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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 17:07
VIDEO. Un policier condamné, à Caen, pour avoir frappé un manifestant

Pour avoir frappé un homme en marge d'une manifestation contre la loi Travail, en mai 2016 à Caen, un policier a été condamné par le tribunal correctionnel, jeudi 29 septembre 2016

Mise à jour : 29/09/2016 à 13:56 par La Rédaction

 

Le manifestant avait reçu des coups de matraque, lors d'une manifestation contre la loi Travail, en mai 2016. (Capture d'écran Youtube/Normandie-actu)

Le manifestant avait reçu des coups de matraque, lors d'une mobilisation contre la loi Travail, en mai 2016. (Capture d'écran YouTube/Lou Benoist/Normandie-actu)

Un commandant de police était jugé, jeudi 29 septembre 2016, devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) pour avoir frappé un manifestant, Monji Essaana, lors d’une manifestation contre la loi Travail, à Caen. Les faits remontent au 26 mai 2016. L’homme avait été frappé à coups de matraque, alors qu’il était assis sur un banc, place Gardin. La scène avait été filmée par la journaliste Lou Benoist, de Normandie-actu.

La vidéo de Normandie-actu >

Deux mois de prison avec sursis

L’essentiel. Un policier a été condamné, jeudi 29 septembre 2016, à Caen (Calvados), à deux mois de prison avec sursis après avoir frappé un manifestant contre la loi travail le 26 mai dernier. Le fonctionnaire ne verra pas sa condamnation inscrite à la partie communicable de son casier judiciaire. 
Il a été condamné dans le cadre d’une Comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) – le « plaider-coupable » -, une procédure rapide qui évite au prévenu un procès public. L’Inspection générale de la police nationale avait été saisie le 27 mai dernier de cette affaire après la diffusion d’une vidéo sur Normandie-actu
« C’est une peine symbolique, mais importante. Aujourd’hui peu d’affaires de violence policière arrivent devant le tribunal. Beaucoup sont classées », a commenté l’avocat du plaignant interrogé par l’AFP. Selon lui, le policier est un commandant de 54 ans travaillant pour la police judiciaire.

Voir l'article integral et la video :

http://www.normandie-actu.fr/video-un-policier-condamne-a-caen-pour-avoir-frappe-un-manifestant_233976/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=video-un-policier-condamne-a-caen-pour-avoir-frappe-un-manifestant

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 21:58
La répression « individualisée » des opposants à la loi travail
Procès
Marie Barbier
Jeudi, 22 Septembre, 2016
L'Humanité
 

Six militants comparaissent à partir de ce matin pour rébellion ou violences lors des manifestations du printemps dernier. À l’opposé des versions policières, tous racontent les violences qu’ils ont subies et dénoncent des « procès politiques ». Ils risquent des peines de prison ferme.

«Oui, j’ai quelques témoignages… » Gildo ironise. Quand le syndicaliste CGT de 43 ans glisse sa clé USB dans l’ordinateur, une foultitude de dossiers apparaît : certificats médicaux, témoins cités à l’audience, vidéos, photos... Gildo a passé l’été à préparer sa défense. « Et à remettre du collectif, précise-t-il. Tous les militants poursuivis le sont pour la même raison : servir d’exemple. » Jugé ce matin devant le tribunal correctionnel de Paris pour rébellion, ce membre de la direction de l’union locale de Saint-Denis risque un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende. Il comparaît aux côtés de trois autres manifestants, Michel, Maxime et Valentin ; Bastien sera, lui, jugé demain à 13 h 30. Frédéric comparaîtra jeudi prochain. Ils sont syndicalistes, militants non encartés ou simples citoyens, poursuivis pour rébellion, outrage, non-dispersion après sommation ou même violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique lors des manifestations du printemps dernier contre la loi travail, tous risquent des peines de prison ferme et de fortes amendes. Autre point commun : à l’opposé des versions des forces de l’ordre, leurs récits, certificats médicaux et vidéos à l’appui, racontent les violences policières qu’ils ont subies.[...]

Lire la suite ici : http://www.humanite.fr/la-repression-individualisee-des-opposants-la-loi-travail-616254

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16 juillet 2016 6 16 /07 /juillet /2016 13:54
PARIS - 1er mai 1890

PARIS - 1er mai 1890

  • 11/07/2016
Sur le droit de manifester: quelques repères historiques.

Face au mouvement social contre la loi Travail dite El Khomri, le gouvernement a brandi la menace de l’interdiction de manifester, et l’a même mise en œuvre. L’occasion d’un retour sur l’histoire pour tâcher de mieux comprendre dans quelle cadre juridique se sont déroulées les manifestations au cours des 19 et 20 ème siècles.
C’est le décret-loi du 23 octobre 1935 qui fixe, pour la première fois, une réglementation d’ensemble sur l’action de manifester sur la voie publique. Avant cela, les textes sont rares et ne donnent pas de véritable statut juridique à la manifestation.

« 26 août 1789″: la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, dans son article 10, affirme que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses,pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi >>.

« 27 juillet 1791″: loi qui criminalise, sous les termes d’attroupement séditieux,« tout rassemblement de plus de quinze personnes s’opposant à l’exécution d’une loi, d’une contrainte ou d’un jugement ».

« 3 septembre 1791″: la constitution garantit aux citoyens « la liberté de s’assembler paisiblement et sans arme, en satisfaisant aux lois de police ».

« 10 avril 1838  »: loi qui précise que « toutes personnes qui formeront des attroupements sur la place ou la voie publique seront tenues de se disperser à la première sommation des préfets, sous-préfets, maires, adjoints, magistrats et officiers civils chargés de police judiciaire ».

« 7 juin 1848″: loi qui organise la répression des attroupements d’individus armés ou susceptibles de troubler la paix publique.

« 1884 et 1907″: débats à la Chambre des députés qui posent la question du droit de manifester. En 1907, Clemenceau refuse le principe d’un droit de manifester mais appelle les organisations syndicales et politiques à mieux les encadrer et à les organiser en lien avec l’autorité publique : « Je ne suis pas bien sûr qu’il y ait un droit de manifestation ; mais je suis d’avis cependant qu’il peut et qu’il doit y avoir une tolérance de manifestation ».

C’est dans ce contexte de relatif vide juridique que les manifestations se développent au 19 ème siècle.

La manifestation apparait moins comme un droit que comme une pratique de fait soumise à tolérance de la part de l’administration. Elle s’inscrit pleinement dans le rapport de force travail/capital.

Les pouvoirs publics la regardent avec méfiance, craignant toujours la dérive insurrectionnelle.

Les heurts entre manifestants et forces de l’ordre sont en effet quasi-systématiques. Jusqu’à la manifestation « pacifique » du 17 octobre 1909, négociée avec les pouvoirs publics et encadrée par les « hommes de confiance », toutes les manifestations syndicales dans la capitale sont interdites.

« 25 octobre 1935″: décret-loi, adopté dans le contexte des manifestations de rue des ligues d’extrême-droite, qui réglemente la manifestation (déclaration préalable notamment).

Malgré le décret-loi de 1935, le droit de manifester reste très ambiguë. Du point de vue juridique, si la manifestation n’est pas condamnée, rien ne la consacre et ne la garantie pour autant. La « liberté de manifestation » reste précaire dans son principe et fortement encadrée quant à sa pratique.

« 1946 et 1977  »: deux tentatives de constitutionnaliser le droit de manifester échouent.

« 4 novembre 1950″: la Convention européenne des droits de l’Homme dispose dans son article 9 que « la liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi,constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui ».

« 8 juin 1970″: loi dite « anticasseurs ». L’article 314 de cette loi, souvent appliqué dans les années 1970, porte atteinte à la liberté de réunion et d’expression et au droit syndical.

« 23 décembre 1981  »: loi n°81-1134 qui abroge la loi du 8 juin 1970 et ramène le système juridique français à son équilibre traditionnel.

« 18 janvier 1995  »: le Conseil constitutionnel reconnaît, dans sa décision n°94-352 DC, que la liberté de manifester est une composante majeure de la liberté d’expression.

Tout au long du 20 ème siècle, la manifestation s’est affirmée comme un des modes d’action principaux du mouvement ouvrier et s’est inscrit à part entière dans le fonctionnement démocratique. Si la pratique de la liberté de manifestation s’est située loin des textes, elle s’est inscrite pleinement dans le cadre de la liberté d’expression et dans celui de la lutte des classes.

La décision du Conseil constitutionnel de 1995 a apporté toutefois une précision particulièrement importante, qui conforte le droit de manifester.


Note réalisée à partir des travaux suivants :
Hubert G. Hubrecht, « Le droit français de la manifestation », in Pierre Favre (sld), La manifestation, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, Paris, 1990, pp. 181-206.
Danielle Tartakowsky, Les manifestations de rue en France , 1918-1968, Publications de la Sorbonne, Paris, 1997.

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13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 22:14
Rennes - Une compagnie de gardes mobiles, une équipe du Raid, une grue et une nacelle pour évacuer 50 manifestants ...
Pourquoi la préfecture à Rennes a-t-elle envoyé le RAID pour déloger les occupants d’une salle de concert ?

LE MONDE | | Par

 

Une compagnie de gendarmes mobiles et une équipe du RAID (recherche, action, intervention, dissuasion, l’équivalent policier du GIGN) ont délogé vendredi 13 mai à Rennes une centaine d’opposants à la « loi travail », qui occupaient une salle municipale depuis le début du mois. La salle, rebaptisée1 « Maison du peuple » par les militants, a été totalement évacuée et une personne a été interpellée pour « rébellion », selon la police.


En savoir plus : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/05/13/pourquoi-la-prefecture-a-t-elle-envoye-le-raid-pour-deloger-les-occupants-d-une-salle-de-concert-a-rennes_4919319_4355770.html

1 - Précisions données sur le site du Front syndical de classe.  L'inculture des journalistes sur l'histoire des mouvements sociaux et l'histoire de la classe ouvrière laisse toujours pantois. 

 

"La salle n'a pas été "rebaptisée". Peu après son origine elle a porté ce nom qui est d'ailleurs gravé sur le fronton. Cette salle est depuis très longtemps la Maison du Peuple.

La Maison du Peuple est l’héritière directe de la Bourse du Travail de Rennes créée en 1893. En 1911, les Syndicats forment une Société civile pour la fondation d’une Maison du Peuple qui, avant la première Guerre Mondiale, rachète à la Ville des terrains et Bâtiments rue Saint Louis."

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 10:10

MEETING NATIONAL LE 5 DÉCEMBRE A PARIS POUR LA LAÏCITÉ 

 

Par le Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP).

Le 23 novembre 2015.

 

Le Parti de l’émancipation du peuple soutient le meeting national organisé par la Fédération nationale de la Libre Pensée :

 

5 décembre 2015

Paris 11e, gymnase Japy (2 rue Japy) à 15h

 

Respect de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État !

La loi du 9 décembre 1905, en son article II, stipule que « La République ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi seront supprimées des budgets de l’État, des départements et des communes toutes les dépenses relatives à l’exercice des cultes. » Ceci est valable pour toutes les religions.

 

Abrogation de la loi Debré !

La loi Debré du 31 décembre 1959, qui porte le nom de Michel Debré, Premier ministre et ministre de l’Éducation nationale du général de Gaulle, a instauré un système de contrats entre l'État et les écoles privées qui le souhaitent. Avec la loi Debré, 10 milliards d’euros de fonds publics sont détournés tous les ans au profit de l’École privée confessionnelle à 97% catholique. Cette somme représente le salaire de 180.000 professeurs des écoles. Les fonds publics doivent aller exclusivement à l’école publique. La Conférence des évêques de France de 2013 le confirme, l’École privée catholique a une mission : évangéliser. C’est une institution de l’Église, l’État n’a pas à la financer.

 

Abrogation du statut clérical d’exception d’Alsace-Moselle (dont le coût est de 59 millions d’euros par an).

Abrogation des décrets Peillon-Hamon !

Ils mettent l’École publique sous la tutelle des élus locaux, des groupes de pression politiques et économiques et permettent l’entrée des associations, y compris à caractère religieux, dans les écoles. Non à la dislocation de l’enseignement public par la mise en place de projets territoriaux et par la réforme des collèges ! Pour rester publique et laïque, l’École doit rester nationale, les diplômes doivent rester nationaux.

 

Pour accéder aux derniers textes du Parti de l’émancipation du peuple sur la laïcité, cliquez ci-dessous :

  • La laïcité, rempart contre les guerres, arme pacifique de la République

http://www.m-pep.org/La-laicite-rempart-contre-les

  • Abrogeons le délit de blasphème sur tout le territoire de la République !

http://www.m-pep.org/Abrogeons-le-delit-de-blaspheme-sur-tout-le-territoire-de-la-Republique

  • Quelques réflexions sur la laïcité

http://www.m-pep.org/Quelques-reflexions-sur-la-laicite

  • Pour participer au débat sur le forum lié à ce texte, cliquez ci-dessous et cliquez ensuite tout en bas sur « Répondre à cet article » :

http://www.m-pep.org/Manifestation-nationale-le-5-decembre-a-Paris-pour-la-laicite

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 11:00

Publié le 28 Août 2015 sur le blog de Canaille Lerouge.  Merci à lui pour ce travail.

Le Mikado de l'agro industriel,

Beulin et Sofiprotéol encore

Dokers de Rouen, une des plus vieilles professions de la ville portuaire, Les marchands de blé formaient une corporation puissante à Rouen. Située sur la Seine à 80 kilomètres de la Manche, Rouen depuis des siècle est un grand port fluvio-marin. Les céréales récoltées y convergent encore aujourd'hui , c'est le premier port céréalier d'Europe, et le numéro un au monde pour le blé, ce qui permet à X Beulin de faire le sien.

Dokers de Rouen, une des plus vieilles professions de la ville portuaire, Les marchands de blé formaient une corporation puissante à Rouen. Située sur la Seine à 80 kilomètres de la Manche, Rouen depuis des siècle est un grand port fluvio-marin. Les céréales récoltées y convergent encore aujourd'hui , c'est le premier port céréalier d'Europe, et le numéro un au monde pour le blé, ce qui permet à X Beulin de faire le sien.

 

Du temps de l'activité professionnelle de Canaille le Rouge, à l'époque où la SNCF se faisait un point d'honneur de réaliser du trafic voyageurs et marchandises, il était coutumier de regarder le cours des céréales à la bourse de Chicago (qui donnait le "la" de la spéculatuion en la matière ) pour voir si des trains issus des silos beaucerons (dont ceux de Beulin) devrait (vide) aller charger et partir (plein) livrer leur précieux chargement au port de Rouen qui est aux céréales ce que le port du Havre est aux containers (ou Antibes aux yachts de luxe).

Canaille le Rouge ne savait alors pas que la verticalité et l'horizontalité de l'organisation de groupes comme Sofiprotéol permettaient de faire son beurre avec la fabrication d'huile (dont lesieur) la nourriture des troupeau (tourteaux) et que la spéculation sur le cour des grains permettrait à Beulin d'entasser son blé. 

Le capitalisme n'est grand que sachant garder à l'ombre ses mystères.

Un article de Paris Normandie (lien ci dessous)du 27 aout 2015, presque anodin mais qui dans la période éclaire la nature revendicative du patron de la FNSEA.

« Le groupe Sénalia, qui exploite les plus importants terminaux portuaires céréaliers et agro-industriels du port de Rouen, ne peut plus charger, ni décharger navires et péniches sur ses sites rouennais depuis la fin de la semaine dernière. La cause ? Une grève illimitée, reconductible chaque jour, des vingt-cinq dockers du manutentionnaire URA (Union rouennaise d’acconage) en conflit avec leur direction.

Nous sommes les otages de ce mouvement », assure le directeur général de Sénalia, Gilles Kindelberger qui aimerait pouvoir vider les 400 000 tonnes de céréales stockées actuellement dans ses silos du port de Rouen, pleins comme des oeufs. « Toute la chaîne d’approvisonnement est bloquée, jusqu’à nos coopératives adhérentes qui sont impactées ».

 

Arrivé à ce moment, la question est à poser : connaissez-vous Saipol ?

"SAIPOL

Saipol est une filiale industrielle de Sofiprotéol. Saipol favorise la création de valeur à chaque étape de la filière afin de permettre à chacun de vivre de son métier, développe et structure la filière française des huiles et protéines végétales.
Trituration et raffinage sont les premières étapes indispensables dans la valorisation du colza et du tournesol.
A partir du colza et du tournesol, Saipol produit des huiles végétales brutes et raffinées, destinées à l’alimentation, les biocarburants et la chimie. Les coproduits de l’extraction de l’huile, appelés tourteaux, sont commercialisés dans les filières de nutrition animale.

Saipol est le leader français du secteur et dispose d’une capacité de transformation de 4 millions de tonnes de graines, soit de l’ordre de 70 % des capacités nationales.

Sénalia assure la prestation logistique pour le compte de SAIPOL."

 

C'est la présentation qu'en fait son site internet

Le patron de Sofiprotéol comme chacun  commence à le savoir est l'innérable Xavier Beulin, syndicaliste agricole bien connu, le Berger de la FNSEA pour qui la lutte revendicative revient à aider à la suppression des petites exploitations et à demander des financements publics pour faire passer la potion refusée par les petits producteurs.

 

Ce qui est plus que croquignolet c'est de voir le directeur de la boite présidée par celui qui encourage à envahir Paris de tracteurs, qui légitime la mise à sac de la mutalité agricole , dont les activistes sont connus pour mettre le feu aux gares et aux préfectures crier à la prise d'otages. 

Au coeur du conflit l'antagonisme de classe qui est le quotidien du syndicalisme de lutte : salaires, effectifs, conditions de travail et rémunération.http://www.port-de-rouen--les-silos-de-senalia-bloques-par-une-greve-de-dockers#.Vd_3vfbtluB

Sachant que Sénalia (X. Beulin) est actionnaire )34% de l'entreprise en grève, l'argumentation de la direction est plus que spécieuse. Elle tente des manoeuvres dilatoires pour contourner le conflit. Dès lors, la CGT des dockers menace de le généraliser sur le bassin portuaire. 

Valls va-t-il envoyer ses CRS comme Jules Moch savait le faire ?

On attend avec impatience la réaction des petits producteurs qui appelait à cette solidarité qu'il n'ont jamais manifesté pour les gars de Conti ou Goodyear (qui pourtant directement ou par rebond travaillaient pour leur filière).

En attendant il est évident que les dokers, les salariés de la filière agro-industrielle ont la sympathie de Canaille le Rouge, sympathie qui pour qu'ils en prennent la mesure est à la hauteur du mépris qu'il professe à l'encontre des patrons de la FNSEA.

 

Pour mesurer ce que pèse Sénalia

Prise d'otage à Rouen, mais que fait Jeanne d'Arc ?

2013/2014 est restée stable par rapport à la campagne précédente avec près de 7 millions de tonnes manutentionnées

 

Ces 7 millions de tonnes font environ 4650 trains de 25 wagons, chacun pesant trois camions de céréales. Ce qui fait environ 350 000 camions près de 1000 par jours.

Cela aide à prendre la mesure de qu'est réellement ce curieux syndicaliste.

 

Rédigé par Canaille Lerouge

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 09:02
lundi 8 juin 2015
par  Charles Hoareau sur Rouge-Midi
popularité : 62%

 

Cher ami, tu me demandes pourquoi les fralibs ont accepté que Hollande vienne leur rendre visite et pourquoi il n’y a pas eu de manif ? En gros tu as l’impression qu’ils se sont faits avoir (volontairement ?) par un coup de pub d’un président en mal de sondages…

Alors reprenons les choses :

- D’abord c’est Hollande qui était demandeur. Les copains ont appris la nouvelle de la visite quelques jours à peine avant celle-ci et il leur a été demandé le plus grand secret au risque que la visite soit annulée.

- Quand ils l’ont su ils avaient deux choses en tête : leur dossier où des points de blocage importants subsistaient et leurs camarades de combat des autres entreprises en lutte. Ils ont donc posé leurs conditions pour accepter cette visite en prenant en compte ces deux éléments.

- Sur leur dossier, la mise à disposition des locaux et du terrain par la communauté urbaine de Marseille n’était toujours pas réglée. D’autres points de blocage, face à UNILEVER notamment et sur lesquels nos camarades butaient depuis des mois, y compris depuis la signature de l’accord, étaient en jeu. Les camarades, ont donc mis comme première condition que les derniers verrous soient levés : cela a été le cas en quelques jours et le matin même de la visite pour le dernier. Cela fera dire à Olivier « c’est la preuve que quand le pouvoir veut, il peut » : c’est le moins que l’on puisse dire et cela est de nature à donner des arguments ailleurs pour d’autres luttes.

- En ce qui concerne les camarades des autres boites en lutte, il a été décidé en accord avec eux (et je sais que tu mesures ce que ces mots veulent dire) qu’un point de chaque dossier (TOTAL, Moulins Maurel, NEXCIS, SNCM….) serait fait en tête à tête avec le président sur la base d’un dossier remis par chaque entreprise en lutte : c’est ce qui a été fait. Et peut-être que cela permettra des avancées sur l’un ou l’autre de ces dossiers. On verra bien…

Ceci dit fallait-il, dans l’état actuel du rapport des forces, refuser la visite et prendre le risque que les derniers acquis arrachés en 48h et qui mettent définitivement SCOP-TI sur les rails soient encore l’enjeu d’un long combat avec les banques, UNILEVER et la communauté d’agglomération marseillaise ? Ou au contraire, accepter (comme leur ont aussi conseillé leurs autres camarades en lutte) en toute lucidité et dire, comme ils l’ont dit, tant à la presse que dans leurs interventions qu’ils savaient bien quels étaient par ailleurs les choix politiques mis en œuvres et leurs désaccords avec ceux-ci ? Vu du banc de touche on peut toujours discuter, mais c’est sur le terrain que se gagnent les matchs !! Comme le dit l’un des acteurs privilégiés de ce combat que se livrent le capital et le travail à Fralib et ailleurs : « Ce n’est pas la guerre mais la guérilla » et nous savons toi et moi que celle-ci est faite d’avancées, de replis tactiques, de prises d’usines et de compromis…sans jamais lâcher l’objectif !

Juste une question : c’est Léon Blum qui par un accès de grandeur d’âme a donné aux français les congés payés ou Pompidou par une soudaine générosité qui a augmenté le SMIC de 35% ou, comme nous le savons toi et moi, c’est dans ces deux cas, comme dans tant d’autres, la lutte qui a imposé aux gouvernants de donner force de loi à une revendication portée par tout un peuple ? Les fralibs doivent leur succès à eux-mêmes et à toutes celles et tous ceux qui les ont soutenus dans leur lutte.

Si François Hollande, qui est président de la république (ce qui lui donne des responsabilités devant lesquelles on doit le mettre) est venu voir les Fralib après avoir vu les camarades de La Belle Aude, c’est que dans ces deux boites la lutte acharnée, les multiples initiatives ont rendu ces conflits populaires au point que le journal La Provence publiait deux jours avant la visite du président, un sondage qui faisait ressortir que 91% de ses lecteurs disaient vouloir acheter du thé 1336 !!

Sa visite est d’abord le signe que ce conflit a gagné la bataille de l’opinion et qu’il ne peut l’ignorer. Qu’il cherche à en tirer avantage c’est sûr, il n’est ni le premier ni le seul [1] mais les fralib, celles et ceux qui les ont soutenus de près et plus largement le pays, personne n’est dupe. Hollande le sait et il sait où il a mis les pieds témoin son commentaire sur la couleur rouge de certains équipements de travail… Et quand je vois que le contrat de Rim, notre camarade qui fait pleurer la salle à chaque représentation de la pièce sur le conflit, celle qui dit que c’est la CGT qui l’a embauchée à UNILEVER, car elle a été la dernière intérimaire à qui le syndicat a réussi à faire avoir un CDI, celle qui a animé avec enthousiasme un des débats de Rouge Midi le 30 mai, quand je vois donc que c’est ce président-là que nous combattons et combattrons encore, qui a paraphé son contrat de travail, je me dis que c’est un sacré pied de nez de l’histoire !!

Dernier élément. Tu t’es réjoui comme moi du fait que le même Hollande ait cru bon d’aller à Cuba et même de serrer la main de celui que naguère il traitait, comme nombre de chefs d’états avec lui, de dictateur : crois-tu que cela soit le signe que Fidel Castro s’est renié ou qu’au contraire c’est Cuba qui a fait plier ses adversaires ? A une échelle bien sûr plus modeste c’est la même chose pour les Fralib.

Et puisqu’on parle de Cuba, l’entretien en privé sur les autres boites en lutte et la remise des dossiers a eu lieu dans la salle rebaptisée par les scoptistes, salle Guevara.
C’était ça ou celle juste à côté, la salle Tchae (du nom d’une des marques d’UNILEVER) rebaptisée depuis le 26 mai salle Castro….

T’inquiètes pas, nos amis coopérateurs, frères et sœurs de combat, sont bien toujours aussi rouges, et même… vivement rouges !

 

[1] à la télé ce samedi le représentant local du MEDEF saluait la lutte des fralib (sic !).
20 ans après la mairie de La Ciotat se félicitait de la lutte des ouvriers qui ont sauvé les chantiers (resic !!) et s’en attribuait presque le mérite !!

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 14:39

Cet article est reposté depuis CGT Dieppe.

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 21:14

Cet article est reposté depuis CGT Dieppe.

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