Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
13 février 2017 1 13 /02 /février /2017 16:26

Le site Web du journal Le Monde vient de lancer, depuis quelques jours, un « outil » nommé « Decodex », qui est censé permettre à ses utilisateurs de trier le faux du vrai dans le différents sites. Nul ne conteste la nécessité de vérifier les sources. On pouvait penser que cet outil serait une tentative honnête pour aider le lecteur. Elle s’avère en réalité un outil idéologique servant à la fois à l’autopromotion de ce journal (ce que l’on peut comprendre sans nécessairement l’approuver) mais aussi, et c’est sur ce point que toute l’opération est bien plus discutable, un outil de tri idéologique. Prétendant lutter conte ce que l’on appelle les « fake news », soit la multiplication des fausses nouvelles, les journalistes du Monde n’ont rien eu de plus pressé que de réinventer l’Index du Vatican. A quand l’Imprimatur ?

 

Decodex se présente comme une application que chacun peut utiliser. Cette application classe les sites du vert (garantie de « bonnes » informations) au rouge (site réputé dangereux), avec la couleur orange (site peu sérieux), ou bleu (site parodique). Seulement, pour faire fonctionner un système comme Décodex, il faut au préalable établir une liste de sites d’information que l’on considère comme recommandables ou non et une liste de critères qui permettent de jauger et de juger de la crédibilité de tel ou tel. On entre là dans un domaine ou joue à plein la subjectivité idéologique des journalistes du Monde. En mettant les pastilles, qu’elles soient vertes, oranges ou rouges, Le Monde s’arroge un droit de jugement alors qu’il est lui-même, et nul ne le lui reproche par ailleurs, un journal d’opinion, un journal qui défend ses idées, mais des idées qui ne font que représenter sa subjectivité. Ce qui gène, ce qui choque avec cette création du Monde c’est que ce journal se donne ainsi le rôle de censeur du Web, de l’information en ligne. Il s’approprie un pouvoir qui pourrait, à l’extrême limite, relever d’un comité indépendant, ou du CSA, mais certainement pas d’un journal qui est un acteur de cette sphère de l’information et qui ne peut donc prétendre à l’impartialité nécessaire pour une telle fonction.

La dimension idéologique de l’opération se révèle quand on se promène un peu sur Décodex. On constate que les sources de l’établissement médiatique (les journaux avec lesquels Le Monde a des collaborations ouvertes ou implicites) sont systématiquement en vert. Les autres, sont en orange et en rouge, et en particulier les sources dites alternatives. Se révèle alors la dimension « monopoliste » de l’opération. Dans un monde ou le journalisme traditionnel est contesté, car chacun peut, à sa guise, créer un site d’information, l’opération Décodex apparaît comme une volonté un peu puérile et clairement désespérée de certains journalistes pour se garantir le monopole de l’information. Il eut été plus utiles, et plus profitables à tous, que ces dits journalistes s‘interrogent sur les raisons de leurs pertes d’audience. Mais, ce type d’autocritique, il ne faut pas rêver : ils en sont clairement incapables.

On donnera ici un exemple parlant. Mon propre carnet obtient, tout comme le blog d’Olivier Berruyer, un classement orange. Olivier répond par ailleurs de manière cinglante aux argousins de Décodex. Ce classement est motivé par un exemple de «fake news» que Le Monde présente ainsi : «…relaie parfois de fausses informations, niant la présence de soldats russes en Ukraine en 2014, pourtant établie». Si ces « journalistes » avaient fait leur travail, ils auraient pu constater que je n’avais nullement nié la présence de militaires russes à Donetsk et Lugansk, mais que, citant nommément un général américain en poste à l’OTAN, j’avais indiqué que la présence de militaires russes n’était pas en mesure d’expliquer les victoires remportées par les forces de la DNR et de la LNR en septembre 2014. Mais, on voit bien qu’ici la vérité importe peu pour les journalistes du Monde. Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage.

[...]

Lire la suite ci-dessous

Partager cet article
Repost0
13 février 2017 1 13 /02 /février /2017 15:44

Petit billet pour remercier les personnes qui ont eu la gentillesse de dire un mot pour me soutenir en ce moment pénible. On se sent bien seul (merci aux lecteurs bien entendu) face à la pression.

C’est amusant le nombre de personnes qui pensent qu’une telle excommunication par le Monde n’a aucun impact auprès de ses amis, des amis de ses amis, des gens qui t’ont repris sur les réseaux sociaux.

Ces messages sont donc très importants pour résister à cette attaque insensée.

Bien entendu, ce soutien n’implique aucune adhésion aux thèses, idées, analyses présentées sur ce site, c’est simplement un soutien de principe à pourvoir s’exprimer librement.

[...]

La suite ici

Partager cet article
Repost0
11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 18:36
Partager cet article
Repost0
10 février 2017 5 10 /02 /février /2017 22:40
Partager cet article
Repost0
7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 22:30
Partager cet article
Repost0
12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 10:48
Partager cet article
Repost0
11 janvier 2017 3 11 /01 /janvier /2017 01:56

Vous êtes directeur adjoint de l’hebdomadaire Marianne et vous êtes l’auteur de l’essai, Le mépris du peuple. Comment l’oligarchie a pris la société en otage, paru en 2015 aux éditions Les Liens qui Libèrent. Dans cet ouvrage, vous pointiez la manière dont les catégories populaires ont été rendues invisibles et suspectes par une caste qui dispose de tous les leviers de pouvoir. Est-on revenu à l’image très XIXème siècle des « classes dangereuses » ?

Il y a un peu de ça, mais le contexte est très différent. Marx disait : un spectre hante l’Europe, le communisme. Aujourd’hui, on pourrait dire : un spectre hante le monde, le populisme.  On emploie ce mot valise pour tout et n’importe quoi. On l’évoque aussi  bien pour le Brexit que pour la victoire de Donald Trump aux Etats-Unis, pour la défaite de Renzi en Italie que pour la percée de Poutine sur la scène internationale. En France, on l’utilise pour jeter dans le même sac d’opprobre ceux qui se trompent de colère en votant FN et ceux qui sont sensibles à la musique alternative d’un Jean-Luc Mélenchon, par exemple. Ce concept fourre tout est devenu le mot favori de ceux qui ne comprennent pas les dérèglements politiques contemporains. On le retrouve sous toutes les plumes, on l’entend dans toutes les bouches.

Le populisme est ainsi devenu l’idée référence, le mantra agité en permanence. Il est asséné comme une formule magique qui revient à dire que le peuple fait sécession – sans que l’on sache pourquoi – ou qu’il ne comprend rien à rien, ou qu’écouter ses doléances est un crime contre la pensée correcte.

Certains vont même jusqu’à théoriser qu’il n’est nul besoin de s’intéresser aux couches populaires puisqu’elles fournissent les bataillons des abstentionnistes aux élections. A quoi bon écouter des gens qui sont en dehors du système validé par les élites, que ces dernières soient de droite dure ou de gauche molle?

La mise en rencart des couches populaires est ainsi devenue la donnée politique dominante de la société française. Tout le monde (ou presque) semble s’en accommoder, soit en considérant que c’est inévitable, soit en spéculant sur d’hypothétiques jours meilleurs pour en sortir. C’est sur cette réalité que le FN fait sa pelote politique, utilisant ainsi les douleurs et les frustrations pour avancer ses thèses.

De fait, les ouvriers, les employés et les techniciens (pour dire vite), qui représentent encore une part substantielle de la population active sont marginalisés. On a l’impression qu’ils n’existent pas ou qu’ils forment une espèce en voie de disparition. Ils sont absents de l’Assemblée nationale et du Sénat. Ils sont inexistants aux postes de direction des partis politiques. Ils sont caricaturés par les principaux médias, souvent présentés comme des beaufs racistes sensibles au discours xénophobe. Leur parole n’est jamais prise en compte alors qu’ils sont les premières victimes des politiques néolibérales menées ces trente dernières années, soit par la gauche soit par la droite. Ils sont les grands oubliés du gauchisme culturel qui domine l’univers médiatique.  D’où un décrochage durable qui fait du peuple le trou noir de la scène publique.[...]

Lire la suite en cliquant ci-dessous.

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2017 4 05 /01 /janvier /2017 09:50
Contrairement au caniche racoleur, le lapin blanc est symbole d’altruisme et d’amour. Une fois sorti du chapeau, celui des chiens de garde a la particularité de pouvoir se gonfler à volonté avant de s’éteindre …

Contrairement au caniche racoleur, le lapin blanc est symbole d’altruisme et d’amour. Une fois sorti du chapeau, celui des chiens de garde a la particularité de pouvoir se gonfler à volonté avant de s’éteindre …

Sniff !!

La comparaison est édifiante.

Mi-août, l’ancien leader de la CGT, Georges Séguy mourrait. Quelques quatre mois plus tard, François Chérèque, l’ex-secrétaire de la CFDT décédait. Pour le 1er, quelques lignes au plus dans la presse, quelques secondes dans les journaux télévisés (12 secondes dans le 20h de France 2), le silence des politiques. Pour le second des tombereaux d’éloges, des Echos au Figaro, en passant par le Point, Libération, Capital, LCI, l’ensemble des médias des milliardaires.

« Syndicaliste courageux » pleurniche Le Figaro ; « Ce modéré qui a révolutionné le syndicalisme » braille Le Point ; « La mort d’un réformiste impatient » gémit Les Echos ; « Il était attentif aux autres et d’une fidélité incroyable » couine Libération ; « Entre douceur et impétuosité » sanglote Europe 1.

Les politiques ne sont pas en reste, des socialistes à la droite en passant par Les Verts et les lamentations du candidat à la Présidentielle Yannick Jadot : « Triste disparition de François Chérèque, infatigable militant d’une protection sociale adaptée aux enjeux du 21ème siècle ».

Le pompon de la vilenie revient à Laurent Joffrin, le patron de Libération : « Il laisse ainsi un message à méditer : ce n’est pas en campant sur les postures les plus à gauche qu’on sert le mieux les intérêts des plus pauvres. »

Celui du baiser qui tue est attribuée à Laurence Parisot au micro d’Europe 1 : « J’ai le sentiment de perdre un ami. C’était pas simplement un grand syndicaliste, C’était quelqu’un tellement soucieux de l’intérêt général, tellement volontaire dans son désir de construire un modèle économique et social durable pour notre pays, que je considère que c’est un homme d’Etat que la France vient de perdre ». Quel plus grand hommage pour un syndicaliste que celui de l’ancienne patronne des patronnes !!

« François Chérèque, syndicaliste courageux » s’émeut l’éditorialiste du Figaro, Marc Landré. Il est vrai que trahir les salariés comme il a fait en 2003 en signant la réforme des retraites de Chirac, Raffarin et Fillon, vaut pour ces médias-là beaucoup plus que d’être rentré en résistance à 15 ans, déporté un an à Mauthausen et mené à la victoires des millions de travailleurs en 1968 !!

Allez Georges, il y a encore bien des coups de pied au cul à distribuer pour 2017. Et des poings à lever !

 

SOURCE :

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2017 1 02 /01 /janvier /2017 14:53
31 Décembre 2016 sur Histoire et société
Pendant que chez nous des gens déshonorent le métier de journaliste, d’autres meurent pour le faire avec courage(note de danielle Bleitrach)
LUNDI 28 DÉCEMBRE 2015 09:22 GMT

Un éminent journaliste syrien qui a réalisé plusieurs documentaires dévoilant le vrai visage de Daesh, a été abattu par des assaillants en plein jour à Gaziantep. Il s’agit du troisième meurtre de journaliste en Turquie ces trois derniers mois.

Naji Jerf, rédacteur en chef du magazine Hentah, connu pour ses documentaires dénonçant les violences et abus commis sur les territoires contrôlés par l’Etat islamique (Daesh, EI), a essuyé un tir mortel près d’un bâtiment abritant les locaux de médias indépendants syriens dans la ville turque de Gaziantep. Ce sont ses collègues qui ont révélé sa mort.

Partager cet article
Repost0
28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 14:03
Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents