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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 15:18

Libération semble privilégier le budget des Insoumis et y voit une filiation avec Georges Marchais ... Hommage posthume ?

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 14:58

"Telle est la décision de l’Europe libérale que notre Conseil constitutionnel a suivi. Le gouvernement acquiesce bien entendu, trop content de faire ainsi un nouveau cadeau à la finance payé par tout le monde." C'est ce qu'affirme le communiqué des députés communistes.  Nous ne pouvons que partager cette affirmation.

L'annulation de la cour de justice européenne est dans la logique de ce système !

Cette politique libérale, c'est-à-dire la politique en faveur du capitalisme mondialisé, pratiquée par l'Union Européenne et le gouvernement Macron est inscrite dans le Traité de Maastricht, dans le Traité de Lisbonne.  

Dès l'acte fondateur, le traité de Rome en 1957, les principes suivants sont indiqués: 

c)  l'abolition, entre les États membres, des obstacles à la libre circu­lation des personnes, des services et des capitaux,

ƒ)  l'établissement d'un régime assurant que la concurrence n'est pas faussée dans le marché commun,

h)  le rapprochement des législations nationales dans la mesure néces­saire au fonctionnement du marché commun

Y déroger, c'était mettre en cause la CEE (Communauté économique européenne).  Tout y est : la déréglementation libérale du capitalisme mondialisé, la concurrence érigée en principe absolu et l'abandon des souverainetés nationales.  L'Union Européenne est libérale dès sa création sous le nom de CEE.

Impossible de l'orienter différemment sans la bouleverser, la détruire de fond en comble.  A moins de se résoudre à en sortir, car vouloir attendre que 27 Etats soient d'accord pour un tel bouleversement est un voeu pieux.

Nous saluons la bataille des députés communistes,  mais nous regrettons que le PCF n'en tire pas les conclusions qui s'imposent vis à vis de l'UE.  Une politique progressiste est impossible avec l'Union Européenne. AC

Ci-dessous le texte du communiqué repris par le Front Syndical de Classe :

 

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 14:47

Cet article est reposté depuis le blog pcfcapcorse.

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 07:00

Visiblement les bolchéviques n'étaient pas seuls.  Ils n'étaient pas seulement soutenus par les ouvriers, les soldats, ils étaient des leurs, dans les soviets, dans les manifestations, dans les réunions de soldats de l'armée en décomposition ... YG.

Images de la Révolution d'Octobre glanées sur Internet - Quand les masses font l'Histoire ...
Images de la Révolution d'Octobre glanées sur Internet - Quand les masses font l'Histoire ...
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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 06:37

 

Un échec, la révolution d’Octobre ? À contre-courant de nombreux manuels d’histoire et des médias mainstream, Alain Badiou suggère le contraire. Dans une réflexion inspirante, le philosophe replace les événements de 1917 dans l’histoire de ce bipède sans plume qu’on appelle l’homme. L’aventure cosmique de l’espèce humaine est très courte au regard du phénomène de l’existence d’êtres vivants qui se compte en centaine de millions d’années. La révolution d’Octobre peut dès lors apparaître comme l’incarnation de la possibilité de la victoire, l’humanité pouvant se réconcilier avec elle-même. La révolution d’Octobre nous rappelle aussi que le capitalisme dominateur est déjà, et pour toujours, une chose du passé. (IGA)    


 

Il est toujours impressionnant de voir, dans le temps court d’une vie humaine, un événement historique vieillir, prendre des rides, se ratatiner, et puis mourir. Mourir, pour un événement historique, c’est quand l’humanité presque toute entière vous oublie. C’est quand, au lieu d’éclairer et d’orienter la vie d’une masse de gens, l’événement ne figure plus que dans des manuels d’histoire spécialisés, et encore. L’événement mort gît dans la poussière des archives.

Eh bien, je peux dire que, dans ma vie personnelle, j’ai vu sinon mourir, du moins agoniser, la Révolution d’Octobre 1917. Vous me direz : vous n’êtes pas si jeune, après tout, et en plus vous êtes né vingt ans après ladite révolution. Elle a donc quand même eu une belle vie ! D’ailleurs, on parle partout de son centenaire.[...]

