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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 15:39

Aveuglé par son idéologie, Laurent Fabius a privilégié le «ni-Bachar-ni-Daech».

La diplomatie a besoin de stabilité et d'un minimum de vision à long terme.

 

(Moyen-Orient)

[...] La diplomatie Fabius, c'est la diplomatie Juppé en pire. En 2013, Fabius a refusé que l'Iran participe aux premières négociations de Genève, sous prétexte que la question du nucléaire n'était pas encore réglée. Mais, comme disait De Gaulle, «il faut prendre les réalités telles qu'elles sont».

[…] Sur la crise syrienne, la France s'est trompée parce qu'elle a fait preuve d'ignorance historique, de manichéisme politique et de wishful thinking diplomatique. La France n'a tenu aucun compte des forces islamistes tapies en embuscade depuis très longtemps en Syrie, rêvant de détruire les forces laïques. Pour la France, il y avait, dans cet affrontement, les «méchants» (ceux du régime) et les «gentils» (les insurgés). La diplomatie française a indistinctement pris tous les insurgés anti-Bachar pour des modérés, [...]elle a cru au mythe d'une large opposition modérée. Certes, il en existait une, mais elle était minoritaire, élitiste, et davantage représentée dans les grands hôtels de Londres ou de Genève que sur le terrain. François Hollande, violant l'embargo international sur les armes, en a livré à cette pseudo-armée syrienne libre. Ces armes se sont retrouvées au bout de quinze jours aux mains des unités islamistes, qu'elles aient été vendues ou saisies par la force. Nous avons soutenu un fantôme sans voir les choses telles qu'elles étaient.[...]

(Ukraine)

Mais la guerre et l'annexion de la Crimée auraient pu être évitées en pratiquant une diplomatie plus réaliste, sans prise de parti permanente pour l'opposition au président prorusse Ianoukovitch.

(conflit israëlo-palestinien et Iran)

Sur le conflit israélo-palestinien, mettre le Hamas sur la liste des organisations terroristes sous Chirac a été une erreur. Ce mouvement islamiste a été élu démocratiquement en 2006. [...]

C'est au moment où l'administration Obama se dépeuplait de ses néo-conservateurs que la France est devenue plus néo-conservatrice et atlantiste, sous Sarkozy, puis Hollande. Ce fut une aberration historique. [...]

(Relations avec les Etats-Unis)

L'extraterritorialité du droit américain n'est pas tolérable. L'Union européenne devrait organiser une résistance à cette hégémonie juridique américaine, qui a été démontrée de façon éclatante quand la BNP a été condamnée à une amende de 9 milliards de dollars. L'UE semble paralysée face aux Etats-Unis.

Renaud Girard dans FigaroVox

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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 15:04
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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 11:56

A déclaré le ministre des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, lors d'une Conférence de presse à propos de la prochaine visite à La Havane du président des États-Unis, Barack Obama

Auteur: | informacion@granma.cu.  Lire l'intégralité en cliquant sur le titre ci-dessus

Photo: Prensa Latina

Le 15 mars, les Départements du Trésor et du Commerce ont émis de nouvelles dispositions qui modifient l’application de certains aspects du blocus exercé par les États-Unis contre Cuba.

Il s’agit de la quatrième annonce de ce genre de la part du gouvernement des USA après le 17 décembre 2014, date à laquelle les présidents des deux pays ont annoncé leur décision de rétablir les relations diplomatiques.

À l’heure actuelle, nous étudions leur portée afin de confirmer leur viabilité.

Toutefois, à titre préliminaire, on peut affirmer que ces mesures sont positives.

[...]

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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 09:35

entretien réalisé par Sophie Wahnich

Lu sur le site AntiK

Entretien avec le fantôme de Maximilien Robespierre

Depuis les attentats du 13 novembre 2015, le mot « guerre » est redevenu prononçable dans l’espace public. Pensez-vous que ce soit une bonne ou une mauvaise chose ?

Je suis adepte d’un langage de vérité, et il est difficile de cacher plus longtemps cet état de fait. La France fait effectivement la guerre à quantité d’organisations islamiques djihadistes, partout elle envoie des soldats, mais aussi des tueurs ou des drones pour accomplir des assassinats ciblés qui ne sont désormais inconnus que de ceux qui ne veulent pas savoir. Depuis ma condition de fantôme, je l’observe depuis un moment. On pourrait dire qu’enfin les Français prennent conscience qu’une guerre se mène en leur nom.

Cette méconnaissance vient à mon sens des institutions de votre Ve République. Elles donnent au président ce que nous, révolutionnaires français, avions réussi dès 1790 à ravir au roi. Ainsi le droit d’examiner si les motifs d’une guerre sont justes ne devait pas être attribué au roi/président/chef de l’exécutif mais à la nation souveraine. Je vous rappelle notre décret du 22 mai 1790 qui était loin d’être parfait mais affirmait malgré tout comme articles constitutionnels que « le droit de la paix et de la guerre appartient à la nation. La guerre ne pourra être décidée que par un décret de l’Assemblée nationale ; « Dans le cas d’hostilités imminentes ou commencées, d’un allié à soutenir, d’un droit à conserver par la force des armes, le roi sera tenu d’en donner sans aucun délai la notification au corps législatif et d’en faire connaître les causes et les motifs. » Et, ce qui me paraît le plus important, « sur cette notification, si le corps législatif juge que les hostilités commencées sont une agression coupable de la part des ministres, ou de quelque autre agent du pouvoir exécutif, l’auteur de cette agression sera poursuivi comme coupable de lèse-nation ; l’Assemblée nationale déclarant à cet effet que la nation française renonce à entreprendre aucune guerre dans la vue de faire des conquêtes, et qu’elle n’emploiera jamais sa force contre la liberté d’aucun peuple. » [1]

« Nous avions inventé un vrai contrôle du droit de paix et de guerre, pour ne pas laisser le pouvoir exécutif décider seul, et ainsi obliger à débattre de ces questions. »

[...]

Lire la suite ici.

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20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 15:46

"La France va livrer à l'Arabie saoudite des armes destinées à l'origine au Liban qui devait financer ce contrat de trois milliards de dollars grâce à une aide de Riyad, a fait savoir samedi le ministre saoudien des Affaires étrangères. Les autorités saoudiennes, déçues par l'attitude de Beyrouth dans l'affrontement géopolitique qui les opposent à l'Iran, ont suspendu le mois dernier ces financements, ainsi qu'une autre aide d'un milliard de dollars. « Nous n'avons pas interrompu le contrat. Il sera mis en œuvre mais le client sera l'armée saoudienne », a déclaré M. al Jubeir au cours d'une conférence de presse à Paris. « Nous avons décidé que les trois milliards de dollars (d'équipements) cesseraient d'être livrés à l'armée libanaise et seraient redirigés vers l'armée saoudienne », a-t-il dit."

Source : L’Orient Le Jour

La France va livrer à l'Arabie saoudite des armes destinées à l'origine au Liban.
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20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 15:30
Lu sur Libération
Par

 

«Destitution, maintenant», l’immense banderole recouvrant le siège de la puissante Fédération des industries de Sao Paulo (Fiesp), annonce la couleur : au Brésil, milieux d’affaires et marchés voient d’un bon œil une chute de la présidente de gauche Dilma Rousseff, accusée de maquillage des comptes.

Jeudi, la Bourse de Sao Paulo a grimpé de 6,6%, sa plus forte hausse quotidienne en sept ans avant de fléchir le lendemain.

«Le marché célèbre la fin de ce gouvernement», commentait alors à l’AFP l’analyste André Leite, de TAG Investimentos, une fête paradoxale compte tenu de son aversion supposée de l’instabilité.

Le même jour, l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva avait vu sa nomination comme ministre, controversée en raison d’accusations de corruption, suspendue par un juge de Brasilia (elle a depuis été suspendue également par un juge du Tribunal suprême fédéral).

Une nouvelle interprétée comme fragilisant un peu plus le gouvernement de Dilma Rousseff, déjà menacée au Parlement par une procédure de destitution.

Dans la première économie d’Amérique latine, plongée dans une récession historique pendant que s’envolent l’inflation, les déficits publics et la dette, les occasions pour les milieux financiers de se réjouir n’ont pas été nombreuses ces dernières années.

Désormais, «les investisseurs ont l’air de miser sur le fait que le Parti des travailleurs (PT, gauche, ndlr) et Dilma vont perdre le pouvoir, laissant la place à des temps plus heureux», explique David Rees, économiste pour Capital Economics et spécialiste de l’Amérique latine, qui souligne aussi la hausse du cours du minerai de fer comme motif d’euphorie boursière.

La politique économique de Dilma Rousseff a souvent été critiquée par les analystes, qui dénoncent un manque de contrôle budgétaire et de mesures fortes face à la crise.

«Chaque fois que Dilma paraît proche de tomber, la Bourse monte et le risque pays (l’indice mesurant la possibilité que le Brésil soit mauvais payeur, ndlr) chute», observe Margarida Gutierrez, professeur de macroéconomie à l’université fédérale de Rio de Janeiro.

- Un peu tôt pour rêver -

Les milieux économiques brésiliens semblent sur la même longueur d’onde.

Jeudi, la puissante FIESP, qui regroupe près de 130.000 entreprises, a pris publiquement position en faveur de la procédure de destitution de la présidente, étudiée actuellement par une commission de députés.

«La société veut un changement, elle veut la destitution de la présidente», a plaidé devant la presse Paulo Skaf, président de la fédération, rêvant à voix haute d’un Brésil où l’on pourra «renouer avec l’investissement, la création d’emploi, l’entrepreneuriat, le renforcement des entreprises, de tous les secteurs brésiliens, des services».

Mais il est peut-être un peu tôt pour rêver, prévient David Rees : «je ne suis pas convaincu qu’il faille s’attendre à de meilleures politiques» si la présidente est écartée.

«Même s’il y a un changement de gouvernement, il n’est pas évident que quiconque ait la possibilité de faire passer de dures réformes, donc les problèmes structurels de l’économie (brésilienne) pourraient persister encore quelque temps», estime-t-il.

D’autant que la procédure pour destituer la chef d’Etat est longue et complexe, nécessitant le vote d’au moins deux tiers des députés puis des sénateurs sur une période pouvant dépasser six mois.

Mais, dans un climat d’animosité croissante vis-à-vis du pouvoir en place, le calendrier pourrait s’accélérer, prédit Joao Augusto de Castro Neves, directeur Amérique latine au cabinet de consultants Eurasia Group : «la probabilité d’un changement de gouvernement augmente vraiment», à 75% selon ses calculs, et «cela pourrait arriver dès début mai».

En cas de destitution de Dilma Rousseff, c’est son vice-président Michel Temer, chef du parti centriste PMDB, qui assumerait le pouvoir jusqu’aux élections générales de 2018.

«C’est certain que l’administration Temer bénéficierait d’une lune de miel, mais la question est: combien de temps va-t-elle durer?», se demande Joao Augusto de Castro Neves.

«Même si Temer devrait amener des changements positifs dans l’économie, il n’aura pas le capital politique pour mettre en oeuvre des réformes ambitieuses», souligne-t-il.

Dernier danger, enfin : l’analyste met en garde sur le risque que Michel Temer se retrouve à son tour fragilisé s’il est impliqué, de près ou de loin, dans les deux scandales en cours, autour du géant pétrolier d’Etat Petrobras et du financement de la campagne présidentielle de 2014.

AFP

 

 

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19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 18:48
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18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 15:46
En Turquie et ailleurs, l’état de droit ne se monnaye pas !

Communiqué de presse, publié le 11 mars 2016, sur le site du syndicat de la magistrature

La dérive autoritaire turque s’accélère. La mise au pas de toute contestation cible notamment la magistrature. L’association de magistrats Yarsav, dont plusieurs membres font déjà l’objet de poursuites, lance un cri d’alarme tandis que le Haut Conseil des juges et procureurs turcs s’apprête à suspendre 680 magistrats au prétexte qu’ils seraient membres d’une « organisation parallèle ».

Après avoir concentré les pouvoirs exécutif et législatif entre ses mains, mis sous tutelle la presse d’opposition, le pouvoir turc mené par le président Recep Tayip Erdogan, poursuit sa purge dans la magistrature.

Depuis la révélation en décembre 2013 d’affaires de corruption impliquant l’Etat turc, plus de 40 000 policiers, fonctionnaires, juges et parquetiers ont été mis à pied ou révoqués. Après la mise en œuvre de nombreuses mesures d’intimidation : suspensions, mutations d’office, rétrogradations, poursuites disciplinaires, six magistrats ont été arrêtés au printemps 2015. Accusés d’acte de terrorisme ou d’atteinte à la sécurité de l’Etat, ils ne doivent cette criminalisation qu’à leur courage : leur application juste et déterminée de la loi contre les intérêts du président Erdogan. Ils sont encore à ce jour en détention provisoire.

