Le n°7 de Ruptures est en passe d’être bouclé – Sa « Une » sera consacrée au référendum britannique désormais prévu pour le 23 juin. Il arrivera samedi chez les abonnés. L’éditorial évoque le énième « Plan
Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Publié par Michel El Diablo
Énormissime, la rage difficilement contenue de Apathie
Quand François Ruffin décide de détourner ses quelques minutes d’interview (qu’Europe 1 s’est finalement senti obligé de lui accorder pour tenter de faire oublier la censure initiale que la station de radio avait d’abord voulu imposer sur son film Merci Patron!), quand François Ruffin détourne donc son temps de parole pour dénoncer l’oligarchie en général et plus particulièrement Arnaud Largardère, le patron d’Europe 1 et par voie de conséquence celui de Jean-Michel Apathie, ce dernier, qui s’attendait visiblement à une campagne de promotion plan-plan, laisse alors éclater sa rage au grand jour. Sa haine de classe transparait alors dans chacun de ses mots, dans la moindre de ses mimiques, dans son sourire hautain, ses petits mots condescendants. Comment ce sans-nom se permet-il de prendre à parti son bienfaiteur et patron, le grand Arnaud Largardère ! C’en est trop pour ce pauvre Apathie au bord de l’explosion.
Je n’ai pas fait le décompte exact, mais à vue de nez, je dirais que sur les 6 minutes « d’interview », plus de la moitié du temps est utilisée par Apathie pour déverser son fiel. François Ruffin, calme, courtois, implacable, se lève finalement et quitte le studio avant la fin de « l’entretien ».
François Ruffin, j’adore !
Réalisé par François Rufin
Pour Jocelyne et Serge Klur, rien ne va plus : leur usine, qui fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH) a été délocalisée en Pologne. C'...voir la suite
RESERVATIONS AUX CAISSES DU CINEMA A PARTIR DU SAMEDI 19 MARS
Cet ouvrage est une initiative de l’UJFP, Union juive française pour la paix.
Il s’adresse à un large public de jeunes, d’enseignants, d’éducateurs, de militants, qui souhaitent faire le point sur le racisme et entendre ce que des Juifs ont à dire sur la manière de le combattre avec tous.
C’est du racisme dont nous voulons parler, pas seulement de sa variante antisémite.
Nous voulons montrer ici comment la lutte contre le racisme est indivisible. Toutes les attitudes et toutes les politiques de rejet, d’exclusion, de persécution et d’épuration ethnique sont à combattre.
Bien sûr, l’histoire de beaucoup d’entre nous, le souvenir des persécutions et du génocide juif nous incitent à une vigilance particulière, nous enjoignent de ne jamais être du côté des bourreaux, quels qu’ils soient.
Nous avons certes dans le cœur cette blessure liée à l’antisémitisme et à Auschwitz, comme une écharde purulente. Mais nous vivons maintenant et nous devons constater que les principales victimes du racisme ne sont plus les Juifs.
Il faut en parler aujourd’hui, dans l’après-Charlie, dans l’après-Bataclan, quand l’islamophobie se déchaîne, quand la négrophobie perdure, dans la crise des migrants dont on sait qu’elle n’est pas éphémère, quand les discours violents d’exclusion se répandent.
Proposer notre parole juive contre le racisme aujourd’hui, c’est prendre le parti de l’universel, contre tous les nationalismes ; celui de la fraternité, contre tous les replis sur soi ; celui de l’action solidaire en faveur des réfugiés, des musulmans, des Noirs, des Rroms, des peuples en lutte contre l’oppression...
Ce livre a reçu le soutien du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET).
Le n°7 de Ruptures est en passe d’être bouclé – Sa « Une » sera consacrée au référendum britannique désormais prévu pour le 23 juin.
Il arrivera samedi chez les abonnés.
L’éditorial évoque le énième « Plan B » lancé par l’ancien ministre grec des Finances. Celui-ci propose une constitution européenne et une Europe fédérale. Quand une partie de ladite gauche « radicale » se fait giscardienne après l’heure…
La page 2 est consacrée au futur congrès de la CGT et propose une analyse du projet de document soumis à la discussion, notamment en rapport avec les enjeux européens.
La page 3 rend compte du Conseil européen des 18 et 19 février. Avec deux terreurs des dirigeants européens : la crise des réfugiés, et les perspectives de « Brexit ».
Les pages 4 et 5 offrent un reportage exclusif à Varsovie (photo ci-dessus), quelques mois après l’arrivée du PiS au pouvoir. Paradoxe : ce parti très conservateur commence à mettre en oeuvre des mesures sociales en taxant les banques étrangères…
La page 6 propose deux critiques : celle du dernier ouvrage de Jacques Sapir, Souveraineté, démocratie, laïcité – un substantiel travail qui entend repenser le politique ; et celle du film Merci Patron !, un documentaire qui piège l’homme le plus riche de France.
On retrouvera page 7 les brèves, ainsi qu’une interview de Françoise Olivier-Utard, responsable de l’Union rationaliste, qui évoque l’état actuel de la laïcité, et insiste sur la formation à l’esprit critique
Enfin, la page 8 analyse la 52ème Conférence de Munich sur la sécurité, un rendez-vous annuel de géopolitique, marqué cette année par un retour de l’esprit de guerre froide parmi de nombreux dirigeants occidentaux. La page informe aussi sur le nouveau – et étrange – gouvernement croate.
Pour ne pas manquer l’édition à paraître, abonnez-vous vite, si ce n’est déjà fait…
par L’équipe de Fakir 19/02/2016
Le journal fakir est un journal papier, en vente dans tous les bons kiosques près de chez vous. Il ne peut réaliser des reportages que parce qu’il est acheté ou parce qu’on y est abonné !
Le nouveau Fakir est en kiosque, voici ce que vous pouvez trouver dedans :
Le dossier Étonner la catastrophe - Notre plan betteraves
FN, terrorisme, résignation... Face à ça, avec notre plan betteraves, on va « étonner la catastrophe, par le peu de peur qu’elle nous fait », comme disait Hugo.
Peut-être qu’on va se planter. Peut-être. Mais nous aurons essayé.
Écologie Le grand bond en arrière
On va sauver la planète main dans la main avec le « secteur financier ». C’est un peu la conclusion de la COP21. Les marchés gardiens du climat. À une époque, y a pas si longtemps, aux États-Unis notamment, c’était l’État qui assurait ce rôle. Alors comment, et à cause de qui, on en est revenu là.
Merci Patron ! Les coulisses
Le réal’-rédac’chef répond aux questions que vous lui posez, et à celles qu’il se pose.
Double ration de Chartier La gauche décomplexée
Hollande décrète l’état d’urgence social
Wikilutte Jacquerie en Picardie
Les Goodyear et les Contis, c’est pas nouveau en Picardie. C’est de la gnognotte, même, comparé aux anciens, à lire Le Temps des révolte, de Anne Steiner
Nouvelle rubrique Le Carnet de Bord
Fakir se met au format court (5000 signes, à peine...). À déguster aux toilettes ou pendant la pause clope.
Le n°7 de Ruptures est en passe d’être bouclé – Sa « Une » sera consacrée au référendum britannique désormais prévu pour le 23 juin. Il arrivera samedi chez les abonnés. L’éditorial évoque le énième « Plan
Salle comble à la Bourse du Travail , mardi 23 février , Fakir s'est démené pour unir les luttes pour "Leur Faire Peur " et gagner ensemble !
"Ce qui les fait chier c'est pas les manifs, c'est les blocages !"
"Il ne faut pas sous-estimer le ras-le-bol qu'on sent dans le pays !"
"Le 31 mars faisons la manif du tous ensemble !"
"Il faut bloquer, il faut occuper les entreprises !"
etc....
François Ruffin : "Bloquer le pays, à part les salles de cinéma, je suis pour !"
Mordillat avait sorti la sulfateuse , dommage qu'il ait eu une extinction de voix
Gérard Mordillat : "Quel est notre objectif ? Prendre le pouvoir !"
Un public enflammé et électrisé par la combativité des discours, dont le tour est ensuite venu de prendre la parole, pour des interventions qui allaient toutes dans le sens de la convergence des luttes et dans la préparation de l’échéance du 31 mars pour construire une mobilisation d’ampleur.
Publié par Michel El Diablo
MERCI PATRON ! PRÈS DE CHEZ VOUS
Donc, on compte sur vous pour le faire savoir à vos cousins, copains, collègues, par Facebook, courriel, ou simplement, antiquement: par le bouche à oreille.
Quand on n'a pas l'argent, il faut les gens. Et vous êtes notre richesse.
LES SALLES :
Dans l'Essonne
Dans les Hauts-de-Seine
À Paris
En Seine et Marne
En Seine Saint-Denis
Dans le Val de Marne
Dans le Val d'Oise
Saint-Ouen-l'Aumône, à l'Utopia, à partir du 24 février
Avec Merci Patron ! on tente de redonner de l'espoir à tous les militants. Ça peut être un catalyseur pour faire converger les luttes. Qu'on se rassemble, malgré nos divergences, contre l'oligarchie et leurs alliés de l’extrême droite, de la droite de droite et de la « gauche de droite ».
Si ça vous parle, on vous attend le 23 février 2016 à la Bourse du travail à Paris , pour se rencontrer, discuter, s'organiser... Bref, trouver comment « Leur faire peur ». On sait déjà que y aura Frédéric Lordon, François Ruffin, Hervé Kempf, des syndicalistes (Goodyear, Airfrance etc.) et des écolos. Ne manque plus que vous !
Le prochain livre de Georges Gastaud, en 4 tomes, « Lumières Communes. Cours laïque de philosophie à la lumière du matérialisme dialectique », s’annonce comme un événement éditorial.
Afin d’accompagner cette publication ambitieuse, preuve de la vitalité de la pensée marxiste et progressiste aujourd’hui, nous lançons une grande souscription. Ne tardez donc pas à envoyer votre bon de commande ci-dessous.
Pour commander les 4 tomes et les recevoir à votre domicile, envoyer un chèque de 70 euros (frais de port inclus) à :
Editions Delga / 38 rue Dunois / 75 013 Paris
N’oubliez pas d’indiquer votre adresse ainsi que le titre souhaité.
NB : Les Editions Delga s’engagent à n’encaisser aucun chèque avant la livraison des exemplaires à tout demandeur.
Dimanche 21 Février 2016 à 12:00
C'est le film d'une jolie farce dont le dindon n'est autre que le patron du groupe de luxe LVMH, Bernard Arnault. Aux manettes de la manigance, Serge et Jocelyne Klur, "des pions" parmi tant d'autres, comme ils se définissent eux-mêmes, licenciés en 2007 de l'usine Ecce de Poix-du-Nord, propriété du milliardaire français. L'usine, délocalisée dans les pays de l'Est, était la dernière à produire des costumes masculins en France pour des marques prestigieuses comme Kenzo ou Givenchy. Tristement représentatifs du sort de milliers de familles françaises, les Klur, domiciliés à Forest-en-Cambrésis, dans le Nord, sont passés du chômage aux minima sociaux, jusqu'à devoir se priver de chauffage et de nourriture, le tout sous la menace de la saisie de leur maison.
Endossant un rôle quelque part entre Pierre Carles et Michael Moore, le journaliste François Ruffin décide de mener une ambitieuse "mission de réconciliation" entre les Klur et Bernard Arnault. L'objectif : sortir le couple du marasme financier dans lequel il est englué du fait de son licenciement, à hauteur de 35.000 euros, et trouver un travail à Serge et Jocelyne. Le documentaire, qui assume une certaine forme de vengeance, a surtout pour dessein de rappeler aux puissants les conséquences humaines de leurs actes. Pas sûr que Bernard Arnault himself s'en émeuve, mais le procédé fonctionne sur le spectateur.
Parfois sur le fil du pathos, sans pour autant verser dans le larmoyant, un François Ruffin très présent à l'écran séquence la folle équipée des Klur comme une drolatique odyssée. Et la crédibilise aussi comme un combat légitime, celui du faible contre le fort. La mécanique pourrait paraître binaire mais elle parvient à mettre en scène avec force et humanité, loin des chiffres et de la macro-économie, les dégâts dramatiques de la course à la délocalisation et des diktats de la finance.
Perturber une AG de LVMH, la menace qui fait mouche
L'une des plus fortes séquences de Merci patron !, tourné au cours des années 2013 et 2014, vient d'ailleurs d'un extrait de reportage d'Envoyé Spécial, dans lequel le patron d'une immense usine textile bulgare produisant des vêtements griffés LVMH détaille la stratégie de toute bonne multinationale : "Peut-être que dans un an ou deux, on va transférer une petite unité en Grèce, parce que personne ne sait comment ça va évoluer ici, il est possible que les salaires continuent à augmenter, donc on va manquer de main d'œuvre abordable d'ici trois ans. Alors qu'on aura plein de gens au chômage en Grèce".
Les Klur, eux, restent à Forest-en-Cambrésis et avec l'aide du stratège Ruffin, tirent les ficelles d'une machination qui va berner les fins limiers de la sécurité de LVMH. Pour la multinationale, la discrétion est une règle d'or : à la moindre vague, le cours de l'action peut fluctuer dangereusement et fâcher tout rouge les actionnaires. Alors, les comploteurs pressentent vite que leur levier de pression principal tient dans la promesse de chambouler le bon ordre des assemblées générales du groupe, où l'on préfère servir le champagne que de subir des chômeurs en fin de droit. Dans un grand bluff habilement mené, Ruffin et ses protégés brandissent le chiffon rouge des "Goodyears", de Jean-Luc Mélenchon et d'autres agitateurs comme autant d'épouvantails prêts à déferler sur la prochaine AG du groupe.
Caméras cachées et micro dissimulés dans un chat en peluche
Il est alors saisissant de constater avec quelle célérité LVMH envoie directement négocier à Forest-en-Cambrésis l'un de ses responsables de la sécurité – le chef de ce secteur du groupe n'étant autre que Bernard Squarcini, l'ancien patron de la DCRI, très proche de Nicolas Sarkozy. D'emblée, l'ancien commissaire mandaté par Squarcini et LVMH dans le Nord, ridiculisé par les caméras cachées et le micro dissimulé dans un chat en peluche, s'empresse d'éponger les dettes du couple et d'offrir à Serge Klur un CDD de 6 mois, puis un CDI, au Carrefour de Landrecies.
Avec une obsession, le silence : "On ferme son plomb. Il ne faut pas qu'à un moment donné, on puisse dire que je me suis laissé attendrir par vous ou je sais pas quoi", ajoute le négociateur, effrayé à l'idée de devoir rendre des comptes aux "200 autres qui ont été virés". Et l'émissaire de LVMH de conclure, en évoquant Bernard Arnault : "Il est milliardaire hein, tant mieux pour lui. Mais quelque part, comme vous dites, il a quand même un brin d'humanité". Un brin qui ici, se résume surtout à la récupération de sept lettres, que le couple nordiste s'apprêtait à envoyer à la presse et à certains politiques. De la TNT pour le barbouze de LVMH : "Chaque lettre est une balle, et il y en avait une qui aurait pu faire mouche", lâche-t-il aux Klur.
In fine, les lettres resteront sans destinataire, et donc inoffensives. Le film devrait faire plus de dégâts, surtout si la promotion de ce dernier subit les foudres de la censure. Selon l'équipe de Fakir contactée par Marianne et le site Arrêt sur Images, Europe 1 aurait ainsi annulé cette semaine la participation prévue de François Ruffin à l'émission de Frédéric Taddei. Un acte de solidarité entre amis milliardaires, Europe 1 étant la propriété d'Arnaud Lagardère ? Finalement, le réalisateur sera l’invité de Jean-Michel Aphatie ce mercredi dans Europe 1 Midi. Mais l'équipe du film évoque d'autres cas de censures dans les médias, moins directs, mais qui pourraient s'expliquer par le fait que le groupe LVMH est un des principaux annonceurs de la presse française…