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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 18:09
Avis de régression générale

La Conférence des Présidents du Parlement européen a décidé le 17 novembre dernier de refuser à deux commissions du dit parlement le droit d’examiner le CETA, l’accord de libre échange EU-Canada. Cette décision est sans précédent.

A chaque année qui passe les espoirs d’une « mondialisation heureuse » s’éloignent. Certes, seuls les hommes les plus naïfs et ceux qui avaient intérêt à leur faire croire à cette fable grossière usaient ces dernières années de cet adjectif collé à un processus mortifère puisque orchestré par « les nouveaux maîtres du monde » contre les « multitudes ». Partout, les possesseurs du capital exploitent de manière éhontée puis jettent sans vergogne des « flux » de main-d’œuvre qui viennent alors grossir les rangs des outsiders. Partout, une économie de dévoration ravage les écosystèmes pour nourrir en « ressources » épuisables la méga-machine dont les rejets nocifs sont, de plus, impossibles à contenir désormais. Partout, les fractures sociales et écologiques poussent des pans entiers des sociétés humaines vers le désespoir. Sur ce terreau fertile des hommes et des femmes se prétendant de bonne volonté se font élire pour diriger à leur tour le système qui les a si bien servi jusqu’alors. Ils ne feront ensuite qu’aggraver le sort des plus humbles et renforcer celui des nantis car telle est la loi du capitalisme débridé dont ils ne songeront surtout pas à inverser le sens profond.
 
La mondialisation pourrait ne pas être malheureuse. Pour ce faire il faudrait qu’elle soit conduite autrement que par la domination exorbitante des firmes transnationales dont le capital est de plus en plus concentré dans les mains de gros actionnaires toujours plus gourmands. Dans de telles conditions, prôner le libre-échange comme mode dominant de fonctionnement des marchés ne peut qu’accroître les inégalités de développement tant à l’intérieur des nations que dans la confrontation des nations entre elles. La domination du libre-échange en donnant la priorité presque absolue à la dimension économique des activités humaines ne peut que favoriser l’affaiblissement progressif des normes de protection des communautés locales ou de l’environnement en général. Ce dernier avatar est évidemment insoluble en l’absence d’un droit international digne de ce nom. Enfin, la financiarisation exacerbée de l’économie, en renforçant toujours plus la volatilité des capitaux, ne fait que favoriser le risque de déstabilisation des économies locales rarement préparées à supporter les conséquences de décisions prises par des « donneurs d’ordres » souvent très éloignés des lieux de la production des richesses matérielles et des lieux de vie des hommes. Une autre mondialisation, basée sur le partage réel des richesses et une exacte connaissance des besoins des hommes partout où ils vivent, est éminemment souhaitable. Elle ne sera possible qu’au prix de la condamnation du néolibéralisme économique que des régimes politiques, que l’on fait encore mine de croire démocratiques, soutiennent contre vents et marées. Le changement radical n’est donc hélas pas pour demain matin !
 
Car, demain matin c’est le populisme mauvaise version qui va triompher en France – entre autres exemples européens – comme c’est désormais le cas aux Etats-Unis. Nous entendons là l’accession au pouvoir suprême de candidats portés par le désarroi des « perdants » – et de ceux qui croient l’être – à qui l’on a savamment désignés les boucs-émissaires responsables de leurs difficultés et des malheur du pays. Ces vainqueurs aux petits pieds eu égard aux défis du temps ne sont en rien des hommes d’ouverture sauf dans le domaine de la circulation du capital et de la recherche du profit quoi qu’il en coûte. Ils vont un peu plus, si ce n’est totalement, fermer les frontières aux « nouveaux envahisseurs », chasser de leur pays tous ceux qu’ils décréteront indésirables avec l’assentiment des pans déculturés de la société qui du coup aura bien du mal à garder ce nom. Donald Trump n’aime pas les Musulmans, les Noirs, les Mexicains notamment parce que ces derniers sont catholiques. Il rêve d’une Amérique des origines, blanche et protestante, qui au moment de la lutte pour les Droits civiques dans les années soixante n’existait pourtant déjà plus. Sa politique de fermeture au monde couplée à l’allègement sensible des impôts frappant les plus favorisés ne pourra qu’aggraver la situation des plus déshérités dont la hargne envers les faux coupables désignés grandira encore tout comme la réponse sécuritaire qui trouvera là un alibi commode pour justifier d’autres fermetures et un durcissement de l’arsenal répressif. Il semble que l’Europe pourra, de son côté, difficilement échapper au même scénario. Ainsi, l’idéal démocratique de l’Occident s’éloignera chaque jour un peu plus.
 
L’espoir en une démocratie vivifiée s’évanouit donc lui aussi. Ainsi, la Conférence des Présidents du Parlement européen a décidé le 17 novembre dernier de refuser à deux commissions du dit parlement le droit d’examiner le CETA, l’accord de libre échange EU-Canada. Cette décision est sans précédent. Depuis des semaines, les représentants de la droite, des libéraux et des sociaux-démocrates faisaient tout leur possible pour étouffer le débat sur le CETA, manœuvre après manœuvre. Avec cette décision, la boucle est bouclée : il n’y aura pas d’espace au Parlement européen pour un débat démocratique sur le premier des traités transatlantiques. La commission Commerce international (INTA) est en charge du dossier, et fait tout son possible pour empêcher d’autres commissions de se pencher sur l’accord, et d’étudier le texte sous d’autres angles : environnement, agriculture, démocratie, consommation, etc. Lors de la même réunion de la Conférence des Présidents, il a aussi été décidé de ne pas débattre d’une motion défendue par plus de 80 députés de toutes couleurs politiques, sur la légalité des dispositions de protection des investissements du CETA. Ces scandaleuses décisions montrent à quel point les fanatiques du libre-échange, y compris sociaux-démocrates, ont une peur bleue du débat sur le contenu de ce traité. Qui a dit pourtant que la démocratie c’est le débat ? Et l’on s’étonnera que les peuples n’y croient plus !
 
Pour changer les orientations profondes de la mondialisation il faudra d’abord renvoyer les hommes qui la façonnent. Albert Einstein n’avait-il pas dit : « On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont généré ». Honorons enfin cette parole par des actes.

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 18:26
Editorial paru dans le n°14 de Ruptures à propos de la victoire de D.Trump - "Juste la fin d'un monde ?" [par Pierre Lévy]
Éditorial paru dans Ruptures du 23 novembre
Juste la fin d'un monde ?

Un séisme. L’élection de Donald Trump ébranle potentiellement trois des piliers fondateurs de l’ordre mondial post-guerre froide, et même post-seconde guerre mondiale.

Le premier pilier n’est autre que l’essence même de la mondialisation : le libre échange, contre lequel le candidat républicain n’a cessé de tonner – succès électoral à la clé. Parallèlement à son méga-plan de 500 milliards d’investissements publics dans les infrastructures nationales, le magnat de l’immobilier a même évoqué une possible sortie de l’OMC.

Or, depuis la chute de l’URSS, l’Occident a imposé le capitalisme globalisé comme horizon indépassable, avec pour fondement une dynamique de suppression des droits de douane, des frontières, des protections – bref, le libre jeu de la concurrence généralisée à l’échelle du globe, immigration et délocalisations à la clé.

Le deuxième pilier est tout sauf anodin. Pour la première fois, un dirigeant occidental de ce niveau remet en cause le dogme le plus sacré selon lequel la planète serait mortellement menacée par une activité humaine inconsidérée. Ce consensus obligatoire dissimule en réalité l’incapacité du système actuel d’assurer une croissance à la hauteur des besoins humains. Et justifie donc la « sobriété nécessaire », autrement dit l’austérité à perpétuité – mais repeinte en vert (tu).

Quant au dernier fondement, il concerne rien de moins que la guerre ou la paix à l’échelle du monde. Le milliardaire a tenu des propos conciliants vis-à-vis de la Russie, suggérant une coopération avec Moscou notamment en Syrie et en Irak. Il a mis en question le coût et la pertinence de l’OTAN, et jeté un doute sur la validité de clause dite de défense mutuelle. Selon le patron de la Conférence de Munich sur la sécurité, Wolfgang Ischinger, cette situation provoque une « insécurité jamais atteinte quant à la relation transatlantique ». L’hebdomadaire allemand Der Spiegel révèle que des géostratèges de l’Alliance atlantique se sont mis à travailler sur un scénario impensable : un retrait des Etats-Unis de l’OTAN…

Cerise sur le gâteau, les élites politico-médiatiques occidentales sont taraudées par une question déstabilisante : comment avons-nous pu ne pas pressentir le tsunami qui enflait au sein des classes populaires américaines ? « Il faudra à l’avenir que nous nous enquêtions plus sur les simples gens », battent leur coulpe en substance certaines rédactions, qui, non sans une candide arrogance, continuent de considérer les ouvriers comme des bêtes curieuses. Car de fait, l’endogamie du personnel politique et de la presse dominante, des deux côtés de l’Atlantique, exclut toute opinion dissidente comme toute irruption populaire au sein de l’appareil idéologique en place. A force de porter au pinacle lesdites « minorités visibles », les maîtres de la pensée officielle sont passés à côté des majorités… qui leur furent invisibles.

Le compulsif remue-méninge sur « le populisme » ne suffira pas à prévenir les futurs tremblements de terre. Les oligarchies européennes s’affolent, d’autant que des échéances électorales délicates se profilent en Autriche, en Italie, aux Pays-Bas, en Allemagne… et en France. Il n’est nul besoin d’être un partisan de Marine Le Pen pour noter que c’est elle qui a trouvé la formule la plus aiguisée pour caractériser le scrutin du 8 novembre : « ce n’est pas la fin du monde, c’est plutôt la fin d’un monde ».

A ce stade cependant, la plus grande prudence s’impose. Ne serait-ce que parce que les propos de campagne du futur locataire de la Maison-Blanche ont été souvent fantasques voire contradictoires. Il a par exemple attaqué l’accord avec l’Iran, et promis par ailleurs une déréglementation bancaire… Mettra-t-il en œuvre ne serait-ce que le début de ses engagements électoraux ? Il serait naïf d’imaginer que l’« establishment » soit désarmé face à des menaces existentielles qu’un président ferait peser sur l’ordre établi. Les intérêts en jeu sont incommensurables.

Pourtant, si le nouvel élu devait, à l’instar des politiciens « classiques », abandonner brutalement ce qui a fait son succès électoral, qui peut imaginer la suite ? Les formes et les échéances de la colère populaire seraient imprévisibles – mais pas sa force et sa violence, à côté desquelles la Guerre de sécession ferait peut-être figure de promenade de santé… Une telle révolte pourrait même entraîner un effet de souffle au-delà des frontières américaines.

Il faudrait alors – et pour la première fois – saluer la mondialisation.

Pierre Lévy

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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 13:51

Commentaire : Les trains de Normandie sont vétustes.  Les dirigeants de la SNCF, de la Région et de l'Etat, savaient pertinemment depuis longtemps qu'il faudrait les remplacer.  Pourquoi donc avoir donc attendu le dernier moment et signé en catastrophe avec Bombardier ?  N'aurait-il pas été plus sage de prendre les choses en amont beaucoup plus tôt de manière à ce qu'Alstom puisse se préparer à produire les trains nécessaires au renouvellement des rames usagées ?

Evidemment, c'eût été plus simple si Alstom était une entreprise nationale travaillant étroitement avec une autre entreprise nationale : la SNCF.

Mais l'UE, la droite et la seconde droite (le PS) en ont décidé autrement.  Et c'est au nom de la concurrence libre et non faussée qu'Alstom ne fabrique plus de trains pour les lignes SNCF et que les futurs trains Bombardier de Normandie entreront de justesse à Saint-Lazare.

Paris-Caen-Cherbourg , Paris-Rouen-le Havre : la commande des nouveaux trains signée

40 trains neufs de type TGV vont être fabriqués par la société Bombardier. A partir de 2020, ils remplaceront les vieux trains corails des années 70 sur deux grandes lignes normandes

  • Par Sylvie Callier
  • Publié le
© Photo région Normandie

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 23:30

Commentaire : On ne peut que souscrire à une telle démonstration. Toutefois il y a dans cette analyse un grand absent : le peuple.  Si les peuples s'en mêlent, ils peuvent résister.  Car en agissant dans leur cadre national, ils peuvent restaurer leur souveraineté,  et la souveraineté nationale.  Ils peuvent retrouver le pouvoir de légiférer en s'opposant aux capitalistes, aux multinationales et à la finance internationale..  Mais seules des luttes longues et âpres peuvent  l'imposer .  Pas une élection présidentielle qui a été conçue  pour confisquer le pouvoir des citoyens.  Dans ce système ces derniers n'ont que l'illusion brève d'être libres : le jour du vote.  Et aucun sauveur suprême ne peut agir en place des citoyens, sans eux et surtout sans ceux d'entre eux qui travaillent et produisent les richesses. YG.

Aucun président ne peut résister à la finance internationale. Liliane Held-Khawam

Le Système financiarisé est au-dessus des Etats et de ses représentants.

 

Des ambassadeurs de Wall Street sont pressentis pour venir étoffer l’équipe du nouveau président américain. Rien n’est encore fait  et il faudra attendre pour être fixé.

M Trump a dénoncé le système de Wall Street.

M trump a dénoncé le libre-échange.

M Trump a fait des promesses aux travailleurs.

M Trump a su dire aux gens ce qu’ils voulaient entendre.

Les électeurs l’ont cru et l’ont tout naturellement élu.

Les électeurs cherchent un Sauveur. Ils sont à l’affût des indicateurs qui les rassureraient quant à leur avenir professionnel, financier et sociétal.

C’est légitime, mais impossible! En tout cas tant que l’on n’a pas réanimé les Etats et l’autorité qui normalement va avec.

Or, il faut se rendre à l’évidence. Aujourd’hui, c’est le marché qui fait son choix. Un candidat qui se présente à des élections de plus en plus coûteuses ne peut apporter un changement quelconque. C’est juste impossible. Pourquoi? Parce que le financement de la campagne ne provient pas des cotisations  des membres devenues largement insuffisantes. Non les sommes gigantesques nécessaires aux campagnes électorales sont fournies par le Système financier international. Et sans états d’âme, il arrose à droite comme à gauche, les Noirs comme les Blancs, les Chrétiens de tous bords, les Juifs, les Musulmans, les Athées, les Bouddhistes et j’en oublie.

Le Système est apatride, apolitique, areligieux, asocial et « aracial » ne reconnaît que l’argent, la performance, le phagocytage, le succès, la privatisation,… Il choisira le candidat qui convient à l’instant T. Tout le reste lui est parfaitement inutile… Vous compris.

La gouvernance politique du 21ème siècle se fait par la finance, avec la finance et pour la finance.

Ce Système qui met en place le nouveau monde n’a que faire de présidents, premiers ministres et autres convenances « républicaines ». Celles-ci sont d’ores et déjà dépassées. il fait des petits confettis des lois constitutionnelles et les remplace par des contrats  de libre-échange qui sont de nature commerciale. Une fois signés, ceux-ci  ficèlent et livrent les territoires et les humains qui les habitent au monde du business.

L'article intégral ci-dessous

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21 novembre 2016 1 21 /11 /novembre /2016 15:23

"D'après l'institut Proxinvest qui recensent les comptes des entreprises cotées à la Bourse de Paris, les patrons des 120 plus grosses entreprises de l'Hexagone ont enregistré en moyenne une augmentation de 20% de leurs revenus. Dans le détail, l'institut précise qu'en moyenne ces dirigeants de 120 plus grosses entreprises cotées ont amassé 3,5 millions d'euros. Pour les seuls PDG du CAC40, la moyenne grimpe à 5 millions par tête."

Source : BOURSORAMA

Vu sur Les Crises

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10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 17:55

Bernie Sanders offre de travailler avec Donald Trump

10 Nov
 Avant de condamner sa position, lisez le jusqu’au bout (note de Danielle Bleitrach)

Le candidat déçu à la primaire démocrate américaine Bernie Sanders, qui avait galvanisé des foules de jeunes en appelant à une « révolution politique », a affirmé mercredi être prêt à travailler avec le nouveau président élu Donald Trump s’il compte vraiment « améliorer la vie des familles de travailleurs ».

Bernie Sanders offre de travailler avec Donald Trump

Bernie Sanders, le candidat déçu à la primaire démocrate © REUTERS/Scott Audette

« Donald Trump a exploité la colère d’une classe moyenne en déclin qui n’en peut plus de l’establishment économique, de l’establishment politique et de l’establishment des médias », a ajouté Bernie Sanders dans un communiqué, au lendemain de la victoire choc du candidat républicain à la Maison Blanche.

« Si M. Trump entend vraiment mener des politiques visant à améliorer les vies des familles de travailleurs dans ce pays, moi ainsi que d’autre progressistes sommes prêts à travailler avec lui », a souligné le sénateur indépendant de 75 ans.

« S’il entend mener des politiques racistes, sexistes, xénophobes et contre l’environnement, nous nous opposerons vigoureusement à lui », a-t-il toutefois également mis en garde.[...]

Lire la suite ci-dessous

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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 17:37
Victoire de Trump : un échec de la mondialisation financiarisée

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Le succès de Donald Trump est le reflet d'une crise de la mondialisation.

Le succès de Donald Trump est le reflet d'une crise de la mondialisation. (Crédits : CARLO ALLEGRI)

 

Comme dans le cas du Brexit, ce sont les populations des régions désindustrialisées qui ont fait basculer l'élection présidentielle étasunienne.

Quatre mois et demi après le vote en faveur du Brexit, ce que les observateurs jugeaient largement « improbable » s'est encore produit. Donald Trump, milliardaire fantasque, ouvertement xénophobe et isolationniste, sera le prochain président des Etats-Unis d'Amérique et, partant, « l'homme le plus puissant du monde ». Comment en est-on arrivé là ? La réponse à cette question que le monde entier va se poser est en grande partie économique. Les victoires du Brexit et de Trump sont le produit à la fois d'un lent phénomène à l'œuvre depuis trois décennies, la mondialisation financière, et de sa crise, débutée en 2007.

Le succès de Donald Trump s'est appuyé sur un double mouvement : il a convaincu une grande partie de la classe moyenne dans des Etats où elle domine comme la Floride, mais aussi les populations des régions désindustrialisées de la Rust Belt de Pennsylvanie, du Michigan, de l'Ohio et du Wisconsin. En gagnant ces Etats qui étaient tombés aux mains des Démocrates en 2012, le milliardaire a fait pencher la balance de son côté. Le phénomène est exactement le même que le 23 juin au Royaume-Uni où le vote avait basculé en raison du vote des régions désindustrialisées du nord de l'Angleterre et du Pays de Galles. Or, ce mouvement peut s'expliquer par un échec d'une mondialisation couplée à une financiarisation avancée.

La « mondialisation heureuse »...

La mondialisation qui a débuté au milieu des années 1990 est le fruit de la financiarisation entamée dans les années 1980. Lorsque les entreprises se sont retrouvées face à des actionnaires - souvent des fonds financiers - ayant des objectifs de rendements élevés, elles ont maximisé leurs bénéfices par une relocalisation de leur production dans les pays à bas coût, provoquant une désindustrialisation des pays développés. Ce phénomène a longtemps été compensé par une croissance des profits qui étaient alors réinvestis dans les marchés financiers. Ceci a permis de construire l'idée qu'il y avait une « mondialisation heureuse » pour les citoyens des pays développés qui gagnaient bien davantage d'un côté ce qu'ils perdaient de l'autre. Et, effectivement, dans les années 2000, le phénomène a bien fonctionné. Mais il a fonctionné sur du sable : le crédit et des bulles financières.

... et sa crise [...]

L'article intégral ci-dessous

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7 novembre 2016 1 07 /11 /novembre /2016 08:35
"Persona non grata" à Florence, McDonald's réclame 20 millions de dollars

 

Vue de la "piazza del Duomo" à Florence (Italie). La mairie refuse toujours l'installation d'un restaurant McDonald's sur la célèbre place.

Vue de la "piazza del Duomo" à Florence (Italie). La mairie refuse toujours l'installation d'un restaurant McDonald's sur la célèbre place.

Getty Images/iStockphoto

 

La mairie de la ville italienne de Florence mène la vie dure au géant du hamburger McDonald's en lui interdisant l'ouverture d'un restaurant sur la place du Duomo. La firme contre-attaque et demande près de 20 millions d'euros de dommage et intérêts.

Florence fait de la résistance. Depuis des années, la municipalité bataille contre le géant américain McDonald's qui souhaite trouver un point de vente à proximité de la "piazza del Duomo", dans le coeur historique de la ville.[...]

Lire la suite ci-dessous sur le site de l'Express :

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1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 09:55
Le complexe militaro-industriel, toujours et encore!

 

      Alors que les lobbys de la défense viennent de se manifester de façon éclatante avec la récente annonce d’un quasi doublement du budget consacré au nucléaire militaire, il n’est pas inutile de méditer le texte qui suit.

      Il s’agit d’un extrait du discours de fin de mandat du Président des Etats-Unis Dwight Eisenhower, le 17 janvier 1961, connu sous le nom de "discours du complexe militaro-industriel". [...]

Lire la suite en cliquant ci-après : http://paul.quiles.over-blog.com/2016/09/le-complexe-militaro-industriel-toujours-et-encore.html

 

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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 09:41

Le CETA est un accord mixte, ce qui signifie que le Parlement européen et les parlements nationaux devront ratifier l’accord. Cependant, cela permettra une application provisoire de la grande majorité de l’accord avant le vote par les chambres nationales.Cette application provisoire rendra beaucoup plus difficile le rejet du CETA ainsi que l’arrêt de son application par les parlements nationaux.

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