Le pouvoir turc façonne une magistrature à sa solde. Premier levier de cette mise au pas, le Haut Conseil des juges et procureurs turcs, équivalent de notre Conseil supérieur de la magistrature, est depuis octobre 2014 composé à majorité de membres soutenus par le gouvernement. Il a depuis prononcé de nombreuses mutations de magistrats, y compris en cours de procès. Par ailleurs des centaines d’avocats qui travaillaient pour le parti au pouvoir ont été nommés juges.

En mars 2015, au nom de la lutte contre le terrorisme, l’adoption d’une loi renforçant les pouvoirs de police a notamment transféré une partie des pouvoirs des procureurs vers les gouverneurs, facilité l’usage des armes à feu pour les policiers et restreint le droit de manifester, le tout en réduisant le champ du contrôle judiciaire.
Aujourd’hui, l’association de juges et de procureurs turcs Yarsav, refusant de se laisser réduire au silence par la poursuite de plusieurs de leurs membres, lance le « dernier SOS des juges turcs libres ».

Derrière la suspension de 680 magistrats au motif de leur appartenance à une « organisation parallèle », se niche une véritable épuration menée par un gouvernement qui agite cette prétendue « organisation » contre tous les opposants au régime et ses dérives autoritaires, au rang desquels figurent notamment les journalistes, les manifestants, les universitaires, les syndicalistes. On sait déjà que cette scandaleuse manœuvre ne s’arrêtera pas là : le Haut conseil des juges et procureurs turcs a « identifié » 5000 juges et procureurs comme membres de structures parallèles.

Cette dérive autoritaire est menée au moment même où l’Union européenne négocie honteusement avec la Turquie pour lui déléguer le reflux de centaines de milliers de migrants. En prétendant, contre l’évidence, faire de la Turquie un pays tiers considéré comme « sûr », l’Union européenne trahit la cause des réfugiés et sombre dans une cécité coupable, en fermant les yeux sur les atteintes massives aux droits fondamentaux.

En marge des négociations, François HOLLANDE a déclaré : « la coopération avec la Turquie ne veut pas dire qu’on accepte tout de ce pays ». Où se trouve alors la limite de l’inacceptable ? Dans le cadre du démantèlement de l’Etat de droit et des libertés publiques en Turquie, un pallier est de nouveau franchi dans la purge de la magistrature. Quel prix aura le silence de l’Union européenne ?

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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 18:38

64% des citoyens russes voteraient pour la préservation de l’Union soviétique: sondage

 

Что дала Октябрьская революция работнице и крестьянке. 1920. Советский плакат

http://regnum.ru/news/ratings/2098449.html

 

Légende : Ce que la Révolution d’Octobre a donné à l’ouvrière et à la paysanne (affiche soviétique 1920 – sur les bâtiments, on voit : Maison de la mère et de l’enfant, Soviets des ouvriers et paysans, école pour adultes, jardin d’enfants, bibliothèque, cantine, club des travailleuses)

 

Moscou, 16 mars 2016 – REGNUM     25 ans après le référendum sur la préservation de l’URSS (17 mars 1991), 64% des citoyens russes disent qu’ils voteraient aujourd’hui pour la préservation de l’URSS. Selon les groupes d’âge, la proportion augmente de 47% chez les 18-24 ans à 76% chez les personnes de 60 ans et plus, et atteint 81% dans les rangs des partisans du Parti communiste. Une réponse négative à la question de la préservation de l’Union soviétique sous une forme actualisée a été donnée par 20% des citoyens russes. Ces données sont présentées par le Centre de russe recherches sur l’opinion publique (VTsIOM).

 

Selon le sondage, les raisons de la non-exécution de la volonté nationale du peuple de la Russie sont à chercher plus à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Les principaux coupables du fait que la décision du plébiscite n’a pas été mise en œuvre seraient le président de l’URSS (27%), l’autorité suprême en général (17%).

 

L’effondrement de l’Union soviétique serait dû au bilan négatif de Mikhaïl Gorbatchev (36%). 13% blâment Boris Eltsine et son équipe. Les États-Unis et d’autres pays occidentaux ne sont cités que par 2% des personnes interrogées, et seulement 1% pensent qu’il n’y a pas de coupable. Pour beaucoup, cependant, cette question s’est avéré être difficile (40% ne pouvant pas donner une réponse claire).

 

L’enquête a été réalisée les 5-6 mars 2016. 1600 personnes ont été interrogées à 130 lieux de sondage dans 46 régions et républiques de Russie. L’erreur statistique ne dépasse pas 3,5%.

