Des enseignants rassemblés le 17 juin au matin devant le lycée Saint-Saëns à Rouen pour protester contre la réforme du baccalauréat du ministre Blanquer. (Photo : PB)
Les élèves des petits lycées doivent s’attendre à un choix de spécialités plus limité que ceux des grands établissements. Faute de moyens.
Catherine* est proviseure dans un lycée de l’académie de Créteil. Depuis la rentrée, elle accueille 140 élèves en première générale. Comme ses collègues, avec la réforme du baccalauréat, elle doit désormais composer avec les choix de spécialités de chacun.
A la fin de l’année scolaire, en juin, une dizaine d’élèves de seconde avaient souhaité suivre l’option intitulée « langues, littératures et cultures étrangères en espagnol ». La cheffe d’établissement a finalement choisi de ne pas ouvrir la spécialité et d’orienter les élèves vers les sept autres disciplines. « C’est notamment une question de poste. Nous nous sommes dit qu’on ne pouvait pas faire venir un enseignant pour quatre heures par semaine », explique cette représentante syndicale du Sgen-CFDT (Syndicat Général de l’Education Nationale). Le choix est également justifié par des problématiques d’emploi du temps mais, surtout, par des questions financières.
Toute spécialité qui s’ouvrira en plus sera financée sur une « marge » dont dispose chaque lycée
Au moment de préparer la rentrée, les établissements calculent les moyens dont ils vont disposer. Avec la réforme du lycée, de nouveaux éléments doivent être pris en compte. Le nombre de groupes de spécialités allouées correspond aux effectifs globaux des classes de première divisés par 35 et multipliés par trois. Autrement dit, en première, chaque « paquet » de 35 élèves donne droit à l’ouverture de trois spécialités pour l’établissement. [...]
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Petits et grands lycées inégaux face à la réforme Blanquer
Catherine* est proviseure dans un lycée de l'académie de Créteil. Depuis la rentrée, elle accueille 140 élèves en première générale. Comme ses collègues, avec la réforme du baccalauréat...
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