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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 08:58
Publié le 04/01/2016

Manifestation samedi 9 janvier 2016 à 10h à Paris 10e Devant la Gare du Nord entrée banlieue (parvis) Métro/RER Gare du Nord

Non à la raison d’Etat !

NON à l’impunité des commanditaires des crimes politiques et terroristes !

Le mercredi 9 janvier 2013 est gravé à tout jamais comme un jour noir dans l’histoire kurde. Ce jour-là, les militantes kurdes Sakine Cansiz, Fidan Dogan (Rojbîn) et Leyla Saylemez étaient froidement assassinées d’une balle dans la tête, dans les locaux du Centre d’Information du Kurdistan, situés au 147 rue La Fayette, à Paris.

Depuis, les représentants de la communauté kurde et les familles des victimes, soutenues par de nombreuses organisations et personnes attachées à la vérité et la justice, ont multiplié les actions et les appels pour demander aux autorités françaises toute la lumière sur ce crime politique odieux.

De nombreux éléments de l’enquête, notamment un enregistrement sonore et un document écrit publiés sur internet un an après le crime, font apparaître que le meurtrier présumé, Ömer Güney, a agi pour le compte des services secrets turcs (MIT), comme le confirme le réquisitoire pris par le parquet dans cette affaire : « de nombreux éléments de la procédure permettent de suspecter l’implication du MIT dans l’instigation et la préparation des assassinats. »

 

Depuis le début de l’enquête, on observe l’absence de volonté des autorités turques et françaises de faire la lumière sur ce triple assassinat. En Turquie, une enquête a été ouverte au lendemain du crime mais, malgré une commission rogatoire internationale, aucune information n’a été partagée avec la justice française. Côté français, le gouvernement a refusé de lever le secret-défense sur les renseignements qui auraient pu permettre l’avancement dans l’enquête judiciaire. Les juges chargés de l’instruction, qui ont fait un travail remarquable, ont finalement clos leur réquisitoire définitif sans avoir pu remonter jusqu’aux commanditaires qui sont pourtant connus.

La personnalité des victimes et la gravité de ce crime ont bouleversé tout un peuple, mais ni les familles des victimes, ni les représentants de la communauté kurde n’ont été reçus par les autorités françaises. Celles-ci n’ont par ailleurs adressé à la Turquie aucune demande de coopération avec la justice française, ni aucune question sur l’implication du MIT.

Les assassinats de Sakine, Rojbîn et Leyla ont été commis dans le même esprit que ceux de Charlie et, plus récemment, ceux du 13 novembre à Paris : comment ne pas faire le lien entre ces massacres quand on voit la complicité de la Turquie avec Daesh ?

Nous, Coordination Nationale Solidarité Kurdistan et Conseil démocratique Kurde en France, ne laisserons pas le meurtre de Sakine, Rojbîn et Leyla sombrer dans l’oubli. Nous demandons à la France de :

  • Déclassifier tous les renseignements pouvant permettre de faire la lumière sur ces crimes ;
  • Tout mettre en œuvre pour identifier, interpeller, juger les auteurs et les commanditaires de ces assassinats politiques ;
  • Demander des comptes à la Turquie pour ces crimes politiques commis sur le territoire français.

Premiers signataires :
Alternative Libertaire, Amis du Peuple Kurde en Alsace, Amitiés Kurdes de Bretagne (AKB), Amitiés Kurdes de Lyon Rhône Alpes, Association Solidarité France Kurdistan, Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF), Coordination nationale Solidarité Kurdistan (CNSK), Ensemble !, Europe Ecologie Les Verts (EELV), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti communiste français (PCF), Réseau Sortir du Colonialisme, Solidarité et Liberté – Marseille, Union Démocratique Bretonne (UDB), Union syndicale Solidaires

Vérité et justice pour Sakine, Rojbîn et Leyla Militantes kurdes assassinées à Paris
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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 20:06

Publié par Michel El Diablo

Jean-Jacques Candelier; député du Nord

Jean-Jacques Candelier; député du Nord

Jean-Jacques Candelier, député communiste du Nord a écrit au Président de la République pour dénoncer l’incroyable silence politique autour de la répression qui touche le peuple Kurde.

Depuis deux semaines, la Turquie mobilise plus de 10 000 militaires contre les forces de résistance Kurdes, une opération qui aurait déjà causé plus de 200 morts.

Alors que la politique d’Ankara envers les djihadistes de Daech fait preuve d’une complicité coupable, nous ne pouvons laisser ces massacres continuer.

Il demande également que la France prenne l’initiative auprès de l’Union Européenne afin de sortir le PKK de la liste des organisations terroristes. L’amalgame fait par le pouvoir Turc entre Daech et le PKK est insupportable.

 

L’incroyable SILENCE politique sur la répression de la TURQUIE  contre le peuple KURDE [Jean-Jacques Candelier]
L’incroyable SILENCE politique sur la répression de la TURQUIE  contre le peuple KURDE [Jean-Jacques Candelier]
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 15:14
Croatie – manifestation contre la remise en cause du droit à l’IVG
Publié le 30/12/2015 par

Le droit à l’interruption volontaire de grossesse est un droit que la Croatie a hérité de la Yougoslavie où il a été mis en place en 1978. Néanmoins depuis l’indépendance de la Croatie en 1991 c’est justement ce droit là qui est en ligne de mire des organisations obscurantistes, comme le collectif croate pour la famille et la vie (rien que ça!), qui demandent son abrogation.
Après 24ans de résistance, la Cour Constitutionnelle a accepté hier d’amorcer les discussions et examiner la légitimité constitutionnelle de cette demande qui remet en cause le droit à l’IVG.
Les organisations féministes et progressistes sont en colère.

Lire la suite sur Solidarité ouvrière

Rappel : Le gouvernement croate déclare l’indépendance de la Croatie par rapport à la Yougoslavie en 1991.  Immédiatement, l’Allemagne proclame son intention de reconnaître le nouvel Etat et presse ses partenaires européens d’en faire autant.  La Croatie est membre de l’OTAN depuis  le 1er avril 2009.  Elle est membre de l’Union Européenne depuis le 1er juillet 2013.

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25 décembre 2015 5 25 /12 /décembre /2015 22:10

Que se passe-t-il en Turquie ?

 

Lire l'intégralité de l'article et voir les photos en cliquant sur le titre ci-dessus

22 décembre 2015

Ces images ne sont pas prises en Syrie, mais dans l’est de la Turquie où l’armée assiège des quartiers et les villes kurdes de Cizre, Silvan, Nusaybin et Mardin. De telles exactions n’avaient plus eu lieu depuis les années 90, époque où la Turquie était unanimement décrite comme une dictature militaire.





Depuis quelques mois, l’armée turque assiège des villes, tire à balles réelles sur des manifestants et procède à des arrestations massives. La véritable cible de cette opération est le PKK et plus largement les Kurdes, militants pour l’autonomie ou pas. Les arrestations se font sans distinction et vont du syndicaliste, à l’instituteur en passant par les adolescents.







A l’université de Sirnak, la police turque a investi des logements étudiants et a arrêté 15 étudiantes pour avoir protesté contre le siège des villes kurdes par l’armée turque en faisant du bruit depuis leur logement.





Le bâtonnier de l’ordre des avocats de Diyarbakir, Tahir Elçi a été tué d’une balle dans la tête alors qu’il s’adressait aux médias à l’occasion d’une conférence de presse. Il appelait à l’apaisement et à la fin du siège de Sur, quartier de la grande ville kurde de Diyarbakir.





La violence de l’armée a atteint des sommets difficilement compréhensibles. Des centaines de civils ont déjà été tués.

 

Du processus de paix à la guerre ouverte

Erdogan a décidé de tourner la page des négociations de paix avec le PKK entamées lors de son précédent mandat et de mener une guerre ouverte aux Kurdes, qu’ils soient modérés ou rebelles.[...]

Lire la suite ici

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 09:30

Commentaires : Nous publions le message de solidarité du PCF.  Le Parti communiste d'Ukraine a besoin de toutes les expressions de la solidarité.  Et sans faire le tri entre ceux qui sont plus révolutionnaires et ceux qui le sont moins. Ou entre ceux qui demandent la sortie de cette UE qui est à l'origine de la situation dramatique de l'Ukraine et de ses dérives fascistes et ceux qui prétendent "changer" cette Europe de l'intérieur de ses institutions.  Les événements prouvent que cette UE est belliciste, dangereuse pour la paix, facteurs de troubles sociaux et politiques.  Mais face au danger qui les menacent les communistes ukrainiens ont besoin de tous les soutiens, de tous les communistes et de tous les vrais démocrates.

Ukraine : Le PCF apporte sa solidarité avec le Parti communiste d'Ukraine

 

Le PCF condamne fermement la décision inique de la Cour administrative de Kiev d’interdire le fonctionnement du Parti communiste d’Ukraine. Cette décision traduit en fait la volonté des autorités au pouvoir de réduire au silence la principale force d’opposition démocratique qui lutte pour la paix, l'intégrité et la souveraineté du pays et contre la mainmise sur le pays des puissances étrangères et notamment les États-Unis et leur bras armé, l’Otan.

 

Le PCF dénonce l’hypocrisie de l’UE qui fait mine de s’offusquer de toute violation des droits de l’homme là où ses intérêts sont en jeu et qui bafoue ces principes en soutenant les actions de l’extrême droite nationaliste et antisémite en Ukraine, alors que dans le même temps elle permet la mise hors la loi du Parti communiste d’Ukraine.

 

Le PCF réaffirme sa pleine solidarité avec le Parti communiste d’Ukraine, ses membres et cadres dirigeants.

 

Le PCF appelle également le gouvernement français, les forces démocratiques, le Parlement européen, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, de même que l’OSCE à bien mesurer les conséquences d’une décision qui, si elle perdurait, constituerait un recul important au regard des libertés et droits fondamentaux des peuples d’Europe.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 10:37
Ils manifestent contre les forces de sécurité turques qui mènent depuis une semaine leur plus grande opération de ces dernières années pour déloger de jeunes partisans du Parti des travailleurs du Kurdistan.
Voir la video sur Francetv info

 

Par

Mis à jour le

Les forces de l'ordre ont violemment dispersé, mardi 22 décembre, une manifestation de plusieurs milliers d'opposants à Diyarbakir, ville à majorité kurde de la Turquie. Les manifestants, dont des députés d'opposition, tentaient de rejoindre le district de Sur, théâtre de violents combats entre forces de sécurité turques et rebelles kurdes.

Répondant aux jets de pierres d'un groupe de jeunes, les forces de l'ordre ont tiré de nombreuses grenades lacrymogènes et fait usage de canons à eau pour disperser la foule.

Plus de 120 morts en une semaine dans les rangs kurdes

Les forces de sécurité turques mènent depuis une semaine leur plus grande opération de ces dernières années pour déloger de jeunes partisans du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans plusieurs villes du sud-est à majorité kurde du pays. Des blindés turcs ont pilonné mardi des positions du PKK à Cizre, ville du sud-est de la Turquie au cœur des opérations militaires en cours.

Cent vingt-sept personnes sont mortes en une semaine dans les rangs des séparatistes kurdes selon l'armée turque. Au moins 23 civils ont péri dans ces combats, selon des chiffres fournis par le parti pro-kurde HDP. Les affrontements, rapporte la chaîne de télévision CNN Türk, ont contraint plusieurs dizaines de milliers d'habitants à fuir leurs maisons de Sur, quartier historique de la plus grande ville de la région, Diyarbakir, qui est placé sous couvre-feu depuis trois semaines.

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 23:50

France TV Info avec AFP, samedi 19 décembre 2015

Selon l’organisme, une exposition de MSF consacrée à la vie des Palestiniens constitue "une apologie du terrorisme". L’ONG dénonce des accusations "inacceptables".

Pour le Crif, l’exposition "ne peut qu’attiser la violence antisémite et augmenter la menace terroriste" dans la capitale. Le Conseil représentatif des institutions juives de France demande, vendredi 18 décembre, à la maire de Paris de mettre fin à une installation de l’ONG Médecins sans frontières sur la vie des Palestiniens.

"Une apologie du terrorisme", selon le Crif

L’exposition contestée, "In Between wars" ("Entre deux guerres"), se veut "une immersion au coeur du quotidien des Palestiniens" en territoire occupé. ¨Présentée jusqu’au 23 décembre puis du 5 au 17 janvier à la Maison des métallos, elle a pour cadre une programmation plus large intitulée "Focus Palestine", présentée sous cette phrase : "Entre ceux qui sont désespérément faibles et ceux qui disposent d’une force militaire presque illimitée, comment rester neutre et se prétendre humaniste ?"

Selon le communiqué du Crif, l’exposition constitue "une incitation à la haine et une apologie du terrorisme". "Nous pleurons encore 130 morts, mais pour @MSF les terroristes sont des ’martyrs’, écrit son président, Roger Cukierman, sur Twitter. Choquant." Le responsable de l’organe de représentation politique de la première communauté juive d’Europe a protesté par courrier auprès d’Anne Hidalgo, la maire de Paris.

Des accusations "inacceptables", répond MSF

Le président de Médecins sans frontières, Mego Terzian, indique à l’AFP "comprendre" et "accepter" que l’exposition "puisse faire l’objet de critiques". Elle ambitionne de "rendre compte d’un point de vue humanitaire des difficultés quotidiennes des Palestiniens sous occupation israélienne", explique-t-il, un "parti-pris dont nous connaissons le caractère controversé".

Pour autant, le responsable de l’ONG estime que le président du Crif a "perdu le sens de la mesure et des responsabilités". Pour Mego Terzian, ses accusations "sortent du cadre d’un débat d’opinion et sont inacceptables".

Note de l’AFPS : Faisons de cette exposition un succès !

Elle a lieu jusqu’au 23 décembre PUIS du 5 au 17 janvier, à la Maison des Métallos (94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e ; M  ligne 2 arrêt Couronnes ; M  ligne 3 arrêt Parmentier ; Bus ligne 96).Voir ici

L’entrée est gratuite alors passez l’info, amenez-y vos amis, parents, enfants !

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 16:02

Publié par Michel El Diablo

Projet PHEME : pendant que l’on est occupé à « barrer la route au FN » et dans une quasi indifférence, l’UNION EUROPÉENNE finance un projet informatique de CENSURE GLOBALE !

L'Union Européenne est en train de mettre en place le plus grand logiciel de censure au monde. Un logiciel destiné à trier la "bonne" information de la "mauvaise" information. Ce projet s'appelle "PHEME".

Comment ça marchera ? C'est simple : une information qui n'apparaît pas sur un site officiel ou dans un grand journal sera classée suspecte, et rangée dans l'une de ces quatre catégories : « controverse », « spéculation », « fausse information » ou « désinformation ».

Le résultat de la recherche pourra apparaître sur l’écran de l’utilisateur.

De quoi nous empêcher de sortir des informations gênantes, non estampillées « garantie par le gouvernement », et surtout de les diffuser à grande échelle !

C’est un article du « Parisien »  intitulé « Des chercheurs veulent passer les réseaux sociaux au détecteur de mensonges » qui vend la mèche du dernier gros projet informatique financé par l’Union Européenne.

Ce type d’outil par son ampleur (tout le web) et son fonctionnement en temps réel n’est rien de moins que le plus important logiciel de censure mondial.

Retenez bien : Projet PHEME. Internet ne sera bientôt plus libre, et lorsque vous lirez « COMMUN COMMUNE, El Diablo »  apparaîtra peut-être sur votre navigateur le message : « Attention ce site est suspecté de diffuser de fausses informations ».

SOURCES : Le ContrarienBoulevard Voltaire

 

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 23:11

Lu sur Le lien, le journal numérique du PADS ( Parti  Algérien pour la Démocratie et le Socialisme)

 

Le Lien publie une correspondance du Parti communiste d'Ukraine: 

 

Chers camarades, 

 

Aujourd'hui la  Cour d'appel administrative de Kiev a rejeté l'appel du  Parti communiste d'Ukraine sur le jugement  négatif de la Cour du district administratif de Kiev (DACK) sur les quatre poursuites en justice du PCU contre le Ministre de la Justice (MoJ) qui ont été unifiées en une seule affaire. Ce jugement n'a pas d'effet suspensif et devrait être appliqué directement. Il signifie que DACK en sa qualité de Cour de première instance est libre de juger un autre cas - sur l'interdiction du PCU.

 

Rappelons que la première poursuite en justice contre le PCU fut déposée par le Ministre de la justice en Juillet 2014. Cette affaire a complètement échoué, parce que toutes les prétendues "évidences" sur les activités illégales du PCU furent grossièrement truquées. Les charges contre le Parti communiste étaient si absurdes que le juge Kuzmenko responsable de l'affaire, a déclaré que ce procès dont le motif était politique se disqualifiait lui-même. Son action fuit suivie par tous les autres juges du District Administratif de la Cour de Kiev. Ce rejet a conduit au transfert de l'affaire à une autre Cour qui n'était pas la juridiction qualifiée pour de telles affaires. La colère du régime ne tarda pas à venir- les locaux des cours furent recherchés. Des procédés criminels furent employés contre les juges, y compris Kuzmenko. 

 

La Cour administrative du District (DACK) en première instance n'a pas  révisé les évidences, n'a appelé aucun témoin. 

 

Au printemps 2015 la soi-disant nouvelle "loi pour la décommunisation"   fut adoptée en Ukraine et passa en force. Il ne fait pas de doute que ces "lois pour la décommunisation" sont contraires à l'actuele constitution, au droit international, à la Déclaration Universelle des droits de l'homme, à la Convention Européenne pour la Protection des Droits de l'homme et des libertés fondamentales, les conclusions de la commission  de Venise. 

 

Néanmoins la nouvelle loi pour interdire le PCU sur les bases de ces lois fut transmise par le Ministre de la Justice à la Cour du District Administratif de Kiev(DACK) . 

 

Par une étrange coïncidence, et les "fantaisies" du système électronique de distribution des affaires parmi les juges, cette nouvelle affaire fut encore "accidentellement" attribué au juge Kuzmenko, qui est "chapeauté"  par  la junte. Ce dernier est l'objet de poursuites criminelles. de plus le même juge avait interdit cette année deux autres partis communistes. 

 

La décision du Ministre de la Justice pour interdire le PCU est basée sur les conclusions de la soi-disant commission indépendante. Cette commission est composée de fonctionnaires du Ministère de la Justice dont certains d'entre eux sont des subordonnés directs du Président de la commission- le représentant du  Ministre.  Les représentants du PCU ne furent même pas  informés de l'affaire du PCU à la réunion de la commission. Par écrit nous avons interrogé plusieurs fois sur les inconsistances concrètes du Programme et des Statuts du PCU. Nous n'avons obtenu aucune réponse. Dans la décision de la commission il n'y a aucune déclaration concrète sur l'inconsistance si ce n'est une décision générale. La poursuite en justice ne décrit aucune analyse sur de telles violations. Juste que le Parti n' a pas changé les documents.

 

Le régime insiste afin que le Parti renonce à son appellation "communiste" et à ses symboles: l'étoile, le marteau et la faucille- les symboles universels du mouvement communiste mondial. 

 

Le DACK a commencé à écouter et il a transformé la procédure écrite pour éviter la présentation  et la révision des évidences et la discussion publique sur les mérites de la loi et des faits. Mais maintenant juste après. 

 

Pour contrecarrer les efforts du Ministre de la Justice pour interdire le Parti et pour défendre ses droits et intérêts, le PCU a soumis 4 poursuites devant les tribunaux  contre les actions du Ministre de la Justice, les inactions et les actes. Le DACK a unifié les 4 poursuites et contrairement aux garanties générales de la procédure d'un procès clair et contrairement aussi à la loi ukrainienne a décidé de rejeter cette poursuite unifiée  en justice en utilisant la soi-disant procédure écrite. Aujourd'hui après les auditions de 6 cours de Kiev la Cour Administrative d'Appel de Kiev a rejeté l'appel du PCU à la décision ci-dessus. Même les arguments du PCU que ces "lois sur la décommunisation" doivent être révisées par la Commission de Venise et sa conclusion est attendue à la fin de cette semaine ne doit pas empêcher la cour d'un tel jugement. Évidemment la Cour a été poussée à prendre une telle décision avant la conclusion de la commission de Venise en dépit du fait que sa conclusion devrait être peu positive pour le gouvernement d'Ukraine. 

 

Dans ces circonstances il est impossible de parler au sujet de l'impartialité et de l'objectivité des futures auditions de la poursuite du Ministre de la justice pour interdire le PCU.

 

Nous sommes certains que ce procès a une motivation politique et il a pour objectif de détruire le Parti communiste d'Ukraine- la seule opposition réelle au régime actuel. 

 

Nous estimons que le régime cherche à interdire le Parti communiste, depuis qu'il agit essentiellement comme une force politique d'opposition. Le Parti communiste s'oppose à la gestion extérieure du pays et à sa transformation en une colonie, il s'oppose à la politique sociale et au génocide imposé par le FMI. Contre le gel des salaires et des pensions, contre la hausse des prix, contre le vol et la corruption, qui ont augmenté d'une manière importante après que les acolytes du  Département d'Etat sont arrivés au pouvoir. En faveur de la vérité historique et contre la société fasciste. Pour que jamais les collaborateurs de Hitler soient transformés en "héros" et que soient insultés la mémoire des soldats de l'Armée rouge- les vainqueurs du fascisme. 

 

(Source: Solidnet- traduction de l'anglais par la rédaction du Lien) 

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 18:14

Amnesty International condamne l'interdiction du Parti Communiste d'Ukraine

Jeudi 17 Décembre 2015 sur le blog de Nicolas Maury

Le Parti communiste a été interdit en Ukraine par une décision de justice, après avoir été accusé de soutenir le séparatisme prorusse dans l'Est du pays, une mesure critiquée jeudi par Amnesty International
 
Amnesty International condamne l'interdiction du Parti Communiste d'Ukraine
 
Une cour de Kiev a ainsi donné raison à une demande en ce sens du ministère de la Justice déposée dès 2014, suite à l'arrivée au pouvoir des pro-occidentaux. "Le tribunal a satisfait la demande du ministère ukrainien de la Justice (...), en interdisant les activités du parti communiste en Ukraine", a indiqué une cour administrative de Kiev dans un communiqué, précisant que la décision avait été prise mercredi.

Le Parti communiste, qui pour la première fois depuis l'indépendance du pays n'avait obtenu aucun siège au Parlement lors des législatives d'octobre 2014, ne pourra désormais plus participer à des élections. "C'est illégal. (...) Nous allons lutter. Nous allons faire appel et nous nous préparons à présenter les documents à la Cour européenne des droits de l'Homme", a réagi auprès de l'AFP Petro Simonenko, le chef du KPU.

L'ONG spécialisée dans la défense des droits de l'Homme Amnesty International a vivement condamné cette décision comme une "violation flagrante de la liberté d'expression et d'association". Cela "créé un dangereux précédent. Avec ce geste, l'Ukraine va en arrière et non en avant sur la voie des réformes et d'un plus grand respect des droits de l'Homme", a déclaré John Dalhuisen, responsable d'Amnesty International pour l'Europe et l'Asie centrale dans un communiqué. Cette décision "peut être considérée par ses défenseurs comme une façon de gérer les vestiges néfastes du passé soviétique. Mais cela fait exactement le contraire en recourant au même style de mesures draconiennes visant à étouffer toute dissidence", a-t-il ajouté.

Le président ukrainien Petro Porochenko a promulgué en mai de nouvelles lois interdisant toute propagande communiste et nazie dans le pays, y compris les symboles soviétiques encore très présents dans cette ex-république.

http://www.dhnet.be/dernieres-depeches/belga/l-ukraine-interdit-le-parti-communiste-5672b1a53570ed3894a01202
http://www.amnestyusa.org/news/press-releases/communist-party-ban-decisive-blow-for-freedom-of-speech-in-the-country
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