Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
20 janvier 2023 5 20 /01 /janvier /2023 23:43

Pourquoi la population n’est pas protégée des fumées toxiques ?

Depuis 16h30 aujourd’hui, le site du géant BOLLORE de Grand Couronne (76) est touché par de multiples explosions et un incendie majeur. Selon les premiers éléments, le feu touche principalement la zone de stockage de batteries au Lithium, ce qui pourrait expliquer le nombre d’explosions entendues.

Il aura fallu 1h45 pour que la Métropole de Rouen envoie un message aux abonnés pour signaler simplement d’éviter le secteur sans indiquer d’autres de mesures de préventions.
Quant à la préfecture, qui vient de communiquer sur Twitter, elle insiste dans son communiqué sur le fait que le site n’est pas un site SEVESO.

Ce n’est pas parce que le site BOLLORE n’est pas classé SEVESO que les fumées de l’incendie ne sont pas toxiques, cancérogènes et dangereuses pour la santé des pompiers, riverains, des travailleur.e. s …. Il suffit d’aller sur le site de l’INRS pour comprendre que les risques pour la santé sont importants (1).
Depuis l’incendie de Lubrizol le 26 septembre 2019, la CGT n’a cessé d’alerter sur le fait que des risques industriels majeurs perdurent, compte tenu notamment du peu d’investissement en termes de sécurité réalisé par les entreprises, du manque de moyens humains pour l’organisation des contrôles (DREAL, Inspection du Travail, CARSAT…) de l’absence de sanctions pénales dissuasives contre la délinquance en col blanc.

3 ans après LUBRIZOL, la population de Rouen et de son agglomération n’est toujours pas clairement informée des mesures à prendre pour se protéger lors d’un sinistre comme les récents travaux universitaires l’ont montré.
Quant aux moyens humains et matériels des pompiers du SDIS, on peut s’interroger sur l’adéquation vis-à-vis des risques encourues !

La CGT exige la transparence complète, par la publication sans délai sur le site de la préfecture, de la nature des produits partis en fumées, des résultats de toutes les analyses réalisés en lien avec l’incendie, la publication des documents de Bolloré concernant le risques incendie dont les rapports de visite de son assureur….

La CGT exige la mise en place d’un suivi médical pour l’ensemble des riverains et travailleur.e.s exposés dont les pompiers en commençant par la mise en oeuvre immédiate de prélèvements urinaires et sanguins conservatoires. La CGT continue à revendiquer la mise en place d’un registre des cancers et des malformations qui manque cruellement dans le département.

La CGT exige la mise sous contrôle permanente du site sous tutelle d’un juge d’instruction pour éviter tous risques de « modification volontaire » de la scène de ce nouveau crime industriel dès la fin des opérations de secours.

En 2023 comme en 2019, nous voulons vérité et justice
Fait à Rouen, le 16 janvier 2023 à 20h15
(1).Lithium et composés (FT 183). Incendie – Explosion – Fiche toxicologique – INRS

Partager cet article
Repost0
11 juin 2022 6 11 /06 /juin /2022 23:04
Julien Sénécal, Cyril Briffault et Arnaud Dauxerre.

Julien Sénécal, Cyril Briffault et Arnaud Dauxerre.

Ils ont traversé de lourdes épreuves. À force de lutte, d’entraide et de complicité, ils ont sauvé leur usine. La Chapelle Darblay était la dernière de France à recycler 100 % du papier. Rencontre avec ces trois salariés, trois compères désormais liés.

Grand-Couronne (Seine-Maritime), reportage

« On avait la conviction qu’il fallait la sauver, cette putain d’usine. » L’espoir était infime, mais ils l’ont fait, à la sueur de leur front. Promise à la destruction, l’usine Chapelle Darblay, dernier site français à même de fabriquer du papier journal et d’emballage 100 % recyclé, vient d’être sauvée après 1 000 jours d’une lutte acharnée. Cette victoire, l’économie circulaire « made in France » la doit en grande partie à trois « Pap Chap », trois salariés qui ne voulaient pas voir disparaître les précieuses machines à papier de l’usine de Grand-Couronne : Julien Sénécal, Cyril Briffault et Arnaud Dauxerre.

Reporterre les a rencontrés auprès d’immenses machines, qui permettaient de recycler 480 000 tonnes de déchets papier et carton par an, l’équivalent du tri de 24 millions d’habitants. Ces « bécanes » — comme Julien, Cyril et Arnaud ont coutume de les appeler —, ils en connaissent par cœur la musique et les battements. Mais depuis la fermeture de l’usine en 2020, ces géantes métalliques sont muettes. Les papiers et cartons sont enfouis, brûlés ou envoyés en Belgique et en Allemagne. « Un gâchis », déplore Arnaud Dauxerre.

Partager cet article
Repost0
31 mars 2021 3 31 /03 /mars /2021 22:45

Des générations d'ouvriers, de techniciens, d'ingénieurs ont fait Chapelle-Darblay.  C'est à eux et à leurs descendants, aux collectivités locales qui ont aidé à la collecte des papiers qu'appartient l'usine de Grand-Couronne.  Tous les dividendes que perçoivent les actionnaires sont le produit d'un holp-up dont nous sommes tous victimes, salariés et habitants de la métropole rouennaise.

UPM doit rendre l'argent ou rendre l'usine !

YG.

SAUVER CHAPELLE-DARBLAY !
Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents