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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
12 décembre 2023 2 12 /12 /décembre /2023 09:33

Ce texte nous aide à y voir un peu plus clair sur  le referendum au Venezuela concernant l'Esequibo,  ce territoire que le Guyana dispute depuis longtemps au Venezuela. Mais les grandes compagnies pétrolières des USA aimeraient se l'accaparer.  Et le Guyana semble plus accommodant que son voisin, tant avec ces grosses multinationales  qu'avec les Etats-Unis auxquels il promet des bases militaires. Les Vénézuéliens ont approuvé à plus de 95% l'intégration de cette région.  Un peu d'histoire pour comprendre car, comme à l'accoutumée, nos journalistes semblent  frappés d'amnésie.  Incultes, paresseux, ou soucieux d'obéir ?

YG.

Photo : ExxonMobil extrait du pétrole au large du Guyana (Photo : Keith Wood).

Photo : ExxonMobil extrait du pétrole au large du Guyana (Photo : Keith Wood).

« Le-Venezuela-veut-envahir-le-Guyana ! ». L’internationale médiatique inverse (une fois de plus) les rôles pour occulter une énième stratégie états-unienne contre le Venezuela. Exxon Mobil et le Pentagone, après avoir acheté le gouvernement du Guyana, déploient un plan médiatico-militaire pour tenter de s’emparer de l’Esequibo – zone riche en pétrole, qui fait historiquement partie du Venezuela. Le Guyana affirme que ce territoire lui appartient, et a officiellement exprimé son intention d’y établir des « bases militaires états-uniennes ». « Nous devons protéger nos intérêts nationaux », a déclaré le vice-président du Guyana, Bharrat Jagdeo, « nous travaillons avec nos alliés pour mettre au point un plan pour toutes les éventualités et nous aurons la visite de deux équipes du ministère états-uniens de la défense la semaine prochaine, puis plusieurs visites en décembre et une représentation de haut niveau. » Les grands médias inversent les rôles, mais qu’attendre d’autre de leur part ? N’ont-ils pas relooké les violences d’extrême droite de ces dernières années en « manifestations-populaires-réprimées-par-Maduro » ? N’ont-ils pas occulté le blocus pétrolier et les sanctions de l’Occident pour imputer l’exode de population à « l’échec-du-socialisme-bolivarien » ? Ou sacré le putschiste d’extrême droite Juan Guaido « président du Venezuela » ?

Explications de María Páez Victor, sociologue et Docteure en philosophie d’origine vénézuélienne vivant au Canada.

Les attaques des États-Unis et de leurs alliés contre le Venezuela comprennent 930 sanctions illégales qui excluent le pays des financements internationaux et l’empêchent d’acheter des médicaments, de la nourriture, de produire ou de vendre son pétrole. Il y a également eu un soutien direct et indirect à des tentatives de coup d’État, des violences de rue entraînant des meurtres et des blessures, des cyberattaques sur le réseau électrique, le sabotage du pétrole et des infrastructures, le financement de bandes criminelles, la corruption de fonctionnaires, des tentatives d’assassinat contre le président et son cabinet. Mais aussi la mise en place d’une fausse présidence, l’appropriation de la compagnie pétrolière CITGO et de milliards d’actifs vénézuéliens dans les banques, l’impossibilité pour le pays d’obtenir des vaccins Covid-19 en cas de pandémie, ainsi qu’une attaque brutale contre la monnaie. On estime qu’au moins 100.000 Vénézuéliens ont perdu la vie à cause des sanctions illégales [1]. Il semble que cela n’ait pas suffi. Les États-Unis, par l’intermédiaire de leur créature Exxon Mobil, et main dans la main avec leur allié impérial, la Grande-Bretagne, s’apprêtent à réaliser le plus grand accaparement de terres depuis que les États-Unis se sont emparés d’un quart du Mexique, au moyen d’un tour de passe-passe judiciaire.

Des problèmes de longue date : la terre et l’or

Toutes les anciennes cartes du Venezuela, depuis l’époque où il a été cartographié pour la première fois sous la domination espagnole, montrent que sa frontière orientale est le fleuve Esequibo (en rouge sur la carte ci-dessous, le Rio Esequibo limitrophe avec le Guyana).

La suite sur le site "Faire vivre le PCF"

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