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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 17:07

Par Maxime Vaudano

Extraits :

"L’omniprésence des lobbys au sein des institutions européennes est de notoriété publique. Le fait que de grandes entreprises privées et des groupements industriels financent directement des partis politiques européens l’est moins."

"Mais l’ALDE ( L’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe ) a effectivement reçu, ces dernières années, d’importants financements de la part de Bayer, Uber, Google ou encore du géant suisse des pesticides Syngenta.

Droit d’entrée

Sur la seule année 2018, ce parti centriste libéral a reçu 122 000 euros de la part de huit multinationales et lobbys. Tous ont payé un droit d’entrée compris entre 7 000 et 18 000 euros pour pouvoir intervenir lors du congrès annuel du parti, organisé à Madrid en novembre 2018, ou lors de colloques."

" Des représentants de Bayer et de Walt Disney ont participé à un débat sur « l’avenir du commerce, des investissements et de l’innovation » avec une commissaire européenne, une ministre finlandaise et un député allemand ; Uber et Stuart figuraient dans une table ronde sur « la flexibilité et l’avenir du travail », tandis que le directeur général du lobby de l’agroalimentaire FoodDrinkEurope donnait son avis sur « le marché unique après 2019 ». "

L'article intégral ici : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/03/10/oui-des-multinationales-privees-financent-bien-des-partis-politiques-europeens_5434014_4355770.html

 

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8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 23:07

publié le : 5 mars 2019

Communistes fidèles à leur idéal d'égalité entre les hommes et entre les peuples, nous sommes convaincus de la nocivité de l'Union Européenne depuis sa naissance, du fait qu'elle est le visage en Europe du Capitalisme transnational, qu'elle a pour but de réaliser au détriment des travailleurs d'Europe et des Nations de ce continent les objectifs de ce Capitalisme ( déstabilisation des classes ouvrières grâce aux délocalisations, anesthésie des luttes de classe par la xénophobie, destruction des conquêtes sociales et politiques, etc ).

Nous croyons aussi que cette UE ne peut être changée en son contraire, devenir " sociale", " facteur de paix ", " de progrès social" et "respectueuse des droits démocratiques des peuples" par la seule volonté des citoyens: sa nature supranationale est au contraire depuis sa création de mépriser les choix exprimés par les citoyens: elle l'a fait en Grèce, ou le gouvernement Tsipras s'est plié aux ordres de l'UE en oubliant ses engagements électoraux. Elle l'avait fait aussi en France, au mépris du NON exprimé par les électeurs au projet de Constitution Européenne. L'Union Européenne est par nature destinée à bafouer les volontés des Nations qui la composent: c'est le rôle des Traités qui la structurent.

Par ailleurs, le rapport de forces politiques en Europe interdit d'espérer une majorité anticapitaliste au Parlement Européen, puisque les partis d'extrême droite y progressent, et que ceux de "Gauche" sociaux-démocrates font partie depuis 50 ans des " pères " de l'UE.

Dans ces conditions, fixer " une autre Europe" comme objectif politique comme l'a fait depuis des décennies la direction du PCF est une illusion, une escroquerie politique. Il faut dire clairement qu'il n'y aura pas de progrès majeurs pour notre peuple dans le cadre de l'Union Européenne, sans conquérir la souveraineté économique et monétaire qui n'existe pas avec l'Euro, contrôlé par la Banque Européenne de Francfort, sans retrouver une indépendance militaire et diplomatique qui n'existe pas dans l'OTAN, instrument de l'Impérialisme Occidental. Autrement dit, notre objectif ne peut être que de lutter jusqu'à sortir la Nation française de l'Union Européenne, de l'Euro, et de l'OTAN ( et l'Alliance Atlantique son corollaire ).

Mais il ne suffit pas d'affirmer la nécessité de ces ruptures, encore faut il envisager comment le faire, en évitant de tomber dans le piège nationaliste, qui laisse croire qu'il suffirait d'un FREXIT pour assurer le bonheur et le progrès social pour notre peuple. Le feuilleton laborieux du BREXIT britannique doit nous éclairer: La sortie de l'UE décidée à juste titre par les électeurs du Royaume Uni n'a apporté aucun progrès majeur aux salariés britanniques parce qu'elle se fait sous la direction de la bourgeoisie Thatcherienne de ce pays, ou de politiciens travaillistes, attachés autant les uns que les autres aux règles du Capitalisme libéral. Toute rupture de notre pays avec les carcans de l'UE et de l'Euro ne pourra se faire que grâce à des luttes de classe acharnées pour résister aux pressions internationales, et dans l'optique de rompre avec le Capitalisme et l'impérialisme. Les organisations réellement Communistes, convaincues de la nécessité de ces ruptures avec l'UE, l'Euro, l'OTAN, et le Capitalisme, peuvent envisager des tactiques différentes pour y parvenir. " Quatre sorties " pour les uns, dénonciation des Traités Européens qui forment l'ossature de cette construction supranationale néfaste pour d'autres : Peu importe ces nuances en fait. L'essentiel est de ne pas s'en tenir aux formules, d'affirmer que ces ruptures nécessaires ne seront pas un long fleuve tranquille, qu'elles ne pourront être imposées aux 26 autres gouvernements de l'UE que par un niveau de mobilisation fort des travailleurs français, qu'on ne peut les réduire à un simple processus électoral.

A la veille d'un scrutin européen en mai 2019, dont nous ne négligeons pas l'importance, cela doit nous inciter à voir le long chemin à parcourir. Le rôle de notre collectif n'est pas de donner des consignes de vote, mais d'expliquer à nos concitoyens, et surtout aux salariés qui ne vivent que de leur travail, la nocivité irrémédiable de l'UE et de ses Traités, de l'Euro, de l'OTAN, et la nécessité d'une rupture avec le Capitalisme dont ces structures sont l'émanation.

Ils sauront dès lors faire leur choix face aux divers candidats à l'élection du Parlement européen en mai.

Francis Arzalier

Source : http://www.collectif-communiste-polex.org/bulletin/bulletin_173_art1.php

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5 mars 2019 2 05 /03 /mars /2019 11:20

Une preuve supplémentaire de la soumission de l'UE aux grands groupes financiers européens

L'Espagnol José Manuel Campa, éminent lobbyiste bancaire, vient d'être nommé président de l'autorité de régulation bancaire européenne. Une illustration supplémentaire de l'endogamie et du mélange des genres qui existe au sein de l'Union européenne, avec les représentants du monde bancaire.

Sonnez tambours et trompettes, la place est prise, l’autorité européenne a un nouveau dirigeant. Et pas n'importe lequel ! C’est l’Espagnol José Manuel Campa qui s’est vu offrir la présidence de l’organisme en charge de la régulation bancaire en Europe.

Une nomination qui n’a pourtant pas beaucoup fait parler d’elle. Tout au plus quelques ONG telles que Finance Watch, spécialisée dans la régulation du secteur financier, se sont étonnées d’une telle décision. Il faut dire que l’impétrant au poste de grand régulateur des banques européennes est lui-même l’éminent représentant d’une banque européenne.

José Manuel Campa n’est autre que le responsable mondial des affaires réglementaire du groupe bancaire espagnol Santander. Derrière cette appellation barbare pour le moins obscure, il faut entendre en réalité lobbyiste en chef de la banque ibérique auprès d’organismes... tels que l’autorité bancaire européenne justement. [...]

La suite ci-dessous :

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1 mars 2019 5 01 /03 /mars /2019 17:52
Coca-Cola sponsor officiel de l’Union européenne : arrêtez cela tout de suite ! Foodwatch
26/02/2019

Coca-Cola sponsorise la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne et ne s’en cache pas. Lors de rencontres officielles, les ministres sont accueillis avec boissons gratuites, pubs, poufs rouges affublés du fameux logo, etc. Il s’agit d’un criant conflit d’intérêt alors que la malbouffe et l’alimentation figurent parmi les sujets débattus à l’agenda européen. Avec une pétition et une lettre ouverte, nous exigeons du président du Conseil européen, Donald Tusk, et de la Première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, qu’ils cessent immédiatement ce partenariat.

Alors que l’Europe révise en ce moment même sa législation alimentaire, Coca-Cola sponsorise la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne et est officiellement devenue « partenaire platine » ! Coca-Cola est allée trop loin en tentant d’acheter ses entrées politiques de la sorte. [...]

Lire la suite ici :

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28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 23:53

par Maxime Combes

Bloqué il y a trois ans suite à de fortes mobilisations citoyennes en Europe et à l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis, le Tafta, ce projet d’accord de libéralisation du commerce transatlantique entre l’Union européenne (UE) et les États-Unis, va-t-il revenir sur la table ? [...]

La suite ici :

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14 février 2019 4 14 /02 /février /2019 17:49
Vote des accords UE-Singapour : « Poursuivons la mobilisation pour mettre fin à l’impunité des multinationales »
jeudi 14 février 2019, par Collectif.  Lu sur le site d'Attac.
 
Ce mercredi 13 février, une majorité de députés européens a voté en faveur des accords de commerce et d’investissement UE-Singapour. Après le CETA et le JEFTA, ces accords concernent cette fois un paradis fiscal notoire, peu regardant sur le respect des libertés individuelles et le droit du travail et l’une des principales plaques tournantes commerciale et financière de la zone Pacifique.

 

Négociés dans l’opacité, ils visent à libéraliser et accroître les flux commerciaux et d’investissement sans que les impacts sur le climat, l’environnement, l’emploi et la situation sociale de chacun des pays, ne soient réellement pris en compte. [...]
 
Note : L’accord de libre-échange, que le Parlement a approuvé par 485 voix pour, 186 contre et 41 abstentions, supprimera quasiment tous les tarifs douaniers entre les deux parties d’ici cinq ans.  J'ai cherché qui avait voté quoi.  Ce fut long.  Savoir ce qu'ont voté nominalement les députés est une course d'obstacle. 
Il faut chercher soigneusement dans les différents groupes. 
Pour : Le PPE, droite, a voté pour.  Le SD , les sociaux-démocrates ont également adopté le projet.  Bien sûr il y a quelques exceptions. 
Contre : Les socialistes Français qui se rappellent leur déconfiture après la politique européenne de F Hollande ont plutôt voté contre.  Mais pas tous ... 
Contre : Le RN et le groupe de Philippot
Les Verts, le groupe de la gauche européenne ont voté contre.

Voici un site qui vante les paradis fiscaux.  Vous pouvez choisir.  Ici le lien vers Singapour ...  Facile à trouver sur Internet.  Il suffit de taper "Singapour Paradis fiscal".  C'est la première occurence. 

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13 février 2019 3 13 /02 /février /2019 16:45
A quelques semaines des élections, le milliardaire George Soros a appelé les européistes à «se réveiller» face aux populistes, sans quoi l'UE suivrait «le chemin de l'Union soviétique». Une inquiétude partagée par l'ECFR1 qui envisage la fin du bloc. (RT)
 
1-ECFR : European Council on Foreign Relations (ECFR), cousin (pro-)européen du think tank américain CF ( Mais il n'y a aucun rapport entre les deux évidemment, sinon ce serait "complotiste" )

Quelques sites traitent de cette intervention.  Nous  citons ici quelques extraits, assortis de commentaires, de l'analyse de Soros et de l'ECFR.

«Ni nos dirigeants ni les citoyens ordinaires ne semblent comprendre que nous vivons un moment révolutionnaire, que l'éventail des possibilités est très vaste et que le résultat final est donc très incertain»

«Cela s'explique par plusieurs facteurs, notamment [...] l'impossibilité pratique de modifier les traités et le manque d'instruments juridiques permettant de discipliner les Etats membres qui violent les principes sur lesquels l'Union européenne a été fondée»,

Pourtant l'UE a très bien su contourner le vote majoritaire des Français opposés au traité constitutionnel. 

George Soros regrette que l'UE ne dispose pas «des capacités suffisantes pour faire respecter les obligations des Etats membres».

Peut-être conviendrait-il de solliciter E. Macron qui, en matière d'écoute des peuples, est passé maître.  Signer le traité d'Aix la Chapelle en plein mouvement des gilets jaunes, c'est quand même du grand art.

De plus les adversaires de l'UE sont influencés par la Russie.  «Etant donné l'ingérence de la Russie lors des récentes élections nationales en Europe et la tension dans les relations entre l'UE et la Russie résultant des hostilités dans la mer d'Azov, il est fort probable que Moscou tentera de manipuler le vote» (ECFR). 

Vous l'ignoriez ? Pour la France, c'est donc clair : aux Européennes, si vous ne votez pas pour En Marche, c'est que vous êtes manipulé par la Russie.  Et, ironie, vous serez accusé d'être complotiste ... 

Après une recherche attentive, peu de liens trouvés sur G. Soros et cette déclaration.  Les médias les plus connus prêtent peu attention aux analyses récentes de G. Soros.  L'ingérence est trop visible ?

YG

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4 février 2019 1 04 /02 /février /2019 17:19

"il en va de l’UE comme de la Mafia : personne ne doit pouvoir quitter l’organisation et vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants. "

 

Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n’y a pas d’amour heureux.
(Louis Aragon)

La crise politique qui secoue aujourd’hui la Grande Bretagne doit être pour tous ceux qui souhaitent un retour à la souveraineté nationale et qui s’imaginent naïvement qu’un tel retour pourrait se faire dans la joie et l’allégresse un sérieux avertissement. Je suis d’ailleurs toujours surpris qu’on puisse trouver parmi les souverainistes des gens qui, aveuglés par une sorte de juridisme primaire, arrivent à oublier qu’en matière de souveraineté le droit cède à la politique, et qu’un acte politique d’une telle portée ne peut que revêtir une dimension tragique.

Comment ces gens-là voient-ils le Frexit ? Après un référendum qui aura approuvé une sortie de l’Union européenne, on commencera par déposer une lettre d’intention conformément à l’article 50 du Traité. On négociera ensuite sagement pendant deux ans, et à l’issue de cette période on signera avec l’Union européenne un traité équilibré et on récupérera toute notre souveraineté tout en gardant avec nos anciens partenaires des relations cordiales. Il ne restera alors plus qu’à déboucher le champagne.

Sauf que ça ne se passera pas comme ça. Ça ne peut pas se passer comme ça. Car il en va de l’UE comme de la Mafia : personne ne doit pouvoir quitter l’organisation et vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants. Une telle situation condamnerait sans appel la construction européenne. Si le Brexit devait réussir, si la Grande Bretagne se portait mieux hors de l’Union européenne que lorsqu’elle en était membre, cela pourrait donner de très mauvaises idées à d’autres pays. Il est donc capital pour les institutions bruxelloises que le Brexit soit un échec, un désastre, une catastrophe. C’est la seule manière de cultiver cette peur qui est devenue aujourd’hui le seul moyen de maintenir les peuples coincés dans l’ensemble européen. Nous ne sommes plus liés par l’amour, mais par l’épouvante, comme disait Borges.[...]

Lire la suite ici : http://descartes-blog.fr/2019/01/20/il-ny-a-pas-exit-heureux/

 

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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 00:47

Une très récente et sérieuse enquête d’opinion [1] a révélé dans quel état d’esprit les Français se sentent actuellement vis-à-vis de l’Union européenne. À la question qui leur était posée : « à quelle unité géographique avez-vous le sentiment d’appartenir avant tout ? », les personnes sondées ont répondu « la France » pour 39 % d’entre elles, leur « ville ou localité » à 23 %, leur « région, province ou département » à 18 %, « le monde » (entier !) pour 11 % et, enfin, last and least, « l’Europe » pour… 6 % seulement ! La représentation que l’on se ferait dans l’Hexagone de l’idéal européen serait donc exactement à l’image de la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui plongé le processus de construction communautaire : le marasme total.[...]

La suite sur le site du Grand soir ci-dessous :

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23 janvier 2019 3 23 /01 /janvier /2019 12:00
Traité d'Aix-la-Chapelle : l'Elysée assène "la vérité"… en évitant les vrais sujets [ Marianne ]

Par Louis Nadau

Publié le 22/01/2019

Extraits

A la veille de sa signature ce mardi 22 janvier avec l'Allemagne, l'Elysée a publié un communiqué de "fact-checking" sur le traité d'Aix-la-Chapelle, démentant les rumeurs à son sujet sans pour autant répondre aux critiques fondées qui le visent.

"La VÉRITÉ". Il fallait bien des majuscules pour contrer les rumeurs qui se propageaient sur Internet à l'approche de la signature, entre Emmanuel Macron et Angela Merkel ce mardi 22 janvier 2019, d'un nouveau traité franco-allemand à Aix-la-Chapelle. La veille, l'Elysée a publié un communiqué à la sauce "fact-checking" pointant "des fausses informations scandaleuses" qui circulent et promettant : "Voici la vérité", "rien que la vérité".

Ils n'auront pas l'Alsace et la Lorraine

"Non, l'Alsace et la Lorraine ne seront pas placées sous la tutelle de l'Allemagne", commence le texte

[...]

, le traité d'Aix-la-Chapelle prévoit bel et bien de donner aux eurodisctricts (grandes entités administratives européennes) des "compétences appropriées" et des "ressources dédiées". Concrètement, que cela signifie-t-il ? Cela, le Château ne le développe pas.

[...]

Eludé, en revanche l'article 8 du traité d'Aix-la-Chapelle, qui prévoit… l'engagement de la France à faire de "l’admission de la République fédérale d’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies une priorité de la diplomatie franco-allemande".

Pas une ligne, non plus, sur l'article 24 du traité, selon lequel "un membre du gouvernement d’un des deux États prend part, une fois par trimestre au moins et en alternance, au conseil des ministres de l’autre État", ni sur l'article 20 qui engage les deux Etats à "favoriser la convergence entre les deux États et d’améliorer la compétitivité de leurs économies", via le Conseil économique et financier franco-allemand. [...]

Lire l'intégralité ici :https://www.marianne.net/politique/allemagne-traite-aix-la-chapelle-elysee

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