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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
2 janvier 2023 1 02 /01 /janvier /2023 09:11

Cet article est reposté depuis NBH-pour-un-nouveau-bloc-historique.over-blog.com.

Vu sur le blog N.B.H.

Je ne suis pas toujours d'accord avec l'auteur de ce blog, mais je le lis toujours.  Certains articles stimulent la réflexion, comme celui-ci.

Evolution dans la révolution ?

Mettons le doigt sur une contradiction qui peut avoir des effets sur les stratégies mises en place par les forces de gauche, les forces émancipatrices.

A gauche donc on lit, on entend, on dit - parfois les meilleurs comme Frederic Lordon mais bien d'autres encore, nous y compris - que le néolibéralisme, le capitalisme contemporain, mondialisé, hégémonique partout, de New-York à Pékin, de Moscou à Ryad, de Prétoria à Copenhague n'est plus disposé aux compromis.

Que le temps du welfare state est révolu. Que l'implosion de l'URSS et la mutation capitaliste de la Chine aidant, que la nouvelle physionomie du capitalisme ayant entraîné une atomisation, une parcellisation de l'ancienne classe ouvrière du XXe siècle, le rapport des forces dispense le capital de tout compromis avec le travail.

En France, par exemple, malgré de grandes mobilisations plus aucune victoire n'est à mettre au compte du camp populaire.[...

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20 novembre 2021 6 20 /11 /novembre /2021 16:10
“La Fracture” : dans un hôpital en crise sur fond de répression des Gilets jaunes, un film dépolitisant et des prolos toujours placés au second plan

Un film “grand public » qui met en lumière à la fois le désastre budgétaire de notre hôpital public et les violences policières contre le mouvement des Gilets jaunes ne pouvait qu’attirer notre attention (attention : spoiler). Politiquement d’abord car chez Frustration, la casse du service public est documentée régulièrement et nous avons apporté un soutien indéfectible aux Gilets jaunes dès le départ, encore aujourd’hui. Et sentimentalement, les membres de ma famille travaillant pour l’essentiel comme aides-soignants et brancardiers depuis de nombreuses années, dont certains ont également été Gilets jaunes. La Fracture (2021), réalisé par Catherine Corsini, capte la période de l’hiver 2018 – 2019 où les manifestants, en particulier à Paris, lieu de concentration des pouvoirs comme au VIIIe arrondissement, subissent un sérieux pic de violences policières. La Fracture, c’est celle du Gilet jaune Yann (Pio Marmaï), qui se prend une grenade à la jambe lors d’une manifestation, et aussi celle de la dessinatrice un peu bourgeoise Raf (Valeria Bruni-Tedeschi), qui n’a rien à voir avec ce mouvement mais qui s’évanouit et se pète le bras dans Paris où elle vit à cause de sa copine Julie (Marina Foïs) qui ne veut définitivement plus d’elle. Ils se retrouvent dans les urgences d’un hôpital public qui, devinez quoi, est lui aussi en crise et fracturé. 

[...]

"Avec ces scènes, la réalisatrice cherche à faire transparaître le manque de personnel à l’hôpital, mais sans aucune finalité politique : c’est dû à qui et à quoi, tout ça ?"

[...]

Bref, vous l’aurez compris : La Fracture, elle est physique, elle est sociale, elle est multiple, elle est douloureuse, elle est ceci, cela. Une société “fracturée”, c’est le thème social-démocrate par excellence : c’est considérer qu’elle pouvait être “unie”, par le passé, mais qu’elle est victime d’un mauvais sort social dont on ignore la provenance. Or, une société capitaliste est intrinsèquement inégalitaire, depuis ses origines, en se basant sur une société de classes dont l’une est au service de l’autre. La lutte de classes, chez Catherine Corsini, n’existe pas. Un comble pour un film qui traite à la fois de l’hôpital public et des Gilets jaunes.

[...]

"Une société “fracturée”, c’est le thème social-démocrate par excellence : c’est considérer qu’elle pouvait être “unie”, par le passé, mais qu’elle est victime d’un mauvais sort social dont on ignore la provenance."

La rage passée et qui pouvait se manifester de temps en temps pendant le film (le plaisir de revoir des images de manifestations, la solidarité soignants/manifestants) se transforme en une forme de fatalité démobilisatrice.

[...]

L'intégral ci-dessous :

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