Donc la réforme Blanquer on voit bien son but : c'est de vraiment surcharger des classes et faire des économies"
Voir l'article intégral sur Paris-Normandie :
Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Des enseignants rassemblés le 17 juin au matin devant le lycée Saint-Saëns à Rouen pour protester contre la réforme du baccalauréat du ministre Blanquer. (Photo : PB)
Les élèves des petits lycées doivent s’attendre à un choix de spécialités plus limité que ceux des grands établissements. Faute de moyens.
Catherine* est proviseure dans un lycée de l’académie de Créteil. Depuis la rentrée, elle accueille 140 élèves en première générale. Comme ses collègues, avec la réforme du baccalauréat, elle doit désormais composer avec les choix de spécialités de chacun.
A la fin de l’année scolaire, en juin, une dizaine d’élèves de seconde avaient souhaité suivre l’option intitulée « langues, littératures et cultures étrangères en espagnol ». La cheffe d’établissement a finalement choisi de ne pas ouvrir la spécialité et d’orienter les élèves vers les sept autres disciplines. « C’est notamment une question de poste. Nous nous sommes dit qu’on ne pouvait pas faire venir un enseignant pour quatre heures par semaine », explique cette représentante syndicale du Sgen-CFDT (Syndicat Général de l’Education Nationale). Le choix est également justifié par des problématiques d’emploi du temps mais, surtout, par des questions financières.
Toute spécialité qui s’ouvrira en plus sera financée sur une « marge » dont dispose chaque lycée
Au moment de préparer la rentrée, les établissements calculent les moyens dont ils vont disposer. Avec la réforme du lycée, de nouveaux éléments doivent être pris en compte. Le nombre de groupes de spécialités allouées correspond aux effectifs globaux des classes de première divisés par 35 et multipliés par trois. Autrement dit, en première, chaque « paquet » de 35 élèves donne droit à l’ouverture de trois spécialités pour l’établissement. [...]
Lire la suite ici : https://www.anti-k.org/2019/09/16/education-petits-et-grands-lycees-inegaux-face-a-la-reforme-blanquer/
ou ci-dessous sur Alternatives économiques :
Petits et grands lycées inégaux face à la réforme Blanquer
Catherine* est proviseure dans un lycée de l'académie de Créteil. Depuis la rentrée, elle accueille 140 élèves en première générale. Comme ses collègues, avec la réforme du baccalauréat...
La grève était suivie à 90% selon les personnels. (Photo Paris-Normandie)
Au collège Charcot, classé en REP (réseau d’éducation prioritaire) avec près de 480 élèves, répartis en une vingtaine de classes, professeurs et agents du collège s’inquiètent pour cette année scolaire : « Nous avons alerté l’inspection académique, sur la répartition du nombre d’élèves dans les classes », explique Marie-Hélène Duverger, professeur d’histoire et de géographie, et déléguée syndicale. « La ville s’agrandit, il y a davantage d’enfants et au collège, des classes ont dépassé leur niveau d’accueil », poursuit l’enseignante, postée mardi avec ses collègues grévistes aux portes de l’établissement. Dans chacune des quatre classes de 4e, le nombre d’élèves est de 27, pour 25 places. [...]
La suite ci-dessous
Grève des personnels et enseignants du collège Charcot à Oissel
Au collège Charcot, classé en REP (réseau d'éducation prioritaire) avec près de 480 élèves, répartis en une vingtaine de classes, professeurs et agents du collège s'inquiètent pour cette ...
Lycée Flaubert de Rouen le 4 septembre 2019 à 8h : assemblée générale des enseignants / © Photo : Raphaël DEH / France 3 Normandie
"On demande des moyens pour avoir des effectifs allégés. Cette classe de Seconde qui a été supprimée par le rectorat à la rentrée a conduit à des effectifs à 35 élèves dans 10 classes.
Donc la réforme Blanquer on voit bien son but : c'est de vraiment surcharger des classes et faire des économies"
Voir l'article intégral sur Paris-Normandie :
Grève des enseignants au lycée Flaubert de Rouen
A peine rentrés, les enseignants du lycée Flaubert de Rouen se mobilisent pour dénoncer leurs conditions de travail et le nombre d'élèves par classe. Ce mercredi matin (4 septembre 2019) ils o...
