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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 13:58
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3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 17:15

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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 15:48
Droit du travail : une réforme directement inspirée de propositions du Medef et de la droite

Le Monde.fr |

 

La ministre du travail Myriam El Khomri, le 12 février.

La ministre du travail Myriam El Khomri, le 12 février. LIONEL BONAVENTURE / AFP

« Bienvenue à droite, Myriam El Khomri », souhaitait ironiquement, jeudi 18 février sur Twitter, l’élu (Les Républicains) Pierre-Yves Bournazel à la ministre du travail socialiste. Une manière de souligner que la réforme portée par Mme El Khomri, et qui fait bondir à gauche, correspond en grande partie à des idées défendues par la droite.

Lire aussi :   Temps de travail, licenciement, prud’hommes : ce que contient le projet de loi d’El Khomri

Et à regarder le détail de ce que prévoit la loi, difficile de donner tort à M. Bournazel. On y retrouve la majorité des réformes proposées dans les projets des Républicains ou dans les recommandations des organisations patronales, à commencer par le Mouvement des entreprises de France (Medef).

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1. L’accord d’entreprise supérieur à l’accord de branche : un souhait du Medef depuis 2012

Que dit le projet de loi? ?

Le projet de loi propose une importante refonte du code du travail, avec l’insertion de soixante et un « principes essentiels », issus des travaux de la commission confiée à Robert Badinter.

L’idée centrale est de définir d’une part le principe général (« ordre public »), les possibilités de négociation (« champ de la négociation collective ») et les règles qui s’appliquent à défaut d’accord (« dispositions supplétives »). Une très large place est laissée à l’accord non plus par branche d’activité, mais au sein de chaque entreprise.

Qui proposait cela?

La réforme du code du travail est demandée depuis des années par le Medef, qui n’a de cesse de souligner l’inflation d’articles dans ledit code et de proposer des réformes allant dans le sens d’une négociation entreprise par entreprise.

Ce qu’on retrouve par exemple dans le recueil de propositions de son président, Pierre Gattaz, « Un million d’emplois, c’est possible » :

« Refonder notre dialogue social pour limiter la dérive législative en privilégiant le niveau de l’entreprise, à défaut la branche et de manière exceptionnelle le niveau national »

On retrouve également cette proposition parmi les idées phares de… l’UMP. Dans une proposition de loi de 2014, ceux qui ne s’appelaient pas encore Les Républicains proposaient déjà « la priorité aux accords dans les entreprises par rapport aux accords de branche. »

2. Des accords plus « souples » et « offensifs » : au programme de Nicolas Sarkozy

Que dit le projet de loi ?

Le projet de loi ouvre aussi la possibilité d’accords « en vue de la préservation ou du développement de l’emploi », alternative aux actuels accords de « maintien de l’emploi » qui permettent déjà d’abaisser les salaires ou d’augmenter le temps de travail pour faire face à des difficultés.

Ces nouveaux accords, dits « offensifs » par opposition aux anciens dits « défensifs », permettront d’aménager horaires et salaires non plus seulement pour défendre l’emploi mais aussi pour « attaquer » des marchés, prospecter, investir... en clair, agir en amont de difficultés éventuelles.

« Souplesse » de l’emploi mais aussi de la négociation car la loi change en outre les règles de validité des accords d’entreprise, qui seront supérieurs aux contrats de travail. Si un salarié s’y oppose, il sera licencié pour « motif personnel » (mais aura droit à des indemnités liées à la rupture de son contrat de travail et sera éligible à l’assurance-chômage).

Qui proposait cela ?

Le fait de prévoir de nouveaux accords, favorisant la « souplesse » plutôt que le « maintien » de l’emploi, correspond à un souhait de longue date de la droite.

On peut citer l’accord « compétitivité emploi » de Nicolas Sarkozy en 2012, qui devait permettre des modulations de temps de travail en fonction de l’activité. Critiqué par le candidat Hollande, qui l’a abrogé avant même son entrée en vigueur, il est réapparu sous l’appellation « accord de maintien dans l’emploi » un an plus tard.

3. Assouplissement des conditions horaires : une idée proche des « accords compétitivité emploi » de la droite

Que dit le projet de loi ?

Cette négociation a également été facilitée pour les entreprises. A l’heure actuelle, on touche des heures supplémentaires lorsqu’on travaille au-delà de trente-cinq heures, avec une majoration variable, mais qui ne peut descendre sous les 10 %. Le projet de loi maintient cette limite, mais permet à l’accord d’entreprise de passer outre un accord de branche (une entreprise peut décider d’une majoration de 15 % des heures supplémentaires, même si dans la branche elle était fixée à 20 %, par exemple).

Le projet de loi de Mme El Khomri dit : « La primauté de l’accord d’entreprise en matière de durée du travail devient le principe de droit commun. » En clair, le temps de travail pourrait être négocié entreprise par entreprise.

De même, le projet augmente la limite haute du temps de travail : de quarante-quatre heures hebdomadaires et dix heures par jour, on passe à quarante-six heures (voire soixante en cas de « circonstances exceptionnelles ») et à douze heures par jour, avec la possibilité de moduler le temps de travail sur l’année et au-delà, par exemple en imposant durant plusieurs semaines quarante ou quarante-cinq heures hebdomadaires.

La loi prévoit une série d’autres dispositions, ainsi le fait de considérer l’astreinte (rester à disposition de l’entreprise en cas de besoin) comme du repos dès lors qu’on n’a pas été appelé (actuellement une astreinte est assimilée à un jour travaillé). Ou encore de casser le plancher de onze heures de repos quotidien minimum par tranche de vingt-quatre heures, « en cas de surcroît exceptionnel d’activité. »

Qui proposait cela ?

Même si les mots sont choisis et même si les trente-cinq heures demeurent le seuil de déclenchement des heures supplémentaires, cette proposition revient, en pratique, à en finir avec ces dernières et à laisser aux entreprises une très large souplesse dans le temps de travail. Et donc à sérieusement écorner la philosophie des fameuses « trente-cinq heures » négociées par la gauche entre 1997 et 2002. Et ici encore, on est proche de ce que prônait Nicolas Sarkozy en 2012 dans ses « accords compétitivité emploi », à l’époque combattus par la gauche.

Lire aussi :   35 heures : la loi El Khomri, dernière d’une longue série d’assouplissements

4. Indemnités de licenciement : une proposition identique à celle du Livre jaune de Pierre Gattaz

Que dit le projet de loi ?

Dans l’esprit d’accords « offensifs », le licenciement économique sera assoupli, il pourra intervenir non seulement en cas de difficultés, comme c’est le cas à l’heure actuelle, mais aussi si l’entreprise est confrontée à des « mutations technologiques » ou doit mener une réorganisation « nécessaire à la sauvegarde de sa compétitivité. »

En cas de licenciement « sans cause réelle et sérieuse », les indemnités que le salarié peut réclamer aux prud’hommes seront plafonnées en fonction de son ancienneté, de trois mois de salaire pour un salarié qui a moins de deux ans d’ancienneté à quinze mois pour un salarié qui est dans l’entreprise depuis plus de vingt ans.

Qui proposait cela ?

L’idée de plafonner les indemnités prud’homales est une revendication ancienne de l’organisation patronale. On la trouve page 34 du Livre jaune de M. Gattaz :

« Sécuriser, dans des conditions satisfaisantes pour les deux parties, la rupture du contrat de travail, en introduisant un barème d’indemnités pour le salarié, par exemple en fonction de son ancienneté. »

Quant à la souplesse invoquée pour faciliter les licenciements économiques, on trouve la même proposition, mot pour mot ou presque, dans le programme de la présidente du Medef en 2012, « Besoin d’air » : « Pour faciliter l’ajustement des effectifs, nous proposons de revoir la définition du licenciement économique afin qu’elle englobe l’amélioration de la compétitivité. » Ce que fait précisément le projet de loi.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/02/19/droit-du-travail-une-reforme-directement-inspiree-des-propositions-du-medef-et-de-la-droite_4868716_4355770.html#6RepI3HzydDJg46S.99

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27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 16:21

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25 février 2016 4 25 /02 /février /2016 17:11

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 23:54

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5 février 2016 5 05 /02 /février /2016 22:53
[Flash] Les agriculteurs en colère devant la permanence de la députée

Du fumier, des pneus, de la paille... Les agriculteurs manifestent leur mécontentement devant la permanence dieppoise de Marie Le Vern, la députée PS.

05/02/2016 à 21:57 par Aurélien Bénard sur Les Informations dieppoises

 

Les agriculteurs manifestent devant la permanence de Marie Le Vern à Dieppe.

Les agriculteurs manifestent devant la permanence de Marie Le Vern à Dieppe.

Depuis ce début de soirée, ce vendredi 5 février 2016, des agriculteurs expriment leur colère sur le boulevard du Général-de-Gaulle à Dieppe.

Beaucoup de paille, de foin, des dizaines de pneus et un peu de fumier ont été déversés devant la permanence parlementaire de Marie Le Vern, la députée socialiste. Les manifestants réclament une meilleure valorisation de leur production.

Cet immeuble où l’action coup de poing est organisée est également le siège de la section locale du Parti socialiste qui renaît ce vendredi de ses cendres.

La circulation est difficile sur cet axe.

L’action se déroule pour le moment sans heurt. La nuit dernière, c’est le cadavre d’une vache morte qui a été accroché directement à la porte d’un député de Basse-Normandie.

Plus d’nformations à venir.

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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 09:47
ND des Landes: CGT, SUD et FSU du 44 contre un entêtement coupable

Déclaration CGT, FSU et Solidaires de Loire-Atlantique

En Loire-Atlantique et de la région des Pays de la Loire, la CGT, la FSU et Solidaires ont porté une appréciation négative face au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Elles l’ont fait à partir d’une approche essentiellement syndicale et environnementale. Les trois unions départementales entendent se positionner à partir d’une entrée syndicale capable d’appréhender un intérêt général soucieux de développement soutenable, de qualité de vie et de travail.

Sous la pression du groupe Vinci, et des lobbies patronaux particulièrement actifs, le gouvernement a choisi en fin d’année 2015 de relancer ce projet d’aéroport. Les déclarations obstinées du premier ministre ne font que confirmer une vision en trompe l’œil de la modernité. Cette annonce, en pleine préparation et déroulement de la COP 21, a ainsi alimenté des conceptions et logiques principalement productivistes ou de prestige. Le projet Notre Dame des Landes, voulu comme une vitrine du Grand Ouest fait l’impasse sur l’optimisation pourtant possible de l’actuel aéroport de Nantes Atlantique à Bouguenais.

Notre Dame des Landes s’inscrit dans un vaste meccano d’aménagement de la métropole nantaise. La fermeture de Nantes Atlantique ouvrirait un considérable marché immobilier aux promoteurs sur l’agglomération nantaise. Le prétexte de reconstruction très controversée du CHU sur l’île de Nantes est mis en avant pour entreprendre les travaux. Les friches industrielles font l’objet de spéculations juteuses (plusieurs milliards d’euros d’enjeux). La reconversion industrielle du bassin nantais en serait aussi accélérée au profit du tertiaire et des nouvelles technologies (pôle « Jules Verne »).

Désindustrialiser le sud Loire nantais accentuera le déséquilibre des activités sur l’agglomération. Les franchissements de la Loire seront encore plus problématiques. Faire miroiter une montée en puissance autour du fret aérien ne tient pas l’argumentation dans un pays où tout est organisé à partir de Roissy. Les conséquences en termes de transport routier, d’aménagement ferroviaire, de coûts énergétiques et de pollutions induites ne sont pas sérieusement étudiées. Quant à l’emploi, contrairement aux affirmations il n’a rien de garanti en termes de progression. Il dépendra largement des délocalisations inévitables touchant aussi bien l’agglomération nantaise que celle de Rennes, voire d’Angers. Economiquement, ce projet néglige de s’inscrire dans une approche globale intégrant le devenir des énergies fossiles, les conséquences multiples d’artificialisation des espaces ruraux et des terres par les ouvrages qu’il nécessite. Notre Dame des landes répond à une vision en déphasage avec la manière de penser une économie respectueuse de l’environnement et des hommes.

En Pays de la Loire, relayant les positions patronales et des décideurs économiques, la nouvelle majorité régionale fait bloc avec Matignon pour évacuer la ZAD et commencer les travaux. Agissant pour le compte de l’Etat le groupe Vinci, demande à la justice de faire évacuer les quatre derniers agriculteurs et les 11 familles qui vivent encore sur le site. De fortes astreintes destinées à les ruiner, la confiscation des cheptels et du matériel agricole sont en jeu.

Contrairement à son engagement, le gouvernement le renie et veut engager les expulsions sans attendre l’issue de tous les recours en suspens. Il s’agit là d’une trahison supplémentaire.

Les UD CGT, Solidaires et FSU de Loire-Atlantique demandent :

- qu’il ne soit procédé à aucune expulsion ni expropriation sur la ZAD. Tous les recours déposés doivent être traités et recevoir décision de justice.

- qu’une étude indépendante sérieuse soit menée pour étudier les avantages et inconvénients du maintien en exploitation de Nantes Atlantique.

- qu’il soit mis un terme aux arrestations de manifestants, confiscations d’engins agricoles, véhicules et permis de conduire qui relèvent de la criminalisation du mouvement social

L’Etat et le pouvoir politique n’ont pas le droit de confondre l’ordre républicain et la recherche délibérée de l’affrontement.

[...]

La suite sur le blog de Roger Colombier

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 16:50
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:37

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