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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 15:16

C’était attendu : le Sénat a rejeté ce jeudi 26 juillet la proposition de loi relative à la « lutte contre la manipulation de l’information » (dite loi « Fake news »), adoptée par l’Assemblée nationale en première lecture début juillet. Les sénateurs ont adopté à une très large majorité (288 voix pour, 31 contre) les motions tendant à « opposer la question préalable », donc à rejeter le texte sans examen.

Les motivations des sénateurs, de tous bords, rejoignent les conclusions du Syndicat national des journalistes (SNJ), qui avait relevé dès le mois de mars les incohérences de ce texte et son caractère inabouti, considérant ses principales dispositions comme « inadaptées, inefficaces et dangereuses ».

► Inadapté, le recours au référé pour juger en 48 heures de la qualité –vraie ou fausse- d’une information, sur la base d’une définition très vague de la « fausse information » ;
► Inefficace puisque vouée à l’échec, une régulation des réseaux sociaux et des plateformes limitée aux seules frontières nationales ;
► Dangereux, l’élargissement des prérogatives du Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA), et plus globalement des mesures potentiellement attentatoires aux libertés publiques.

En l’état, cette proposition de loi fait l’unanimité contre elle dans la profession, et au delà. Les députés LREM sauront-ils entendre et écouter ces remarques, lorsque le texte repassera à l’Assemblée ? Ne serait-il pas plus sage de le retirer purement et simplement ?

Pour l’heure, le SNJ, première organisation de la profession, remercie les sénateurs pour leur vigilance, et se réjouit de ce petit rappel à l’ordre adressé au Président de la République, alors même que ce dernier ne rechigne pas à confondre rumeurs et informations lorsqu’il s’agit de discréditer le travail de la presse.
 

 

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28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 04:24

La journaliste italienne Stefania Maurizi a travaillé avec WikiLeaks pendant neuf ans sur les courriels de Podesta et autres révélations. Voici le point de vue d’une initiée de l’éditeur qui a contrarié les dirigeants du monde entier qui cherchent désespérément à cacher leur corruption.

Réduit au silence et coupé du monde extérieur, Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, est confiné à l’ambassade d’Equateur à Londres depuis six ans, sans accès à la lumière du soleil, à l’air frais ou à un traitement médical approprié. De plus, en mars dernier, le gouvernement équatorien du président Lenin Moreno lui a coupé l’accès à Internet, aux appels téléphoniques et même aux visiteurs et aux journalistes. Pour un homme qui est déjà confiné à l’ambassade depuis si longtemps, ces restrictions sont particulièrement sévères.

J’ai commencé à travailler en tant que partenaire média de WikiLeaks en 2009, avant qu’Assange et WikiLeaks ne publient des bombes telles que la vidéo "Collateral Murder". Au cours des neuf dernières années, je me suis associée à WikiLeaks au nom de mon journal, le quotidien italien La Repubblica pour travailler sur les e-mails Podesta et de nombreux autres fichiers secrets, à l’exception de ceux que WikiLeaks a publiés sans partenaires médiatiques : les e-mails DNC (Parti Démocrate), les Cables saoudiens, les e-mails du parti au pouvoir en Turquie, les documents de l’équipe Hacking Team, la vidéo Collateral Murder et les e-mails de Brennan.

Que l’on apprécie leur travail ou non, WikiLeaks est une organisation médiatique indépendante qui n’a pas besoin de s’appuyer sur les médias traditionnels pour publier ses scoops. En effet, elle a été fondée pour contourner les scrupules juridiques que les médias traditionnels peuvent avoir au sujet de la publication d’informations classifiées.

Avec ses 5,5 millions d’adeptes sur Twitter, WikiLeaks a une présence énorme dans les médias sociaux qui donne un impact immédiat à son travail. Mais WikiLeaks a publié la plupart de ses révélations en collaboration avec un certain nombre de partenaires médias. [...]

Lire la suite sur le site du Grand Soir :https://www.legrandsoir.info/a-l-interieur-de-wikileaks-travailler-avec-l-editeur-qui-a-change-le-monde-consortium-news.html

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23 juillet 2018 1 23 /07 /juillet /2018 21:23
LITIGE - Alexis Louvet, un syndicaliste employé à la RATP, a été mis à pied jeudi pour une durée d'un mois suite à un message envoyé en privé sur WhatsApp. Soutenu par les militants CGT, il compte solliciter "les juridictions compétentes", tandis que l'inspection du travail réclame des informations complémentaires.
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21 juillet 2018 6 21 /07 /juillet /2018 14:24

 

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21 juillet 2018 6 21 /07 /juillet /2018 14:13
Affaire Benalla : le Code Pénal ? Pour quoi faire? [Régis de Castelnau]

Le comportement d’Emmanuel Macron est désarmant de sincérité. Le président de la République affiche un narcissisme permanent et infantile auquel vient s’ajouter un étonnant sentiment d’impunité. Et avec lui, aucune relâche, nous avons droit tous les jours à un épisode destiné à nourrir notre stupéfaction devant l’absence de limites du personnage. Il y a eu l’épisode qui a suivi la victoire française en Coupe du Monde de football, occasion à laquelle Emmanuel Macron a été incapable de se maîtriser, en a fait des tonnes de façon gênante, avant de signifier son égoïsme méprisant avec la confiscation de la descente du bus sur les Champs-Élysées. « Moi d’abord, les autres ne sont rien. »

Une sanction ridicule

Il y a maintenant l’incroyable affaire qui concerne une espèce de « garde-du-corps-porte-flingue-conseiller » à l’Élysée auprès du chef et dont on apprend qu’il joue les nervis en allant casser du passant dans les rues de Paris. Une vidéo nous montre Monsieur Alexandre Benalla profitant d’un temps libre pour revêtir les signes liés à la fonction de policier et passer à tabac les gens qu’il soupçonne d’être des opposants à son patron. Au plan juridique, judiciaire et administratif, cette affaire est d’une gravité exceptionnelle. Elle s’est déroulée il y a plus de deux mois et demi et jusqu’à présent, la seule conséquence avait été une mise à pied de 15 jours de l’apprenti milicien !

Ce simple petit exposé suffit à provoquer une forme de sidération à la fois devant le comportement du « collaborateur », mais aussi devant celle de son patron administratif, le Secrétaire général de l’Élysée qui a pris cette sanction absolument ridicule. Et s’est surtout bien gardé d’accomplir les actes que lui impose l’article 40 du code de procédure pénale, c’est-à-dire de transmettre au procureur de Paris les informations dont il disposait. C’est presque pour moi la partie la plus importante du scandale en ce qu’elle caractérise l’incroyable et arrogant sentiment d’impunité de la petite caste qui entoure le chef de l’État. [...]

La suite sur le blog "Vu du droit" :http://www.vududroit.com/2018/07/affaire-benalla-code-penal-quoi-faire/

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21 juillet 2018 6 21 /07 /juillet /2018 14:09
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21 juillet 2018 6 21 /07 /juillet /2018 14:02
Jeudi, 19 Juillet, 2018

L’un des collaborateurs de l’Élysée, Alexandre Benalla, a été identifié sur une vidéo tournée lors des manifestations du 1er mai dans laquelle il frappe l’un des participants, équipé d’un casque des forces de l’ordre et entouré de CRS. Avant qu’une enquête soit ouverte après la sortie de l’affaire dans la presse, ce membre de l’équipe présidentielle n’avait écopé que de quinze jours de suspensions. Entretien avec Anthony Caillé, le secrétaire général de la CGT-Police Île-de-France.

Comment réagissez-vous à cette affaire Benalla ?
Anthony Caillé : Nous sommes outrés que l’on puisse faire intervenir de cette façon particulièrement illégitime un conseiller de la présidence de la République sans aucun titre particulier, ni aucun rôle officiel dans des opérations de maintien de l’ordre, qui plus est équipé avec du matériel de police. La grande question, c’est : pourquoi le pouvoir politique envoie un émissaire en plein milieu d’une opération de maintien de l’ordre ? C’est du délire.  Nous avons adressé un courrier au ministre pour lui demander comment une telle situation a pu être possible. C’est l’exécutif tout entier qui engage sa responsabilité dans cette affaire si une enquête sérieuse et des sanctions proportionnées à la gravité des faits devaient ne pas être mises en œuvre.[...]
 

 

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21 juillet 2018 6 21 /07 /juillet /2018 13:49

L’adoption cette nuit par la Knesset (le parlement israélien) de la loi sur « l’État-nation du peuple juif » est un événement majeur : c’est une loi « fondamentale » (l’équivalent de la constitution), et le vote, précipité ces derniers jours, survient aux termes de 7 ans de débat au cours desquels le président israélien s’est lui-même opposé au gouvernement.

 

Cette loi comporte plusieurs aspects d’une gravité exceptionnelle :

  • Elle officialise l’État d’apartheid en Israël même, en affirmant l’inégalité des droits de ses citoyens palestiniens arabes par rapport aux citoyens juifs : rétrogradation du statut de la langue arabe, possibilité de réserver des localités aux seuls citoyens juifs, droit à l’autodétermination réservé au seul « peuple juif ».
  • Elle foule aux pieds les dispositions du « plan de partage » définies par la résolution 181 de l’Onu, acceptée par Israël (de même que la résolution 194 sur le retour des réfugiés palestiniens) comme condition de son admission à l’ONU.
  • Elle met en danger les citoyens juifs dans le monde entier, en en faisant les parties prenantes de son projet suprémaciste et colonial : c’est un danger qui a été bien vu par 14 organisations juives américaines qui appellent à s’opposer à cette loi.
  • Elle officialise l’annexion de Jérusalem (y compris Jérusalem Est) ; elle cite dès la première ligne la « terre d’Israël » en même temps que l’« État d’Israël », renforçant l’ambiguïté sur ses frontières, qui n’ont toujours pas été définies ! Dans ce contexte, la phrase qui définit l’« implantation juive » comme une « valeur nationale » est lourde de menaces en termes systématisation de la politique d’annexion, de colonisation, de vols de terres, comme aujourd’hui à Khan Al-Ahmar.[...]

La suite sur le site de l'APPS :http://www.france-palestine.org/Israel-l-Etat-d-apartheid-inscrit-dans-la-constitution

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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 09:23
Paru le 9 décembre 2018
Inspection de la Justice : l’indépendance à la casse
Sur le site du syndicat de la magistrature

Communiqués de presse du Syndicat de la magistrature et de sa section syndicale à la Cour de cassation en réaction au décret du 5 décembre 2016

 

Le décret de fusion des inspections du ministère de la Justice fait grand bruit.
On aurait tort de tronquer le débat, indispensable, sur l’indépendance de la justice en s’indignant seulement de la soumission de sa cour suprême à une inspection aux ordres du ministre.

Aucune juridiction ne saurait échapper au contrôle, légitime en démocratie, du bon fonctionnement des services publics, au rang desquels celui de la justice. Mais, c’est par le statut de l’inspection, les conditions de nomination de ses membres, ses modalités de fonctionnement et le cadre procédural de son action que doit être garantie l’indépendance des juridictions soumises à son contrôle. Au delà, elle ne peut être assurée quand l’ambiguïté de certaines inspections de fonctionnement cache mal des enquêtes disciplinaires qui ne disent pas leur nom, parfois utilisées pour intimider des magistrats jugés trop indépendants, de la base aux sommets.

Le compte n’y est évidemment pas avec le décret du 5 décembre 2016 qui maintient l’inspection sous la tutelle de l’exécutif tout en étendant son contrôle à la Cour de cassation. Juridiction suprême, intervenant en dernier recours et dont la jurisprudence fait autorité, sa mission doit être rigoureusement protégée.

Seul le rattachement de l’inspection au Conseil supérieur de la magistrature, revendication ancienne du Syndicat de la magistrature, assurera l’indépendance d’une autorité judiciaire, constitutionnellement garante de la liberté individuelle. A la Cour de cassation comme ailleurs !

Communiqué de presse de la section syndicale du Syndicat de la magistrature à la Cour de cassation

Le décret n°2016-1675 du 5 décembre 2016 place désormais la Cour de cassation sous le contrôle d’un nouveau service d’inspection générale de la justice, et ainsi du Gouvernement.

La section syndicale du Syndicat de la Magistrature dénonce la mainmise de l’exécutif sur la cour suprême française, qui a pour mission constitutionnelle de protéger les libertés individuelles.

Elle rappelle que le Syndicat de la Magistrature a toujours demandé le rattachement de l’inspection des services judiciaires au Conseil supérieur de la magistrature, garant de l’indépendance de la magistrature. Seule cette institution a, en effet, la légitimité d’exercer un contrôle sur le fonctionnement de toutes les juridictions, en ce compris la Cour de cassation.

Elle souligne en outre que ce décret n’est pas conforme aux recommandations du Conseil de l’Europe.

 

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18 juin 2018 1 18 /06 /juin /2018 22:13
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