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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 23:48
Le Parti communiste allemand (DKP) quitte le Parti de la gauche européenne (PGE)

Déclaration du Parti communiste allemand, 1er mars 2016, traduite par MlN pour « Solidarité internationale PCF – vivelepcf »

Contre l’Union européenne, pour un travail en commun à gauche

Les délégués du 21ème congrès du Parti communiste allemand (DKP) [réunis en 3ème session] ont décidé le 27 février 2016 que le Parti abandonnait son statut d’observateur dans le « Parti de la gauche européenne » (PGE). 99 délégués ont voté pour cette résolution, 52 se sont prononcés contre et six se sont abstenus. Le DKP entend à l’avenir mettre l’accent, dans le travail en commun au plan international, sur la recherche de contacts avec les partis frères communistes.

Que le DKP reste observateur ou même devienne membre de plein droit du PGE fait partie depuis des années des questions les plus controversées dans le Parti. Le PGE, comme l’a rappelé une intervention liminaire à la discussion de la résolution, critique certes la politique actuelle de l’UE. Mais, le PGE part de l’analyse qu’il ne s’agit là que d’une déviation du cours, fondamentalement juste pour lui, de l’intégration européenne. Les délégués, par leur décision ont souligné une nouvelle fois que le DKP considère que cette UE ne saurait être amendable. De son point de vue, l’UE est dans sa structure même tournée vers les intérêts des banques et des trusts. Une minorité du Parti a critiqué le retrait du PGE estimant qu’il signifiait un renoncement à la collaboration avec d’autres forces de gauche. Beaucoup d’intervenants sont allés contre cette vision des choses. Pour eux, il ne s’agit pas de savoir s’il on doit travailler avec d’autres forces de gauche. Il s’agit de définir à quoi ce travail doit ressembler : les communistes peuvent-ils s’accorder avec un PGE dont le programme n’envisage pas de dépasser les frontières du capitalisme ? Le DKP milite pour des formes de travail en commun où soient reconnues les différences de vue entre les participants. Il n’entend pas se laisser ôter la possibilité, aussi bien de s’engager dans de larges alliances qu’en même temps aussi, de promouvoir ses propres options progressistes et révolutionnaires.

A l’avenir encore, le DKP entend travailler avec des partis membres du PGE. Il se place dans l’unité d’action dans le combat contre l’exploitation, la remise en cause de la démocratie et la guerre. Il salue chaque initiative qui met en avant les intérêts communs des travailleurs contre les monopoles. Il participe à toute démarche visant au combat commun. Dans les entreprises et les quartiers, dans la rue et dans les conseils municipaux, au niveau national et international, le DKP s’engage dans le combat, dans de vastes alliances, pour les intérêts des travailleurs.

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27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 23:10

TENTATIVES DE LIQUIDATION DU DROIT INTERNATIONAL

Par le Parti de l'émancipation du peuple (ex-M-PEP).
 
Le 22 février 2016.

Robert CHARVIN est docteur en droit, diplôme d'études supérieures de sciences politiques et agrégé des facultés de droit. Il est Doyen honoraire de la faculté de droit et de sciences politiques de Nice et Professeur émérite de l'Université de Nice. Il a participé à l'Université d'automne du Parti de l'émancipation du peuple qui se tenait à Nice, et a alerté sur les tentatives de liquidation du droit international.

Le droit international est un ensemble de normes réglant les relations entre états, relevant du monde des croyances (la " légitimité juridique ") et objet d'une méconnaissance presque totale (les citoyens n'en font pas un point d'appui politique). On l'invoque parfois lorsqu'un état y trouve un intérêt. On le passe le plus souvent sous silence, parce qu'il entrave une puissance (publique ou privée). Aujourd'hui, à l'instigation surtout des Etats-Unis, qui ont tous les moyens à leur disposition, le droit international fait l'objet de manipulations : il est instrumentalisé pour des causes qui lui sont contraires. Il est même victime d'une tentative de liquidation, du moins dans tous les secteurs qui handicapent la liberté de manœuvre des grandes puissances, particulièrement les états-Unis. C'est ainsi, par exemple, que la " non-ingérence " dans les affaires intérieures des états et des peuples, disposition centrale de la Charte des Nations unies, devient par la grâce " étasunienne " son contraire avec l'ingérence dite " humanitaire " et le " devoir de protéger " les peuples contre leur propre état. La pratique de quelques Puissances, désireuses de produire à elles seules un " droit coutumier ", devient une source fondamentale en lieu et place de l'accord entre états. Cette pratique présente les caractères les plus arbitraires, les plus discriminatoires et les plus contradictoires : elle ne relève d'aucun principe, quel que soit le discours officiel, mais d'une simple évaluation des rapports de force et des possibilités qu'ils ouvrent. Seules, pourtant, les organisations populaires peuvent prendre en charge le Droit international, après avoir pris conscience de l'importance politique de ses principes et de ses normes aptes à limiter tous les pouvoirs publics et privés.

 

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26 février 2016 5 26 /02 /février /2016 23:20

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Iceland

L’Islande, l’une des nations les plus touchées par la crise bancaire, semble avoir complètement surmonté ses problèmes, et cette année, elle devrait être le premier pays du monde frappé par la crise de 2008 à dépasser le PIB le plus élevé qu’il avait atteint avant cette crise, rapporte ZeroHedge. Le pays est parvenu à ce résultat sans sacrifier son système social et les dépenses du gouvernement. Il y a encore quelques années, l’Islande est arrivée au bord de la faillite lorsque ses banques, qui au fil des ans s’étaient montrées bien trop audacieuses, se sont trouvées en situation de quasi-effondrement.

 

Selon le Fonds monétaire international (FMI) l’Islande a réussi à se remettre totalement de la crise, sans avoir compromis son modèle social qui prévoit la gratuité des frais de santé et d’éducation. Le pays, qui ne fait pas partie de l’Union européenne, n’a pu compter que sur lui-même pour se relever, et pour se faire, il a opté pour une approche très originale mais efficace.

A la différence des autres pays heurtés par la crise, l’Islande a laissé ses banques faire faillite, ne préservant que les comptes des ménages résidents. Les étrangers qui avaient placé leur argent dans les banques du pays ont tout perdu lorsque ces banques ont fait faillite. Ailleurs, dans le reste de l’Europe, de nombreuses banques ont été nationalisées car il n’était pas concevable qu’elles puissent faire faillite.

Le pays a également imposé des contrôles de capitaux. Par conséquent, les Islandais ne pouvaient plus investir ou placer librement leur argent à l’étranger, ce qui était, selon de nombreux économistes, contraire aux règles du marché libre. De plus, le pays n’est pas intervenu pour empêcher la dévaluation de la couronne islandaise, et il a toléré l’inflation. Celle-ci a provoqué une hausse des prix domestiques, mais elle a aussi eu pour effet de stimuler les exportations. Les pays de la zone euro ne pourraient tolérer une telle dévaluation ; celle-ci renchérirait les dettes nationales des différents Etats-membres.

Mais le plan semble avoir fonctionné. La dette nationale de l’année dernière ne représentait que 82% du PIB du pays, comparativement à 95% il y a quatre ans. À la fin de cette décennie, la dette devrait même continuer à baisser pour atteindre 54% du PIB. Le chômage a également baissé de façon spectaculaire, et actuellement, le taux de chômage s’établit à 4%, contre près de 8% en 2009.

De tels résultats soulèvent la question de la pertinence des politiques économiques qui ont été menées dans le reste de l’Europe ou aux États-Unis en réponse à la crise. Les banques n’auraient-elles pas dû supporter elles-mêmes les conséquences de la crise qu’elles avaient causée? D’après Zéro Hedge cette réussite contredit de nombreux économistes, notamment keynésiens, qui affirmaient que le soutien de l’économie était nécessaire pour sortir de la crise.

En outre, l’Islande a fait condamner les administrateurs de Kaupthing, l’une des principales banques de la nation, non seulement à des amendes, mais à des peines de prison allant de quatre à cinq ans. Lors de leur procès, le procureur spécial islandais Olafur Hauksson s’était posé la question de la responsabilité :

"Pourquoi devrions-nous tolérer qu’une partie de notre société ne soit pas soumise à la règle de droit ou qu’elle puisse échapper à ses responsabilités? Il serait dangereux de laisser quelqu’un devenir trop gros pour devenir l’objet d’une enquête. Cela laisserait l’impression qu’il existe un refuge sûr ».

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20 février 2016 6 20 /02 /février /2016 10:39
CORÉE : QUI MENACE QUI ?
lundi 15 février 2016
par  anc.  Lu sur le site de Rouge-Midi.

 

 

Comme le dit l’ANC dans son communiqué ci-dessous, on peut avoir sur " les dirigeants nord- coréens et leur mode de gouvernement des avis différents" il n’en reste pas moins vrai que là n’est pas la question dans les événements actuels. La question c’est celle d’un impérialisme surarmé qui s’arroge le droit de gouverner le monde et de mettre au pas ceux qui ne vont pas dans son sens. La carte mondiale des puissances nucléaires (source Wikipedia) est édifiante de ce point de vue.

COMMUNIQUÉ ANC.

CORÉE : QUI MENACE QUI ?

Le 7 fevrier 2016, la Corée du Nord, qui s’obstine à se réclamer du communisme, malgré les discours moqueurs et haineux des Puissances occidentales, a réussi à placer en orbite un satellite de télécommunications, grâce à un tir de fusée, comme l’ont fait de nombreux pays industriels.
Aussitôt, les dirigeants des Etats-Unis et leurs alliés, dont le Président Hollande, ont condamné ce succès industriel et militaire, et les journalistes de nos télévisions leur ont emboîté le pas, en dénonçant aux Francais " une nouvelle provocation de la Corée de Nord contre la Communauté internationale ". Un journaliste anonyme de L’Humanite a cru bon de se joindre à la meute en titrant le 8 fevrier un entrefilet " nouvelle gesticulation de Pyong- Yang ". Ils se sont ainsi faits les porte-paroles de l’Imperialisme des USA et de l’Occident, au lieu d’accomplir leur mission qui est d’informer objectivement les citoyens de la réalité.

On peut avoir sur les dirigeants nord- coréens et leur mode de gouvernement des avis différents.
On n’a pas le droit d’oublier que le choix de ces dirigeants et de leurs pratiques politiques ne relèvent en aucun cas de Messieurs Obama, Hollande, ou des médias français, mais exclusivement des citoyens de Corée du Nord (comme ceux de Syrie ne relèvent que des Syriens)

La petite Corée du Nord ( à peine 25 millions d’habitants parmi plusieurs milliards d’Asiatiques ),est dirigée par les lointains héritiers des Patriotes qui ont lutté autrefois contre les occupants fascistes japonais, alors que les USA ont remis en selle en Corée du Sud les anticommunistes qui avaient collaboré avec eux. Les dirigeants de Pyong-Yang sont persuadés que seules ses capacités militaires ont évité à leur pays d’être envahi par les Armées occidentales, et annexé par la Corée du Sud, comme la RDA l’a été par l’Allemagne de l’Ouest capitaliste.

La Corée du Nord est en effet encerclée militairement par une coalition puissante dirigée par les États- Unis, première puissance guerrière du monde, qui a des bases au Japon ( 140 millions d’habitants, dirigés par le Conservateur Abe, nostalgique des criminels de guerre nippons ), aux Philippines ( 100 millions d’habitants ), à Taïwan ( 25 millions d’habitants ), et en Corée du Sud ( 50 millions d’habitants ), où les syndicalistes et les démocrates partisans de la réunification négociée du pays sont réprimés et emprisonnés.

Les armées états-uniennes et sud-coréennes organisent des manœuvres militaires menaçantes, et un système de missiles va être déployé autour de la Corée du Nord.
Cette situation d’encerclement impérialiste est une menace pour la paix mondiale, autant que les interventions guerrières occidentales au Moyen Orient, en Europe ou en Afrique par le biais de l’OTAN. Les citoyens français doivent en être informés.

Paris le 15 février

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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 14:51

http://www.collectif-communiste-polex.org/bulletin/bulletin_135_art_1.ht

 

publié le : 17 Février, 2016

Tout au long du XXeme siècle, les États Unis devenus grande puissance industrielle et militaire, ont proclamé que le reste du continent d'Amerique et ses peuples était son pré- carré : il leur était dû d'en exploiter les richesses, agricoles ou minières, d'en diriger les lois et les gouvernements, corrompus ou dictatoriaux, quitte à les réimposer à leurs peuples par une intervention militaire: Marines et canonnières étaient là pour ça. Quand les citoyens élisaient un patriote honnête comme Allende au Chili, il suffisait à la CIA d'organiser avec l'aide des opposants locaux le chaos social, et un quelconque Pinochet rétablissait l'Ordre impérial et la religion du marché, sur quelques milliers de cadavres....

Une île cependant avait réussi des 1960 à conquérir les armes à la main le droit de choisir son destin: Cuba, avec Fidel Castro et ses Barbudos, son peuple courageux et le soutien d'une lointaine URSS, a réussi à expulser truands et affairistes états-uniens et leurs soutiens locaux, et à proclamer une société socialiste, égalitaire et patriote, malgré les USA. Elle l'a payé de 50 ans de blocus économique et politique, de multiples tentatives de subversion et d'invasion, d'autant plus graves que l'URSS s'effondrait en 1990.

Mais le peuple Cubain résista, en souffrant, car heureusement le monde changeait peu à peu, et d'abord cette Amérique dite" Latine", parce qu'on y parlait espagnol, portugais ou francais, a côté des langues indigènes. À partir de la fin du siècle, un vent impétueux de contestation progressiste emporta la plupart des peuples d'Amerique, alors même que ceux d'Europe s'enfonçaient dans une véritable contre-revolution conservatrice. Ce vent nouveau fit éclore des gouvernements désireux d'indépendance nationale, d'arracher aux capitalistes étrangers les richesses de la Nation, d'en faire profiter la majorité paysanne et ouvrière, les pauvres et les " Indiens " jusque là méprisés. Chavez au Venezuela, Morales en Bolivie, Lula au Brésil, et même Cristina Kirchner en Argentine, nationalisaient les ressources, et employaient enfin les bénéfices des puits de pétrole et des mines à vaincre la misère, la maladie et l'analphabétisme, à la grande fureur des politiciens et milliardaires de Washington, de Caracas, et de Rio.

Le mouvement peut sembler aux naïfs parmi nous irrésistible, certains crurent même y déceler le début d'un " socialisme du XXIème siècle ", les prémices d'une " nouvelle Internationale des Peuples ": c'était négliger un peu vite que ce mouvement était disparate, mélange de révolutionnaires authentiques, et de Nationalistes et Réformistes enclins aux compromis, et qu'un opposition locale persistait, influente dans la bourgeoisie et les médias; c'était surtout oublier que l'impérialisme US était toujours aussi fort et actif, quitte à adapter ses méthodes en fonction du rapport de forces, et que la marche de l'histoire n'est jamais unidirectionnelle, qu'elle peut connaître des retours en arrière.

L'offensive des stratèges du " Monde Libre "( comme le nomment les partisans du capitalisme ) contre l'ébullition progressiste américaine au XXIeme siècle, reposa sur le constat que les états trublions, rétifs à la " religion du Marché",tiraient l'essentiel de leurs ressources de leur production de sources d'énergie ( pétrole ou gaz ) ou minerais, dont le rapport permettait de couvrir les importations nécessaires au quotidien: faiblesse insigne, héritée de siècles de sous-développement et de domination étrangère. Il suffisait donc aux États-uniens, qui contrôlent les fluctuations des cours mondiaux du pétrole et du gaz avec leurs compères Saoudiens, de provoquer délibérément l'effondrement, diminuant ainsi d'une bonne moitié en quelques mois les ressources du Venezuela. La population y fut ainsi réduite à une inflation galopante, aux pénuries des produits les plus quotidiens, et aux diatribes vengeresses de l'opposition libérale, subitement déguisée en défenseur des déshérités. Le résultat fut celui attendu dans les bureaux de Washington et les salons de Caracas: le 6 novembre 2015, les elections qui avaient jusque là donne quitus à Chavez et son successeur Maduro ont envoyé au Parlement 70 pour cent de députés de Droite. Cet échec, dont on ne peut encore peser toutes les conséquences, n'était pas un éclair dans un ciel américain sans nuages: Peu auparavant, une majorité " libérale " a vaincu dans les urnes Cristina Kirchner, et le Brésil est agité de manifestations dirigées par la Droite.

L'effondrement espéré par Washington de l'expérience socialiste au Venezuela a des objectifs continentaux, ceux de l'Imperialisme américain, qui renouvelé en Amerique la vieille théorie des dominos. Théorie revendiquée par les stratèges militaires et économiques de l'Occident, et des EtatsUnis : l'ennemi principal, irréductible depuis 50 ans, le régime socialiste Cubain, asphyxié par la disparition de l'aide de ses alliés, vénézuéliens et autres, n'aura plus comme solution que s'en remettre au bon vouloir du " Grand Ami " Yankee, et à se convertir au grand marché capitaliste mondial. Ce projet ne relève d'aucune obsession complotiste, il a été souvent affirmé par les responsables de la CIA, comme d'ailleurs celui états-unien de " remodeler le Moyen-Orient" pour mieux le contrôler, au détriment des états nationaux trop rétifs, Iran, Irak, Syrie. Les opposants " libéraux " cubains ne s'y trompent pas. Certains, comme Yoani Sanchez, blogueuse qu'adorent nos médias occidentaux, ont frétille de joie à l'issue des elections de Caracas: " Le Venezuela voit déjà la sortie et il emporte avec lui une île qui n'ose pas encore arrêter les coups d' un gouvernement violent, claquer la porte et commencer une nouvelle vie. " ( 14 y médio, La Havane, 7/12/2015).

Le repérage des objectifs de l'Imperialisme ne signifie en aucun cas qu'ils vont réussir, les peuples d'Amerique en décideront. Ils le feront y compris en corrigeant  d'éventuelles erreurs, qui ne relève de personne d'autre que d'eux mêmes: nous serions mal venus de nous poser en donneurs de leçon, alors que nous nous révélons pour l'instant incapables de revivifier la mouvance progressiste française, et de limiter l'expansion de l'extrême-droite xénophobe. Notre seul impératif est de réaffirmer notre solidarité avec les révolutionnaires d'Amerique, et nous le ferons efficacement en luttant dans notre pays contre le capitalisme, et l'impérialisme occidental qui inspirent nos dirigeants.

Francis Arzalier

 

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14 février 2016 7 14 /02 /février /2016 17:13
Le Conseil de Paris face aux diktats du Premier ministre israélien
9 février 2016 - Taoufiq Tahani - AFPS

Le conseil municipal du 13e arrondissement, à l’initiative de l’exécutif municipal, a émis le 1er février un vœu condamnant « le boycott d’Israël » et s’opposant « aux tentatives de l’isoler du concert des Nations ». Voilà que ce même vœu devrait, dit-on, être présenté à la prochaine réunion du Conseil de Paris et devenir LE message de Paris en soutien à Israël honteusement stigmatisé du fait des campagnes BDS.

Il s’appuie en premier lieu sur le fait que l’appel au boycott aurait été déclaré illégal par la cour de cassation avec ses arrêts du 20 octobre 2015. Ceci est inexact : la cour de cassation a statué, stricto sensu, sur le seul cas des arrêts de la cour d’appel de Colmar qu’elle a effectivement validés. D’autres jugements par contre ont relaxé les prévenus dans des affaires du même ordre et sont désormais définitifs.

C’est le cas de la quasi totalité des jugements de première instance qui ont relaxé les militants poursuivis. La cour d’Appel de Paris, elle-même, confirmant un jugement de première instance, soulignait le 24 mai 2012 que les faits en cause constituaient une « critique pacifique de la politique d’un État relevant du libre jeu du débat politique ».

Il est très surprenant, pour ne pas dire incohérent, de tenir l’appel au boycott comme illégal s’agissant d’Israël, alors qu’il aurait été de bonne pratique quand il s’appliquait à d’autres pays, Russie ou Mexique par exemple. Et alors que le boycott de l ‘Afrique du Sud de l’apartheid fait aujourd’hui figure d’action citoyenne emblématique et de haute portée morale.

Les élus de Paris doivent d’abord s’interroger sur le sens d’une telle initiative compte-tenu du contexte politique dans lequel elle intervient.

Le gouvernement au pouvoir aujourd’hui en Israël, le plus extrémiste de l’histoire et comportant des membres ouvertement racistes, se trouve effectivement isolé sur la scène internationale. Pour répondre à cet isolement, plutôt que de renoncer à sa politique de colonisation qui vise à ruiner la solution à deux États, il mobilise des moyens énormes pour s’en prendre à la campagne internationale pour le Boycott, le Désinvestissement, les Sanctions ainsi que le rapporte le journal Libération du 5 février.

Ce même gouvernement s’en prend avec brutalité aux ONG israéliennes qui documentent les violations des droits de l’homme et bénéficient d’aides étrangères, notamment venant l’UE, ainsi que le rapporte Le Monde du 5 février.

Adopter un vœu de la même teneur que celui du 13e arrondissement serait porter un coup à toutes celles et ceux qui, en Israël même, mènent un combat courageux face à un gouvernement décidé à faire taire toute voix discordante.

Ce serait cautionner le Premier ministre Netanyahou qui qualifie d’antisémite la décision européenne de procéder à un étiquetage différencié pour les produits issus des colonies israéliennes de Cisjordanie et du Golan.

Ce serait le cautionner encore quand il reproche à Ban Ki-moon d’encourager le terrorisme parce qu’il avait osé qualifier la poursuite de la colonisation d’affront fait à la population palestinienne et à la communauté internationale.

Adopter un tel vœu en Conseil de Paris serait une injure pour les nombreux militants qui, à travers le monde et spécialement dans notre pays, expriment leur solidarité avec le peuple palestinien en demandant le respect du droit international et qui, en l’absence de sanctions de la part des États, utilisent le seul moyen dont ils disposent : le boycott citoyen.

Les conseillers de Paris ont aujourd’hui toutes les cartes en mains.

Là où Paris est attendue pour soutenir la société civile palestinienne, pour dénoncer le blocus de Gaza, et l’expansion de la colonisation, nous voulons croire que ses élus ne se laisseront pas entrainer sur le terrain aujourd’hui choisi par le Premier ministre israélien, celui du rejet du droit et du mépris de la communauté internationale, celui de la loi de la jungle.

Taoufiq Tahani
Président de l’AFPS (Association France Palestine Solidarité)

Source : https://blogs.mediapart.fr/afps-ass...

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13 février 2016 6 13 /02 /février /2016 14:39
Laurent Fabius, le plus atlantiste des ministres des Affaires étrangères quitte le gouvernement.  Pour saluer son départ - que nous ne regrettons sûrement pas - nous rappelons deux des phrases illustrant sa politique étrangère :
Laurent Fabius : 

Syrie :

"Bachar al-Assad ne mériterait pas d'être sur la terre"

Ukraine :

Le parti Svoboda est un parti plus à droite que les autres, [mais il n'est pas] d’extrême droite” [Laurent Fabius, 11 mars 2014, France Inter]

 

Il aura maintenant plus de temps à consacrer aux Petroplus, papeteries de Chapelle darblay, Vallourec, Sidel et bien d'autres entreprises touchées par la voracité des multinationales qui ont fait main basse sur les usines en France.  Il pourra de toute manière difficilement faire pire qu'aux affaires étrangères.

 

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 14:48

Pour info. Pour comprendre ce qui se passe aujourd'hui en Syrie avec la crise des réfugiés et le rôle de la Turquie.

La nouvelle dialectique « humanitaire » en Syrie, par Guillaume Borel

Par Guillaume Borel le 05 février 2016
 
Alep et les villages environnants se vident des milliers de combattants -et leurs familles- notamment du groupe terroriste Al-Nosra (la branche syrienne d’al-Qaida) devant l’avancée de l’armée régulière syrienne. Ces fuyards, qui ont semé la terreur et la mort durant 3 ans à Alep, vont maintenant en partie grossir les rangs des camps de réfugiés en Turquie. Les Etats qui – comme la Turquie, l’Arabie saoudite et la France – ont soutenu ces groupes terroristes « modérés » n’apprécient pas de voir l’armée gouvernementale reprendre le dessus. Ils sont maintenant plus que jamais à la manœuvre, comme l’expose l’analyse de Guillaume Borel ci-dessous. [Silvia Cattori]

 

alep

Suite à l’avancée majeure de l’armée régulière syrienne dans la région d’Alep, les alliés régionaux de l’État Islamique et du Front Al-Nosra, la Turquie et l’Arabie Saoudite, montrent à nouveaux des velléités d’intervention directe sur le terrain syrien.

Soutenue par l’aviation russe, l’armée syrienne est en mesure de reprendre la ville d’Alep, fief des djihadistes du Front al-Nosra, et de libérer le gouvernorat régional. La principale route d’approvisionnement des djihadistes en provenance de Turquie a notamment été reprise par l’armée, qui a libéré plusieurs villages et localités de la province. Les quartiers rebelles sont sur le point d’être totalement encerclés. Selon le responsable de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane :

« Les pro régime encerclent les quartiers rebelles à Alep des côtés sud, est et nord, à l’exception d’une seule ouverture dans le Nord-Ouest qui permet aux insurgés d’accéder à la province voisine d’Idlib. »

Ce n’est donc probablement qu’une question de jours avant que les positions des djihadistes soient totalement bouclées. L’armée pourra alors lancer une vaste offensive afin de libérer l’intégralité de la ville. Toujours selon l’OSDH,  le bouclage d’Alep pourrait «  marquer le début de la fin pour eux, [les djihadistes] à moins qu’ils ne reçoivent une aide urgente des pays du Golfe et de la Turquie. »

Dans ce contexte militaire extrêmement préoccupant pour les alliés de la Turquie, Ankara semble montrer des velléités d’appuyer plus directement le Front al-Nosra. Les militaires turcs ont ainsi interdit un vol d’inspection russe au-dessus de leur territoire, qui devait s’effectuer dans le cadre du traité « ciel ouvert » qui autorise ce type de vols d’inspection afin de renforcer la transparence et l’ouverture militaire entre les principaux membres de l’OTAN et la Russie.

Le vol en question devait effectuer une reconnaissance entre le 1er et le 5 février sur la région frontalière avec la Syrie, et reconnaître notamment la base aérienne d’Incirlik utilisée par l’OTAN.

Le commandement militaire russe a logiquement interprété cette interdiction comme une volonté de dissimuler la préparation d’une offensive militaire sur le terrain syrien.

Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense, l’armée russe «enregistre un nombre croissant de signes d’une préparation secrète des forces armées turques afin de mener des opérations sur le territoire syrien», et d’ajouter : « «Si quelqu’un à Ankara pense que l’interdiction d’un vol de reconnaissance russe permettra de cacher quoi que ce soit, il n’est pas professionnel ».

La coordination entre la Turquie et l’Arabie Saoudite semble également avoir franchi un cap devant l’urgence de la situation militaire. Les deux pays poussent notamment à la création d’une force militaire islamique de « maintien de la paix » sur le territoire syrien. Cette proposition a été formulée en janvier par un député du parti du président Erdogan, l’AKP, lors d’une réunion du conseil de l’Organisation de la Coopération Islamique basée en Arabie Saoudite. L’envoi d’une telle force sur le terrain pourrait en effet mettre un terme à l’avancée de l’armée régulière syrienne et  geler le conflit sur ses positions actuelles.

Selon Erdogan Toprak, député turc du parti d’opposition d’extrême gauche Parti démocratique du peuple, la visite récente du premier ministre Ahmet Davutoglu à Riyad en compagnie du chef de l’état-major turc, est le signe de la volonté d’Ankara d’une intervention armée conjointe sur le théâtre syrien. La question actuellement débattue à Ankara serait donc « de savoir si la Turquie — qui a déployé des efforts énergiques conjointement avec l’Arabie saoudite en vue de tenir les Kurdes syriens à l’écart des négociations de Genève — lancera une opération en Syrie pour empêcher les troupes d’Assad soutenues par l’aviation russe d’établir un contrôle sur les territoires turkmènes. »

Dans cette optique, le bloc américano-occidental et ses alliés régionaux ont rompu les pourparlers de paix de Genève qui s’étaient ouverts lundi, en prétextant l’offensive militaire actuelle du régime syrien et en conditionnant la réouverture des négociations à la mise en place d’un processus humanitaire, validant ainsi le plan turco-saoudien d’une force d’interposition de « maintien de la paix » dans le but d’offrir une porte de sortie aux groupes djihadistes encerclés par l’armée régulière et de reconstituer probablement des « zones refuge » près de la frontière turque.

Le secrétaire d’état américain John Kerry a ainsi dénoncé : « La poursuite de l’assaut des forces du régime syrien – renforcées par les frappes russes – contre des zones tenues par l’opposition » qui traduirait selon lui « le désir de chercher une solution militaire plutôt que de permettre une solution politique ».

Le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, qui a mis en oeuvre depuis sa prise de fonction un soutien logistique et opérationnel aux groupes djihadistes et au Front al-Nosra, a également jugé que les circonstances militaires « privaient de sens » les discussions de Genève « auxquelles ni le régime de Bachar al-Assad ni ses soutiens ne souhaitent visiblement contribuer de bonne foi, torpillant ainsi les efforts de paix ».

Le 4 février, l’Arabie Saoudite se positionnait officiellement pour un engagement armé direct dans le conflit contre l’État Islamique sous-direction américaine, par la voix du porte-parole du ministre de la défense.

La stratégie de guerre par procuration menée par la coalition occidentale et les Etats du Golfe dans le but de renverser Bachar-al-Assad au profit d’un protectorat islamique étant sur le point d’échouer du fait de l’entrée en guerre de la Russie, c’est maintenant au nom de l’urgence « humanitaire » que les sponsors occidentaux et régionaux des groupes djihadistes ayant semé le chaos et la mort en Syrie tentent de sauver leurs mercenaires.

Guillaume Borel | 5 février 2016

Guillaume Borel est l’auteur de l’essai Le travail, histoire d’une idéologie. Éditions Utopia: 2015. Il s’intéresse aux questions de macro-économie, à la géopolitique et aux questions de propagande et d’intoxications médiatiques.

Crédit photo AP

Source: http://arretsurinfo.ch/la-nouvelle-dialectique-humanitaire-en-syrie/

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5 février 2016 5 05 /02 /février /2016 22:46

Lu sur Michel El Diablo

DÉMOCRATIE ?

Assassinats politiques, exactions, emprisonnements d’opposants : le gouvernement turc en pleine dérive totalitaire

PAR 

 

Manifestation du 9 janvier 2016 à Paris / © Eros Sana

Manifestation du 9 janvier 2016 à Paris / © Eros Sana

Près de 20 000 manifestants sont venus à Paris honorer la mémoire des trois militantes kurdes assassinées il y a trois ans. Cette commémoration s’est déroulée alors que l’enquête judiciaire est au point mort pour identifier les commanditaires des meurtres. Toutes les pistes mènent vers la Turquie et ses services secrets, dans un contexte où le pouvoir turc est en pleine dérive totalitaire : arrestations de journalistes, répression de l’opposition de gauche, état de guerre imposé aux villes kurdes, assassinats de militants… Sans que la communauté internationale, États-Unis et Europe en tête, ne réagisse.

C’était il y trois ans, le 9 janvier 2013, en plein coeur de Paris. Trois femmes sont froidement exécutées de balles dans la tête. Les victimes symbolisent trois générations de militantes Kurdes, proches du parti indépendantiste Kurde de Turquie, le PKK. D’abord, Leyla Söylemez, la plus jeune, âgée de 24 ans, Fidan Dogan, 29 ans et Sakine Cansiz, 54 ans, la principale cible de ce triple assassinat. Elle était l’une des responsables de l’opposition kurde en exil. Cofondatrice du PKK en 1978, ancienne combattante de laguérilla, cette proche du leader historique kurde, Abdullah Öcalan, était extrêmement influente et respectée. Plusieurs femmes Kurdes qui combattent en ce moment les forces de l’Etat islamique à Kobané arborent sur leur treillis militaire une photo de Sakine Cansiz.

Très vite, la police judiciaire appréhende l’auteur présumé de ce triple homicide : Ömer Güney. Ce jeune Turc âgé d’une trentaine d’années, agent d’entretien à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, venait de passer une année à infiltrer la communauté kurde d’Ile-de-France, et à se rapprocher des instances dirigeantes du PKK en exil en France. Au fil de l’investigation, la justice française démontre que Ömer Güney est bien l’auteur des trois meurtres. Surtout, il a travaillé en étroite relation avec une partie au moins des services secrets turcs, le MIT.

Une enquête entravée

 

LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE ICI sur le site Basta!

