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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 14:55

Sur FR3 Normandie

Rassemblement des avocats au Havre

Ce jeudi 15 février, plusieurs rassemblements se tenaient en Normandie pour dénoncer la réforme de la justice, toujours en cours d'élaboration. A Dieppe, au Havre et à Rouen, des dizaines d'avocats, de magistrats et de greffiers ont manifesté leur colère face au contenu de ce texte. [...]

Lire l'intégralité ci-dessous sur le site de FR3 Normandie :

 

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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 13:36

Pourtant, des médecins généralistes, il en manque.  Surtout pendant les périodes de congé quand les touristes viennent sur les côtes normandes ...  Quelques exemples vécus.

Vous tombez malade pendant vos vacances ou pendant que vous êtes en visite chez vos parents ? Aucun médecin ne veut répondre à vos appels.  Echange téléphonique :"Etes-vous cliente ?" "Non. De toute façon, je serais "patiente" et non "cliente" ... "On ne peut pas vous prendre".  "Que dois-je faire ?" "Allez aux urgences de Fécamp". 

Ou bien votre médecin vient de prendre sa retraite. Pas de successeur. Vous cherchez alors un nouveau médecin traitant.  Rien sur Fécamp.  Vous élargissez votre recherche.  Au bout de quelques mois vous trouvez enfin.  A près de 62 ans, il était temps. Content ? Oui, bien sûr.  Mais il y a quand même un problème : le nouveau médecin est à 40 kilomètres.  Sur la route de la côte, traversée de Fécamp comprise, environ 45 mn ...

Y.G.

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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 15:10
Salaire à vie – Revenu Universel, éviter le piège

Pour dissiper la confusion, qui peut exister dans l’esprit de certains, entre le salaire à vie et le revenu de base universel, il faut d’abord analyser la différence d’approche entre les deux propositions, leur seul point commun étant qu’ils sont, tous les deux, inconditionnels et universels, du moins, dans un premier temps, à l’échelle d’un pays.

 

Le revenu universel est la reconnaissance pour chaque personne d’un niveau de revenu minimum, sensé satisfaire ses besoins de base, par le versement inconditionnel d’une allocation unique qui regrouperait et remplacerait toutes les autres allocations (familiales, logement, RMI, chômage, …). L’avantage de ce système est qu’il n’y aurait plus à se justifier, ni subir des contrôles, qui peuvent être ressentis comme humiliants, pour y avoir droit. Le risque est que le seuil soit trop bas, voire inférieur pour certains au cumul des aides actuelles.

Dans ce système, on serait tributaire des politiques sociales mises en œuvre, dépendante de la couleur politique du gouvernement en place. Les bénéficiaires n’auraient aucun moyen de pression, contrairement aux salariés qui peuvent faire grève ou occuper les locaux de leur entreprise.

Ce revenu pouvant être cumulé avec un salaire, les employeurs pourraient être tentés d’exercer une pression à la baisse sur les salaires, puisqu’une partie du pouvoir d’achat, lié aux besoins de base, serait assuré.

Cette proposition part du présupposé qu’il y aurait de moins en moins de travail et qu’il faudrait déconnecter une partie du revenu de l’emploi et du travail, en considérant les citoyens comme des êtres de besoins, à qui les sociétés modernes industrialisées, qui sont capables de fabriquer de plus en plus de richesse matérielle, et leurs dirigeants voudraient bien accorder un pouvoir d’achat de base, comme des parents qui octroient de l’argent de poche à leurs adolescents (Padre Padronne). Il serait financé par la fiscalité directe ou indirecte (TVA sociale).

Voilà la philosophie du revenu universel qui ne remet pas du tout en question le système capitaliste en place et ses inégalités croissantes et tout à fait indécentes.

 

Le salaire à vie, proposé par Bernard Friot et le réseau salariat, s’appuie sur une autre vision de l’être humain, et propose une société fraternelle de partage et de coopération, tout à fait différente du capitalisme. Ce n’est pas un autre nom du revenu universel. Son concept s’articule autour de trois principes indissociables qui lui donnent toute sa cohérence et son caractère révolutionnaire :

  • Un salaire à vie, octroyé à toute personne de l’âge de 18 ans jusqu’à sa mort.
  • L’abolition de la propriété lucrative des moyens de production, remplacée par la propriété d’usage, octroyée aux salariés des entreprises, dont ils deviennent cogérants.
  • L’investissement par la subvention et l’autofinancement à la place du crédit.

Ce système serait financé par la généralisation de la cotisation, c’est-à-dire la mutualisation de la totalité de la Valeur Ajoutée (VA).

Lire l'article entier sur "Investig'action" :

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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 14:41

Air France :" La question des hausses de salaires est d'autant plus sensible qu'Air France n'avait pas accordé d'augmentation générale depuis 2011 et que le groupe  Air France-KLM s'apprête à annoncer des bénéfices record pour l'exercice 2017." ( Les Echos )

 
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10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 17:38

Chère Aurore Bergé et chère autre rombière inconnue, qui avez commis ce #RapportBergé.

Pour vous et vos amis de la France 2.0, la petite chronique d’un professeur déconnecté des réalités sociales vécues par ses élèves.

Lundi, il fallait faire cours pour la dernière fois à M. (6eB) sans pour autant lui dire au revoir. Sa mère et les gendarmes viendraient le chercher à l’interclasse.

A l’interclasse, c’était mieux, cela éviterait des heurts à la sortie du collège : son père y est presque toujours posté, titubant.

M. ne savait pas qu’il ne reverrait sans doute plus jamais ses copains ni ses professeurs et il levait la main pour participer, souriant comme d’habitude, ses lunettes de la sécurité sociale sur le nez.

Je lui ai prêté un livre - Tom Sawyer - dont j’avais parlé en classe et qu’il voulait lire. Il l’a mis, tout content, comme un trésor, dans son cartable. Et puis la porte s’est refermé et il est parti.

Mardi, on a fait un petit travail d’écriture avec les 4e, à partir de scènes de repas de la littérature. Ça marche toujours bien, on bosse notamment le vocabulaire des 5 sens.

Je n’étais pas du tout satisfait du travail de R. Quelques lignes d’une extrême platitude. Je le convoque donc à la fin de l’heure pour lui passer un savon. Oui, c’est ma bienveillance à moi quand ils ne foutent rien.

Il est venu vers mon bureau, avec sa maladroite carcasse, je voyais bien qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. J’ai fait semblant de finir de corriger une copie avant de relever la tête et de m’intéresser à lui (un truc classique de prof un peu expérimenté).

Le père de R. vient de perdre son boulot. Il touche le chômage mais il est terrifié. "Alors maintenant, on bouffe des pâtes. Ou du riz."

Ainsi, le festin de Babette ou les étals du Ventre de Paris, eh ben ça l’avait démoralisé, R.

R. a aussi une grande soeur qui pleure pour 5 euros d’APL comme le dit votre distinguée grande gueule O’petit ; c’est pas sûr qu’elle puisse finir ses études. Pourtant, une élève très brillante.

Bref, c’est pas la fête. Pas grand chose dans la copie mais pas grand chose dans l’assiette non plus et le moral dans les chaussettes. J’ai dit à R. que c’était très chic d’être vegan, très tendance, et ça l’a fait marrer.

Il avait deux heures de permanence : "Je vous rapporte une bonne rédaction à 17h00, Monsieur". A la récréation, je suis allé voir la PP de la classe. Pas de mauvaise surprise : l’assistante sociale suivait le dossier.

J’ai lu la copie de R. à 17h10. C’était pas terrible. Je lui demanderai de refaire son travail. Mais sans l’aider plus que ça, parce que c’est un garçon qui écrit très bien.

Mercredi (aujourd’hui), rien. Je ne travaille pas au collège. Je corrige des copies, installé dans ma véranda qui surplombe la vallée minière où s’entassent les pauvres gueux. Note : comme vous avez l’air un peu niaises, Mesdames, je précise que c’est une amère plaisanterie.

Jeudi matin (tout à l’heure), semaine A ou B ? Je ne sais jamais, je sais juste que c’est jeudi et que c’est restitution des dictées. Et c’est, avec les 3eF, un moment que je déteste, quand je dois rendre sa copie à S.

Pourtant, c’est très chouette les dictées. Ils aiment bien ça, je choisis de beaux textes, parfois on les prépare avant, parfois pas du tout, parfois un peu. Ils en bavent, c’est dur, mais ils progressent. Ils s’en sortent tous plus ou moins bien.

Enfin pas tous. S. ne s’en sort pas bien du tout. Et elle me regarde un peu de travers quand je rends les résultats, un peu comme si c’était ma faute. Elle progresse aussi mais pas comme elle le voudrait. Elle est passée de 0 à 5. Moi je suis très content d’elle.

S. est arrivée en France quand elle avait 6 ans. Dans une rédaction, l’an dernier (je l’avais aussi l’an dernier), elle avait écrit un très beau texte qui racontait sa bataille pour apprendre à lacer des chaussures. Avant son arrivée en France, elle n’en avait jamais porté.

Je me souviens que sa rédaction se terminait par "J’aimerais tant marcher de nouveau dans mes montagnes, sur un sol qui ne me serait pas étranger." Elle avait souligné le mot étranger (qu’elle avait aussi orthographié "étrangé")

Les parents de S. ne savent ni lire ni écrire. Ils parlent à grand peine quelques mots de français. Quand ils viennent en réunion parents-profs, S. assure la traduction. Je la soupçonne de ne pas toujours restituer exactement ce que je dis (elle est maligne) mais passons...

Son père parvient quand même à me dire directement des trucs quand il évoque le petit frère de S. : "Si déconne, tu tapes." Et je vois S. qui rigole, elle a sans doute en tête une scène où j’en colle une à son frangin. Elle se dit peut-être que ça ne lui ferait pas de mal.

Bref, S. est une des élèves les plus intelligentes et persévérantes que je connaisse. Je pense qu’elle peut mener son projet au bout, elle veut être prof (bon, là elle est un peu stupide). Mais pour ça, il ne faudra plus faire de fautes.

Alors, elle y travaille. Elle travaille même très dur et il faut mettre les bouchées doubles car le temps ridicule consacré à l’enseignement du français ne permet plus aux enfants nés en dehors de la langue d’espérer la maîtriser un jour.

J’espère que demain, quand je vais lui rendre son 5, je pourrai passer 20 minutes avec elle pour reprendre 2 points précis. Mais elle a 27 condisciples : ce sont les budgets que vous votez.

J’espère surtout qu’un jour, S., M. et R. auront été suffisamment instruits par mes soins et ceux de mes collègues pour vous cracher très convenablement à la gueule que la misère sociale, c’est vous, les politiques, qui la fabriquez.

J’espère que vous descendrez alors de vos carrosses et que vous salirez vos jolies robes.

Dans l’immédiat, gardez vos leçons de dame patronnesse pour vous et croyez bien que les enseignants, tout comme les policiers ou le personnel hospitalier, ont une parfaite conscience des réalités sociales vécues par ceux qu’ils instruisent, protègent ou soignent.

M. Piekielny

*patronnesse

*refermée

Source : https://www.legrandsoir.info/chere-aurore-berge-et-chere-autre-rombiere-inconnue.html

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 16:30

Sur le site "Santé et travail"

par Clotilde de Gastines / 06 février 2018

La majorité parlementaire n’a pas voulu de la proposition de loi de députés de La France insoumise demandant la création d’un tableau de maladies professionnelles sur les troubles psychiques. Encore une occasion manquée pour les victimes.

Sans surprise, les députés de La République en marche (LREM) ont rejeté le 1er février dernier la proposition de loi sur le burn-out, « visant à faire reconnaître comme maladies professionnelles les pathologies psychiques résultant de l’épuisement professionnel ». Présenté par les membres du groupe parlementaire La France insoumise (LFI), et porté plus spécifiquement par le député de la Somme François Ruffin, ce texte demandait la création d'un tableau de maladies professionnelles intégrant le stress post-traumatique, la dépression et l'anxiété généralisée. Le débat sur les articles de loi et de possibles amendements n'a même pas eu lieu en séance plénière de l’Assemblée nationale, le texte ayant été retoqué en commission des Affaires sociales le 24 janvier (à 86 voix contre 34). Un échec qui rappelle celui de la proposition de loi sur le burn-out présentée par Benoît Hamon et des députés socialistes frondeurs en 2015.

Une cinquantaine d’auditions

Pourtant, les députés LFI n’ont pas ménagé leurs efforts pour étayer le bien-fondé de leur démarche. En témoigne le rapport présenté en commission des Affaires sociales, qui s’appuie sur une cinquantaine d'auditions (médecins, experts en santé publique, avocats et salariés). Ce dernier met notamment en avant les propos du psychiatre Patrick Légeron, auteur d’un rapport de l’Académie de médecine sur le burn-out, qui dit soutenir la démarche visant à améliorer la reconnaissance des troubles psychiques, critiquant l’absence de tableau pour ces pathologies. Le rapport cite surtout les récents chiffres fournis par l'Assurance maladie : 20 000 affections psychiques déclarées en accidents du travail en 2016, pour seulement 596 pathologies reconnues en maladies professionnelles. Il décrit le parcours du combattant que doivent affronter les victimes, dès lors qu’elles décident de faire appel aux comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles (C2RMP).[...]

Lire la suite ci-dessous :

 

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 00:02

Extraits

"De fortes inégalités sociales face à la mort

Différente selon le sexe, l’espérance de vie l’est aussi selon la catégorie sociale. Ainsi, l’espérance de vie d’une femme cadre de 35 ans est de 52 ans tandis que celle d’une ouvrière n’est que de 49 ans. L’espérance de vie des ouvrières d’aujourd’hui correspond à celle des femmes cadres au milieu des années quatre-vingt. De leur côté, les hommes cadres de 35 ans peuvent espérer vivre encore 47 ans et les hommes ouvriers 41 ans. Par ailleurs, les cadres, hommes ou femmes, ont également une espérance de vie sans incapacité plus longue que les ouvriers, d’après une étude basée sur l’Échantillon démographique permanent et l’enquête sur la Santé et les soins médicaux de 2003."

"Des inégalités sociales plus fortes chez les hommes que chez les femmes

6,3 années, c’est l’écart d’espérance de vie entre les hommes cadres et ouvriers, il n’est que de 3,0 ans chez les femmes (tableau et graphique 1). En France, les inégalités sociales face à la mort sont plus fortes chez les hommes que chez les femmes, tout comme dans le reste de l’Europe (selon le diplôme). Le suivi médical régulier des femmes pourrait réduire les inégalités sociales face à la mort parmi les femmes.

Par ailleurs, les différences entre cadre et ouvrier concernant l’environnement de travail et les conditions d’hygiène (exposition à la saleté, l’humidité, aux températures élevées ou basses, ...) sont plus grandes parmi les hommes que parmi les femmes, d’après l’enquête Conditions de travail de 2005. Pour 55 % des hommes ouvriers, la saleté fait partie des inconvénients de leur travail, soit 7 fois plus que pour les hommes cadres, alors que les femmes ouvrières ne le déclarent que 4 fois plus souvent que les femmes cadres. De même, les inégalités sociales dues aux efforts physiques et aux risques professionnels sont en général plus fortes chez les hommes que chez les femmes. Enfin, la durée de travail (hebdomadaire ou tout au long de la vie) est plus faible pour les femmes, réduisant ainsi leur exposition à des risques professionnels."

La totalité de l'enquête de l'INSEE ci-dessous :

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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 10:23

samedi 3 février 2018

Par Francis Arzalier (ANC).

Les luttes collectives sont une nécessité. Elles ne peuvent naître que de la prise de conscience rationnelle des difficultés ressenties quotidiennement par les citoyens, et l’analyse de leurs causes. Tout discours militant est condamné à l’impuissance, s’il ne repose pas sur l’expérience vécue tous les jours par ceux vivant de leur travail.

Ainsi, les communistes s’évertuent depuis des décennies à dénoncer les gouvernements français successifs, qui sous Mitterand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron, ont tous reporté sur les budgets communaux des dépenses relevant au départ de l’état : un mécanisme pervers, qui aboutit à une hausse d’impôts pour la majorité des contribuables, mais que sa complexité rend difficilement perceptible.

En 2018, l’asphyxie des Communes et des départements va atteindre des sommets. Certaines villes vont devoir fermer des équipements collectifs ( piscines, gymnases, etc ) qu’on ne peut plus entretenir, et les routes communales et départementales ( la grande majorité ) auront de plus en plus de "trous en formation" : il reste aux militants d’éclairer la cause, et
d’énoncer les responsabilités.

La Santé est un autre sujet quotidien qui nous concerne d’autant plus que nous avançons en âge. Le système français de Santé fut au Vingtième siècle reconnu comme un des plus perfectionnés du Monde. Un réseau des plus denses de généralistes, qui assuraient consultations et visites jusque dans le moindre village. Ils étaient certes libéraux, mais je les ai vus dans le hameau de mon enfance venir soulager par tous les temps les malades, et la Sécurité Sociale, cette conquête admirable de la libération de l’oppression nazie, le permettait.

Leur dévouement valait à ces "médecins de campagne" ou " de quartier" une telle affection populaire que souvent ils se faisaient élire conseillers généraux ou députés de leur secteur. Les hôpitaux, fort modernisés des années 1945 à la fin du siècle, avaient aux yeux du monde entier la réputation méritée de pratiquer un diagnostic, des soins et une chirurgie d’avant garde, à la portée de tous les citoyens grâce encore une fois à la Sécurité Sociale. Cette réputation de qualité des soins est toujours mondialement reconnue : il n’est qu’à voir le nombre de chefs d’état étrangers qui y accourent encore, de Bouteflika l’Algerien aux Monarques richissimes du Golfe Arabique. Mais parallèlement,tout le système s’effondre peu à peu, il suffit d’en avoir besoin pour mesurer à quel point.

Il est devenu courant de décrire les " déserts médicaux " de la France rurale, alors que la réalité est bien plus grave. La pénurie de médecins s’étend à toutes les banlieues urbaines, notamment dans les moins aisées. Ainsi, dans des villes du Val d’Oise la plupart des généralistes " référents" se limitent aux consultations, et refusent à leurs patients attitrés de rendez vous urgents, en les renvoyant à SOS-Medecins ( des prestataires qui par définition ne les connaissent pas ) ou aux Urgences des hôpitaux. Quant aux Spécialistes ( ophtalmologues, rhumatologues, etc ), submergés, ils n’offrent la plupart de rendez-vous que plusieurs mois après la demande. Et quand on parvient à les voir, c’est pour constater des dépassements d’honoraires à peu près généralisés, puisque autorisés.

Le plus grave est les carences de plus en plus flagrantes de l’Hôpital public, soumis depuis des années à une cure d’austérité drastique : quelques milliards d’euros d’économies sur le fonctionnement, des fermetures et regroupements de services, et surtout moins de personnel. Il suffit de quelques jours d’hospitalisation pour en constater les effets : si la qualité des actes chirurgicaux et médicaux est encore identique, c’est grâce au dévouement de soignants submergés de tâches, trop fatigués et peu nombreux souvent, pour pouvoir assurer l’accompagnement permanent des malades, cette part si nécessaire de la thérapie hospitalière. [...

Lire la suite sur le site de l'ANC :

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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 07:02

Se déplacer est un droit et souvent une obligation pour aller travailler

Il faut donc nationaliser les autoroutes.

Et combien coûtent-ils aux usagers en péages et en impôts ? C'est une délégation de services publics.  Normalement vos impôts doivent servir à payer les services publics qui doivent alors être gratuits pour tous, puisque déjà payés par votre contribution.  Mais les impôts sont utilisés pour financer les entreprises de diverses manières : exonérations, aides, CICE etc ...  L'argent public détourné ne peut dons plus financer vos services publics ...

La logique serait donc de nationaliser les autoroutes et d'en décider la gratuité. Commentaire AC.

Trois concessionnaires gèrent les autoroutes de Normandie. Au 1er février 2018, les tarifs des péages ont tous augmenté en Normandie. Mais à quels prix ?

Publié le 3 Fév 18

Les tarifs des péages ont augmenté le 1er février 2018. Qu’en est-il du prix des autoroutes de Normandie ? (©Illustration/Fotolia)

Jeudi 1er février 2018, la grille complète des tarifs des autoroutes a été publié dans le Journal officiel. En Normandie, les trois concessionnaires Alis, SAPN et Alicorne, qui gèrent les autoroutes payantes, ont tous augmenté leurs tarifs. [...]

Lire la suite ci-dessous :

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 15:32

Sur le site "Communistes"

MACRON baisse le budget des Allocations logement de manière drastique dès 2018 et sur trois ans,  après la baisse de 5 euros de l’APL par allocataire en 2017.  Cette baisse va toucher 2,5 millions de locataires HLM uniquement du service public, aux revenus modestes. Pour 2018 et 2019 les bailleurs publics subiront :  La réduction des loyers de solidarités de 800 millions d’euros - Une hausse de la TVA qui passera de 5,5% à 10 %  sur les travaux d’entretien et de construction ce qui rapportera à l’Etat 700 millions d’euros  et en 2020 la réduction des loyers de solidarités devra être de 1,5 milliard d’euros.

La réduction de versement de 1,5 milliard d’APL par l’Etat, lui permettra d’afficher une baisse de la dépense publique au détriment bien sûr du logement social et de ses locataires.

La politique de MACRON est de casser un service public de plus, après l’énergie, la santé, les transports, ……..qu’ont commencé ses prédécesseurs.

Ce montage inique, va mettre tout le secteur locatif public en sérieuse difficulté financière, 90% de ses ressources sont les loyers, avec comme conséquences :                                                                            

- Arrêt des réhabilitations des bâtiments pourtant réclamées et nécessaires pour les économies d’énergie.                                                                                                                                     

 - Diminution importante de l’entretien des parcs locatifs.                                                          

 - Arrêt de constructions de nouveaux logements à loyer abordable ou accessible à la propriété.

Ces mesures vont avoir des répercussions néfastes sur l’avenir du parc locatif public, le gouvernement veut faire la part belle au privé.

Les bailleurs publics pour essayer de subsister vont être contraints : soit de fusionner pour faire des économies d’échelle (au détriment des emplois) - soit de vendre une part de leur patrimoine.

Le gouvernement a déjà prévu la vente de 40 000 logements par an à leur locataire par l’entremise d’une société spécialisée qui est l’organisme « ACTION LOGEMENT » (qui perçoit le 1% logement versé par les entreprises) et dont le président Jacques CHANUT n’est autre que le président de la fédération française du bâtiment. Ce transfert, sera  entre les mains du MEDEF

Source :http://www.sitecommunistes.org/ch543logement.htm

 

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