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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 09:52

Une rue a été baptisée du nom de Dmytro Paliiv, un commandant de la division SS galicienne, une unité dirigée par les Allemands constituée de volontaires ukrainiens. Cet article a été publié  dans un journal israélien  The Times of Israel, qui il est vrai à l’inverse de l’omerta qui règne en France s’est fait une spécialité de dénoncer ce qui se passait dans les pays de l’ex-bloc socialiste devenus alliés de l’OTAN et de l’UE (note de Danielle Bleitrach)

http://fr.timesofisrael.com/ukraine-un-militant-menace-pour-son-refus-de-rendre-hommage-a-un-officier-nazi/

 15 octobre 2017, 12:40
 
Des Juifs à Lviv, en Ukraine en 1938 (Crédit : capture d'écran YouTube)
Lire la suite ci-dessous :
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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 15:29

 

Un beau matin, vous recevez une lettre signée de la main du directeur de l’Office fédéral de la statistique (OFS). Il vous y invite personnellement à répondre à une enquête téléphonique qui dure 35 minutes. Vous recevez par la suite un questionnaire à remplir.

Le thème de l’enquête: Votre santé.

Dans le même document, vous apprenez que ce ne sont pas des collaborateurs de l’administration fédérale qui vous contactent, mais un Institut Link.

Cela signifie donc que l’OFS a transmis toutes les données concernant la population auprès de laquelle se déroule la fameuse enquête. Vos données personnelles sur votre santé passe donc en mains privées!

Mais le courrier tient à vous rassurer puisque le traitement de vos données restera confidentiel.

Bien sûr qu’à l’ère du big data et autres backdoors (espions dans les logiciels), les promesses ne suffisent pas.

Une petite enquête remplaçant avantageusement une colère, voici ce que j’ai pu collecter sur le fameux Institut. Voici ce qu’en dit Wikipédia: » Le Link Institut (anciennement Link Marketing Services AG [1]), dont le siège se trouve à Lucerne, est une société d’études de marché suisse opérant à l’international. C’est le numéro deux de l’industrie en Suisse après GfK Suisse. Le Link Institute recueille des sondages représentatifs pour diverses entreprises et bureaux fédéraux.Cela se fait au moyen d’enquêtes téléphoniques, d’enquêtes en ligne, d’enquêtes personnelles et d’enquêtes écrites.

Le public plus large est connu de l’Institut Link principalement à travers des enquêtes pour l’administration fédérale. L’enquête suisse sur la population active (SAKE) de l’Office fédéral de la statistique [2], le baromètre des apprentissages du Secrétariat d’Etat à l’éducation, à la recherche et à l’innovation (SBFI), sont des instruments décisionnels importants pour l’élaboration des politiques dans les domaines concernés. ainsi que les nombreuses enquêtes de santé réalisées par l’Institut Link au nom de l’OFSP. » https://de.wikipedia.org/wiki/Link_Institut

Cela signifie que l’Institut détient des base de données massives sur la population! Vous répondez à des interviews, pensant que c’est votre administration publique qui la traite, mais non c’est un Institut privé.

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 04:45

Il aura fallu plus d’un demi-siècle d’une guerre fratricide pour que, le 1er septembre 2017, l’impensable ait lieu : ce jour-là, c’est bien le numéro un des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), Rodrigo Londoño Echeverri, alias Timoleón Jiménez ou « Timochenko », qui prononce un discours sur la Place Bolivar de Bogotá, haut lieu de la vie politique colombienne, à quelques mètres du palais présidentiel – la Casa de Nariño. Toutefois, ce n’est plus au nom de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie qu’il s’exprime devant mille deux cents ex-combattants et des milliers de personnes souvent émues jusqu’aux larmes, mais en tant que porte-parole de la Force alternative révolutionnaire du commun, le tout nouveau parti politique des désormais ex-insurgés.

Pour en arriver là, il a fallu quatre années de pourparlers à La Havane entre gouvernement et rebelles ; l’approbation unanime de l’Accord de paix par deux cents délégués de la guérilla, le 23 septembre 2016, lors de sa dixième et dernière Conférence (la première non clandestine), tenue dans les plaines du Yarí, au sud-ouest du pays ; la signature en grandes pompes de cet accord par le président Juan Manuel Santos et Timochenko, le 26 septembre 2016, à Cartagena ; censé l’entériner, un plébiscite voulu par le chef de l’Etat malgré les mises en garde et perdu, sous la pression du « camp de la guerre », d’une insidieuse campagne médiatique et d’une forte abstention, le 2 octobre suivant ; un nouvel accord négocié en catastrophe puis signé le 24 novembre, avant d’être adopté le 30 par le Congrès ; le regroupement pendant un semestre des plus de sept mille guérilleros dans vingt-six Zones transitoires de normalisation (ZVTN), avant leur passage à la vie civile ; une troisième et ultime phase de remise des armes des rebelles à la Mission des Nations unies, le 28 mars 2017.[...]

La suite ci-dessous sur le site du Grand Soir :

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 03:42
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12 octobre 2017 4 12 /10 /octobre /2017 14:19
Venezuela : la droite rompt le dialogue avec le gouvernement bolivarien

Imaginons la tête des « dircom » du président Macron si celui-ci leur proposait de se faire prendre en photo à l’Elysée avec une brochette de suprématistes blancs de Charlottesville. C’est pourtant ce qu’il a fait en adoubant les éléments les plus violents de l’extrême droite vénézuélienne, dont les troupes ont lynché des êtres humains au motif qu’ils étaient noirs, pauvres et chavistes. La photo de la réception du Ku Klux Klan tropical sous les ors élyséens aurait été impossible si les médias n’avaient préalablement bombardé l’opinion française pour la convaincre que la résistance du gouvernement vénézuélien à l’insurrection armée de la droite était la « répression d’un peuple luttant pour la démocratie » et que ces croisés du seizième siècle colonial étaient des « combattants de la liberté ». Cet évènement insolite a lieu en 2017. Il en dit long sur la relation des médias de France avec le monde extérieur et sur ce qu’est devenue la politique étrangère de ce pays.

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Autour du président français Emmanuel Macron, les leaders de l’extrême droite vénézuélienne Julio Borges (gauche) et Freddy Guevara (droite), reçus à l’Élysée le 4 septembre 2017.

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Julio Borges (centre) avec Leopoldo Lopez et Henrique Capriles Radonsky lors du coup d’État sanglant d’avril 2002 organisé contre le Président Chavez par le MEDEF local, les télévisions privées et des militaires formés à la School of Americas.

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Freddy Guevara (en bas à gauche) et ses croisés « pacifiques », lors de l’insurrection de 2017.

Orlando Figuera

Le jeune Orlando Figuera, brûlé vif dans un quartier chic de Caracas par des extrémistes transformés par les médias internationaux en « combattants de la liberté » ». Voir http://wp.me/p2ahp2-2CO

L’élection le 30 juillet dernier d’une Assemblée Constituante (qualifiée de dictature par Emmanuel Macron) fut la réponse donnée aux violences de l’extrême droite par une majorité pacifique, jusque-là occultée par les médias. Face au verdict des urnes, la droite a dû mettre un terme (pour un temps) à la déstabilisation et accepter de revenir à la table des négociations avec le gouvernement bolivarien. Tout cela sur fond de cotation du pétrole en yuan  – ce qui permet en partie de s’affranchir de la dépendance au dollar et de la terrible spéculation financière qui lui est associée –, de campagne électorale pour les prochaines élections des gouverneurs qui se tiendront le 15 octobre, et de rentrée scolaire. [...]

Lire la suite ci-dessous :

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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 08:14
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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 08:03

Billet Invité

Les incidents qui ont émaillé le “referendum” sur l’indépendance de la Catalogne sont de très mauvais augure. On ne peut pas, sans une émotion et une légitime colère, voir des manifestants pacifiques agressés par les forces de police, qui ont fait plusieurs dizaines de blessés. On ne peut pas, non plus, rester insensible à la vue de ces urnes confisquées, ou jetées à terre par ces mêmes forces de police. Ces incidents ne peuvent que radicaliser encore plus la revendication d’indépendance, et ils témoignent d’une perte de légitimité du gouvernement de Madrid. Car, l’histoire, et en particulier celle du XXème siècle, pèsent sur les relations entre Madrid et Barcelone. On ne peut ici faire abstraction de la Guerre Civile et des années de répression du temps du Franquisme.

De l’autonomisme à l’indépendance

On peut se demander d’où vient cette revendication à l’indépendance. Car, au début des années 2000, les partisans de l’indépendance étaient clairement minoritaires. Il ne semble plus qu’il en soit ainsi. J’avais d’ailleurs organisé, le 19 septembre dernier, un débat dans l’émission que j’anime sur Radio-Sputnik entre Gracia Dorel-Ferré, historienne spécialiste de la Catalogne et Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) sur les questions ibériques (Amérique latine et Espagne)[1]. Ce dernier insistait sur le fait que les refus répétés du gouvernement central espagnol d’accorder à la Catalogne ce que le Pays Basque, voire la région de Valence, avaient obtenus avait conduit à une radicalisation du sentiment autonomiste en un véritable sentiment indépendantiste. Les manifestations monstres de ces dernières semaines, qui ont rassemblé plus d’un million de personne sur une population totale de 7,5 millions (l’équivalent serait donc une manifestation de plus de 9 millions de personnes en France), en témoignent.[...]

La suite sur le site "Les crises"

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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 07:54

Merci à Olivier Berruyer et son site "Les crises" d'héberger Jacques Sapir dont nous suivions les articles avec intérêt.

L’acte en apparence anodin, mais en réalité assez extraordinaire, a été commis à mon égard. Il est significatif de l’atmosphère dans laquelle la France se débat depuis maintenant plusieurs mois. Il est aussi significatif de l’intolérance aux idées contestataires et de la répression qui monte inexorablement, que ce soit en France (et la loi dite anti-terroriste est très inquiétante à cet égard) ou dans d’autres pays, comme l’Espagne.

On le sait, grâce à ce blog en particulier, et je remercie Olivier Berruyer de m’héberger provisoirement, mon carnet scientifique, ouvert en septembre 2012 sur Hypotheses.org a donc été suspendu. Je ne puis donc plus installer de notes ni faire des modifications sur les textes publiés. Le communiqué, signé par Marin Dacos directeur d’Open Edition, et installé sur mon carnet dit : « À de nombreuses reprises, l’auteur du carnet y a publié des textes s’inscrivant dans une démarche de tribune politique partisane, déconnectés du contexte académique et scientifique propre à Hypothèses et constituant une condition indispensable pour publier sur la plateforme. » [...]

La suite en cliquant ci-dessous pour accéder au site "Les crises" qui héberge Jacques Sapir :

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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 07:17

Pour comprendre ce qui se passe en Catalogne ... Un article publié le 24 septembre sur le blog de Jean Ortiz "Chroniques latines".

La police envoyée par Mariano Rajoy, le président de droite du gouvernement espagnol,  évacue de force des militants catalans qui protègent un bureau de vote. ( Photo Arnold Jerocki/ Divergence pour Le Monde)

Jean Ortiz
 
Nous étions une cinquantaine devant le consulat d’Espagne à Pau, non pas pour « soutenir la Catalogne », une formulation ambigüe, mais pour que les Catalans puissent voter, se déterminer par référendum « sur l’indépendance ».
Nous avons quelques idées, mais ce n’est pas à nous de dire aux Catalans ce qu’ils doivent faire. Par contre, nous sommes en droit de condamner le coup de force et d’Etat du néofranquiste Rajoy (chef du gouvernement de Madrid) contre le gouvernement catalan, les institutions de la Generalitat, du « govern », de la ville de Barcelone...
 
Nous avons le devoir de condamner la répression contre la liberté d’expression, de décision, contre la démocratie, en Catalogne comme ailleurs dans les Espagne et partout. Que fait donc « l’Europe » ? On ne l’entend pas... Les fonctionnaires du gouvernement catalan, les élus, les militants, arrêtés pour leur implication dans l’organisation du référendum du premier octobre sont bel et bien des prisonniers politiques.
 
Nous avons le devoir de défendre le droit à l’autodétermination des peuples. Et ce n’est pas le soutien éhonté du parti socialiste (PSOE) à la « feuille de route » de la droite espagnole qui nous fera changer d’idée. Elle accentue notre colère... et le discrédit du PSOE. Une fois de plus, les « socialistes » sont là où ils ne devraient pas être. [...]
La suite sur le blog de Jean Ortiz :
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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 07:09

Catalogne, les franquistes toujours là.

 

 

La police espagnole  intervient violemment en ce moment à Barcelone et dans toute la Catalogne. L’Union européenne si prompte à donner des leçons de «  démocratie » particulièrement dans le Sud des Amériques observe un total silence.

 

Chacun y va de son commentaire «  pro » ou «  contre » souvent en se cantonnant dans le superficiel. Or, il est impossible de comprendre les événements en Catalogne si on ne fait pas un retour en arrière dans l’Histoire contemporaine de l’Espagne. Avec en toile de fond la dite «  guerre civile » qui fut, faut-il le rappeler, un soulèvement militaire soutenu par Hitler et Mussolini contre un gouvernement légalement élu, abandonné par les «  démocraties » de France et d’ailleurs. Ce gouvernement républicain présentait une tare indélébile : il s’attaquait aux intérêts des classes privilégiés et s’intéressait aux particularités régionales.

 

Une «  guerre civile », un Etat dictatorial pendant quarante ans puis une «  transition » dite «  démocratique » menée par les rejetons du franquisme avec les gauches, essentiellement le parti socialiste et le parti communiste qui misaient sur la fin de la clandestinité et le retour à une vie «  normale ». Rien d’indigne à un tel dénouement lorsqu’on a vécu si longtemps sous un régime fasciste avec comme seule perspective la prison ou le peloton d’exécution. Sauf que.

 

Sauf que des années après, deux constatations s’imposent :

 

1/ Le rapport des forces à l’époque était tel qu’il était impossible que cette transition accouche d’une véritable démocratie, encore moins d’une République.

 

2/  Les aspirations longtemps réprimées à la culture et à l’identité nationale avec l’irruption de nations dites «  périphériques » comme la Catalogne, le Pays basque ou encore la Galice étaient passées à la trappe.

 

La répression n’a jamais pu contenir les cultures et les identités nationales. L’universitaire  Vincenç Navarro illustre bien cette réalité en racontant sa propre histoire : « J’avais dix ans et dans une rue de Barcelone je demande en catalan ma route à un policier.  Celui me crie dessus en ces termes : « Ne parle pas comme un chien, parle comme un chrétien. »

 

Il existe en Catalogne un nationalisme d’exclusion dont la bourgeoisie a fait ses choux gras. C’est ainsi que l’ancien président de la généralitat catalane, Jordi Pujol osait déclarer à propos de ces milliers de travailleurs immigrés « de l’intérieur » venus enrichir le patronat local : «  les immigrés murciens et andalous  ont des capacités intellectuelles inférieures aux catalans. »

 

J’ai retrouvé les notes de la dernière interview  que m’avait accordée une légendaire figure antifranquiste peu de temps avant sa mort, le dirigeant du PSUC, l’antenne catalane du parti communiste d’Espagne, Grégorio Lopez Raimundo. Il me disait : «  Les luttes sociales et la récupération de notre identité catalane sont indissociables. Nous ne somme pas indépendantistes, nous sommes favorables à l’autodétermination et à la construction d’un Etats pluri national respectant les identités et les particularités de chacun dans le cadre d’une coopération entre toutes les régions d’une Espagne démocratique et de progrès. Bref, un Etat fédéral. »

 

Dans le même temps, nous assistons à un retour en force de l’extrême droite.  Mon copain Jean Ortiz rapporte que « des partisans d’une Espagne réactionnaire, excluante, repliée sur elle-même, marquent des points, notamment dans le reste de l’Espagne où le gouvernement fait régner un climat anti-catalan hystérique. L’extrême-droite instrumentalise les courants identitaires : on entend reparler de « l’anti-Espagne », de « l’unité menacée », de « l’Espagne Une », d’ « ennemis de la patrie », de « sédition », de « séparatistes »... Les fondations anti-communistes, particulièrement celles liées à l’ancien président Aznar (très active au Venezuela), jouent les pyromanes, cherchent l’affrontement. »

 

Le jeune leader d’Izquierda Unida, Alberto Garzón, s’est exclamé : « ils ne tolèrent pas la démocratie ». Telle est la vérité.

 

José Fort

 

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Source : http://josefort.over-blog.com/

 

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