Dans l'académie de Rouen, des professeurs ont mis en place une cagnotte en ligne pour aider les correcteurs grévistes du baccalauréat à faire face aux retenues de salaire annoncées par le ministre .
- Le Havre : AG à 9h à Franklin, suivie d'une manifestation.
- Dieppe : manifestation à 10h30 devant la mairie.
- Rouen : manifestation à 10h30 au Cours Clémenceau.
- Évreux : manifestation à 14h au Bel Ébat.
FAISONS DU 9 MAI LE POINT DE DÉPART D’UN MOUVEMENT DE GRÈVE DANS L’ÉDUCATION POUR OBTENIR LE RETRAIT DE LA LOI BLANQUER ET DES RÉFORMES DES LYCÉES, MAIS AUSSI DES MOYENS À LA HAUTEUR DES BESOINS !
ROUEN 10h30 Cours Clémenceau / AG éducation à l’issue de la manif salle Ostermyer (mairie annexe)
LE HAVRE 10h00 à Franklin / AG éducation à 9h00
DIEPPE 10h30 parvis de la mairie
EVREUX 14h00 Bel Ebat
Des maxima à 24 élèves en grande section de maternelle et en CP-et CE1 ainsi que 120000 postes de fonctionnaires qui ne seraient peut être plus supprimés : où est « l’arnaque » ?
Dans sa conférence de presse, Macron a annoncé qu’il pourrait revenir sur les suppressions de postes de fonctionnaires si c’est faisable. Les « experts » du gouvernement qui ont toujours jugé ces suppressions largement réalisables ne vont pas maintenant dire le contraire alors même que le président a annoncé des baisses d’impôts. Tant que nous n’aurons pas poussé le gouvernement Macron-Philippe à prélever sur les immenses profits des actionnaires pour augmenter les salaires de tous les salariés du public et du privé et pour renforcer les services publics, c’est le choix de l’austérité que le Président fera.
Dans le cadre de l’austérité, la promesse des maxima à 24 se fera à moyens constants. Les postes nécessaires pour tenir ces maxima déjà bien élevés, seront pris sur les autres niveaux et principalement dans le second degré grâce en partie aux réformes des lycées qui représentent une véritable arme de destruction massive de postes. Et pas un mot sur les AESH dont le statut que nous revendiquons n’est toujours pas à l’ordre du jour.
Les annonces Macron sur l’école trahissent surtout l’inquiétude du gouvernement face au mouvement de grève dans l’éducation contre la loi Blanquer, les réformes des lycées et les suppressions de postes qui prend forme et s’organise. Dans de nombreuses académies, de grosses Assemblées Générales se sont réunies, votant par endroits la reconduction de la grève sur plusieurs jours et des actions en dehors des appels nationaux à la grève du 19 mars et du 4 avril qui ont à chaque fois fortement mobilisé. C’est cette mobilisation forte qui a poussé Blanquer et Macron à faire une concession qui tient du seul tour de passe-passe, espérant faire oublier la loi Blanquer et son lot d’attaques tous azimuts : devoir de réserve, établissement des savoirs fondamentaux, création d’un statut d’AED-enseignant, écoles internationales pour riches (EPLEI) etc...
Continuons la mobilisation tous ensemble !
Loi Blanquer, réformes des lycées, suppressions de postes, gel des salaires, suppression des CHSCT alors que rien n’est vraiment fait pour lutter contre la souffrance au travail, affaiblissement des Commissions paritaires, fusion des rectorats, sont inadmissibles... Personnels des écoles, des lycées, des collèges, des rectorats, le 9 mai nous avons toutes les raisons d’être en grève avec les autres salariés de la fonction publique qui subissent les mêmes attaques que nous.
Macron, Philippe et Blanquer sont affaiblis par le mouvement social des gilets jaunes. Pour l’éducation et pour toute la fonction publique, nous avons la possibilité d’asséner un grand coup le 9 mai. Soyons nombreux en grève, dans la rue, et dans les Assemblées Générales pour discuter des suites.
Ci-dessous, appel sur le site du SNES
En mai, toutes et tous dans l'action !
