Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 21:59

Sur une idée du Front syndical de classe

En groupe en ligue en procession

En bannière en slip en veston

Il est temps que je le confesse

A pied à cheval et en voiture

Avec des gros des p’tits des durs

Je suis de ceux qui manifestent

Avec leurs gueules de travers

Leurs fins de mois qui sonnent clair

Les uns me trouvent tous les vices

Avec leur teint calamiteux

Leurs fins de mois qui sonnent creux

D’autres trouvent que c’est justice

*

Je suis de ceux que l’on fait taire

Au nom des libertés dans l’air

Une sorte d’amoraliste

Le fossoyeur de nos affaires

Le Déroulède de l’arrière

Le plus complet des défaitistes

L’empêcheur de tuer en rond

Perdant avec satisfaction

Vingt ans de guerres colonialistes

La petite voix qui dit non

Dès qu’on lui pose une question

Quand elle vient d’un parachutiste

*

En groupe en ligue en procession

Depuis deux cents générations

Si j’ai souvent commis des fautes

Qu’on me donne tort ou raison

De grèves en révolutions

Je n’ai fait que penser aux autres

Pareil à tous ces compagnons

Qui de Charonne à la Nation

En ont vu défiler parole

Des pèlerines et des bâtons

Sans jamais rater l’occasion

De se faire casser la gueule

*

En groupe en ligue en procession

Et puis tout seul à l’occasion

J’en ferai la preuve par quatre

S’il m’arrive Marie-Jésus

D’en avoir vraiment plein le cul

Je continuerai de me battre

On peut me dire sans rémission

Qu’en groupe en ligue en procession

On a l’intelligence bête

Je n’ai qu’une consolation

C’est qu’on peut être seul et con

Et que dans ce cas on le reste

Partager cet article
Repost0
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 23:41
Partager cet article
Repost0
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 23:36
Du droit à manifester

par sur son blog Russeurope ·

Une menace nette plane désormais sur le droit constitutionnel de manifester. Le gouvernement se saisit du double prétexte des incidents qui ont émaillé la manifestation du mardi 14 contre la loi El Khomri et de la légitime émotion suscitée par l’odieux crime de Magnanville où deux policiers ont été les victimes d’un djihadiste pour tenter d’interdire les manifestations.

 

Ainsi, le Président de la République, François Hollande a annoncé en conseil des ministres le 15 juin qu’il n’y aurait plus d’autorisation de manifester si la préservation des « biens et des personnes » ne pouvait être « garantie »[1]. Comme l’a déclaré le porte-parole du gouvernement M. Stéphane Le Foll, par ailleurs Ministre de l’agriculture et bien habitué aux manifestations violentes : « A un moment où la France accueille l’Euro, où elle fait face au terrorisme, il ne pourra plus y avoir d’autorisation de manifester si les conditions de la préservation des biens et des personnes et des biens publics ne sont pas garanties. » L’amalgame est ainsi ouvertement réalisé entre les terroristes, les hooligans, et le mouvement social. Rappelons, pour ceux qui auraient pu l’oublier, que ceci est le fait d’un gouvernement « de gauche » toujours prompt à accoler le qualificatif « d’extrême-droite » sur tous ses opposant. Ces propos sont honteux. Ils sont aussi profondément scandaleux.

Le Premier-ministre, M. Manuel Valls, avait dans la matinée du 15 réaffirmé qu’il ne « changera pas » le projet de loi travail, et il avait dénoncé ce qu’il appelait l’attitude « ambiguë » de la CGT : « Je demande à la CGT de ne plus organiser ce type de manifestations sur Paris et, au cas par cas, car vous savez qu’on ne peut pas prononcer une interdiction générale, nous prendrons, nous, nos responsabilités ». Ces propos répétés, provenant des plus hautes autorités de l’Etat sont donc d’une gravité extrême. Ils mettent en cause directement la paix civile. Ils relèvent de la provocation délibérée.

 

La présence de « casseurs », de gens cherchant délibérément à en découdre dans les manifestations, est un fait qui date de plus de quarante ans. Que cette présence pose un problème est une évidence ; mais elle ne date pas des dernières manifestations. Ce qui est grave aujourd’hui c’est que l’on voit réapparaître du côté de la police et ce depuis plusieurs semaines des pratiques qui avaient disparu depuis la fin des années 1970, voire 1980, comme le tir tendu de grenade, les brutalités à l’encontre des journalistes, voire de collégiens, sans oublier l’usage du flash-ball — deux personnes ont été éborgnées. Il est incontestable que l’on a franchi un nouveau pallier. Des nouvelles victimes innocentes ont été relevées lors de la manifestation du 14 juin.

Ce sont ces pratiques qui ont brisé l’unanimité nationale autour des forces de police, ce que l’on appelait « l’esprit du 11 janvier ». La responsabilité en incombe complètement et totalement au gouvernement.

 

On connaît l’adage du Droit : « le Prince couvre le sujet ». Il faut alors poser des questions à ce gouvernement. La multiplication de ces incidents, combinée à la relative impunité dont ont pu bénéficier certains « casseurs » et qui a été soulignée dans de multiples reportages, soulève des interrogations légitimes. A-t-on donné des ordres spécifiques à la police ou, ce qui semble plus probable – et ce qui en un sens est pire – l’a-t-on laissée sans ordre? Si tel est le cas, qu’est ce que cela révèle dans le fonctionnement des administrations ?

Au-delà des ces questions, le lien entre les consignes européennes et l’entêtement du gouvernement à propos de la loi travail, dite loi El Khomri, est aujourd’hui un facteur supplémentaire de perte de la légitimité du gouvernement et du Président. Le pouvoir apparaît en France comme le fondé de pouvoir d’une instance étrangère. Le mouvement contre la loi travail est en réalité, très profondément, un mouvement de réappropriation de la souveraineté nationale, base de la souveraineté populaire.

 

C’est une situation réellement inquiétante car le comportement d’une minorité de policiers, dont on refuse qu’elle puisse être étendue à l’ensemble de la Police, mais aussi et surtout du ministère de l’intérieur, dont les propos du mardi 14 au soir faisant l’amalgame entre le crime odieux dont deux policiers ont été victimes et le mouvement social, et indirectement du Premier-ministre, durcit les oppositions et fait peser sur les forces de l’ordre un discrédit qui est d’autant plus grave que nous sommes en état d’urgence. Cette situation devrait logiquement conduire le gouvernement à ne pas chercher à antagoniser les oppositions, à retirer – ne serait-ce que provisoirement – la loi El Khomri, et à contrôler le comportement des forces de l’ordre qui sont sous sa responsabilité. Or, il fait aujourd’hui est tout le contraire et rajoute à une situation tendue de dangereuses provocations.

 

Les propos scandaleux, et pour tout dire provocatoires, des membres du gouvernement et du Président de la République dressent aujourd’hui les français les uns contre les autres au moment même où l’on aurait tant besoin de se rassembler. Ils peuvent conduire à la guerre civile. Ils ôtent à ce gouvernement toute légitimité pour pouvoir prétendre continuer à assurer la paix civile et la protection des personnes face à la menace terroriste.

 

 

[1] http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/06/15/valls-appelle-la-cgt-a-stopper-les-grandes-manifestations-a-paris_4950656_3224.html

Partager cet article
Repost0
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 23:33

Communiqué commun de la CGT et de la fédération CGT Santé - Action sociale

La CGT condamne sans réserve les violences commises le 14 juin 2016 à l’AP-HP

mercredi 15 juin 2016

La CGT apporte tout son soutien à l’ensemble des personnels de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris face aux dégradations commises sur certains de leurs établissements et particulièrement l’Hôpital Necker en marge de la manifestation parisienne.

Nous ne tolérons aucune de ces violences perpétrées par quelques individus en dehors des manifestations, comme celles qui gratuitement endommagent des établissements de soins au service des populations.

Ces actes aveugles n’ont d’autre objectif que de tenter de discréditer le mouvement qui légitimement s’oppose à la loi Travail.

Ces casseurs ont détruit des biens publics, ce qui a provoqué des ripostes de la part des forces de l’ordre, vis-à-vis des manifestants pacifiques.

Dans le cortège, des militants de la Fédération ont été blessés alors qu’ils soignaient une personne à terre. Des casseurs brisent les vitres d’un hôpital et des CRS chargent, gazent des soignants pendant qu’ils portent secours aux victimes... Voilà le vécu et la description de certains témoignages.

Ce cortège gigantesque était composé de centaines de milliers de personnes, soit 1,3 million dans toute la France, venues simplement manifester pacifiquement pour le rejet de la loi Travail.

Il est regrettable que certains médias ne retiennent que les actes de violence, certes condamnables, et relèguent au deuxième plan les revendications légitimes contre le projet de cette loi.

La CGT condamne sans réserve tous les actes de violence, d’agression et de vandalisme. Une nouvelle fois, nous réaffirmons qu’il est de la responsabilité de la puissance publique d’assurer la sécurité des biens et des personnes et le maintien de l’ordre.

Montreuil le 15 juin 2016

sur le site de la CGT

Partager cet article
Repost0
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 23:29

Réaction de la CGT

Aux propos inacceptables du Premier Ministre Manuel Valls

mercredi 15 juin 2016

Le Premier Ministre vient d’accuser la CGT d’être responsable des violences intervenues en marge de la manifestation nationale du 14 juin, à Paris, contre le projet de loi travail.

La CGT tient à rappeler au Premier Ministre que cette mobilisation, comme les précédentes, n’a pas été organisée par la CGT mais par 7 organisations syndicales de salariés et de jeunesse qui, depuis 4 mois, dans l’unité, demandent le retrait de ce texte régressif.

Quelle est la réalité des faits ? C’est en marge du cortège de cette manifestation, déposée par les organisations et validée par la Préfecture de police de Paris, que des bandes de casseurs se sont à nouveau livrées à des exactions que la CGT a d’ailleurs condamnées officiellement, une fois de plus, dans son communiqué national.

Le Premier Ministre ne peut ignorer qu’il incombe aux pouvoirs publics, dont il a la première responsabilité, d’assurer la sécurité et le maintien de l’ordre.

La CGT souligne le sang-froid et la maitrise des militants de son service d’ordre qui, sans faillir, ont pris les dispositions nécessaires afin de garantir la sécurité des participants à cette manifestation massive.

En conscience et prenant en compte les informations données par les services de la Préfecture, les organisations syndicales ont fait le choix de ne pas aller jusqu’au bout du parcours prévu, malgré la frustration légitime des participants, pour ne pas les exposer davantage à la violence et aux incidents générés par des éléments extérieurs. Face à cette contrainte, une fois encore, l’ensemble des services d’ordre des organisations a su créer et mettre en œuvre les conditions pour que les participants, venus de toute la France, puissent rejoindre leurs moyens de transport.

La CGT tient à rappeler au Premier Ministre que, comme il n’est pas de la responsabilité des supporters d’assurer la sécurité dans et autour des stades de l’euro de football, de la même façon il n’est pas de la responsabilité des manifestants d’assurer la sécurité dans et autour d’une manifestation autorisée par la Préfecture de police.

Menacer d’interdire les manifestations est le signe d’un gouvernement aux abois.

Plutôt que de faire l’inventaire tendancieux d’éléments à charge contre la CGT, Manuel Valls ferait bien mieux d’entendre la majorité des salariés, des jeunes et plus largement des citoyens qui rejettent ce projet de dumping social et de destruction de notre modèle de société.

Montreuil, le 15 juin 2016

Sur le site de la CGT

Partager cet article
Repost0
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 23:24
sur El Diablo
Le cortège des dockers à la manifestation du 14 juin 2016 à Paris (photo: el diablo)

Le cortège des dockers à la manifestation du 14 juin 2016 à Paris (photo: el diablo)

Hier nous avons été confrontés à une vaste série de manipulations pour escamoter l'ampleur de la manifestation et en ternir l'effet auprès de la population.

L'ampleur et la puissance de la manifestation

D'abord cette « querelle » de chiffres reprise en cœur par tous les médias, France Inter par exemple reprenant elle tout de go sans aucune espèce de commentaire carrément le chiffre de la police de 80.000 manifestants !

Alors qu'ils savent pertinemment que dans une manifestation à Paris où les participants doivent stationner plusieurs heures en faisant du surplace, c'est par centaines de milliers qu'il faut compter.

D'autant que nombre de manifestants découragés par l'attente n'ont même pas démarré de la Place d'Italie.

Le traitement de l'information

Certes l'horrible crime commis contre le commandant de police et sa famille méritait un traitement particulier.

Mais tout s'est passé néanmoins-et se passe encore ce mercredi matin- pour les salles de rédaction et le pouvoir politique comme si ce crime avait servi à occulter l'ampleur, la détermination et la force de la manifestation contre la loi travail.

D'autant qu'un certain nombre de journalistes et le ministre de l'intérieur lui-même n'hésitent pas à se livrer à un odieux amalgame implicite, passant dans la même foulée de la dénonciation du terrorisme djihadiste au comportement des casseurs qui effectivement s'en sont pris à la devanture vitrée de l'Hôpital des enfants malades. Cazeneuve mettant cette exaction en lien avec le fait que l'enfant du couple de policiers était précisément présent dans cet hôpital!

Les casseurs

On peut légitimement s'interroger sur leur rôle.

Car contrairement à BFM-TV qui dans son reportage a trouvé des manifestants complaisants (soi-disant CGT) comprenant la "violence des jeunes" nous avons rencontré un grand nombre de manifestants condamnant les actes de saccage et les désignant comme complices du pouvoir socialiste, avec le but de salir le mouvement et de permettre aux médias de parler davantage de la casse que de la manifestation et de ses objectifs.

Et de permettre aux médias d'information en continu (BFM, Itélé ...) de s'appesantir avec délectation sur les vitrines brisées de" petits commerçants ruinés par le vandalisme"!

Et que dire du bus des manifestants du Limousin entièrement callaissé et sans doute mis hors service. Dans quel but?

Car le comportement de ces groupes est devenu récurrent : ils se donnent au travers les réseaux systématiquement rendez-vous EN TÊTE de manifestation, se livrant aux saccages de commerce, bloquant souvent la manifestation elle-même et permettant aux forces de police d'intervenir directement quelque fois contre les manifestants qui n'ont strictement rien à voir avec ces groupes.

Leur comportement s'apparente à des comportements de provocateurs au service de causes qui n'ont strictement rien à voir avec l'objectif de l'immense majorité des manifestants et leurs actions servent de prétexte y compris à la volonté d'interdiction des manifestations.

Volonté d'interdiction reprise ce matin fortement par la droite (Ciotti, Raffarin ...)  s'appuyant sur la situation d'état d'urgence, l'assassinat de la famille de policiers en passant par le hooliganisme.

Tout cela ne pourra cacher totalement l'ampleur et l'importance de ce qui s'est passé hier et la détermination à poursuivre le mouvement.

Incluant les rendez-vous déjà fixés le 23 et le 28 juin;

Mais plus que jamais la vigilance s'impose sans aucune espèce de complaisance à l'égard d'individus qui en plusieurs occasions n'ont pas hésité à s'en prendre aux organisateurs du mouvement de résistance à la loi scélérate.

Le Front syndical le classe, le 15 juin 2016

 

PUISSANCE de la manifestation à Paris, traitement scandaleux de L'INFORMATION et ... CASSEURS au service de qui?
Partager cet article
Repost0
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 17:37

Plus de 5000 personnes sont venues de Seine-Maritime en bus ou en train, et un petit millier dans le Calvados sont partis ce matin de Caen, vers 8 heures à bord de 15 bus. La Normandie était la 4 ème région présente dans les rangs du cortège parisien qui a défilé ce 14 juin contre la loi Travail.  

  • Par Alexandra Huctin
  • Publié le ,sur FR3 Normandie
 

A l'image des dockers du Havre, les normands ont gonflé le cortège parisien ce 14 juin © C.Gauberti

© C.Gauberti A l'image des dockers du Havre, les normands ont gonflé le cortège parisien ce 14 juin

 

Des milliers de Normands ont fait le déplacement ce 14 juin pour participer à la manifestation nationale organisée à Paris contre la Loi Travail.
Une journée particulière dans ce mouvement commencé il y a plus de trois mois.

Rémi Mauger et Carole Lefrançois ont accompagné les grévistes
Montage Karine Lepainteur

Voir la vidéo sur le site de Fr3 Normandie ici

 

Les Normands à la manifestation Parisienne contre la loi travail - 14 juin 2016

Des milliers de Normands sont venus particper à la manifestion parisienne contre la Loi Travail ce mardi 14 juin 2016.  -  France 3 Normandie Caen


Le matin, à Caen, 15 bus ont pris la route dès 8 heures... avec à leur bord des militants, des salariés, tous opposants à la loi Travail . 

Des bus au départ de Caen ...


Près de 5 000 seino-marins sont aussi partis du Havre, de Rouen, Dieppe et ailleurs. Les voyageurs du jour se sont tous retrouvés sur une aire de l'A13 pour le déjeuner-sandwich...
 

Pause déjeuner entre normands
  • Les seino-marins et les calvadosiens se sont retrouvés sur l'A 13, pour une pause déjeuner avant d'arriver à Paris. © Gauberti

    Les seino-marins et les calvadosiens se sont retrouvés sur l'A 13, pour une pause déjeuner avant d'arriver à Paris.

    © Gauberti
Partager cet article
Repost0
10 juin 2016 5 10 /06 /juin /2016 14:51

Méfiez-vous des policiers en civil  ...

Et des procureurs  ... Celui de Lille convient qu'Antoine n'est pas un casseur mais requiert quand même 8 mois de prison dont 6 avec sursis et 6 mois de sursis à l'encontre de celui qui lui est venu en aide.

Antoine, militant CGT de Valenciennes, condamné à 8 mois de prison avec sursis : « Il confond tout mais ce n’est pas un casseur »

Publié le - Mis à jour le 10/06/2016 à 10:51

Par Chantal David - photos Pierre Le Masson

La rue devant le palais de justice est restée fermée à la circulation l’après-midi. Des militants CGT ont apporté ce jeudi leur soutien à Antoine C., 28 ans, jugé pour des violences contre deux policiers après la manifestation du 17 mai à Lille. Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis.

Sur les pelouses de l’avenue du Peuple-Belge à Lille, des drapeaux rouges siglés CGT et, devant l’entrée, un car diffusant de la musique. La mobilisation pour le jeune militant SEL CGT de Valenciennes a été imposante. Avec même une pétition en ligne signée par 350 personnes dont Philippe Martinez, Clémentine Autain, Olivier Besancenot ou le dessinateur Tardi.

Antoine C. n’aurait pas compris que l’homme qui lui sautait dessus était un policier

À l’audience, la procureure Aline Clérot balaiera toute tentative de faire dériver le procès : « On a voulu faire de ce dossier le dossier de l’exemple, prêter au tribunal des intentions politiques qui ne sont pas les siennes. On est dans un cadre judiciaire, ici on fait uniquement du droit. » Dans ce procès, Antoine C. prend toute la place mais à la barre, ils sont deux. François D., sûr de lui et arrogant a une personnalité très différente du jeune militant valenciennois à la silhouette d’enfant.

 

Le 17 mai, François D. était venu manifester par hasard. Lorsqu’il a vu deux policiers sur un manifestant, il a donné à l’un d’eux « un coup de pied de diversion pour détourner leur attention ». Ce manifestant, c’est Antoine C. qui a été plaqué au sol par trois policiers. Le voyant enfiler un casque et un masque, ils l’ont pris pour un casseur. Le jeune homme s’est débattu, un coup de poing a atteint un fonctionnaire à l’œil, Antoine C. affirme que le coup n’était pas volontaire et qu’il n’a pas compris que l’homme qui lui sautait dessus était un policier.

Il se voulait secouriste

Trois témoins cités par Me Florian Regley en défense viendront le dire : « Les policiers n’avaient pas de brassard. » Cette « absence de signe de défense » est l’angle de défense de l’avocat qui brossera par ailleurs le portrait d’un jeune homme engagé. Quelques instants auparavant la procureure Aline Clérot en avait convenu : « Antoine C. n’est pas un casseur. » Parfois jusqu’au malaise, le jeune homme répétera que dans la manif, il se voulait secouriste et qu’il a enfilé un casque pour se protéger. « Un casque intégral dans une manif, on est déjà à la limite de l’infraction », rétorque la procureure pour justifier l’intervention policière. Elle considère les violences constituées en soulignant : « Il confond tout car il est très engagé. » Et requiert huit mois de prison dont six avec sursis et mise à l’épreuve auxquels s’ajoutent deux mois de prison pour avoir refusé le prélèvement d’empreintes. Contre François D. six mois avec sursis mise à l’épreuve sont requis.

Le tribunal condamnera François D. à six mois avec sursis. Antoine C. est condamné à huit mois de prison avec sursis pour les violences et deux mois avec sursis pour le refus d’empreintes. Tous deux sont interdits de manifestation dans le Nord pendant deux ans.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 juin 2016 2 07 /06 /juin /2016 10:23
 
3 juin 2016

Le SAF vient d’apprendre qu’il était mis en cause par le parquet de Paris dans le cadre de la procédure d’appel devant la chambre de l’instruction des décisions de remise en liberté et de placement sous contrôle judiciaire de trois des quatre personnes mises en examen à la suite des violences perpétrées contre des policiers lors de leur manifestation du 18 mai 2016

En effet dans son réquisitoire devant la chambre de l’Instruction de la cour d’Appel de Paris, dont l’audience aura lieu ce jour à 14 heures, le procureur général près de la Cour d’Appel de Paris écrit « Enfin la découverte en perquisition chez X d’un document d’un syndicat d’avocat intitulé : manisfestants–e-s : droits et conseils en cas d’interpellation vient corroborer la volonté manifeste de participer à des actions violentes en cours de manifestation puisqu’il prend des éléments sur la conduite à tenir en cas d’interpellation  ».

Ainsi le SAF est accusé d’encourager la violence au seul motif de faire connaître leurs droits aux manifestants par la production d’un document intitulé « info juridiques » et contenant des informations exclusivement juridiques.

Le SAF s’élève de la manière la plus énergique contre la motivation des réquisitions du Parquet Général qui considère que la possession d’un tract distribué par le SAF afin d’informer les citoyens – tous les citoyens – de leurs DROITS dans l’hypothèse d’une interpellation constituerait une présomption de violences !

Faudra-t-il considérer comme violente toute personne en possession d’un code de procédure pénale ?

Le seul fait qu’une telle idée ait pu germer dans l’esprit d’un magistrat de la République démontre le fossé existant entre les citoyens et ceux qui sont  censés faire respecter la loi.

Ainsi connaître ses droits est présumé un acte subversif et l’avocat, professionnel du droit en deviendrait complice.

Il est de la mission de ceux qui assurent LA DÉFENSE des justiciables, de TOUS les justiciables, qu’ils soient auteurs ou victimes d’infraction, de les informer de leurs droits.

La connaissance des droits et devoirs de chacun procède d’un fonctionnement normal de la société lorsqu’elle est démocratique et défendre l’inverse surtout de la part des fonctionnaires de l’État en charge de la justice revient à se méfier de la norme juridique et à encourager les dérives de toutes sortes.

Retenir qu’une information juridique sur les droits à la défense de chacun serait une incitation à la violence, c’est considérer le droit comme un danger, la régulation des rapports sociaux comme une inutilité et l’avocat comme un vecteur de dangerosité. Le risque d’une exacerbation des violences est là. Pas où on le croit.

 

 

Partager cet article
Repost0
2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 23:50

La colère sociale ne nait pas de rien.

Le président socialiste fait le contraire de ce qu'il a promis.  Il a menti aux salariés.  Il fait pire que Sarkozy : il approfondit et poursuit la politique de reculs sociaux initiée par les précédents gouvernements avec le soutien de la Commission européenne.

Tous les députés socialistes de Seine-Maritime ont voté les lois sociales scélérates voulue par François Hollande.  Une seule s'est abstenue sur l'allongement de la durée de cotisation.  Deux se sont abstenues sur le pacte de responsabilité.  Une seule a signé la motion de censure que voulait présenter les députés de gauche contre la politique de Manuel Valls et  la loi Travail.

Ce n'est pas n'importe quelle politique que ces élus du peuple soutiennent de leurs votes.  C'est l'attaque en règle de toutes les conquêtes sociales depuis plus de cent ans ! Cela n'est pas rien.  Ce n'est pas rien non plus pour des députés socialistes d'être applaudis par P. Gattaz !

Ces députés ont été élu(e)s par des salarié(e)s de gauche, dont beaucoup avaient manifesté contre la politique des précédents gouvernements et notamment la politique de Sarkozy. 

Ce sont ces socialistes qui portent plainte, Catherine Troallic, députée de la 8ème circonscription notamment, contre les militants de la CGT.  Et qui les font condamner sans même avoir le courage d'aller jusqu'au bout de leurs actes et assister au procès.  Il faut en effet oser les regarder en face, ce militant de la CGT et ses camarades, qui ont peut-être et même sans doute voter pour eux en 2012, qui ont cru en leurs promesses !

Comment feront-ils en 2017 pour aller chercher leurs voix ?  Ils leur demanderont de battre la droite et l'extrême-droite ?

Yvette Genestal

Le Havre : un militant de la CGT jugé et condamné

Un militant de la CGT condamné à de la prison avec sursis ce mercredi 1er juin 20 pour le saccage du local du PS . Phillppe Martinez dénonçe “la criminalisation de l’action syndicale” par le gouvernement et le Medef, et “la mise au pilori de la CGT, prise pour cible”

  • par R. Plumet (avec ANI)
  • Publié le , mis à jour le
 

Les actes de vandalisme ont été perpétrés au cours de la manifestation du 12 mai dernier © France 3 Baie de Seine

© France 3 Baie de Seine Les actes de vandalisme ont été perpétrés au cours de la manifestation du 12 mai dernier

 

Le PS avait porté plainte

Le tribunal correctionnel du Havre a condamné ce mercredi 1er juin un syndicaliste à six mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve de 18 mois pour la dégradation de la permanence du Parti socialiste du Havre. Le tribunal n’a que partiellement suivi les réquisitions du procureur de la République qui réclamait six mois de prison dont trois ferme.
Le 12 mai, à l’issue de la manifestation contre la loi Travail, plusieurs personnes avaient saccagé les locaux du PS quartier du Rond-Point et le PS avait déposé plainte pour dégradations et outrages « afin que la justice sanctionne ceux qu’elle estimerait coupables », ont bien précisé Matthieu Brasse et Nicolas Rouly, secrétaires de la section locale et de la fédération départementale du PS.Ils ne se sont pas constitués partie civile.

Le militant CGT soupçonné d’avoir été l’un des principaux auteurs du saccage des locaux avait été interpellé, placé en garde à vue puis sous contrôle judiciaire. Le local du PS qui est également la permanence de la députée socialiste Catherine Troallic est régulièrement la cible de manifestants, bien avant le débat sur la Loi Travail. C’est la première fois que les dégradations se sont transformées en saccage des bureaux.

 

La violence en question

Tentes et buffets étaient dressés ce mercredi, dès 11h30, devant le palais de justice du Havre : le comité de soutien lancé par l’intersyndicale était bien présent, tandis qu’un important dispositif de sécurité était mis en place par la police nationale dans la rue voisine. Les représentants de différents syndicats se sont succédés au micro. Philippe Lebourg, de l’union locale CGT du Havre, a rappelé que l’organisation « regrette chaque fois tout type de violence qui outrepasse l’action syndicale mais elle dénonce surtout les violences patronales et gouvernementales qui se multiplient depuis de longs mois, et qui elles restent impunies, les auteurs de ces violences n’étant jamais placés en garde à vue et encore moins convoqués au tribunal. La loi travail en est le parfait exemple ». 
 

Le PS absent

Un courrier de Philippe Martinez a été lu : le leader de la CGT a apporté son soutien au militant, dénonçant “la criminalisation de l’action syndicale” par le gouvernement et le Medef, et “la mise au pilori de la CGT, prise pour cible”.
« L’enjeu de cette audience n’est pas la répression du mouvement social, mais bien l’exercice indépendant, par le Tribunal compétent, de sa fonction punitive, si les juges l’estiment justifiée », avaient encore précisé dans un communiqué Nicolas Rouly et Matthieu Brasse. « Parce que nous croyons aux idées, nous ne pensons pas qu’elles peuvent s’imposer par la force, sinon celle des arguments et du droit… Nous ne confondons pas les revendications collectives, qui doivent être considérées, et les exactions individuelles, qui doivent être condamnées ».

Les dirigeants du PS se sont abstenus de participer à l’audience correctionnelle, « afin de ne pas contribuer à en faire une enceinte politique ».

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents