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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 17:39

NATIONALISER LE SECTEUR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
 
Par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).
 
Le 14 mai 2015.
 
Dans toute société la distinction entre ce qui est public et ce qui est privé est un aspect fondateur de l'ordre politique. Il existe ainsi des affaires qui intéressent la communauté nationale dans son ensemble (ordre public) et d'autres qui n’intéressent que des individus ou des groupes particuliers (ordre privé). Les décisions qui intéressent toute la communauté nationale relèvent de la politique, c’est-à-dire de l’ordre public. Elles ne peuvent en aucun cas être prises par des acteurs privés prétendant agir au nom de tous. Certaines entreprises, parce qu’elles jouent un rôle particulier dans une société, concernent la communauté nationale et doivent donc relever des affaires publiques. C’est la raison pour laquelle le principe de propriété sociale, publique, nationale, collective – quel que soit le nom donné – est parfaitement légitime.
 
Le secteur des télécommunications est à cet égard un cas d’école. C’est le gouvernement de la « gauche plurielle » (Premier ministre Lionel Jospin du 2 juin 1997 au 6 mai 2002, qui a commencé l’ouverture du capital de France Télécom, poursuivie ensuite par les gouvernements de droite. Le gouvernement de la « gauche plurielle », dominé par les ministres socialistes, comprenait des ministres Verts, du Parti radical de gauche (PRG), du Mouvement des citoyens (MDC), du Parti communiste français (PCF). Fidèles à la privatisation, ils restent aujourd’hui opposés à la renationalisation d’Orange, ex-France Télécoms. Il n’y a plus guère que la fédération syndicale Sud-PTT et la Fédération nationale des salariés du secteur des activités postales et de télécommunications (FAPT-CGT) pour réclamer la nationalisation… et le M’PEP !
 
(…)
 
Pour lire la suite ou imprimer, cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/Nationaliser-le-secteur-des-telecommunications

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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 13:59

Michel El Diablo

Le gouvernement « socialiste » accélère la casse du système de SANTÉ publique

La loi  pour la « modernisation » du système de santé  de Marisol Touraine a été votée en première lecture le 14 avril avec une confortable majorité. Tous les députés socialistes (moins deux) ont voté pour le texte.

Cette loi, que la Ministre socialiste présente comme combattant les inégalités, s'inscrit dans la continuité de toutes les réformes (Plan MATTEI, Nouvelle Gouvernance, Hôpital 2007, T2A, Loi Hôpital, Patients, Santé et Territoire) mise en place par les gouvernements de droite et les gouvernements PS qui se succèdent. Tout cela n’a qu'un but : accélérer la casse du service public de santé.

Réduire cette loi au « Tiers Payant Généralisé », que le gouvernement PS de Hollande présente comme une mesure emblématique de « gauche », c'est une supercherie. Le « Tiers Payant Généralisé » ne supprime ni les franchises médicales, ni les dépassements d'honoraires qui empêchent les gens d'avoir accès aux soins médicaux indispensables. Le Tiers Payant Généralisé sera conditionné à l'autorisation directe de prélèvement des franchises sur le compte bancaire des patients. Ce qui va bien entendu inciter les malades les plus démunis à se soigner !

La loi santé accroît la place des organismes de complémentaire santé qui sont appelés à « contribuer de façon décisive à la politique de santé ». C'est donner aux complémentaires les moyens de se substituer progressivement à la prise en charge par la Sécurité sociale.

La loi impose une nouvelle organisation de l'offre de soins assurée par les hôpitaux publics. Elle rend obligatoire les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) auxquels les établissements privés seront associés. Des services désignés comme « doublon »s seront fermés et permettront au secteur privé commercial d’étendre ses prérogatives.

Ces GHT sont de véritables outils de destruction massive du service public hospitalier, leur finalité est de permettre d’accélérer les fermetures de services, de lits et de supprimer des milliers d’emplois publics. Ils n'ont qu'un objectif : la réduction des coûts de santé, la casse du statut des personnels hospitaliers. C’est une nouvelle dégradation sans précédent de l’offre et de la qualité publique de soins qui se met en place.

 Le gouvernement PS brade la santé et le système de protection sociale universelle et solidaire pour le livrer aux financiers. Le droit à la santé pour tous plus accessible, avec la création de la Sécurité Sociale en 1945 et un vaste réseau d’hôpitaux publics dans tout le pays recule à grands pas. La santé est livrée au privé.

« COMMUNISTES » affirme que les moyens existent pour assurer à tous le droit à un système public de soins répondant aux exigences du XXIème siècle. Il faut récupérer les richesses produites par les travailleurs et accaparées par le patronat capitaliste.

« Jamais, nous ne tolérerons que soit renié un seul des avantages de la Sécurité Sociale. Nous défendrons (...) avec la dernière énergie, cette loi humaine et de progrès. » (Ambroise Croizat, Ministre communiste du Travail et de la Sécurité Sociale à la Libération).

SOURCE :

 

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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 13:44

Michel El Diablo

La Sécurité Sociale menacée de  privatisation

Le gouvernement "socialiste" relance la chasse aux dépenses publiques et sociales. De nouvelles réductions sont annoncées dont 2,2 milliards d’euros rien que pour la Sécurité Sociale.

Il poursuit le désengagement de la Sécurité Sociale au profit des mutuelles et des assurances privées. L’objectif public n’est plus la prise en charge du parcours de santé mais son « coût » qu’il faut réduire toujours plus.

Depuis 30 ans, toutes les décisions des gouvernements PS et ses alliés ou Droite ont été pour faire payer de plus en plus les dépenses de santé par les malades: déremboursements de médicaments, forfait hospitalier, franchises.

C’est le ministre socialiste M. Rocard qui a instauré en 1990 la CSG payée par les salariés et les retraités. Cet impôt n’a cessé d’augmenter, il représente aujourd’hui 20,5% ((84 milliards) des 420 milliards de rentrées annuelles de la Sécurité Sociale.

Les lois successives, la loi Douste-Blazy en 2004, la loi Bachelot en 2009 qui a instauré les ASR (Agences Régionales de Santé) n’ont eu qu’un seul but: réduire les offres de soins, fermer des hôpitaux et faire gérer les autres comme des entreprises capitalistes, introduire le privé dans l’hôpital public, faire faire payer les malades. La récente loi santé votée en avril accentue en ce sens.

Aujourd’hui, 30% de la population renonce aux soins faute de moyens. Et voilà que la direction du Trésor qui dépend du Ministère de l’Economie s’en prend au remboursement des soins pour les maladies chroniques (maladies cardio-vasculaires – diabète- cancer…). Elle propose de diminuer la prise en charge à 100% des affections de longue durée, de fixer un plafond de remboursement limité à 570 euros par an. Leur seul but : réaliser des économies budgétaires au détriment de certains malades graves.

La Sécurité Sociale en déficit ?

Le budget annuel de la Sécurité Sociale est de 440 milliards d’euros, il est plus élevé que le budget de l’Etat français. Le gouvernement annonce 14,7 milliards de déficit en 2015.

Depuis 30 ans, chaque année les gouvernements ont réduit de plus en plus les cotisations patronales. En 2003 les réductions de cotisations atteignaient 20 milliards, en 2015 elles atteignent 50 milliards. En ajoutant la suppression de la taxe professionnelle, les dégrèvements d’impôts, les milliards attribués avec l’ANI et le Pacte de responsabilité, on arrive à 275 milliards de cadeaux aux entreprises capitalistes et de nouvelles réductions d’impôts ont été annoncées par Hollande.

La Sécurité Sociale ne serait pas déficitaire si l’argent qui lui revient n’était pas détourné par les multinationales avec le concours actif du gouvernement.

Ceux qui gouvernent ou veulent gouverner préfèrent accuser les malades de dilapider l’argent de la Sécurité Sociale, de frauder, d’être responsables du déficit, comme Sarkozy qui avait lancé une campagne en 2011 ou le FN qui proclame qu’il veut lutter sans merci contre les abus « les arrêts de travail de confort » et « les cartes vitales en surnombre » !

Le Système de Sécurité Sociale a été instauré en 1945. Il figurait dans le programme du Conseil National de la Résistance (CNR). Son but était une réelle Sécurité Sociale de la naissance à la mort, reposant sur la solidarité, permettant à tous d’être protégés durant la vie entière. Le fait de verser une part de son salaire à une caisse commune faisait de l’assurance maladie un salaire socialisé.

Les cotisations étaient prélevées à part égale (50%) sur le salaire (cotisation salariale) et sur les richesses produites par les salariés (cotisation patronales). Ces cotisations n’ont jamais empêché les capitalistes de faire des profits fabuleux mais les multinationales en veulent toujours plus.

Hollande est à leur service. Après les élections départementales il a confirmé : Je continue la même politique. Tous les secteurs sont attaqués. Privatiser la Sécurité Sociale rapporterait des centaines de milliards aux grands groupes capitalistes, aux assurances, aux labos. La santé est un marché fabuleux

Il ne faut pas les laisser faire. La Sécurité Sociale est une conquête sociale précieuse, fondamentale pour le peuple.

 

SOURCE:

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 22:37
Rouen  : En Normandie, un rapport explosif de la SNCF qui préconise la suppression de trains

Sur Normandie actu

« Quand la SNCF programme des déserts ferroviaires ». Un rapport confidentiel de la SNCF préconiserait la suppression de trains en Normandie. Explications.

Mise à jour : 11/04/2015 à 10:36 par La Rédaction

 

« Ce n’est pas la SNCF qui prendra la décision mais l’État », répond la compagnie ferroviaire suite aux révélations de l'Humanité. (Illustration)

« Ce n’est pas la SNCF qui prendra la décision, mais l’État », répond la compagnie ferroviaire suite aux révélations de L'Humanité. (Illustration)

C’est L’Humanité qui a lancé la bombe, mardi 31 mars 2015, avec un article titré « Quand la SNCF programme des déserts ferroviaires ». La journaliste, Kareen Janselme, y évoque « un rapport confidentiel qui préconise la suppression de plus de la moitié des lignes Intercités sur le territoire national ». 
Le quart nord-est de la France ou la Creuse ne seraient alors plus desservis par des transports nationaux, détaille L’Huma, listant des trains de nuit supprimés, des trajets réduits, des territoires non desservis…

Le député PS du Calvados, Philippe Duron, devra trancher
Sur 300 trains concernés par l’offre actuelle, près de 160 seraient condamnés à disparaître en raison de leur coût et d’un taux de remplissage moyen de 50 %, selon elle insuffisant ».

Auditionnée par la commission sur l’avenir des Trains d’équilibre du territoire (TET) – les Intercités - la SNCF aurait préconisé « un changement radical du paysage ferroviaire », pour faire des économies. « Alors que l’État, autorité politique responsable de ses trains depuis 2011, a prolongé d’un an sa convention avec la SNCF, le secrétaire d’État chargé des Transports a confié en novembre au député PS du Calvados, Philippe Duron, la présidence d’une commission pour réfléchir à ce sujet », explique L’Humanité. En janvier, la SNCF était auditionnée pour donner son avis. En est sorti ce rapport, explosif.
Contacté par Normandie-actu, le porte-parole de la SNCF à la direction régionale de Normandie semble irrité de ces fuites, et « ne fera aucun commentaire, car c’est l’État qui prendra la décision, pas la SNCF ». Les informations divulguées par L’Humanité n’ont pas été, pour autant, démenties.
Si les préconisations de la SNCF étaient reprises par cette commission consacrée « aux trains d’équilibre du territoire », l’addition, en Normandie, pourrait être salée, détaille Paris Normandie, dans son édition du samedi 11 avril 2015, citant l’axe Paris-Rouen-Le Havre, mais aussi Caen-Le Mans-Tours ou encore Paris-Caen-Cherbourg-Deauville où la fréquence des trains pourrait être revue à la baisse, sensiblement. Philippe Duron doit remettre son rapport fin mai. Drôle de calendrier. Vendredi 3 avril 2015, Guillaume Pepy, patron de la SNCF, était, à Rouen, à la préfecture, pour présenter le « plan impact des lignes de Normandie », consacré plus précisément à l’amélioration de la ligne Paris-Rouen-Le Havre. Il a promis que la SNCF investirait 375 millions d’euros pour cette ligne. Il a « oublié » de parler des économies à venir…

 

Commentaires.

Voici les chiffres précis des économies prévues.


"Suppression organisée de toutes les offres de nuit (20 trains)
Suppression de toutes les dessertes nationales intercités dont les lignes Caen-Le Mans-Tours et Paris-Evreux-Serquigny.
Volonté de la SNCF de transférer des dessertes nationales « intercités » aux Régions dont la ligne Paris-Granville pour 10 trains par jour.
Projet de réduction de l’offre des dessertes TET par la SNCF sur toutes les autres lignes dont la ligne Paris-Rouen de 47 à 23 trains par jour (-51%), la ligne Paris-Le Havre de 27 trains par jour à 8 (- 70%) et les lignes Paris-Caen de 31 à 20 trains par jour (-35%) et Paris-Cherbourg de 14 à 6 trains par jour (-57%)
C’est au total 180 trains nationaux dont il est proposé la suppression !"
( relevé dans l'intervention de JL Lecomte, élu communiste, au conseil régional du 7 avril).

 

Des économies au détriment des salariés, des étudiants car ce sont eux, essentiellement qui empruntent ces trains.  On suppose que Mr. Macron a déjà prévu de contacter les compagnies privées de bus à qui il offrira "des missions de services publics" ... pendant que la SNCF pourra continuer de dilapider l'argent du contribuables et des usagers dans des investissements hasardeux à l'étranger ( au Royauime-Uni par exemple ..., c'est déjà fait ).  Ainsi les salariés et étudiants pourront profiter de la campagne normande car un trajet en bus Fécamp Le Havre, c'est entre une heure et demi et une heure 45 mn ! Tandis que le trajet en train c'était deux fois moins ( à l'imparfait, car la ligne Fécamp Bréauté Beuzeville a déjà été supprimée ...).

Saluons le combat des cheminots l'an dernier qui justement s'opposaient à cette politique ! Il serait grand temps que les usagers-salariés ou étudiants comprennent que le combat des cheminots est aussi le leur.  Beaucoup ont compris mais les médias-chiens de garde ont tout fait en Juin dernier pour étouffer les voix différentes de ceux qui soutenaient les grèves des cheminots.

Si nous laissons faire demain, tout le monde y perdra : les usagers qui devront prendre leur voiture,  les cheminots qui perdront des emplois et les Français qui subiront la pollution aggravée.  Et de toute manière ce seront  des emplois en moins pour leurs enfants.

 

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