Malgré les vacances scolaires et l'entêtement du gouvernement, la mobilisation contre la loi dite " Ecole de la confiance " ne faiblit pas. Au contraire, parents et enseignants sont déterminés ...
https://rouen.snes.edu/en-mai-toutes-et-tous-dans-l-action.html
Lire ci-dessous l'appel de Sud Education
Manifestations
ROUEN - Cours Clémenceau - 10h 30
LE HAVRE - Franklin - 10H 30
DIEPPE - Mairie - 10h30
Depuis son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a multiplié les attaques contre les agents de la Fonction publique : gel de la valeur du point, rétablissement du jour de carence, remise en cause de missions publiques, nouvelles et massives suppressions d’emplois, etc.
À présent, il s’attaque frontalement au Statut général avec un projet de loi aux dispositions dévastatrices.
En dépit de l’opposition de la plupart des organisations syndicales, le pouvoir exécutif presse le pas en escomptant faire adopter ce texte législatif fin juin au Parlement.
La CGT ne laissera pas faire cette oeuvre de démantèlement.
Pour faire grandir l’indispensable processus de mobilisation, elle passe au crible les principales mesures hautement nocives du projet de loi.
Retrouvez toutes les informations sur le site de la CGT FP en suivant ce lien.
C’est un amendement au projet de loi « Pour une école de la confiance », soutenu par la majorité parlementaire : il prévoit la création d’établissements regroupant collèges et écoles primaires d’un même secteur, sous l’autorité du principal du collège. En milieu rural, cette réorganisation de l’Éducation nationale risque d’accélérer le rythme des fermetures de classes. La disparition des directeurs d’école pourrait fragiliser les liens entre les équipes d’enseignants, les communes et les familles. Deuxième volet de notre série d’articles pour décrypter plusieurs aspects de la réforme en cours qui suscite nombre d’interrogations.
L’amendement était-il prémédité ou fortuit ? Dans le cadre de l’examen du projet de loi « Pour une école de la confiance » du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, la députée du Val d’Oise Cécile Rilhac (LREM) a déposé un amendement, voté par la majorité, créant des « établissements publics locaux d’enseignement des savoirs fondamentaux » (article 6 quater de la loi). Il s’agit de regrouper, sur un même secteur, le collège et les écoles élémentaires. En clair, l’amendement ouvre la possibilité de créer un méga-établissement, dont le cœur serait le collège et les dépendances les écoles élémentaires. L’ensemble sera placé sous l’autorité du principal du collège. Il sera assisté de plusieurs « adjoints » en charge du premier degré, qui remplaceront donc les actuels directeurs et directrices d’écoles.
Ces méga-établissements entraîneront « une modification profonde de l’organisation scolaire », prévient le syndicat enseignant Snuipp-FSU. Mais comme ils sont instaurés par un amendement, et ne figurent pas dans le projet de loi initial, ces futurs établissements publics locaux d’enseignement échappent à l’avis du Conseil d’État, contournent la discussion en commission parlementaire et évitent l’étude d’impact. Ce qui se révèle bien utile au vu de la réorganisation « profonde » que cela pourra engendrer dans le premier degré. [...]
La suite sur Bastamag : https://www.bastamag.net/La-creation-de-mega-etablissements-regroupant-ecoles-primaires-et-colleges
L’une des mesures du projet de loi « Pour une école de la confiance », qui sera discuté au Sénat en mai, prévoit d’abaisser l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans, contre 6 ans aujourd’hui. Cela peut sembler une bonne idée, même si la plupart des enfants sont, dans les faits, déjà scolarisés dès 3 ans. Problème : inscrire l’obligation dans la loi entraînera d’importantes dépenses supplémentaires pour les communes, qui devront alors financer les écoles maternelles privées... en piochant dans les budgets pour le moment réservés à l’école publique. Premier volet de notre série d’articles pour décrypter plusieurs aspects de cette réforme de l’école qui suscite nombre d’interrogations. [...]
Lire l'intagralité ci-après : https://www.bastamag.net/Pourquoi-les-ecoles-maternelles-privees-seront-les-grandes-gagnantes-de-la
Plus de précision encore ci-dessous avec cet ajout : " La loi introduit la possibilité d’instruire les jeunes enfants au sein de jardins d’enfants, structures privées aux personnels diversifiés (comprendre sans enseignants), ceci pour les 2 ans à venir."
Loi Blanquer et jardins d'enfants : l'école maternelle menacée !
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http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/10/16102018Article636752723752578714.aspx