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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 16:02

Publié par Michel El Diablo

Projet PHEME : pendant que l’on est occupé à « barrer la route au FN » et dans une quasi indifférence, l’UNION EUROPÉENNE finance un projet informatique de CENSURE GLOBALE !

L'Union Européenne est en train de mettre en place le plus grand logiciel de censure au monde. Un logiciel destiné à trier la "bonne" information de la "mauvaise" information. Ce projet s'appelle "PHEME".

Comment ça marchera ? C'est simple : une information qui n'apparaît pas sur un site officiel ou dans un grand journal sera classée suspecte, et rangée dans l'une de ces quatre catégories : « controverse », « spéculation », « fausse information » ou « désinformation ».

Le résultat de la recherche pourra apparaître sur l’écran de l’utilisateur.

De quoi nous empêcher de sortir des informations gênantes, non estampillées « garantie par le gouvernement », et surtout de les diffuser à grande échelle !

C’est un article du « Parisien »  intitulé « Des chercheurs veulent passer les réseaux sociaux au détecteur de mensonges » qui vend la mèche du dernier gros projet informatique financé par l’Union Européenne.

Ce type d’outil par son ampleur (tout le web) et son fonctionnement en temps réel n’est rien de moins que le plus important logiciel de censure mondial.

Retenez bien : Projet PHEME. Internet ne sera bientôt plus libre, et lorsque vous lirez « COMMUN COMMUNE, El Diablo »  apparaîtra peut-être sur votre navigateur le message : « Attention ce site est suspecté de diffuser de fausses informations ».

SOURCES : Le ContrarienBoulevard Voltaire

 

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 23:11

Lu sur Le lien, le journal numérique du PADS ( Parti  Algérien pour la Démocratie et le Socialisme)

 

Le Lien publie une correspondance du Parti communiste d'Ukraine: 

 

Chers camarades, 

 

Aujourd'hui la  Cour d'appel administrative de Kiev a rejeté l'appel du  Parti communiste d'Ukraine sur le jugement  négatif de la Cour du district administratif de Kiev (DACK) sur les quatre poursuites en justice du PCU contre le Ministre de la Justice (MoJ) qui ont été unifiées en une seule affaire. Ce jugement n'a pas d'effet suspensif et devrait être appliqué directement. Il signifie que DACK en sa qualité de Cour de première instance est libre de juger un autre cas - sur l'interdiction du PCU.

 

Rappelons que la première poursuite en justice contre le PCU fut déposée par le Ministre de la justice en Juillet 2014. Cette affaire a complètement échoué, parce que toutes les prétendues "évidences" sur les activités illégales du PCU furent grossièrement truquées. Les charges contre le Parti communiste étaient si absurdes que le juge Kuzmenko responsable de l'affaire, a déclaré que ce procès dont le motif était politique se disqualifiait lui-même. Son action fuit suivie par tous les autres juges du District Administratif de la Cour de Kiev. Ce rejet a conduit au transfert de l'affaire à une autre Cour qui n'était pas la juridiction qualifiée pour de telles affaires. La colère du régime ne tarda pas à venir- les locaux des cours furent recherchés. Des procédés criminels furent employés contre les juges, y compris Kuzmenko. 

 

La Cour administrative du District (DACK) en première instance n'a pas  révisé les évidences, n'a appelé aucun témoin. 

 

Au printemps 2015 la soi-disant nouvelle "loi pour la décommunisation"   fut adoptée en Ukraine et passa en force. Il ne fait pas de doute que ces "lois pour la décommunisation" sont contraires à l'actuele constitution, au droit international, à la Déclaration Universelle des droits de l'homme, à la Convention Européenne pour la Protection des Droits de l'homme et des libertés fondamentales, les conclusions de la commission  de Venise. 

 

Néanmoins la nouvelle loi pour interdire le PCU sur les bases de ces lois fut transmise par le Ministre de la Justice à la Cour du District Administratif de Kiev(DACK) . 

 

Par une étrange coïncidence, et les "fantaisies" du système électronique de distribution des affaires parmi les juges, cette nouvelle affaire fut encore "accidentellement" attribué au juge Kuzmenko, qui est "chapeauté"  par  la junte. Ce dernier est l'objet de poursuites criminelles. de plus le même juge avait interdit cette année deux autres partis communistes. 

 

La décision du Ministre de la Justice pour interdire le PCU est basée sur les conclusions de la soi-disant commission indépendante. Cette commission est composée de fonctionnaires du Ministère de la Justice dont certains d'entre eux sont des subordonnés directs du Président de la commission- le représentant du  Ministre.  Les représentants du PCU ne furent même pas  informés de l'affaire du PCU à la réunion de la commission. Par écrit nous avons interrogé plusieurs fois sur les inconsistances concrètes du Programme et des Statuts du PCU. Nous n'avons obtenu aucune réponse. Dans la décision de la commission il n'y a aucune déclaration concrète sur l'inconsistance si ce n'est une décision générale. La poursuite en justice ne décrit aucune analyse sur de telles violations. Juste que le Parti n' a pas changé les documents.

 

Le régime insiste afin que le Parti renonce à son appellation "communiste" et à ses symboles: l'étoile, le marteau et la faucille- les symboles universels du mouvement communiste mondial. 

 

Le DACK a commencé à écouter et il a transformé la procédure écrite pour éviter la présentation  et la révision des évidences et la discussion publique sur les mérites de la loi et des faits. Mais maintenant juste après. 

 

Pour contrecarrer les efforts du Ministre de la Justice pour interdire le Parti et pour défendre ses droits et intérêts, le PCU a soumis 4 poursuites devant les tribunaux  contre les actions du Ministre de la Justice, les inactions et les actes. Le DACK a unifié les 4 poursuites et contrairement aux garanties générales de la procédure d'un procès clair et contrairement aussi à la loi ukrainienne a décidé de rejeter cette poursuite unifiée  en justice en utilisant la soi-disant procédure écrite. Aujourd'hui après les auditions de 6 cours de Kiev la Cour Administrative d'Appel de Kiev a rejeté l'appel du PCU à la décision ci-dessus. Même les arguments du PCU que ces "lois sur la décommunisation" doivent être révisées par la Commission de Venise et sa conclusion est attendue à la fin de cette semaine ne doit pas empêcher la cour d'un tel jugement. Évidemment la Cour a été poussée à prendre une telle décision avant la conclusion de la commission de Venise en dépit du fait que sa conclusion devrait être peu positive pour le gouvernement d'Ukraine. 

 

Dans ces circonstances il est impossible de parler au sujet de l'impartialité et de l'objectivité des futures auditions de la poursuite du Ministre de la justice pour interdire le PCU.

 

Nous sommes certains que ce procès a une motivation politique et il a pour objectif de détruire le Parti communiste d'Ukraine- la seule opposition réelle au régime actuel. 

 

Nous estimons que le régime cherche à interdire le Parti communiste, depuis qu'il agit essentiellement comme une force politique d'opposition. Le Parti communiste s'oppose à la gestion extérieure du pays et à sa transformation en une colonie, il s'oppose à la politique sociale et au génocide imposé par le FMI. Contre le gel des salaires et des pensions, contre la hausse des prix, contre le vol et la corruption, qui ont augmenté d'une manière importante après que les acolytes du  Département d'Etat sont arrivés au pouvoir. En faveur de la vérité historique et contre la société fasciste. Pour que jamais les collaborateurs de Hitler soient transformés en "héros" et que soient insultés la mémoire des soldats de l'Armée rouge- les vainqueurs du fascisme. 

 

(Source: Solidnet- traduction de l'anglais par la rédaction du Lien) 

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 18:14

Amnesty International condamne l'interdiction du Parti Communiste d'Ukraine

Jeudi 17 Décembre 2015 sur le blog de Nicolas Maury

Le Parti communiste a été interdit en Ukraine par une décision de justice, après avoir été accusé de soutenir le séparatisme prorusse dans l'Est du pays, une mesure critiquée jeudi par Amnesty International
 
Amnesty International condamne l'interdiction du Parti Communiste d'Ukraine
 
Une cour de Kiev a ainsi donné raison à une demande en ce sens du ministère de la Justice déposée dès 2014, suite à l'arrivée au pouvoir des pro-occidentaux. "Le tribunal a satisfait la demande du ministère ukrainien de la Justice (...), en interdisant les activités du parti communiste en Ukraine", a indiqué une cour administrative de Kiev dans un communiqué, précisant que la décision avait été prise mercredi.

Le Parti communiste, qui pour la première fois depuis l'indépendance du pays n'avait obtenu aucun siège au Parlement lors des législatives d'octobre 2014, ne pourra désormais plus participer à des élections. "C'est illégal. (...) Nous allons lutter. Nous allons faire appel et nous nous préparons à présenter les documents à la Cour européenne des droits de l'Homme", a réagi auprès de l'AFP Petro Simonenko, le chef du KPU.

L'ONG spécialisée dans la défense des droits de l'Homme Amnesty International a vivement condamné cette décision comme une "violation flagrante de la liberté d'expression et d'association". Cela "créé un dangereux précédent. Avec ce geste, l'Ukraine va en arrière et non en avant sur la voie des réformes et d'un plus grand respect des droits de l'Homme", a déclaré John Dalhuisen, responsable d'Amnesty International pour l'Europe et l'Asie centrale dans un communiqué. Cette décision "peut être considérée par ses défenseurs comme une façon de gérer les vestiges néfastes du passé soviétique. Mais cela fait exactement le contraire en recourant au même style de mesures draconiennes visant à étouffer toute dissidence", a-t-il ajouté.

Le président ukrainien Petro Porochenko a promulgué en mai de nouvelles lois interdisant toute propagande communiste et nazie dans le pays, y compris les symboles soviétiques encore très présents dans cette ex-république.

http://www.dhnet.be/dernieres-depeches/belga/l-ukraine-interdit-le-parti-communiste-5672b1a53570ed3894a01202
http://www.amnestyusa.org/news/press-releases/communist-party-ban-decisive-blow-for-freedom-of-speech-in-the-country
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 18:10

Le Parti Communiste d'Ukraine (KPU) pourra être officiellement interdit

Jeudi 17 Décembre 2015 sur le blog de Nicolas Maury

La Cour administrative d'appel de Kiev a rejeté les demandes des avocats du Parti Communiste d'Ukraine et les recours intentés contre le Ministère de la justice. Avec cette décision la junte fasciste de Kiev a les mains libres pour interdire le Parti Communiste d'Ukraine - article et traduction Nico Maury
 
Le Parti Communiste d'Ukraine (KPU) pourra être officiellement interdit
 
Le tribunal a conclu son examen en appel dans l'affaire qui oppose le ministère de la Justice et le KPU pour interdire ce dernier. Malgré les arguments des partisans du Parti communiste, la Cour administrative d'appel de Kiev a refusé la demande du Parti Communiste d'Ukraine. "Le tribunal a validé la requête du ministère de la Justice pour interdire les activités du Parti communiste d'Ukraine" déclare la cour.

La décision de la Cour administrative d'appel de Kiev était déjà écrite à l'avance selon l'avocate des communistes ukrainiens Susanna Tirzikyan.

Depuis le coup d'Etat de "EuroMaïdan", la junte fasciste de Kiev a initié une procédure pour interdire les activités politiques des communistes. Le Président par intérim, Alexandre Tourtchinov avait accusé les communistes de coopérer avec les "terroristes" dans le Donbass.

Le premier procès contre le Parti communiste a été ouvert en Juillet 2014. Avant la loi dite de «décommunisation» le tribunal se retrouvait dans l'impossibilité de satisfaire le désir des autorités de Kiev.
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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 14:30

 

Une histoire incroyable et inédite qui se joue en ce moment à Marseille sur la question des libertés.

C’est en 1864, 20 ans avant la loi qui légalisera les syndicats, qu’Emile OLLIVIER fit voter la loi instaurant le droit de grève. Ce droit ne fut plus remis en question sauf par Pétain qui mit en place une charte du travail qui interdisait les syndicats et le droit de grève. A la libération, en 1946, le gouvernement éleva le droit de grève au rang de droit constitutionnel, ce qui en principe le rendait encore moins inviolable.

En principe doit-on dire parce que pour l’entreprise de services SODEXO, à voir ce qui se passe à Marseille, c’est à croire que l’on est encore en 1863 et que les plus de 150 ans qui se sont écoulés depuis n’ont pas existé. Retour sur les faits.