Lire la suite ci-dessous :

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 06:31

La démocratie, même dans son acception la plus élémentaire et immédiate, implique le dépassement des trois grandes discriminations (sexuelle ou de genre, censitaire et « raciale ») qui étaient encore bien vivantes et en vigueur à la veille d’Octobre 1917 et n’ont été dépassées qu’avec le concours, parfois décisif, du mouvement politique issu de la Révolution bolchevique.

Prix public : 3 euros

nombre de pages : 16

référence 978-2-915854-96-1

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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 16:15
 

Économiste et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Jacques Sapir est un spécialiste de la Russie contemporaine. Il est également l’auteur de l’influent blog RussEurope. À l’occasion du centenaire de la Révolution russe d’octobre 1917, il a accordé à PHILITT un entretien en deux parties sur les ressorts économiques et politiques d’un événement aux conséquences encore vives aujourd’hui et dont l’analyse fait encore débat.

PHILITT : Après avoir pris le pouvoir, les bolchéviks se montrèrent tout d’abord réticents aux nationalisations, faisant passer la question économique au second plan. Comment en viennent-ils à se convertir à l’étatisation, absente de leur projet originel ?

Discours de Lénine à Moscou le 1er mai 1920

Jacques Sapir : Contrairement aux idées reçues, le modèle soviétique tel qu’il se manifesta à la fin des années vingt, n’était nullement constitué dans la tête des dirigeants bolcheviques dès octobre 1917. Dans Que Faire ? de Lénine1, on trouve en fait peu de choses sur ce sujet, et le peu que l’on y trouve fait plus mention d’une « socialisation » que d’une « nationalisation ». Les premières mesures prises après la Révolution se limitent à assurer le contrôle de l’Etat sur les industries stratégiques (les industries de guerre). Dans le même temps se déroule, au sein des grandes entreprises, un mouvement de « socialisation » des entreprises qui se fait dans une large mesure hors de l’influence du gouvernement, et sous l’influence de militants syndicalistes et de militants anarchistes, auxquels il convient de l’ajouter, les bolcheviks ont tendu la main dans les semaines qui ont précédé la Révolution. La guerre civile obligea les bolcheviks à radicaliser plus qu’ils ne l’avaient souhaité initialement leur programme économique2. Un certain nombre d’entreprises (en général de taille moyenne) sont aussi « municipalisées » pour fournir les ressources indispensables aux municipalités.

[...]

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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 15:52
Sur Philitt, revue d'histoire et de littérature

Économiste et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Jacques Sapir est un spécialiste de la Russie contemporaine. Il est également l’auteur de l’influent blog RussEurope. À l’occasion du centenaire de la Révolution russe d’octobre 1917, il a accordé à PHILITT un entretien en deux parties sur les ressorts économiques et politiques d’un événement aux conséquences encore vives aujourd’hui et dont l’analyse fait encore débat.

PHILITT : On imagine souvent la Russie pré-révolutionnaire comme économiquement archaïque, notamment comparée aux États d’Europe occidentale à la même période. Est-ce réellement le cas ?

Paysans russes, vers 1910

Jacques Sapir : En réalité, le modèle de développement mis en œuvre en Russie de 1880 à 19141 a abouti à une forte croissance. Cette dernière a permis à la Russie d’avoir un PIB égal à celui de la France en 1913, et un PIB largement supérieur à celui de l’Empire austro-hongrois2. Dans la décomposition du revenu national, on constate cependant que l’agriculture représente 51%, l’industrie 21%, la construction 17%, les transports 6% et le commerce 5%. Par ailleurs, l’autoconsommation reste importante, ce qui tend à minorer les chiffres qui ne mesurent que ce qui est vendu3.[...]

La suite ci-dessous :

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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 06:00
Un peu d’humilité à l’égard de la Chine, bon sang !
L’affligeante nullité des commentaires de la presse française sur le 19ème congrès du parti communiste chinois (18-24 octobre) est éloquente. Qu’avons-nous appris ? Quasiment rien à vrai dire, sinon que la dictature communiste est abominable, que Xi Jin Ping a été déifié, que la Chine croule sous la corruption, que son économie est chancelante, son endettement abyssal et son taux de croissance en berne. Enfilade de lieux communs et fausses évidences à l’appui, la vision française de la Chine a brillé une fois encore par un simplisme narquois qui masque à peine une ignorance crasse. Il suffit d’avoir entendu une seule émission de Vincent Hervouët sur Europe 1 pour prendre la mesure de ce vide sidéral.
Il faut dire que la Chine ne fait rien pour faciliter les distinctions tranchées - dignes du lit de Procuste - et les catégories préétablies auxquelles ce petit monde médiatique voudrait la plier à tout prix. Communiste, capitaliste, un peu des deux, ou autre chose encore ? Dans les sphères médiatiques, on y perd son chinois. Inconsciemment, on le sent bien, nos commentateurs aimeraient pouvoir dire que la Chine n’est plus communiste, ce serait tellement plus simple. Convertie au libéralisme, cette nation rebelle réintégrerait le droit commun. Retour à l’ordre des choses, cette capitulation idéologique validerait la téléologie de l’homo occidentalis. Absorbant la Chine, le capitalisme mondialisé pourrait enfin déboucher le Champagne.
Mais voilà, c’est une romance libérale, une de plus. Le PCC n’a nullement renoncé à son rôle dirigeant dans la société, et il fournit son ossature à un Etat qui tire sa force de sa souveraineté. Hérité du maoïsme, l’Etat central conserve la maîtrise de la politique monétaire et contrôle le secteur bancaire. Doté depuis les lois de 2008 d’une fiscalité moderne, d’un code du travail et d’un système social - certes imparfaits -, il s’est fixé pour objectif numéro un l’élévation du niveau de vie de la population. Restructuré dans les années 1990, le secteur public demeure la colonne vertébrale de l’économie chinoise : avec 40% des actifs et 50% des profits générés par l’activité industrielle, il est prédominant dans la sidérurgie, l’énergie et l’électricité.
Aucun commentateur ne l’a fait, mais il suffit de lire la résolution finale du 19ème congrès pour mesurer l’ampleur des défis de la Chine contemporaine. Lorsque cette résolution affirme que “le Parti doit s’unir pour remporter la victoire décisive de l’édification intégrale de la société de moyenne aisance, faire triompher le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, et lutter sans relâche pour réaliser le rêve chinois du grand renouveau de la nation”, il faut peut-être prendre ces déclarations au sérieux. Avec 89 millions de membres, le PCC n’est pas en perte de vitesse. Mais il lui faudra stimuler la consommation intérieure, réduire les inégalités sociales et juguler la pollution - un véritable fléau -, s’il veut conserver l’appui d’une population en voie d’urbanisation accélérée.
En Occident, la vision de la Chine est obscurcie par les idées reçues. On s’imagine que l’ouverture aux échanges internationaux et la privatisation de nombreuses entreprises ont sonné le glas du “socialisme à la chinoise”. Mais c’est faux. Pour les Chinois, cette ouverture est la condition du développement des forces productives, et non le prélude à un changement systémique. Les “zones d’exportation spéciale” ont dopé la croissance, mais cette insertion dans la mondialisation s’est effectuée aux conditions fixées par l’Etat. Pour Pékin, il fallait accumuler les capitaux afin de poursuivre les réformes. Elles ont permis de sortir 700 millions de personnes de la pauvreté, soit 10% de la population mondiale. Il n’est pas étonnant que le 19ème congrès ait réitéré le choix d’une économie mixte en insistant sur les défis de l’urbanisation et la nécessaire réduction des inégalités.
Depuis 40 ans, la Chine change à un rythme déconcertant et brouille les repères habituels. Un pays qui assure 30% de la croissance mondiale et dont on juge que sa croissance “fléchit” lorsqu’elle est à 6,5% mérite quand même le détour. On peut ironiser sur ce communisme qui fait la part belle au capitalisme, ou encore évoquer le spectre d’un capitalisme d’Etat, mais à quoi bon ? Les communistes chinois se moquent bien des catégories dans lesquelles nos appareils idéologiques désignent la réalité chinoise. Ils la connaissent mieux que nous, et ils savent que nous n’avons aucune prise sur notre propre réalité. La puissance qui est la leur et l’impuissance qui est la nôtre suffisent à nous disqualifier. Si seulement la France était un Etat souverain, peut-être aurions-nous quelque chose à dire. Mais franchement, mettez-vous à la place des Chinois. Allons, un peu d’humilité !
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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 05:55

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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