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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 02:57
Comment patronat et gouvernement veulent bâillonner l’action sociale
Cheminots en grève et solidarité à Charleroi le 6 janvier 2016. (Photo Solidaire, Salim Hellalet)

Cheminots en grève et solidarité à Charleroi le 6 janvier 2016. (Photo Solidaire, Salim Hellalet)

16 Février 2016

 

Benjamin Pestieau

Le droit de grève n’a jamais autant été menacé. Les partis du gouvernement et le patronat veulent forcer les syndicats à accepter de fortes limitations à la liberté d’action des travailleurs. À défaut, ils menacent de passer en force au Parlement.

Depuis le début de la législature, le gouvernement et le monde patronal sont actifs sur deux fronts. Le front du démantèlement social et écologique : faire travailler les gens jusque 67 ans, saut d’index, chasse aux malades et aux chômeurs, prolonger le nucléaire... Et le front qui prive le mouvement social de ses moyens de résistance. Sur ce deuxième front, le monde patronal et le gouvernement veulent accélérer le mouvement. Tout d’abord, en imposant un service minimum dans le chemin de fer. La N-VA a promis de forcer un débat au Parlement sur sa proposition de loi en la matière. Ensuite, en tentant de forcer les organisations syndicales à accepter un accord patronat-syndicats contenant des fortes limitations au droit de grève. On parle d’un nouveau « gentelmen’s agreement » entre patronat et organisations syndicales. Et chaque incident lors d’un conflit social est utilisé pour essayer d’obtenir le soutien de l’opinion publique à un programme politique de limitation des libertés syndicales.

Mais concrètement, que veulent obtenir gouvernement et patronat ? Et en quoi est-ce un danger ?

[...]

Lire la suite ici sur le blog Solidaire, journal en ligne du PTB

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23 février 2016 2 23 /02 /février /2016 23:42

Communiqué du Syndicat de la magistrature sur le projet de loi El Khomri

Communiqués de presse, publié le 22 février 2016, mis à jour le 22 février 2016

L’avant-projet de loi « visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs » avance sans complexe : dans l’ordre des priorités, la protection – celle des salariés, les « actifs » de la novlangue libérale - passe après la liberté des entreprises.

En prétendant distribuer l’une et l’autre, le gouvernement ne recourt évidemment qu’à une nouvelle mystification : après l’artifice d’une loi de sécurisation de l’emploi qui ne sécurisait que les employeurs, voici venir la loi de protection des actifs ... qui libère les entreprises.

Des accords d’entreprise qui pourront déroger à la loi et primeront sur les contrats de travail deviennent les instruments privilégiés de la balkanisation du droit du travail. Et si l’accord, moins favorable, voulu par l’employeur ne recueille pas la signature d’organisations syndicales majoritaires, son adoption pourra s’imposer au prix d’une division programmée. La loi permet alors aux organisations minoritaires de provoquer un référendum d’entreprise : sous couvert de démocratie, le contre-pouvoir syndical aux régressions sociales est délibérément contourné, atomisé.

La réforme du temps de travail, élément central du projet, est emblématique des faux semblants qui masquent une logique à sens unique. Derrière le maintien de la durée légale du travail, s’organise méthodiquement le démantèlement des protections dont le code du travail entoure la santé comme les relations sociales et familiales des salariés : l’adaptabilité aux besoins de l’employeur d’un temps de travail devenu élastique et imprévisible devient l’exigence première.

Et pour satisfaire plus sûrement cette exigence, le chantage à la perte de l’emploi, qui annihile la résistance des salariés, jouera à plein. Sans attendre la refonte annoncée d’un code du travail définitivement indexé sur les volontés du patronat, cet avant-projet de loi réalise dès maintenant l’un de ses rêves : éviter le contrôle des décisions de licenciement en mettant le juge hors jeu.

La forfaitisation des réparations dues aux salariés victimes de licenciements abusifs privera ainsi les conseils de prud’hommes de leur capacité à évaluer la réalité du préjudice résultant d’un licenciement injustifié et à accorder au salarié l’indemnisation correspondante. Connaissant par avance le prix – bien peu élevé – de la violation de la loi, l’employeur aura le privilège d’éviter l’aléa judiciaire.

De la même manière, la nouvelle définition du motif économique de licenciement empêchera le juge d’en contrôler la réalité, au-delà des critères formels et bien peu exigeants qui le justifieront par avance. Et de même encore, le licenciement du salarié qui refuserait l’application d’un accord d’entreprise diminuant son salaire ou augmentant son temps de travail, au prétexte de préserver ou de développer l’emploi, sera-t-il présumé justifié, évitant de nouveau à l’employeur d’avoir à se soumettre à la justice prud’homale.
Le gouvernement a pris le parti des employeurs en organisant à leur profit flexibilité et impunité.

Le déséquilibre de cet avant-projet de loi est donc total. Le Syndicat de la magistrature se joint résolument à tous ceux, déjà nombreux, qui appellent à le combattre fermement.

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23 février 2016 2 23 /02 /février /2016 20:23

Vous pouvez aussi signer la pétition pour les Goodyear dans votre entreprise.  Des pétitons papier circulent.

L’appel de la CGT Goodyear

Pétitions

16 février 2016

 

8 GOODYEAR V1 bisPour la première fois depuis un demi siècle un gouvernement a demandé que soit requis des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participé avec les salariés à des actions en vue d’empêcher la fermeture de leur usine.

En même temps qu’ils préparent la suppression dans quelques mois de plus 1000 articles du Code du travail, Hollande, Valls et Macron ont décidé de déclencher une répression sans précédent des syndicalistes qui luttent dans les entreprises.

Avec les 8 condamnés de GOODYEAR l’exécutif veut faire un exemple.

Le gouvernement affiche sa volonté de mettre les Procureurs et les forces de polices aux services des grands groupes pour briser toute résistance à la destruction des emplois et de l’industrie.

Evidemment les militants de terrain en général et ceux de la CGT en particulier sont les plus touchés.

C’est pourquoi nous en appelons à l’ensemble des salariés, aux militants, aux syndicats d’entreprises, unions locales, départementales, régionales, fédérations ou simples salariés solidaires, pour qu’ensemble nous fassions la démonstration de notre force.

Nous pouvons être des millions à faire reculer Hollande, Valls et Macron en commençant par leur imposer l’arrêt des poursuites contre les 8 de GOODYEAR et en organisant le plus grand rassemblement solidaire en prévision de l’appel.

Je signe l’appel « Nous Sommes Tous Des Goodyear »  Pétition en ligne

Je télécharge la pétition au format PDF¨

 

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23 février 2016 2 23 /02 /février /2016 17:38
Délit d'opinion et arrestation préventive

Publié le 22 Février 2016 par Canaille Lerouge

Quand Valls

confirme être

Lavalls

Délit d'opinion et arrestation préventive

22 février 2016

A Mulhouse, la police a interpellé Joël Moreau, ancien secrétaire général CGT-PSA-Mulhouse, qui participait à un rassemblement contre la loi Travail, au moment de la venue d’ Emmanuel Macron et Myriam El Khomri. Près de 100 personnes étaient présentes devant l’agence Pôle emploi Drouaut à Mulhouse pour dénoncer la campagne du gouvernement. Parmi eux se trouvaient des militants de la CGT PSA Mulhouse, de l’Union Départementale du Haut-Rhin et de nombreux chômeurs. Nous publions ci-dessous le communiqué de presse de la CGT PSA Mulhouse

La CGT dénonce fermement l’arrestation et la mise en garde à vue d’un de ses militants, Joël Moreau, ancien ouvrier de PSA Mulhouse et ancien délégué central CGT pour le groupe PSA.

Joël participait comme une centaine d’autres personnes au rassemblement aux abords de l’agence Pole Emploi de Mulhouse-Drouot, au moment de la venue du premier ministre et de deux ministres, Emmanuel Macron et Myriam El Khomri, cet après-midi à 14h.

La CGT et d’autres organisations protestaient contre les attaques gouvernementales annoncées contre le monde du travail, dans le cadre de la "loi Travail".

Un déploiement policier de très grande envergure a empêché les manifestants de s’approcher du Pole Emploi, et ils ont été parqués pendant deux heures sur un parking à plusieurs centaines de mètres, un cordon policier les empêchant de circuler.

Joël Moreau ne faisait que manifester sa colère face à un gouvernement qui s’aplatit devant les patrons, en attaquant nos droits et en facilitant les licenciements.
Son arrestation est inacceptable, sa garde à vue doit s’arrêter au plus vite.

Ce n’est pas par ce genre d’agissements que le gouvernement fera taire les oppositions à sa politique.

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23 février 2016 2 23 /02 /février /2016 10:53

Publié le 20 Février 2016 par Canaille Lerouge

Les consignes patronales circulent,

Cazeneuve et Urvoas

assurent la distribution

Répression (suite et encore)

Deux leaders de la CGT auditionnés par la police

Deux leaders de la CGT auditionnés par la police

Deux représentants de la CGT gersoise ont été auditionnés hier au commissariat. La direction du groupe propriétaire de la polyclinique de Gascogne a déposé plainte pour "séquestration" lors...

http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/20/2280841-deux-leaders-de-la-cgt-auditionnes-par-la-police.html

Cet article du 20 février page gersoise de la Dépêche  (que dis Baylet le grand démocrate?)

 

Deux représentants de la CGT gersoise ont été auditionnés hier au commissariat. La direction du groupe propriétaire de la polyclinique de Gascogne a déposé plainte pour «séquestration» lors de la longue grève de septembre dernier.

La grève avait été longue, les négociations rudes. Visiblement, le rapport de force se poursuit à la Polyclinique de Gascogne, où les salariés avaient cessé le travail durant 29 jours, en septembre dernier. En effet, deux représentants de la CGT ont été auditionnés hier au commissariat d'Auch après une plainte déposée par Jacques Delfosse, le directeur général adjoint du groupe Elsan, propriétaire de la structure, pour «séquestration». Et les deux syndicalistes visés sont bien connus : il s'agit d'Éric Cantarutti, le secrétaire départemental de la CGT, et de la responsable départementale CGT Santé, Angèle Léger. Pour les soutenir, pas moins de 200 personnes s'étaient rassemblées hier après-midi devant le commissariat d'Auch, issues de la CGT mais également de Sud, Solidaires, FSU ou encore du Parti communiste.

«Syndicalistes, pas terroristes !»

Au cri de «Libérez nos camarades !» ou de «Syndicalistes, pas terroristes», les militants rappelaient le contexte de «criminalisation de l'action syndicale», citant les exemples des salariés d'Air France ou de Goodyear.

«C'est incroyable que M.Delfosse dise qu'on l'a séquestré, assure Mme Léger. Il faut savoir que la porte de la salle où on négociait était toujours ouverte. Et puis il nous accuse sur une négociation au 24e jour de grève. Ce jour-là, à la fin de la journée, ses propositions étaient plus basses que le matin… Alors, il y a eu de la colère des salariés : elles ont chanté, hué, tapé dans les mains… Mais c'est tout !» Autre argument : «Il dit qu'il a signé sous la contrainte, mais une semaine après, il signait le même accord à la préfecture devant le médiateur…», assure la syndicaliste. Qui conclut : «Ce qui m'inquiète le plus, ce n'est pas forcément cette plainte, mais c'est cette tendance qu'ont les patrons à casser du syndicaliste…»

Éric Cantarutti, micro en main, juste après être sorti du commissariat, déclarait : «Je veux remercier très chaleureusement les camarades des départements voisins, des syndicats amis. La direction a porté plainte, alors que nous avons juste dit ce que nous demandions. On l'a dit fermement. Il va falloir continuer à combattre fermement quand des camarades sont harcelés du fait de leur militantisme, alors que le code du travail va être démonté.»

Jacques Delfosse et la direction du groupe Elsan, contactés hier par nos soins, n'ont pas donné suite à nos sollicitations.

Commentaires

Le groupe Vedici vient de s'associer au groupe Vitalia ( groupe propriétaire de la clinique de Gascogne ) pour arriver à 14 000 collaborateurs et 3 200 médecins, à travers 81 établissements.

Ce nouvel ensemble représente un chiffre d’affaires  de 1,2 milliard d’euros et 12% de l’activité de l’hospitalisation privée en France et vient de prendre le nom d'Elsan.

Voilà à quoi servent nos cotisations sociales et voilà pourquoi les salariés doivent se taire et se tuer au travail.  Et voilà pourquoi ils sont en train de détruire l'hôpital public.

 

 

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 17:46
  • 20/02/2016 sur le blog de l'IHS-CGT de Seine-Maritime ( Institut d'histoire sociale de la CGT de Seine-Maritime).
Le 20 février 1926, il y a 90 ans nous quittait Jules Durand

Jules DURAND, est décédé le 20 février 1926, à l’ hôpital psychiatrique de Quatre Mares, à Sotteville les Rouen, il y a 90 ans, dans le dénuement le plus complet.!
Les lecteurs du Fil rouge, pour la plupart d’entre eux connaissent l’histoire de ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Dreyfus du pauvre » . Mais revenons y rapidement:

Devant le refus des patrons havrais de négocier les salaires et les conditions de travail des dockers charbonniers du Havre, les ouvriers dockers se mettent en grève en Aout 1910. C’est une grève très largement majoritaire et qui se renforce de jour en jour.
Mais, une bagarre d’ivrogne va éclaté sur un des quais  du port du Havre.

Un homme tombe. Louis Dongé, c’est un chef d’équipe « jaune » , un briseur de grève, « un renard ». Il ne se relèvera pas. Le 9 septembre 1910 à 21 heures s’amorce un des plus terribles scandales judiciaires de la République, l’égal de l’affaire Dreyfus, mais au cœur du monde ouvrier.

Depuis trois semaines, cette  grève qui secoue le port, celle des dockers charbonniers est puissante.  Ils dorment souvent dans des wagons, s’alimentent pour quelques sous au fourneau économique installé sur un quai, véritable soupe populaire mise en place par les patrons pour les avoir sous la main, et dont le syndicat demande la fermeture. Vivant en parias et buvant sec pour beaucoup puisque payés en jetons par les patrons dans les estaminets.

Dans le climat de guerre de classe de cette période, la Compagnie Générale Transatlantique, a saisit le crime comme une opportunité pour briser la grève. Elle à  réunit à la hâte une poignée de « renards », leur fait répéter une histoire édifiée à la hâte et les expédie devant le magistrat chargé de l’enquête. Ce dernier ingurgite les invraisemblables bobards patronaux, boucle ses conclusions et le procès peut se tenir.

Le 25 novembre 1910, la Cour d’Assises de Rouen va condamner Jules Durand  à mort. Quelques semaines seulement après les faits.

Trois jours après la fin du procès, le directeur de l’Humanité a dénoncé dans son journal ce verdict scandaleux qui « porte au cœur même du prolétariat la menace et l’épouvante ». Il prend la tête de la campagne pour la révision du procès. Il rédige des dizaines d’éditoriaux qui déconstruisent les « preuves », et mettent en lumière la machination de la Compagnie générale transatlantique. Il préside des meetings en faveur de la libération des condamnés, interpelle le gouvernement sur la lenteur de la procédure de révision.

Une « seconde affaire Dreyfus ». Reprenant les termes de Geeroms, Secrétaire de l’ Union Locale CGT du Havre de l’époque,  c’est ainsi que Jaurès traite l’affaire Dongé, qui est devenu « l’affaire Durand ». Il fait appel aux intellectuels qui se sont mobilisés en faveur du capitaine et ainsi l’écrivain Anatole France le rejoint-il lors d’un meeting le 17 décembre devant plus de 6 000 personnes à Paris.  Des centaines de milliers de personnes sont réunis dans des centaines de réunions dans les villes de France, des milliers de cartes postales éditées par le comité de soutien, à l’effigie de Durand sont adressées à l’Élysée.

A l’étranger, des grèves de solidarité s’organisent. L’Humanité publie les lettres touchantes de Durand à ses parents… Le président Fallières cède une première fois en commuant la peine en sept ans de réclusion puis devant la protestation qui continue,  est obliger  le 16 février 1911, de libérer Jules de la Prison Bonne nouvelle à Rouen  ou il est enfermé.

C’est parce que nous nous sommes « dressés contre le crime de la raison d’État militariste » dans l’affaire Dreyfus, que nous pouvons exiger que la République rende justice à la victime « de la raison d’État capitaliste », écrit Jaurès (1) . Jules Durand a été broyé par la conspiration de la Compagnie Générale transatlantique orchestré par un dénommé Stanislas Ducros .

Jules a perdu la raison.Interné en hôpital psychiatrique, sujet à un délire de la persécution. On ne sait s’il a pu apprécier sa réhabilitation, actée en 1918 par la Cour de cassation. Il décèdera à 7 h 45 le 20 février 1926. Les syndicats CGT et CGTU appellerons les salariés à participer à son inhumation le 23 février 1926. Ils seront par centaines dans un immense cortège dans lequel on retrouve toutes les corporations.

A l’occasion de cet anniversaire, on pourra relire les textes articles, livres et revues écrits récemment à ce sujet et plus particulièrement    » Jules Durand-Un crime social et judiciaire » publié chez L’Harmattan par les amis de Jules Durand sous la direction de John Barzmann et Jean Pierre Castelain qui reprend les travaux du colloque organisé à cet effet en novembre 2013 (24 €); « Jules DURAND Une affaire Dreyfus au Havre (1910- 1918) » de Roger Colombier édité aux éditions Syllepse (15 €). Sans oublier que notre Institut CGT d’Histoire Social , avec le syndicat des dockers du Havre, et les éditions de l’Atelier,  va publier un roman graphique, écrit par Roger Martin et dessiné par Mako actuellement en souscription, qui sortira fin octobre 2016. Pour tous renseignements s’adresser à l’IHS cgt 76 courriel : ihs76@cgt76.fr.

(1) on retrouvera avec intérêt l’article de Patrick Apel- Muller  paru dans l’ Humanité du 15 juillet 2014

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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 22:35

France Bleu, 18 février 2016 :

La gendarmerie de Port-Saint-Louis (Bouches-du-Rhône) ouvre une enquête après une plainte du groupe Casino pour le vol d’un paquet de bonbons fin 2015, en plein conflit social. Neuf caissières du supermarché sont convoquées à la gendarmerie. La CGT dénonce un coup de pression de la direction.

Elles sont vraiment stupéfaites, ces neuf caissières du supermarché Casino de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Ces salariées sont convoquées chez les gendarmes cette semaine pour une histoire de disparition de paquet de bonbons à un euro pendant un mouvement de grève avec occupation des locaux en fin d’année dernière. La direction de Casino a porté plainte pour vol.

Monique, 33 ans de maison, raconte sa stupéfaction au micro de France Bleu Provence : « Cette audition chez les gendarmes, c’est violent, c’est impressionnant, c’est très dur à vivre pour moi et les copines. »

Une cinquantaine de salariés ont participé mercredi à un rassemblement de soutien devant la gendarmerie port-saint-louisienne.

Parmi eux, Hervé Efthimiadi, délégué CGT chez Casino : « La disparition d’un paquet de M&M’s est un prétexte. Il n’y a eu aucun vol. La direction de Casino veut faire un exemple. Les deux mois de conflit se sont passés dans le calme mais nos responsables ont oppressé les grévistes, ils se sont acharnés à nous mettre des huissiers sur le dos. Des camarades se sont battues pour leur emploi. »

« Pour nous, c’est encore la criminalisation du droit de grève. Les plaintes, c’est pour nous mettre la pression, pour nous intimider. C’est pour nous dire : si vous vous défendez, si vous battez pour vos droits, voilà ce qui vous arrivera."

Criminalisation du droit de grève - Disparition d'un paquet de MM's au Casino de Port-Saint-Louis-du-Rhône - les caissières grévistes convoquées à la gendarmerie !
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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 22:53

Start People : Solidarité face à la répression antisyndicale

sur Solidarité ouvrière

Frédéric Willemain, militant CGT chez Start People et membre de la Commission Exécutive de son organisation est actuellement sous le coup d’une procédure de licenciement.

La Direction de la société d’intérim Start People a informé le délégué syndical Frédéric Willemain, de sa mise à pied à titre conservatoire et convocation à entretien en vue d’un licenciement pour faute lourde pour le 4 février 2016.

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 22:21

Justice - Montauban : suite du conflit à la clinique Pont de Chaume

Pont de Chaume : le syndicaliste au commissariat

Pont de Chaume : le syndicaliste au commissariat

 

Une haie d'honneur, des poings levés et des chants de combat. Pour accompagner Christophe Couderc, délégué CGT, à la clinique du Pont de Chaume, convoqué, hier après-midi, comme témoin par le commissariat de police, ils étaient environ 200 camarades ou sympathisants de la CGT. Une mobilisation pour soutenir le leader de la lutte sociale de l'année 2015 dans le département. Les 51 jours de conflit dans la clinique montalbanaise ont laissé des traces. Selon nos informations, Christophe Couderc a été convoqué à la suite d'une plainte pour «injures publiques» émanant de Gauthier Escartin, le directeur de la clinique, suite à ce que ce dernier estime être des injures sur le mur du réseau social Facebook. Des insultes qui auraient été inscrites par la nièce de Christophe Couderc. Agissant sous commission rogatoire du juge Bergougnan, les policiers ont donc recueilli la version du syndicaliste pendant une trentaine de minutes. Hier, juste avant de rencontrer les policiers, convoqué comme témoin, Christophe Couderc ne connaissait pas le motif précis de sa convocation. Mais il s'est servi de cette séquence pour dénoncer «la radicalisation antisyndicale. Nous avons connu un conflit social tendu à la clinique mais il n'y a pas eu d'accrochage et nous n'avons jamais cassé de matériel». Le syndicaliste a évidemment reçu le soutien de l'union départementale de la CGT : «A travers Christophe, c'est la CGT qu'on attaque, a lancé Lina Desanti, secrétaire générale de l'UD CGT 82. Nous refusons toute discrimination. Quand on touche à un syndicaliste de la CGT, on s'attaque à toute la CGT. On ne lâchera rien et nous continuerons à nous mobiliser pour le progrès social et contre la répression tous azimuts». A sa sortie du commissariat, Christophe Couderc évoquait «une situation pathétique. C'est une revanche du directeur». Quant à ce dernier, contacté par nos soins, il ne demande qu'une chose : «Si j'ai porté plainte à la suite d'insultes caractérisées me concernant, c'est pour que la justice fasse la lumière sur cette affaire». Les plaies du conflit restent ouvertes du côté de la clinique…

Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale, 9 février :

Notre Camarade Christophe Couderc et ses proches sont harcelés par la police et le patronat pour la seule raison d’avoir participé à la grève de la clinique des Pont de Chaume, il a été convoqué au commissariat de Montauban ce 9 février 2016 pour des raisons incompréhensibles…

 

Nous dénonçons cette convocation qui, dans la suite de la condamnation des Goodyear à de la prison ferme et dans le cadre de l’état d’urgence témoigne de la volonté de criminalisation syndicale du gouvernement.

Les juges n’ont vraiment rien d’autre à faire ???!!!!!

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 16:03
 

Évidemment, soutien à Bastamag, face à Bolloré.

BIEN ENTENDU, comme c’est désormais illégal, nous n’appellerons pas au Boycott du groupe.

Lu sur Lescrises.fr  Source : Bastamag

L’audience du procès en diffamation que le groupe Bolloré intente à Bastamag se déroulera le jeudi 11 février, à la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, à partir de 13h. L’audience sera publique. Ce procès pose plusieurs questions essentielles sur la liberté d’informer, en particulier sur les activités des multinationales.

Photo : Le kiosquier de la Gaité / CC Jean-François Gornet

L’audience du procès en diffamation que le groupe Bolloré intente à Bastamag se déroulera le jeudi 11 février, à la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, à partir de 13h. L’audience sera publique.

Le groupe Bolloré estime diffamatoire pas moins de huit paragraphes – ainsi que le titre et le surtitre – d’un article de synthèse publié par Bastamag en octobre 2012 et consacré à la question de l’accaparement des terres, ces appropriations de terres à grande échelle par des fonds d’investissements ou des multinationales, principalement en Afrique et en Asie.

S’appuyant sur des rapports des Nations unies et d’organisations internationales, cet article dressait un état des lieux du mouvement d’accaparement de terres en Afrique, en Amérique latine et en Asie, et des grandes entreprises françaises qui y sont impliquées. L’article mentionne ainsi les activités du groupe Bolloré, via une holding luxembourgeoise, la Socfin, dans lequel le groupe possède de fortes participations. La Socfin possède de multiples filiales qui gèrent des plantations d’hévéas et d’huile de palme en Afrique et en Asie.

En plus de trois journalistes de Bastamag (Nadia Djabali, Agnès Rousseaux, Ivan du Roy), de son directeur de publication de l’époque (Julien Lusson), cette plainte en diffamation vise également le site Rue 89 et son directeur de publication, Pierre Haski, pour avoir cité l’article dans sa revue de presse signalant « le meilleur du web », ainsi que quatre personnes ayant partagé l’article sur leurs blogs (Thierry Lamireau, Dominique Martin-Ferrari, Laurent Ménard et Guillaume Decugis).

Ce procès pose plusieurs questions importantes :

- L’accaparement des terres serait-il devenu un sujet impossible à évoquer sans risquer une longue procédure judiciaire ? Informer sur les mises en cause de la Socfin, dont plusieurs entités du groupe Bolloré sont actionnaires, par des organisations internationales et des communautés locales serait-il tabou ?

- Plus généralement, est-il encore possible d’évoquer les activités du groupe Bolloré et leurs impacts sociaux et environnementaux ? Le groupe Bolloré a déjà, par le passé, attaqué en justice plusieurs médias, dont France Inter suite à la diffusion d’un reportage sur ses activités au Cameroun. Ce procès contre Bastamag intervient dans un contexte où les pratiques de la Socfin au sein de plantations qu’elle possède, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Asie du Sud-est, sont toujours pointées du doigt par des organisations de la société civile. Des paysans cambodgiens ont d’ailleurs porté plainte en juillet contre le groupe Bolloré devant le Tribunal de grande instance de Nanterre pour violation des droits de l’Homme et du droit de l’environnement. Au Sierra Leone, six leaders de communautés locales en conflit avec la filiale locale de la Socfin viennent d’être incarcérés.

- Ce procès intervient également dans un contexte où il est toujours question d’instaurer un « secret des affaires » au niveau européen. Cette disposition, si elle entrait en vigueur, entraverait durement toute information critique à l’égard des grandes entreprises et nuirait gravement au nécessaire débat démocratique sur leurs activités.

- Enfin, le fait que plusieurs personnes ou médias qui n’ont aucunement participé à la rédaction et à la publication de cet article soient mises en examen repose la question du statut juridique d’un lien hypertexte, d’une revue de presse ou du partage d’un article via un réseau social ou un agrégateur. Ce sont les fondements du fonctionnement du web qui sont ici remis en cause : les liens hypertextes et le partage de contenus en constituent la principale richesse.

Les pressions du groupe Bolloré à l’encontre de journalistes sont régulièrement au cœur de l’actualité. Le collectif "Informer n’est pas un délit", qui regroupe une cinquantaine de journalistes ainsi que l’association Reporters sans frontières, s’interroge sur la censure et la déprogrammation de plusieurs documentaires qui devaient être diffusés récemment par la chaîne Canal+, dont Vincent Bolloré est devenu le principal actionnaire.

Nous rappelons également que Bastamag fait l’objet d’une seconde plainte en diffamation de la part du groupe Bolloré, pour un petit article évoquant en octobre 2014 une rencontre entre des représentants du groupe Bolloré et des délégués de communautés locales africaines et cambodgiennes en conflit avec la Socfin.

La rédaction de Bastamag

 Source : Bastamag
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