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4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 18:08

De nombreuses voix s'élèvent en France pour la levée des sanctions contre la Russie, à commencer par les agriculteurs. Alors que les bouches s'ouvrent, on se demande bien aujourd'hui pourquoi ces sanctions ont été prises.  L'article qui suit montre à l'évidence que les Européens et parmi eux, le président et le gouvernement français, sous la houlette du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, se sont pliés sans grande résistance aux exigences de l'empire américain.  La crise internationale, et aussi la crise de l'agriculture montre que ces décisions américaines ont été mortifères.  Qu'on fasse donc taire les dirigeants américains!  Une des façons de le faire est que la France sorte de l'OTAN, organisation créée par eux et à leur solde. 

Pour cela il faut que monte dans le pays cette exigence de sortie de l'OTAN.

Pour ce faire, vous pouvez signer la pétition réclamant la sortie de l'OTAN, pétition initiée par un mouvement italien et reprise par le Comité Valmy ici.

par IlfattoQuotidiano.fr (son site)
Lu sur Agoravox le mercredi 3 février 2016
 

 Le sénateur John McCain (ci-contre) vient de déclarer qu’il revient aux USA de décider si les sanctions européennes contre la Russie doivent être levées ou pas. La décision devrait être évoquée à Munich la semaine prochaine, vu le nombre de pays européens qui se plaignent de l’impact de ces sanctions sur leur économie.

"Je crois qu’il y a beaucoup de discussions entre les Européens à propos de la fin des sanctions… nombre d’entre eux attendent leur levée," a-t-il déclaré lors d’une interview à Sputnik. "Cela fait plusieurs mois que j’en entends parler, et il y a une énorme pression de la part de certains pays, notamment l’Allemagne, pour la levée des sanctions."

Cependant, l’ancien candidat malheureux aux présidentielles américaines pense qu’au final c’est à Washington de décider s’il faut ou non mettre fin aux sanctions, expliquant… que cela "dépend d’une certaine façon du leadership américain."

La levée des sanctions doit être évoquée lors de la Conférence sur la Sécurité à Munich la semaine prochaine, à laquelle doit se rendre également le Premier ministre Dimitry Medvedev.

 

"Les sanctions économiques seront évoquées en coulisses, même si ce n’est pas visible," a poursuivi McCain. "Cela ne sera pas discuté ouvertement pendant la conférence, mais il y aura beaucoup de débats à ce propos entre les différents pays européens.

McCain a raison sur un point : l’Union Européenne (UE) n’est pas contente de perdre des milliards de dollars d’échanges suite à l’embargo mis en place par Moscou en réponse aux sanctions.

Le ministre français de l’Économie, de l’Industrie et du Commerce numérique Emmanuel Macron a expliqué en janvier que Paris apporterait son soutien à la levée des sanctions occidentales à l’été 2016. Ce point de vue est partagé par les représentants de la Chambre de commerce germano-russe AHK, qui sont convaincus que les sanctions contre la Russie doivent prendre fin. Le président de cette organisation, Rainer Seele, assure que 80% des entreprises allemandes ont été impactées par ces sanctions économiques. Selon Seele, la plupart des représentants des sociétés interrogées pensent que "l’efficacité politique de ces sanctions n’est pas apparente."

En décembre, l’Italie a remis à plus tard l’application d’une décision de l’UE visant à étendre les sanctions économiques, et a demandé à ce que ces mesures soient discutées au sein de l’Union, après une réunion d’envoyés européens à Bruxelles.

Le vice-président américain Joe Biden avait admis en octobre 2014 que les dirigeants US avaient dû faire pression sur l’Europe pour imposer les sanctions économiques contre la Russie après la crise en Ukraine, car l’Europe était réticente à ce genre de mesures.

"Il est vrai qu’ils ne voulaient pas le faire," a avoué Joe Biden. "Mais les États-Unis ont pris les choses en main et le président des États-Unis a insisté sur ce point. Parfois, nous avons même dû placer l’Europe dans une situation inconfortable afin qu’elle agisse et qu’elle fasse "payer" [la Russie ]," avait-il déclaré.

Les sanctions économiques européennes contre la Russie ont été introduites en juillet 2014 pour un an avant d’être prolongées suite à la crise ukrainienne et la réunification avec la Crimée. Elles incluent des restrictions sur les prêts accordés aux principales banques étatiques russes, ainsi qu’aux grandes compagnies de défense et pétrolières. De plus, Bruxelles a imposé des restrictions sur la fourniture d’armes et d’équipement militaire à la Russie, ainsi que sur les technologies militaires, les équipements "Hi-Tech", les technologies à double usage et celles de l’industrie pétrolière.

La Russie a répondu en imposant un embargo sur les produits agricoles, la nourriture et les matières premières provenant des pays ayant adopté les sanctions contre elle. L’importation de viandes de boeuf, porc, volaille, de poisson, de fromage, de lait,et de fruits et légumes ont été interdits depuis ces pays, et Moscou a lancé une politique de substitution de ces produits.

Source : RT, le 3 février 2016

Traduction  : Christophe pour ilFattoQuotidiano.fr

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