jusqu'à ce jour vraiment exceptionnel que le ressentiment idéologique des élèves les pousse à la violence, mais il était contre-productif d'un point de vue éducatif de les provoquer en leur mettant sous le nez précisément ce qu'ils n'ont pas envie de voir. En ce sens, cet enseignant est aussi la victime du rôle de porte-parole du discours consensuel - et rigide - des médias et des politiques "mainstream" sur l'actualité et sur l'histoire qu'on impose en douce aux professeurs d'histoire et géographie.

La suite ici : http://www.reveilcommuniste.fr/2020/10/sur-l-assassinat-d-un-prof-d-histoire-a-conflans.html

 

 

 

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5 novembre 2020 4 05 /11 /novembre /2020 16:41
«Santé en danger, vite des cours en demi-groupe !», réclament les enseignants en grève du lycée Monet. (Photo LB/PN)

«Santé en danger, vite des cours en demi-groupe !», réclament les enseignants en grève du lycée Monet. (Photo LB/PN)

Au lycée Claude-Monet, le mouvement de grève commencé lundi 2 novembre 2020 s’est poursuivi le lendemain. Des enseignants demandent un dédoublement des classes pour améliorer les conditions sanitaires, en ces temps de pandémie de Covid-19.

"Le proviseur du lycée n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations." écrit la journaliste.

Ci-dessous l'article intégral dans Paris-Normandie :

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