SODEXO se croit en 1863

A Marseille la SODEXO a obtenu le « marché » (comme si nourrir les enfants des écoles pouvait être un marché !) de la confection et de la livraison des repas aux élèves des écoles de la ville. La santé de l’entreprise est florissante, 490 millions d’euros de résultat pour 2014 [1], pourtant les conditions de travail et de salaire des personnels sont loin de refléter cette bonne santé financière. C’est vérifiable pour tous les services et particulièrement pour le service logistique, celui des chauffeurs-livreurs. Ceux-ci se lèvent tous les matins à 4h pour bourrer leur camion jusqu’à la gueule et faire ensuite la tournée des écoles livrant ainsi 45000 repas chaque jour. En retour, ils ne perçoivent que des salaires très bas et sont dans l’obligation, alors que la charge utile maximum de leurs véhicules est de 635 kg, de charger les camions jusqu’à plus de 2 tonnes : 3 fois plus que ce que la loi autorise ! Tout cela pour ne pas faire deux tournées mais une seule.
SODEXO économise sur tout et surtout sur la main d’œuvre.
Pire, certains d’entre eux ont été contraints d’accepter de travailler en CDII (contrat de travail à durée indéterminée intermittent), cette invention diabolique qui fait de vous des précaires à vie. Une sorte de contrat à temps partiel annualisé : le salarié alterne des périodes travaillées et non travaillées, et sa rémunération sera « lissée » sur l’année. Un contrat qui est bien pire qu’un CDD (pour lequel est au moins prévu une prime de précarité) ou qu’un contrat saisonnier qui permet au moins de percevoir des allocations chômage quand on ne travaille pas ce qui n’est pas le cas pour un CDII.
Ces conditions déplorables les salariés de SODEXO Marseille les subissent depuis des années, plus de 20 ans pour nombre d’entre eux. Des années à courber l’échine sans se révolter parce quand on a un emploi on fait tout pour le garder.
On fait tout jusqu’à ce qu’on n’en puisse plus.

  • Le 16 novembre dernier les chauffeurs-livreurs, lancent un avertissement à la direction sous la forme d’une lettre très succincte qui dit simplement : si nous ne sommes pas entendus le 23 novembre prochain nous lancerons la grève. Ils préviennent la direction alors que rien dans la loi ne les y oblige puisque étant dans le privé ils n’ont pas de préavis à donner. Ils le font tout simplement par conscience professionnelle. Aucune réponse de la direction…ce qui montre son niveau de conscience à elle….
  • Le lendemain ils sont imités par des représentants des salariés des autres services : toujours pas de réaction de la direction.
  • Le 23, jour prévu pour le démarrage de la grève, dans une ultime tentative de conciliation, ils acceptent de livrer les écoles et demandent à nouveau que la discussion s’engage : en vain.
  • Le 24 ils sont contraints de démarrer la grève. Le soir la direction réunit enfin les délégués du personnel et signe avec eux un accord qui, s’il peut satisfaire une partie des services, ne répond pas aux demandes du service logistique, celui qui a lancé la grève. Les délégués, tout en prenant acte de ce qui peut être positif, disent clairement à la direction que dans ce service il y a fort à parier que le mouvement va continuer. La direction l’a bien compris.
  • Elle l’a tellement bien compris que le 25, c’est flanqué d’un huissier que M. GARDET, directeur régional se présente devant l’assemblée de grévistes pour leur annoncer la mise à pied de tous les grévistes pour…abandon de poste !! Vous refusez de reprendre le travail ? Alors Moi Employeur je déclare que vous n’êtes pas en grève car Moi Employeur je considère que vous êtes en abandon de poste : et tant pis pour le droit constitutionnel !

Et depuis SODEXO, M. GARDET en tête, n’en démord pas : 23 procédures de licenciement sont déclenchées pour ce même motif. Et la SODEXO de réécrire le code du travail sans doute encouragée par la campagne en cours sur sa « rigidité » et son « obésité ».

  • Le même fait interdire l’entrée de l’entreprise au délégué syndical CGT ce qui est un délit d’entrave caractérisé.
  • Il embauche des intérimaires pour remplacer les grévistes : autre délit.
  • Il fait ceinturer l’entreprise par des vigiles accompagnés de chiens de garde.

Pour l’instant ni l’inspection du travail alertée par la CGT, ni la justice n’ont arrêté l’employeur qui pense pouvoir profiter de la situation.

Les prud’hommes saisis par les salariés n’ont pas réussi à se départager et une nouvelle audience est prévue ce mercredi 16 décembre.
Le tribunal de grande instance (saisi par l’employeur pour « blocage » à cause d’un rassemblement d’une heure devant les grilles) doit lui aussi se prononcer.

Et Sa Suffisance SODEXO d’inventer qu’il ne connaîtrait pas les revendications (qui lui ont été données avant même le début du conflit), que les salariés n’auraient pas le droit de poursuivre la grève si un accord signé ne leur convient pas, qu’il n’aurait pas compris que la grève continuait quand les salariés lui ont dit qu’ils ne bougeaient pas et ne reprenaient pas le travail….bref vous imaginez ce que la mauvaise foi peut inventer dans un cas pareil.

Les salariés qui se seraient bien passés d’un coup pareil à la veille de Noël tiennent bon. La CGT les soutient et tous sont déterminés à faire respecter le droit de grève et enfin avoir la discussion sur leurs revendications.

Prochain rendez-vous mercredi 16 à 11h au conseil de prud’hommes de Marseille.

 

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 18:15
Vidéos : Manifestation de soutien aux ouvriers d'Air France à Bobigny.  300 militants de Seine-Maritime y participaient à l'appel de la CGT
Vidéos : Manifestation de soutien aux ouvriers d’Air France à Bobigny
Publié le 03/12/2015 par Solidarité ouvrière
 

Vidéos du rassemblement du 2 décembre devant le tribunal de Bobigny en solidarité avec les ouvriers d’Air France face à la répression antisyndicale.

Dans la première vidéo, à 5'50", l'intervention de Pascal Morel, secrétaire de l'UD-CGT 76 débute bientôt.

ICI, en fin de video, l'intervention de Pascal Morel, secrétaire de l'UD-CGT 76

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 18:38
Les salariés résistent fièrement face à la violence des attaques sociales et antisyndicales. 
photo Mohammed el Hamzaoui Les salariés résistent fièrement face à la violence des attaques sociales et antisyndicales. 
photo Mohammed el Hamzaoui L'utilisation de l'article, la reproduction, la diffusion est interdite - LMRS - (c) Copyright Journal La Marseillaise

La journée nationale d’actions interprofessionnelles a donné lieu à un rassemblement sous les fenêtres du patronat à Marseille, jeudi 2 décembre. Un bloc progressiste contre les politiques d’austérité.

La politique du gouvernement socialiste et l’envolée de la criminalisation des actions syndicales sont dans la ligne de mire des forces progressistes, nationalement, avec un accent prononcé dans le Sud. Dans les Bouches-du-Rhône où tout le bassin d’emplois est frappé de plein fouet par la casse sociale qui passe par celle du code du travail, la CGT fait monter la pression avec une démarche de convergence des luttes. Toutes les sections de l’Union départementale CGT, avec le NPA, la FSU, Solidaires, le PCF, les JC et le PG étaient rassemblés dès 14h place Charles-de-Gaulle devant le Medef.

Mercredi, jour prévu de l’audience au tribunal de Bobigny des 5 salariés d’Air France, finalement reportée au 27 mai, diverses initiatives se sont déroulées le matin sur tout le bassin d’emplois destinées à informer et à mobiliser les salariés des entreprises du département face aux « choix politiques économiques et sociaux d’un gouvernement qui sert les intérêts du monde de la finance, aux actionnaires, qui ruinent le pays et se livrent à une répression syndicale sans précédent » rappelle le secrétaire général de l’UD CGT lors d’un grand rassemblement à Marseille. Une UD bien décidée à « en finir avec la mainmise des multinationales » qui, avec l’appui du gouvernement « utilise l’état d’urgence comme un moyen supplémentaire à sa disposition ».

Éclatement du modèle social, coups portés contre l’industrie, l’emploi en général, instaurent un climat délétère, ruinent les espoirs de la jeunesse et les dividendes augmentent chaque année. Mais la riposte est lancée. « Nous ne les laisserons pas faire. Air France, SNCM, Casino, Saint-Louis Sucre, Sodexo... aucun de vous ne sera seul dans le combat car nous ne cesserons jamais de travailler à la convergence de nos luttes », promet Olivier Mateu.

Légitime défense

Chez Air France justement, Aimé Musto fait le décompte : « Un PSE à 2 900 salariés, 80 suppressions à Ajaccio, 74 sur Bastia et 70 sur Nice... » et suite à l’épisode de la chemise déchirée, « 11 sanctions de 2e degré, des mises à pied pour des faits pas avérés car nous avons visionné le film à charge, il n’y a rien, 5 licenciements, un recours gracieux refusé... elle est là la violence. Et on peut tous y être confrontés. Nous sommes en légitime défense. » La réponse des salariés d’Air France à ces pressions ne s’est pas faite attendre : un arrêt de travail. Depuis le 1er décembre « 90% de grévistes tous services confondus à l’aéroport Marseille-Provence ».

Du côté des marins de la SNCM, la grève a été reconduite, pour le douzième jour, à 70% le matin même. « Pour défendre les 900 emplois concernés par la reprise de la compagnie », précise Frédéric Alpozzo. Le secrétaire général de la CGT marins ne décolère pas devant les méthodes utilisées pour saboter la compagnie : « Ce gouvernement montre son vrai visage, ennemi des valeurs républicaines et qui se dit socialiste, c’est une imposture. Il fait pire que la droite. » Là encore, la sanction, « tout sauf l’extrême droite », réside dans la « convergence totale. Il faut créer les conditions d’un nouveau programme de la Résistance, organiser le rapport de force car il n’y a que ça qu’ils comprennent. Soyons fiers de lutter pour les travailleurs et la population. »

Myriam Guillaume

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 18:30

CGT, FSU et Solidaires ont manifesté durant deux heures devant le tribunal de grande instance de Tarbes./Photo DDM, Laurent Dard.

CGT, FSU et Solidaires ont manifesté durant deux heures devant le tribunal de grande instance de Tarbes./Photo DDM, Laurent Dard.

 

Hier, une intersyndicale CGT, FSU et Solidaires a manifesté devant le tribunal de Tarbes, de 13 heures à 15 heures, bloquant ainsi la rue Maréchal-Foch. La date n'avait pas été choisie au hasard : c'est en effet celle où les salariés d'Air France devaient comparaître devant le tribunal de Bobigny pour l'affaire des chemises déchirées. Finalement, le procès a été renvoyé au 27 mai 2016. Le tribunal a motivé sa décision par «la complexité de l'affaire». En attendant, les syndicats tarbais ont maintenu la «manif». Les mots d'ordre étaient au nombre de trois, exprimés dans une lecture commune sur les marches du palais de justice : «Non à la violence sociale», «Non aux attaques de militants syndicaux», «Oui à l'efficacité économique et sociale». Avant la lecture proprement dite, un hommage a été rendu aux victimes des attentats de Paris, tout en lançant un avertissement : «Il ne faut pas confondre des moyens et des effectifs de police et gendarmerie supplémentaires avec une restriction des libertés individuelles». «La violence sociale à l'égard des salariés, ont dit les militants, ce sont les différentes lois votées par ce gouvernement depuis son arrivée au pouvoir, aggravant les politiques désastreuses mises en œuvre sous l'ère Sarkozy. Après tous les mauvais coups, le gouvernement vient de lancer une nouvelle attaque contre nos droits : la réforme du code du travail. Demain, le contrat de travail ne protégera plus individuellement le salarié. L'exemple d'Air France est significatif des nombreuses luttes et actions que mènent les salariés de ce pays. En Hautes-Pyrénées, les inégalités sont de plus en plus criantes et frappent une population de plus en plus large. Face aux politiques d'austérité, nous disons oui à l'efficacité économique et nous exigeons un pacte de progrès social.» La prochaine «manif» aura lieu le 12 décembre, à Bagnères, pour l'hôpital public.

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 10:18

Lu sur le site de l'UD-CGT 76

Pendant l’état d’urgence, les patrons continuent leurs sales coups!

L’état d’urgence sert à museler le monde du travail, mais pas le MEDEF. Sur l’ensemble du pays, des milliers de salariés sont menacés de perdre leur emploi.
 

UD-CGT 76 : il n'est pas question d'accepter une trêve sociale !
UD-CGT 76 : il n'est pas question d'accepter une trêve sociale !
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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 08:46
Nous ne céderons pas !  Appel unitaire
La CGT a signé l'appel suivant, à l'initiative de la Ligue des Droits de l'Homme.

Nous ne céderons pas !

Ceux qui, au nom de Daech, ont fait subir à Paris et à Saint-Denis un moment d’inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces assassinats, ici ou ailleurs. Chacune des victimes vit en nous parce que nous appartenons à la même humanité. Notre solidarité à leur égard et à l’égard de leurs familles est totale. Ce crime est immense mais c’est en continuant à vivre librement et fraternellement que notre réponse sera à la hauteur.

Nous ne sommes pas naïfs : nous savons que ces actes de terrorisme appellent des réponses à la mesure du danger qu’ils représentent. Comme nous savons que le rôle des forces de l’ordre et de la justice est essentiel pour protéger nos libertés. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir aux réponses que notre société doit apporter à ces actes et à celles déjà mises en œuvre.

C’est la démocratie qui est mise à mal quand le Parlement est appelé à délibérer d’un jour à l’autre, sous la pression de l’émotion et les assauts de démagogie de responsables politiques qui cultivent la peur.

Après la prorogation de l’état d’urgence et l’extension des pouvoirs de police, d’autres mesures sont encore annoncées par le président de la République.

Il nous paraît essentiel de rappeler que rien ne doit nous faire sortir de l’Etat de droit et nous priver de nos libertés. L’état d’urgence ne peut devenir un état permanent et les conditions de sa mise en œuvre ne sauraient entraver la démocratie sociale, l’exercice de la citoyenneté et le débat public.

Depuis 1986, les lois accordant plus de pouvoirs aux forces de l’ordre, organisant une justice d’exception et restreignant nos libertés, au prétexte de lutter contre le terrorisme, s’empilent. L’adoption d’autres dispositifs législatifs, y compris d’ordre constitutionnel, exige de poser la question de leur efficacité et de l’atteinte supplémentaire aux libertés qu’ils constituent. Avant de modifier la loi et de conférer à l’Etat des pouvoirs accrus, il faut que celui-ci s’interroge sur ce qui n’a pas permis d’éviter une telle abomination. La réponse des autorités se veut martiale, elle n’est pas une assurance de sécurité et ne garantit en rien le respect de nos libertés.

Vouloir priver de leur nationalité jusqu’aux personnes nées françaises, c’est délivrer une nouvelle fois le message d’une France divisée. Le silence du président de la République, lors de la réunion du Parlement, sur l’indispensable engagement de l’Etat en faveur de l’égalité des droits, de la justice sociale, sur le développement des services publics, contre toutes les discriminations et contre toutes les manifestations de racisme accroît dramatiquement le sentiment d’exclusion que vit toute une partie de notre peuple. Il donne ainsi un peu plus corps à la stigmatisation croissante qui s’exerce mettant en péril notre volonté de vivre ensemble.

Nous voulons que ces dramatiques événements soient, au contraire, l’occasion de construire un autre chemin que celui qui nous est proposé. Un chemin qui refuse de désigner des boucs émissaires et qui refuse que la France soit en guerre contre elle-même. Un chemin qui donne à la paix et à l’égalité des droits toute leur place et qui s’engage en faveur d’une France solidaire, ouverte à l’autre, accueillante, libre et fraternelle.

Pour nos libertés, pour une société où la fraternité a toute sa place, nous ne céderons pas à la peur dans laquelle veulent nous faire vivre ceux et celles qui font de la mort leur raison de vivre.

Nous appelons les femmes et les hommes de ce pays à rester solidaires et à lutter contre toute forme de racisme. Nous appelons aussi à la défense des libertés car nous ferons prévaloir en toutes circonstances notre liberté d’information, d’expression, de manifestation et de réunion. Nos organisations construiront, partout en France, ces lieux qui nous permettront de débattre et nous exercerons une vigilance permanente afin que nos droits et libertés soient préservés et que nul ne soit victime de discriminations.

Premiers signataires :

AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des Marocains en France (AMF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association Grèce France Résistance, Association interculturelle de production, de documentation et de diffusion audiovisuelles (AIDDA), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Associations démocratiques des Tunisiens en France (ADTF), Attac, Cadac, Cedetim, Confédération générale du travail (CGT), Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Collectif CGT Insertion – Probation (UGFF-CGT), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif 3C, Collectif des 39, Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE), Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), CM98, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Confédération syndicale des familles (CSF), Collectif des musulmans de France (CMF), Coordination des collectifs AC !, Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Droits devant !!, Emmaüs France, Emmaüs International, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fédération syndicale unitaire (FSU), Genepi, Ipam, La Cimade, La Quadrature du Net, Le Mouvement de la paix, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Le Gisti, Les Amoureux au ban public, Les Céméa, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Médecins du monde, Mrap, OIP – section française, Organisation de femmes égalité, Planning familial, Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau euromaghrébin culture et citoyenneté (REMCC), Réseau Euromed France (REF), SNPES-PJJ/FSU, Snuclias-FSU, Solidarité laïque, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat français des artistes interprètes (SFA), Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT, Unef, Union des travailleurs immigrés tunisiens (Utit), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires

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