Deux nouveaux épisodes d’un coup dans la saga des procès intentés par le groupe Bolloré ou par l’homme d’affaires breton lui-même à des journalistes ou à des associations qui s’intéressent de trop près à ses activités africaines. Le 29 mars dernier, la 17e chambre du Tribunal de grande instance de Paris relaxait les associations ReAct et Sherpa, ainsi que les titres de presse Mediapart, L’Obs et Le Point. Tous avaient été accusés de « diffamation » par la Socfin, filiale du groupe Bolloré, pour avoir relayé une action de protestation de Camerounais contre la Socapalm et ses plantations d’huile de palme.
Les juges ont notamment déclaré que le « sujet traité représente un but légitime d’expression et également un sujet d’intérêt général, s’agissant des conditions dans lesquelles des sociétés exercent leurs activités, plus particulièrement l’impact de palmiers à huile sur les riverains ». C’est une nouvelle défaite pour Bolloré et ses avocats après celles subies en première instance et en appel contre Alter-médias, l’association qui publie l’Observatoire des multinationales et Basta !, pour une enquête sur l’implication d’entreprises françaises dans le phénomène de l’accaparement des terres (lire ici). [...]
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