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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 17:02
Attentat d’Ankara du 13 mars 2016 : réaction des partis communistes turcs

Dimanche 13 mars 2016, une attaque à la voiture piégée dans la capitale turque Ankara a tué au moins 37 personnes. Nous publions les premières réactions du Parti communiste (Turquie) et du Mouvement communiste de Turquie, figurant tous les deux dans le réseau communiste international Solidnet. Elles soulignent les responsabilités du pouvoir islamo-conservateur de l’AKP et du président Recep Tayyip Erdogan.

 

Déclaration du PC (Turquie), 14 mars 2016, traduite par MlN pour « Solidarité internationale PCF – vivelepcf »

Nous condamnons ceux qui ont fait de notre pays un bain de sang

Nous condamnons l’attentat de Kizilay, où des dizaines de personnes ont été tuées et des centaines blessées.

L’attaque d’Ankara doit être à la fois considérée comme inhumaine et dirigée contre l’ensemble du peuple. Elle montre à nouveau comment notre pays a été entraîné dans la catastrophe.

L’attentat d’Ankara doit être considéré comme un acte inhumain dirigé contre l’ensemble du peuple. L’identité des agresseurs n’y change plus rien. C’est le gouvernement de l’AKP qui a fait de notre pays le théâtre de cette violence aveugle, par ses aventures sanglantes pas seulement en Turquie mais dans toute la région.

Il est évident qu’Erdogan et son gouvernement ne pouvaient conduire la Turquie que vers la catastrophe. Tous les bureaucrates, les fonctionnaires qui servent ce gouvernement doivent savoir que chaque acte qui contribue à prolonger cette catastrophe engage des responsabilités. Ils doivent se comporter en conséquence et abandonner ce gang de criminels.

Notre peuple doit appeler à la démission du gouvernement et non chercher une solution dans l’impérialisme américain, dans un coup d’Etat militaire, dans un complot de type « cemaat » ou dans tel ou tel scénario de guerre civile sur une base ethnique ou sectaire.

Toutes nos condoléances à la Turquie et à l’Humanité.

Parti communiste, Turquie

 

Déclaration du mouvement communiste de Turquie, version française publiée par ce parti (telle quelle)

 

Le troisième massacre d’Ankara est la photo du régime sanglant fondé par les mains d’AKP !

 

Ce soir, l’attentat suicide à la voiture piégée a ajouté l’un nouveau des massacres expérimentés dans notre pays. Ce massacre qui va entrer dans l’histoire comme le Troisième Massacre d’Ankara s’est produit encore une fois avec un attentat terroriste.

Les réponses des questions sur ses causes, ses auteurs et ses médiateurs vont apparaitre récemment. Cependant, ce tableau politique-là est la place où notre pays est venu aujourd’hui, ou en d’autres termes, c’est la preuve que notre pays est traîné à la catastrophe par les mains d’AKP.

Il doit également être examiné par notre peuple que le processus politique qui préparait le terrain pour ce massacre est autant important que le but et l’auteur de ces massacres. Ce terrain politique est construit par les mains du gouvernement d’AKP.

Notre peuple doit voir les vérités.

Le régime réactionnaire fondé par l’AKP doit être connu comme un régime obscur qui se trouve son sens avec les massacres au lieu des grandes transformations. Combien de massacre aura lieu pour se voir par notre peuple que ce régime cause un désastre en imposant des mensonges de la paix, la stabilité, la conversion, la nouvelle Turquie et la vision de 2023.

Les personnes qui s’asseyent dans le fauteuil du pouvoir ont une grande responsabilité sur ces massacres. Le gouvernement d’AKP qui réalise la fondation d’un régime réactionnaire et collaborateur ne peut pas échapper la responsabilité de ce tableau où notre pays est devenu le pays des massacres. Les responsables de la souffrance vécue par notre pays vont sûrement rendre compte de tous.

Si notre pays ne se dégage pas ce régime obscur fondé par les mains d’AKP et il ne déclare pas sa libération du joug de l’impérialisme, les massacres ne se termineront pas.

Nous condamnons et anathématisons cet attentat terroriste.

Nous disons bon rétablissement à tous nos citoyens et nous souhaitons la patience aux familles de ceux qui ont perdu leur vie.

Le Mouvement Communiste de Turquie
Le Comité Central

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