Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:51

Le n°3 de Ruptures est paru : il est arrivé vendredi chez les abonnés.

Au menu :

L’éditorial porte sur l’« affaire » Air France : l’image de dirigeants fuyant la colère des salariés a fait le tour de France et du monde. C’est que, pour une fois, la violence symbolique était retournée.

La page 2 est consacrée à l’actualité sociale : luttes en cours et contradictions, mais aussi écho du congrès de la Confédération européenne des syndicats (CES) – Ruptures sera quasiment le seul média à informer sur cet événement.

La page 3 rendra compte du Conseil européen des 15 et 16 octobre. Avec un thème saillant : les migrants, et le donnant-donnant en cours avec la Turquie sur ce dossier.

Les pages 4 et 5 offrent un reportage exclusif à Istanbul, après l’attentat sanglant d’Ankara, et avant les élections générales en Turquie (1er novembre).

La page 6 propose deux critiques : celle de l’encyclique papale à travers laquelle le Vatican joint sa voix aux environnementalistes ; et celle du film de Joshua Oppenheimer, The Look of Silence, qui revient sur les massacres commis en Indonésie, soutenus par la CIA, il y a tout juste un demi-siècle.

On retrouve page 7 les brèves, ainsi qu’une interview de Jean de Kervasdoué, économiste et scientifique qui dénonce régulièrement les peurs et supercheries environnementales, notamment dans son récent ouvrage, Ils ont perdu la raison.

Enfin, la page 8 analyse les résultats des différents scrutins qui se sont déroulés en octobre : Portugal et Pologne, mais aussi Biélorussie

Pour ne pas manquer cette édition, abonnez-vous vite, si ce n’est déjà fait

Vous pouvez souscrire en ligne, par prélèvement mensuel via Paypal. Et tout prélèvement peut être ensuite arrêté. Une manière de tester sans engagement…

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 14:00

Lu sur Michel El Diablo

 Monument sur la tombe de Karl Marx à Londres

Monument sur la tombe de Karl Marx à Londres

De plus en plus de Britanniques s'intéressent aux idées d'extrême-gauche et achètent des livres à tendance socialiste.

 

Selon les libraires, les électeurs affichent un regain d'intérêt pour les ouvrages comme Le Capital de Karl Marx et le Manifeste du parti communiste depuis l'élection de Jeremy Corbyn, chef du parti travailliste d'opposition.

Jusque là, ces livres intéressaient essentiellement les étudiants en politologie et les activistes nostalgiques. Aujourd'hui, les ventes de littérature sur les idées d'extrême-gauche augmentent rapidement en Grande-Bretagne.


Andrea Butcher, propriétaire du plus grand magasin de littérature socialiste du pays, pense que la hausse des ventes est liée à la popularité de Jeremy Corbyn, chef du parti travailliste connu pour ses opinions bien ancrées à gauche.

 

"La victoire de Jeremy Corbyn a redonné confiance au gens, en a vraiment stimulé certains. Ils cherchent dans ces livres de l'aide sur les questions de logement ou les problèmes de la politique d'austérité… Et nous avons de tels livres", explique-t-elle.

Andrea Butcher espère que cette demande en littérature socialiste témoigne également de changements dans les préférences sociopolitiques de la population.

"Regardez ce qui se passe dans le monde, notamment en Grèce, en Espagne, au Portugal. C'est une époque très intéressante pour les socialistes", dit-elle.

Les établissements spécialisés ne sont pas les seuls à constater cette embellie des ventes. La gérante d'une librairie généraliste, Vivian Archer, explique que ses clients s'intéressent également à la littérature de gauche.

"Ce sont les livres de base comme le Manifeste du parti communiste qui se vendent le mieux. Les gens essaient d'en apprendre davantage sur l'histoire du mouvement travailliste et syndical. Beaucoup de nouveaux livres ont été publiés sur le Service national de la santé. C'est un sujet très populaire, de même que l'économie d'austérité", déclare-t-elle.

Tout cela pourrait présager une nouvelle évolution de la vie politique britannique.



SOURCE: Sputniknews

 

Jeremy Corbyn, le nouveau chef du parti travailliste britannique

En Grande-Bretagne, les sympathies russes de Corbyn passent mal

LIRE L'ARTICLE ICI

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 18:12
Ruptures 3 :parution programmée le 28 octobre !

DSCN3472Le n°3 de Ruptures commence à mijoter…

Sa parution est programmée pour le 28 octobre. Il pourra ainsi rendre compte des élections en Pologne trois jours plus tôt.

Le menu de cette édition prend déjà forme.

L’éditorial sera portera sur l’« affaire » Air France : l’image de dirigeants fuyant la colère des salariés a fait le tour de France et du monde. C’est que, pour une fois, la violence symbolique était retournée.

La page 2 sera consacrée à l’actualité sociale : luttes en cours et contradictions, mais aussi écho du congrès de la Confédération européenne des syndicats (CES) – Ruptures sera quasiment le seul média à informer sur cet événement.

La page 3 rendra compte du Conseil européen des 15 et 16 octobre. Avec un thème saillant : les migrants, et le donnant-donnant en cours avec la Turquie sur ce dossier.

Les pages 4 et 5 offriront un reportage exclusif à Istanbul (photo ci-dessus), quelques jours après l’attentat sanglant d’Ankara, et quelques jours avant les élections générales en Turquie (1er novembre).

La page 6 proposera deux critiques : celle de l’encyclique papale à travers laquelle le Vatican joint sa voix aux environnementalistes ; et celle du film de Joshua Oppenheimer, The Look of Silence, qui revient sur les massacres commis en Indonésie, soutenus par la CIA, il y a tout juste un demi-siècle.

On retrouvera page 7 les brèves, ainsi qu’une interview de Jean de Kervasdoué, économiste et scientifique qui dénonce régulièrement les peurs et supercheries environnementales, notamment dans son récent ouvrage, Ils ont perdu la raison.

Enfin, la page 8 analysera les résultats des différents scrutins qui se sont déroulés en octobre : Portugal, Biélorussie, Suisse et Pologne.

Mais l’actualité commande : jusqu’au dernier moment, le sommaire peut évoluer…

D’ici là, ce présent site proposera régulièrement informations et nouvelles brèves sur l’actualité immédiate.

Pour ne pas manquer l’édition à paraître, abonnez-vous vite, si ce n’est déjà fait…

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 10:12

Lu sur le blog  Bellaciao.

 

GUINGOUIN : UN CHEF DU MAQUIS
de : Ernest London
lundi 26 octobre 2015 - 15h42 -

Il y a tout juste dix ans, mourrait Georges Guingouin. Après les dernières biographies et le roman paru l’an dernier, la publication de cet album destiné au jeune public (mais parfaitement accessible aux adultes) est une preuve supplémentaire de son retour dans le récit national, après une longue période de purgatoire. Georges Guingouin aurait d’ailleurs également pu entrer lui aussi au Panthéon au printemps dernier, si le gouvernement avait voulu adjoindre un résistant communiste à Germaine Tillion, Jean Zay, Geneviève de Gaulle et Pierre Brossolette.

Né en 1913, Georges Guingouin est instituteur, militant communiste et secrétaire de mairie lorsque Pétain signe la reddition des troupes françaises. Immédiatement et sans hésiter, il organise les activités de propagande autour des sections locales du parti communiste interdit et rédige dès août 1940 un « Appel à la lutte ». Dénoncé, il rejoint la clandestinité et organise la résistance. Son maquis sabotera les convois du S.T.O., les usines stratégiques et les réquisitions de récolte pour ravitailler l’armée allemande, punira les collaborateurs et les profiteurs de guerre. Après le débarquement allié en Normandie, il organisera l’enlèvement du Strumbannführer de la division Das Reich (responsable des massacres de Tulle, d’Argenton-sur-Creuse, d’Oradour-sur-Glane…) et, à la tête de 6 000 hommes, livrera une bataille rangée contre la brigade Von Jesser venu réduire la Résistance. Il désobéira aux ordres de libérer Limoges, craignant un nouveau massacre. Élu maire de Limoges à la fin de la guerre, il sera exclu du parti communiste. Alors qu’il reprend son métier d’instituteur, une violente campagne de presse sera déclenchée contre lui et ses compagnons. Arrêté, passé à tabac en prison il obtiendra, au terme d’un procès équitable, un non lieu.

Georges Guingouin est de ces hommes intègres qu’aucune circonstance n’ébranlera jamais dans leurs fondements moraux, ni leurs convictions. Ce moment d’histoire est développé dans la partie documentaire en fin d’album abondamment enrichie de documents d’époque. La partie fiction, elle, s’appuie sur une quinzaine de récits, imaginés, de témoins, compagnons, voisins, anonymes, rapportant chacun un épisode de la vie de Georges Guingouin pendant la guerre. Cette polyphonie donne une vision sensible des enjeux, du climat. Une gravure pleine page, inspirée de l’iconographie de propagande de l’époque répond à chacun de ces textes. Yann Fastier, auteur-illustrateur inclassable, iconoclaste et talentueux, habité par son sujet, a réussi un travail admirable, s’adressant autant à l’intelligence de ses lecteurs qu’à leur sensibilité.

L’édition jeunesse se risque peu, habituellement à explorer aussi loin des sentiers archi-battus. Il faut saluer cette publication remarquable. N’est-il pas en effet quelque peu paradoxal de proposer aujourd’hui encore, des monographies de Napoléon, de César, de Louis XIV ou de Jeanne d’Arc en lecture aux jeunes générations. La vie de Guingouin, en phase avec des problématiques très actuelles, sera certainement plus prompte à éveiller les consciences. À lire, à conseiller, à offrir.

Ernest London.

  • JPEG - 123.1 ko

GUINGOUIN : UN CHEF DU MAQUIS Yann Fastier 44 pages – 16 euros. Éditions de l’Atelier du poisson soluble – Le Puy-en-Velay – septembre 2015 www.poissonsoluble.com

Cet article est initialement paru sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451 : http://bibliothequefahrenheit.blogs...

Parce qu’il faut d’abord comprendre le monde pour pouvoir le changer, Parce qu’il faut tirer les leçons des luttes passées pour s’en inspirer, pour n’en pas renouveler les erreurs, pour prendre le meilleur dans tout, Parce qu’il faut sans cesse se battre contre la bêtise, la haine, l’injustice, la barbarie, Parce qu’il faut des armes pour se battre, Parce qu’on a déjà perdu, si on renonce, Voici, en permanente construction, une bibliothèque de références pour ceux qui souhaitent nourrir leur culture politique, analyses et comptes rendus de lectures utiles. Les livres sont des armes ! Ernest London, le bibliothécaire-armurier. http://bibliothequefahrenheit.blogs...

"la parti communiste c’est comporte avec guingoin en salopard"

Histoire et Mémoire : Précisions historiques

Posté par Alain chancogne en réponse au commentaire ci-dessus.

Ce n’est pas faux

Mais lorsque j’ai "écrit" sur cette période , des communistes ex ftp , et pourtant pas suspect de sympathies particulières pour ce qu’a été le"stalinisme" des années d’après guerre , des camarades qui ont connu ce garçon couillu, m’ont mieux fait comprendre aussi que Guinguoin , son point fort cé’tait pas "la synthèse".. _ :)

NI le souci d’analyse objective d’une situation concrête( rapports de forces dans la france de 44-45 , Yalta etc)

En aucun cas cela n’excuse le sort fait à Guinguoin,plus tard à à Tillon, et autres résistants..

Malgré mon profond désaccord avec la "ligne liquidatrice mutante" " qui m’a fait quitter le PC, on peut reconnaitre , comme l’avait fait MARCHAIS pour TILLON que HUE a tardivement reconnu cette saloperie lorsque en 98, il a fait en sorte que des Camarades salis soient "réhabilités"(1)

Il écrivait à GUINGUOIN

http://viedelabrochure.canalblog.co...

« PARIS, le 6 février 1998,

Cher Georges Guingouin et, si vous me le permettez, cher ami,

« De nombreux communistes m’ont interpellé, notamment à la suite du discours que j’ai prononcé à Longlaville en présence de Maurice Kriegel-Valmiront[9], pour témoigner de votre histoire, celle du grand dirigeant de la Résistance, et des conditions de votre exclusion.

« J’ai été amené à dire, lors de l’ouverture des archives du PCF le 24 janvier dernier, l’obligation morale et politique que constitue pour les communistes la responsabilité de mettre en évidence ce qui s’était réellement passé en des périodes difficiles de l’histoire de notre parti. La Commission nationale d’arbitrage élue au congrès est en charge de mener un travail approfondi d’analyse sur les affaires et les exclusions politiques qui l’ont marquée afin que le Comité national s’exprime sur elles. C’est Francette Lazard, responsable de cette commission, qui est chargée de suivre ces questions et je tenais à vous en informer.

« Sans attendre les conclusions de ces travaux, je tiens à vous confirmer, à vous personnellement, combien le Parti communiste reconnaît la gravité du tort qu’il a ainsi fait à des femmes et à des hommes, et le tort qu’il s’est fait à lui-même. J’ai dit à Maurice Kriegel-Valmiront, et à travers lui à tous ceux qui ont vécu des épreuves identiques, que le PCF assume la totalité de son histoire et qu’il condamné sans appel les comportements qui ont douloureusement bouleversé la vie de nombre des siens. Nous savons quels procédés ont été utilisés et mesurons toute l’injustice que représente votre exclusion. Le reconnaître aujourd’hui n’efface certes pas les blessures mais je tenais néanmoins à vous le faire savoir, vous le chef des FTP du Limousin, et à vous exprimer ma très profonde considération.

« Persuadé que vous verrez dans cette démarche le témoignage de notre attachement au meilleur de l’idéal communiste, je vous prie d’agréer, cher ami, en mon nom et au nom de la direction du PCF l’expression de mes chaleureuses et sincères salutations. »

Ceux qui comme moi, sont passionnés par l’Histoire faite d’"ombres et de lumières" du PCF, peuvent consulter des archives au Conseil général de la SEINE ST DENIS dont je donne ici les 101 pages référençant les documents consultables

https://archives.seine-saint-denis....

Intro du doc co signé par MG Buffet et BRAMY en 2003

C’est avec intérêt, plaisir et une grande fierté que le Conseil général accueille aux Archives départementales et met à disposition du public le fonds des archives du Parti communiste français, reconnu par l’Etat comme relevant du patrimoine de notre pays.
C’est la première fois qu’une formation politique de cette dimension décide d’ouvrir et de rendre accessible le plus largement possible ce qui constitue une partie de notre mémoire nationale.
Cette masse de documents permettra de mieux voir et comprendre l’originalité du mouvement ouvrier françaisson rôle dans la constitution de notre République et les valeurs dont celle-ci s’honore : liberté, égalité, fraternité.
Il est remarquable que cet apport pour la recherche et la connaissance se fasse dans le cadre du service public, sous la responsabilité scientifique du ministère de la Culture, ce dont je me félicite.
L’ouverture d’un tel fonds qui compte des documents inestimables confirme lacompétence des Archives départementales et s’inscrit dans la reconnaissance des atouts et des richesses de la Seine-Saint-Denis.
Hervé Bramy
Président du conseil général de la Seine-Saint-Denis

A.C

NOTE
(1)

Georges Guingouin l’épopée de la Résistance
LUNDI, 31 OCTOBRE, 2005
L’HUMANITÉ

http://www.humanite.fr/node/337749

Le chef de la Résistance limousine est mort jeudi, à Troyes, à l’âge de 92 ans. Il fut maire communiste de Limoges de 1945 à 1947. L’an passé, dans le numéro spécial de l’Humanité, « 1944, la France se libère », Magali Jauffret traçait le portrait de ce personnage de légende.

Nous sommes en février 1941. Il vient d’avoir vingt-huit ans. À quoi pense Georges Guingouin dans la cabane souterraine d’une sapinière du mont Gargan où il se cache, en ce pays limousin boisé et peuplé de croquants, pour échapper aux Allemands et à la milice ? S’autorise-t-il même à penser, à rêver alors que le temps dicte de faire entrer les paroles dans la vie ? Il faut faire tourner la ronéo pour sortir l’Humanité clandestine, imaginer un plan pour nourrir le maquis, trouver de quoi imprimer de faux papiers. Arriver à saboter les batteuses, et donc empêcher la livraison de blé à Hitler, sera de la première importance...

Les soirs de combat, quand la mort rôde trop, après avoir assisté les blessés, accompagné les mourants, des vers de Victor Hugo, appris par coeur du temps de l’école à Bellac, transmis aux enfants du temps où il était instituteur à Saint-Gilles-les-Forêts, remontent le fil de sa mémoire et calment son envie de hurler. Dans ces moments-là, toucher ainsi à la fragilité de l’humain le rapproche de son père qu’il n’a pas eu le temps de connaître et qui repose, avec sept cents de ses camarades, dans « la grande tombe », la fosse commune d’un village du Nord creusée en hâte pendant la Grande Guerre.

Évoquer Georges Guingouin ; quatre-vingt-onze ans, terrassé ces dernières semaines par le décès de sa femme Henriette, compagne des luttes, mais aussi des mille tourments et iniquités qu’il aura à subir, c’est explorer les qualités de désobéissance, d’héroïsme, de loyauté de l’homme, lorsqu’il est à son meilleur niveau. C’est aussi comprendre la singularité fondatrice de ce Limousin rouge qui, après avoir bercé de nombreux communards, offre à la nation de - sacrés maquisards.

Et aussi, juste après ce 18 juin 1940 où, blessé, mais déterminé à ne pas être fait prisonnier par les Allemands, il s’enfuit de l’hôpital Sainte-Madeleine de Moulins, Guingouin, l’un des premiers à penser la nécessité de créer un réseau clandestin contre Vichy, n’a aucun mal à convaincre les paysans communistes de la région d’Eymoutiers, parmi lesquels Andrée Audouin, qui deviendra journaliste à l’Humanité, de grimper avec lui dans la montagne avec des fusils. « Tu as été le seul normalien de Limoges à participer à la grève du 12 février 1934, lui disent-ils. Tu es quelqu’un de solide. On te suit. »

Les années passent. Le charisme, l’intelligence terrienne de Georges Guingouin s’affirment. Chef de la résistance civile dans la région, il est capable de diriger, à l’apogée de la lutte, des hommes aussi différents que 8 750 FTP, 4 100 membres de l’Armée secrète, 1 000 membres de l’organisation Résistance armée, 300 républicains espagnols et 500 ex-Vlassov. Cerveau de nombreux sabotages, il multiplie les coups gagnants contre l’économie de guerre, contre les lignes de communication de l’armée allemande. Ce faisant, il ne néglige pas la lutte des classes et s’allie les paysans en leur permettant de garder le fourrage et le blé, en rémunérant correctement les produits agricoles, en faisant revenir le pain blanc sur les tables grâce à des décrets signés « le préfet du maquis ». Enfin, on le découvre stratège. La capture, le 9 juin 1944, du Sturmbannführer Kämpfe, « héros » de la division d’élite SS Das Reich, retarde cette dernière de deux jours, dans sa mise en mouvement vers la Normandie. Le général Eisenhower reconnaîtra que ce retard a sauvé la tête de pont alliée. Mais ce n’est pas tout. Le 3 août, procédant à une manoeuvre d’encerclement de Limoges, il obtient sans effusion de sang la capitulation du général Geiniger. Cerise sur le gâteau : des escadrons de gendarmes et de gardes mobiles qui se terraient dans la campagne limousine après l’y avoir pourchassé des années durant se rendent à lui.

Les années passant, l’isolement gagnant, Georges Guingouin, sans contacts ni directives, a pris insensiblement ses distances avec les décisions du Parti qui ne lui semblent pas opportunes. Lorsqu’il ne partage pas les mêmes analyses, lorsque les directives lui semblent aventureuses, lorsque le coût en vies humaines lui paraît trop élevé, il désobéit. Son personnage n’en finit pas de soulever la controverse. Prend-il conscience que pareilles libertés, insoumissions, prises de distance avec l’appareil sont inconcevables dans un contexte de guerre froide, d’adhésion à la IIIe Internationale, de culte de la personnalité ? En tout cas, le portrait dressé de lui, à l’époque, est terriblement schizophrénique. Surnommé affectueusement « Lou Grand » à l’intérieur du maquis, il est, à l’extérieur, traité de « fou qui vivait dans les bois, se levant la nuit pour écraser des chiens ».

Guingouin l’incontournable l’ignore, mais il est déjà diabolisé, pris dans les mâchoires d’une étrange et double tenaille, étranglé par les manoeuvres conjointes de socialistes, de vichystes revanchards, mais aussi des siens, qui l’accusent de « travail fractionnel », d’« acceptation sans protestation des éloges de la presse américaine », de razzia sur les fonds secrets de la Résistance ! Deux exclusions valant mieux qu’une, un procès de Moscou est en marche dans le Limousin contre celui qui devient maire de Limoges de 1945 à 1947 et que de Gaulle a élevé compagnon de la Libération. Un grave accident automobile, une machination judiciaire qui l’envoie en prison, dans le coma et en hôpital psychiatrique parachèvent ce tableau de l’indignité.

Georges Guingouin, finalement réhabilité par Robert Hue en février 1998, est l’honneur des communistes français. Anticipant la déstalinisation, sa vie atteste que les valeurs communistes se valident à l’aune d’une liberté ressentie, questionnée en permanence et nourrie de l’humain. En 1964, il rédige une adresse aux membres du 17e Congrès du Parti communiste français. Se plaignant de la rupture entre les paroles et les actes au détriment de l’idéal proclamé, il a conclu par ces mots : « Au soir des combats, j’ai bercé dans mes bras des mourants (...), j’ai tenté des actions désespérées pour sauver ceux qui étaient destinés aux fours crématoires et au poteau d’exécution. Croyez-moi, c’est cette vertu de compréhension qu’il faut pratiquer pour trouver l’art d’avancer.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 14:23

Publié par Jean Lévy

Ruptures n°2 arrive chez les abonnés !

 

L’encre du n°2 de Ruptures est à peine sèche qu’il arrive ce jeudi chez les abonnés, comme annoncé.

Le menu a un peu évolué par rapport à l’esquisse initiale, du fait de l’actualité :

L’éditorial est consacré à la crise des réfugiés et migrants – ses causes, et les intérêts discrets en jeu.

En page 2 sont développées deux informations : d’une part la crise agricole, qui heurte depuis cet été les producteurs de lait, de viande porcine et bovine ; d’autre part les conséquences de la crise grecque sur l’avenir de l’Union européenne, ainsi que les rôles et les objectifs de différents responsables de celle-ci.

La page 3 est consacrée à une analyse de la crise des migrants, aux responsabilités de l’Union européenne, et aux divisions qui s’exacerbent au sein de cette dernière.

Les pages 4 et 5 proposent un reportage exclusif à Lisbonne, quelques jours avant les élections générales au Portugal (4 octobre). Ce pays fut, comme la Grèce, mis sous tutelle par la Troïka.

La page 6 offre deux critiques : celle de l’ouvrage d’Alain Borer, De quel amour blessée (Gallimard, 2014) – une ode brillante et combative à la langue française ; et celle du film de Jacques Audiard, Dheepan, qui a obtenu cette année une imméritée Palme d’or à Cannes.

On retrouve page 7 les brèves, ainsi qu’une interview de Rainer Rupp, spécialiste allemand de géopolitique, sur les perspectives en Syrie, le rôle de la Russie, et les divisions des Occidentaux.

Enfin, la page 8 rend compte en détail du scrutin grec du 20 septembre, en rappelant son contexte.

 

Si ce n’est déjà fait, c’est le moment de s’abonner !

Ruptures

 

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 08:11
Livre : "Hillary Clinton, La reine du chaos" par Diana Johnstone

Diana Johnstone

Diana Johnstone analyse le lien entre les ambitions d’une politicienne sans scrupule, Hillary Clinton, et la machine qui sous-tend “l’empire américain” : le complexe militaro-industriel, les médias, le lobby pro-israélien, et les intellectuels qui orientent le discours sur les droits de l’homme, le multiculturalisme ou les droits de minorités en faveur de la guerre perpétuelle.

Passant en revue les conflits au Honduras, au Rwanda, en Libye, Bosnie, Kosovo, Irak, Syrie et Ukraine, Diana Johnstone illustre une caractéristique de l’empire américain qui diffère des empires passés : une volonté de destruction d’ennemis potentiels plutôt que d’occupation et d’exploitation.

En se faisant la porte-parole de “gauche” de l’offensive actuelle contre la Russie, avec le risque de guerre nucléaire qu’elle entraîne, Hillary Clinton renforce un des principaux dangers qui menacent l’humanité aujourd’hui.

Aux éditions Delga


DIANA JOHNSTONE

Hillary Clinton. La Reine du Chaos

Prix : 19 euros

Référence : 978-2-915854-85-5

Format : 14 x 21

Nombre de pages : 232

 

En savoir plus sur l'auteur :  Ayant grandi à Washington dans un milieu progressiste, Diana Johnstone a participé au mouvement contre la guerre du Vietnam, aux États-Unis et en France. Elle a fait une thèse en littérature française sur Malraux, à l’Université du Minne- sota, et a travaillé comme journaliste indépendante. Son livre sur les guerres en Yougoslavie, La Croisade des fous (Le Temps des cerises, 2005), est en cours de republication.

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 06:28
Le visage de l'impérialisme
Aux éditions Delga
Michael Parenti

«Dans ce livre, l’impérialisme est défini comme le processus par lequel les intérêts des investisseurs dominants dans un pays mettent à profit la puissance militaire et financière contre un autre pays afin d’exproprier la terre, le travail, le capital, les ressources naturelles, le commerce et les marchés de celui-ci. »

À un moment historique où, d’un côté, la fuite en avant de l’impérialisme états-unien s’accélère et devient de plus en plus dangereuse pour le monde, et où, de l’autre, la compréhension générale de ce phénomène est au plus bas, ce livre remplit une fonction essentielle. Avec une approche pédagogique, il éclaire les différents ressorts de l’interventionnisme états-unien, décrit sa nature, ses méthodes, ses agents, son fonctionnement. Il illustre ses arguments avec des exemples qui témoignent de la profonde culture de son auteur, sans perdre pour autant le lecteur dans les méandres de l’histoire : plutôt qu’un livre d’histoire, il fait œuvre d’analyse et d’explication.

En savoir plus sur l’auteur


MICHAEL PARENTI

Le Visage de l’impérialisme

Prix : 17 euros

Référence : 978-2-915854-82-4

Format : 14 x 21

Nombre de pages : 162

 
Partager cet article
Repost0
11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 21:33

Recommandé par PCF Bassin !

Lisez des extraits du livre de J.Dion en cliquant sur le lien ci-dessus.

 

Chronique de Marianne pour vous le présenter

 

L’oligarchie et le mépris du peuple

 

Notre collaborateur Jack Dion publie “Le Mépris du peuple”. Dans notre numéro de la semaine dernière, nous diffusions de larges extraits consacrés à l’Europe et comment celle-ci elle a perdu les citoyens. Marianne.net publie aujourd’hui, en exclusivité, deux nouveaux passages portant cette fois sur le FN et le monde de l’entreprise.

Notre ami Jack Dion, directeur adjoint de la rédaction de Marianne, prend le risque de se faire traiter de passéiste, en publiant son salubre petit essai : il préfère le temps d’avant, celui où le Parti socialiste voulait « changer la vie » plutôt que de « changer d’avis au gré des foucades de conseillers en communication interchangeables, tous convaincus que l’on ne peut rien faire d’autre que de s’adapter aux “contraintes” du marché ».

 

Son réquisitoire est chargé, mais argumenté et politiquement engagé. Il préfère la hiérarchie des salaires de 1 à 30 des années 80, à celle d’aujourd’hui de 1 à 400. Il regrette la tranche d’imposition sur le revenu à 65 % de ces années 70 où un salarié travaillait quatorze jours de l’année pour les actionnaires, contre quarante-cinq maintenant. Il préfère, au « My government is pro-business » de Manuel Valls, la consigne du général de Gaulle : « La politique ne se fait pas à la Corbeille. » Il se souvient de l’époque du plein-emploi et relève que la formule du chancelier allemand Helmut Schmidt, « Les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les emplois d’après-demain », a laissé la place à un autre théorème : « Les profits d’aujourd’hui font les dividendes de demain et les chômeurs d’après-demain. »

 

La force de son livre vient de l’association de la colère du militant de gauche qu’a toujours été Jack Dion à une synthèse édifiante des renoncements qui, en trente ans, ont livré le peuple à la « guerre des pauvres contre les pauvres » dont se repaît le néolibéralisme auquel se sont soumis Bruxelles et Paris. Car, contrairement à beaucoup de commentateurs et de responsables politiques, Jack Dion analyse bien l’origine de cette grande régression : la trahison de l’espérance européenne. Il préfère l’Europe régulée et protégée du traité de Rome à ce terrain de jeu ouvert au capital, désormais libre d’organiser au nom de la « compétitivité » la mise en concurrence des prolétariats, principales victimes de la désindustrialisation qui a laminé des régions entières. Les salariés au chômage, ceux qui le redoutent ou ne voient que déclassement programmé pour leurs enfants se sont lassés des discours sur l’« adaptation » à une modernité qui les marginalise. Ils voient bien à qui reviennent les bénéfices de la mondialisation tandis qu’eux n’ont droit qu’aux discours d’énarques pensionnés à vie leur expliquant qu’il faut « bouger » et « changer de métier plusieurs fois dans sa vie » et qui les chapitrent pour « populisme ».

 

C’est à la gauche que s’adresse Dion. Il ne supporte pas qu’il ait « fallu attendre son accession au pouvoir suprême pour que les forces de l’argent assurent leur emprise sur la société ». Ni que ses dirigeants, de plus en plus proches de cette « caste politico-économique » confisquant richesses et pouvoirs, aient perdu de vue le peuple, prisonniers de leur sociologie de professionnels de la politique ancrés dans les métropoles bobos et de plus en plus ignorants de la vie de leurs compatriotes. Il ne pensait pas qu’un jour être de gauche consisterait à oser « dire tout haut ce que même un responsable de la droite décomplexée n’oserait suggérer ». Pour lui, il ne sert donc à rien pour la gauche de se donner bonne conscience en condamnant la sécession du peuple (le FN attire cinq fois plus les ouvriers que le PS) si elle ne comprend pas que celle-ci s’explique par le bilan de sa politique : les catégories populaires ne cessent de la fuir parce qu’elle ne les défend plus.

 

Eric Conan

 

Le mépris du peuple. Comment l’oligarchie a pris la société en otage, de Jack Dion, Les Liens qui libèrent, 152 p., 15,50 €. En librairies le 14 janvier.

Partager cet article
Repost0
4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 09:15

Un film polonais met en colère le gouvernement ukrainien

31 juil sur Histoire et société par Danielle Bleitrach

Comme je vous l’avais dit le néo-nazisme ukrainien, l’apologie de Bandera y compris par Porochenko, commence à irriter les Polonais, un film d’un auteur à succès irrite Kiev. Il est vrai que le gouvernement ukrainien a déjà déclaré 600 artistes persona non grata (dont Gérard Depardieu) et lancé une fatwa (menace d’arrestation s’ils mettent les pieds en Ukraine) des députés français ayant voyage en Crimée. Il nous a été conseillé Marianne et moi de ne plus passer par l’Ukraine… Bref ces gens sont fous et il faut toute la vassalisation aux Etats-Unis de l’Europe et du gouvernement français pour accepter sans mot dire ce règne des fascistes et l’interdiction des communistes (note de Danielle Bleitrach)

Film polonais met en colère le gouvernement ukrainien
Un film polonais met en colère le gouvernement ukrainien
30 juillet 2015
De 1943 à 1944 les nazis ukrainiens ont organisé le massacre de Volhynie. Jusqu’à plus de 80 000 civils polonais ont été massacrés par les soldats de Stepan Bandera. Le réalisateur polonais, Wojciech Smarzowski, a décidé de faire un film sur ces massacres. Kiev est en colère. 102-na-planie-filmu-wolyn Un film à succès qui va déranger. Wojciech Smarzowski, réalisateur très connu, qui assure le succès des films, va garantir une bonne réalisation sur cette époque mal connue en Europe. Les déclarations officielles de Kiev en faveur de la mémoire de Bandera à l’occasion de diverses cérémonies, tout comme les déclarations de Porochenko qui aime déclarer « cela serait un compliment d’être considéré comme un sympathisant de Bandera », ont totalement changé la vision des Polonais envers l’Euromaïdan. Actuellement la colère ne cesse de grandir à l’encontre du projet de film polonais mais divers sondages effectués en Pologne montrent le total soutien de la population polonaise pour ce projet de film sur les massacres des nationalistes ukrainiens envers les Polonais.
Partager cet article
Repost0
9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 14:00

Illusions européennes !

 

publié le : 7 Juillet, 2015

On ne peut qu’être exaspéré par la servilité avec laquelle les journalistes et publicitaires, propriétaires exclusifs du discours à nos télévisions, épousent la moindre inflexion dictée par l’idéologie du capitalisme « européen » actuel. Ainsi, ces références à tout instant au « modèle allemand », à « l’exemple allemand », à « la technicité » et au sérieux allemands, comme aux plus beaux jours des propagandistes collabos de 1942.

C’est pourquoi il est rafraîchissant de constater que, de temps en temps, certains artistes font preuve de plus de lucidité que la majorité de leurs contemporains politiciens ou hommes de pouvoir. Ainsi, Gunther Grass, le futur prix Nobel allemand de littérature, qui était pourtant social-démocrate affirmé, et fort loin de toute sympathie communiste. En 1990, lors de « l’unification » des deux Allemagnes, ou plutôt lors de l’absorption (« l’anschluss ») de la RDA socialiste par la RFA, il n’a cessé de dénoncer cette conquête économique et politique par le capitalisme occidental, au mépris des intérêts et des illusions des salariés de l’Est, « couillonnés ». Mais ses propos vont plus loin, sont prémonitoires et curieusement actuels, vingt-cinq ans après, quand il décrit « la nouvelle outrecuidance » (allemande), « nous sommes le moteur de l’Europe », « nous sommes le trésorier de l’UE », « nous devons trouver notre rôle de grande puissance », (reste encore non dit : « maintenant nous avons enfin gagné la première et la deuxième guerre mondiale »). « Ici, au Portugal, on ne peut pas ne pas voir clairement quelle force dévastatrice émane de l’UE, c'est-à-dire de la centrale de Bruxelles. Des sommes astronomiques sont déversées pour construire des routes. Cela s’appelle « aide structurelle », mais cela cisaille des structures issues d’une évolution naturelle, cela détruit une agriculture qui n’existe de toute façon qu’à la marge, cela rejette encore plus loin à la marge, par rapport aux normes de l’UE, la pays et les gens, cela fait passer ce boom immobilier improductif pour de l’économie florissante, cela chasse les produits portugais (remplacés par des produits espagnols ), et cela pourrait enseigner aux lointains Polonais ce qui les attend, dès que l’Europe de l’Ouest, sous forme de l’UE, s’emparera de leur faiblesse » (D’une Allemagne à l’autre, journal, 22/10/1990).

Remplacez le nom de Portugal, où Gunther Grass résidait alors, par ceux de la Grèce, l’Espagne, la France : le réquisitoire est sans appel contre l’Union européenne, incarnation du capitalisme transnational, dirigé en Europe par celui d’Allemagne, est très réaliste pour la génération écoulée, avec le grand frère de Wall Street en arrière plan.

Mais la sortie de ce carcan (UE, euro, OTAN et leur logique capitaliste) ne se fera pas sans de puissants mouvements populaires. Il reste encore à les construire, en France, en Espagne, en Grèce ou ailleurs, débarrassés des billevesées illusoires sur une « autre Europe  sociale », « de gauche », qui entretiennent la passivité des exploités, et font un boulevard aux xénophobes d’extrême droite.

Francis Arzalier

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents