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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 16:03

A Berlin, dimanche,   13 000 Berlinois ont manifesté, sous la pluie, contre la hausse des loyers et la spéculation immobilière qui ont pour conséquences la destruction des quartiers et l’éviction des plus pauvres et des moins riches vers des périphéries de plus en plus éloignées.  C’est le résultat de l’annexion de Berlin Est et de l’Allemagne de l’Est qui s’est faite aux conditions draconiennes du libéralisme et au nom de la liberté.  Après l’annexion, la spéculation immobilière a flambé à Berlin.  Des investisseurs allemands et étrangers s’y sont rués.  Des immeubles populaires, accessibles à tous avant la « chute du mur »,  ont été rachetés, rénovés, leurs habitants obligés de partir à cause de la cherté des loyers.  Des immeubles coopératifs – datant d’avant la RDA – ont été rachetés par des spéculateurs.  Après le centre Mitte, Prenzlauer Berg, ce sont des quartiers plus populaires qui sont touchés.  C’est une question très sensible à Berlin et de nombreuses luttes se déroulent sur cette question.  Car la population de l’ex-Berlin Est avait l’habitude – du temps de la RDA – d’être locataire et  logé à prix raisonnable.  D’autre part, les Allemands, y compris à l’Ouest, ne sont pas massivement propriétaires – même si on les y incite aujourd’hui, pour des raisons de profits immobiliers …

Alors dimanche les Berlinois réclamaient que le principe « le profit avant les gens » soit aboli,  un habitat pour tous et un habitat qui soit un bien collectif.

 

 

Voici ci-dessous des extraits du texte d’appel à cette manifestation et des photos.

Traduction et photos de notre correspondante à Berlin, Madeleine Röhring.

 

 

Résister - Ensemble contre l’éviction et la folie des loyers

 

À Berlin les gens sont refoulés par des loyers toujours plus hauts à la périphérie et hors de leurs quartiers. Des logements en location sont transformés en propriétés. Des voisinages sont détruits. Les associations sociales et les petits commerçants ne trouvent plus de locaux  qu'ils puissent payer. Il y a de plus en plus de personnes sans domicile fixe. Le racisme et la discrimination ne facilitent pas la situation. Même en périphérie les loyers modérés sont rares. 74% des Berlinois ont peur de perdre leur appartement ou de devenir pauvre à cause d'un loyer trop haut.

 

Cette situation, c'est un système !

Dans cette société, on fait de l'argent avec l'habitat. Les logements sont des produits commerciaux, qui doivent apporter du profit. Les locataires sont mis en concurrence pour trouver un logement bon marché ou un logement social, devenu extrêmement rare. Mais un logement digne est un besoin premier des hommes, et un droit. C'est pourquoi, le principe "le profit avant les gens" doit être aboli.

 

Pour une ville solidaire,

- qui ne soit pas une formule commerciale, mais un habitat pour tous - indépendamment de l'origine, de la langue, de l'âge ou du salaire,

- dans laquelle les immeubles ne soient pas construits pour le profit, mais pour les habiter,

- dans laquelle les gens ne soient pas obligés de passer la nuit ou de vivre dans des logements d'urgence,

- dans laquelle l'habitat soit un bien collectif.

Nous exigeons un changement de cap radical dans la politique de l'habitat et des loyers !

 

Résistons!

Pour cette ville nous voulons lutter ensemble! Côte à côte, de manière solidaire - que l'on soit déjà touché ou pas. De plus en plus de gens se défendent en s'organisant en collectifs d'immeubles, en initiatives, devant les tribunaux ou dans les manifestations.
 

Très souvent avec succès :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la résistance, ça vaut le coup !

 

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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 13:11

ROUEN 10h au rectorat pour rejoindre le cortège interprofessionnel
LE HAVRE 10h00 à Franklin, AG éducation à 9h00
EVREUX 14h00 devant la gare

Face à un gouvernement déterminé : globaliser et faire converger les luttes

Mobilisation des retraités, des cheminots, des postiers, des éboueurs, des salariés de l’énergie… À cela s’ajoute dans les universités la mobilisation des étudiants face à la généralisation de la sélection et à l’annonce d’une réforme de la licence qui verrait les horaires d’enseignement diminuer et les frais d’inscription augmenter.

Les fonctionnaires, les agents et usagers du service public d’éducation doivent se faire entendre POUR DEFENDRE LE SERVICE PUBLIC.

  • L’accès à l’université doit être rendu possible pour tou.te.s les lycéen.ne.s titulaires du baccalauréat. Pour cela, ni tirage au sort ni sélection à l’entrée de l’université, nous demandons juste l’augmentation des capacités d’accueil dans les licences et l’attribution de moyens qui permettent, enfin, d’accueillir dignement les étudiants et de leur permettre de réussir ! Nous demandons l’arrêt de toutes les interventions policières dans les universités et la relaxe de tous les étudiants poursuivis pour avoir exercé leur droit de grève et de manifester.
  •  La réforme du lycée qui est en cours pour une application à la rentrée 2019 renforcerait encore l’autonomie des établissements, mettrait en cause la voie technologique, dénaturerait les disciplines et se traduirait par une perte d’horaires d’enseignement pour les élèves et la suppression à terme d’environ 7 000 postes.
  •  Le gouvernement projette de fermer les DRONISEP et les CIO. 13 CIO sont concernés dans l’académie. Ce serait la fin du service public national d’orientation gratuit pour les élèves et leur famille au profit des seules officines privées.
  • Dans le premier degré, la mise en place des CP dédoublés sur fond de diminution de 10 % du nombre de postes offerts par concours va mettre les collègues dans des situations difficiles, voire intenables en REP. Le manque de remplaçants ne permet plus depuis longtemps de répondre aux besoins réels du terrain.
  • Le rapport Calvez-Marcon met en avant le mixage des publics et la volonté de favoriser toujours et encore plus l’apprentissage, le regroupement des spécialités de bac pro en seconde, les blocs de compétences qui mettent à mal les diplômes et leur valeur , l’affaiblissement de l’enseignement général qui n’est plus vu qu’au service de l’entreprise et l’annualisation du temps de travail avec le risque de casse du statut. Il ne fait aucun doute que les conclusions du rapport Calvez-Marcon seront suivies par Mr Blanquer, et que la réforme de l’enseignement professionnel qui se profile est extrêmement dangereuse.
  • Dans l’académie : 10 postes d’administratifs (5 en établissements et 5 dans les services rectoraux et DASEN) et 62 postes d’enseignants dans les lycées généraux et technologiques ont été supprimés, 20 postes dans les lycées professionnels, 36 dans les collèges et 13 CIO.
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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 23:18

 

 

 

 

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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 15:36

La quasi-totalité du barreau de Dieppe s'est mobilisée à Paris / © Emilie Leconte

Les avocats normands ont pris la route ce matin, direction Paris et la manifestation de ce mercredi 11 avril, en cette journée "Justice morte". Une centaine d'avocats sur les quatre cents que compte le barreau de Caen sont ainsi mobilisés ainsi qu'un peu plus de 200 avocats de l'ex-Haute Normandie

Par LA/CM

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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 15:07
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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 14:59

Simon Chodorge

Publié le

Face au rapport Spinetta qui a inspiré le projet de réforme de la SNCF, le cabinet Degest, expert auprès du comité d'entreprise du groupe, propose une contre-analyse. Déséquilibres financiers, coût du travail, investissements à perte... Le document scrute les dysfonctionnements reprochés et fait écho aux arguments des syndicats de cheminots.

En plein bras-de-fer entre les syndicats de cheminots et le gouvernement, le cabinet Degest publie une contre-analyse du rapport Spinetta sur la réforme de la SNCF. Spécialiste des questions ferroviaires et sociales, et mandaté par le passé par le comité d'entreprise de la SNCF, Degest offre un point de vue assez tranché et proche des grévistes en développant les arguments contre la réforme.

“Loin de l’approche dominante qui fait du réseau secondaire et du statut des cheminots les principales sources de dérives financières, nous montrons que c’est plutôt le coût du capital qui pose problème”, résume Arnaud Eymery, directeur associé de DegestL’endettement de SNCF Réseau a été provoqué par l’Etat, selon Degest

[...]

Lire la suite ici : https://www.usinenouvelle.com/article/sncf-une-contre-analyse-deboulonne-les-arguments-du-rapport-spinetta.N676204

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4 avril 2018 3 04 /04 /avril /2018 16:01

 

 

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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 17:39
 
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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 14:21
Lu sur le site de l'IHS-76
Le 5 avril prochain à la « Maison du Peuple  » de Sotteville les Rouen, BERNARD THIBAULT présente » LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE EST SOCIALE »

 

 

Extraits de la présentation lue sur le site de l'IHS-CGT de Seine-Maritime

 

"En Europe les droits sociaux sont fréquemment présentés comme des « privilèges » d’un autre temps.

La version néolibérale de la mondialisation a fait de la concurrence un absolu qui s’est étendu à la planète entière. Les dégâts humains de cette véritable guerre sociale mondiale sont énormes.

Pourquoi cette situation? Quelles sont les origines, qui est responsable et comment s’en sortir?

C’est le sujet de la rencontre débat que vous propose notre Institut Cgt d’ Histoire Sociale de Seine-Maritime avec Bernard THIBAULT le 5 avril prochain à 14 h 30 à « LA MAISON DU PEUPLE » de Sotteville les Rouen.

 

BERNARD THIBAULT est membre du Conseil d’administration de l’ organisation internationale du travail (OIT) et a été secrétaire général de la CGT de 1999 à 2013."

 

Commentaire : Nul doute que l'analyse de la situation, de ses origines et de ses responsables est essentielle pour penser une stratégie pour s'en sortir.  Nul doute également que le coeur du débat est, pour la France, et cela vaut pour chaque pays, l'analyse des moyens mis en oeuvre par le capitalisme mondialisé pour asservir les peuples.

 

En Amérique latine, c'est l'intervention des Etats-Unis dans les affaires intérieures de pays souverains.  En Afrique, au Moyen-Orient, c'est l'impérialisme et ses guerres.  Ce capitalisme est aussi l'objet d'un combat féroce des Etats-Unis et des pays de l’UE contre la Chine et la Russie qui entendent contrôler leur capitalisme national et s'opposer à la volonté hégémonique des premiers.

 

L'UE, dont l'ancêtre, la CEE, fut voulue et portée sur les fonts baptismaux par les Etats-Unis dans le contexte de la guerre froide et du plan Marshall, en est l'instrument en Europe.  On ne peut aborder ce débat sans réfléchir sur les institutions et organismes qui l'épaulent : UE, cour de justice européenne, euro, banque européenne, confédération européenne des syndicats ...  On doit aussi s'interroger sur la notion de "version néolibérale de la mondialisation".  Car parler de "version" suggère une autre "version".  Or cette autre version n’existe pas.  La dite "version néolibérale domine  toute la vie économique et sociale mondiale.  Disons les choses crûment : c'est la version XXIème siècle du capitalisme.  Cette expression suppose que ce serait autre chose et pire que le capitalisme.  Cela laisse le champ libre aux tenants d'un impossible  "capitalisme aménagé" ...  L'UE veut faire croire qu’elle le tente en taxant les GAFA et en dénonçant les paradis fiscaux - ce qui n'est pas à refuser, mais sans illusion - pendant qu'elle met toutes ses forces politiques et idéologiques dans la bataille pour la "concurrence libre et non faussée" de nos services publics qu'elle rêve de privatiser ? 

Ce débat sur la guerre sociale mondiale et comment s'en sortir survient au moment, justement, où se livre, en France, une bataille essentielle pour les services publics et le service public ferroviaire.  Et contre le dogme de la "libre concurrence".  Avoir la tête claire sur les enjeux et les moyens de s'en sortir ne peut que renforcer la détermination et la force des luttes.  Débattre de toutes ces questions peut y contribuer.  A condition qu’aucun sujet ne soit tabou.  Notamment la responsabilité de l’UE.

 

Yvette Genestal

 

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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 14:14

 

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