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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 17:00

 

Lundi 15 décembre 2014

GREVE GENERALE EN BELGIQUE

La Belgique devrait être bloquée demain par la grève 

Une journée organisée par les syndicats contre la politique d’austérité.

Grève générale en Belgique
Les liaisons internationales, tel le Thalys, devraient être paralysées demain lundi

Avions cloués au sol, trains, trams et bus remisés dans les dépôts, accès aux entreprises et aux administrations bloqués par des « piquets » : la Belgique sera paralysée demain par une journée de « grève nationale » organisée par les syndicats pour contester la politique d’austérité du gouvernement.

 

De Liège à Tournai, d’Arlon à Ostende, aucune région ne devrait échapper au mouvement organisé en « front commun » par les trois grands syndicats FGTB (socialiste), CSC (chrétien) et CGSLB (libéral), qui ont fait monter la pression depuis plusieurs semaines sur le gouvernement de droite dirigé par le libéral Charles Michel.

 

Les transports devraient être les premiers touchés. Dès ce soir à 22 h, les contrôleurs aériens devraient débrayer, selon le gestionnaire belge de l’espace aérien, Belgocontrol, ce qui empêchera de facto tout décollage ou atterrissage pendant 24 heures.

Les trains s’arrêteront au même moment, y compris les liaisons internationales Thalys (vers Paris, Amsterdam et Cologne) et Eurostar (Londres). Demain, les trams, bus et métro devraient rester au dépôt dans tout le pays.

La situation pourrait devenir infernale sur les autoroutes, puisqu’un syndicat de chauffeurs de camion affilié à la FGTB a déployé des banderoles au message explicite : « Chauffeurs de camion, paralysez le pays le 15 décembre ».

Les écoles, prisons, administrations et même les tribunaux devraient aussi être en grève. L’Association syndicale des magistrats (ASM) a exprimé vendredi « sa totale solidarité » avec les grévistes, en dénonçant « la mise en péril des services publics ».

 

« PAS D’ALTERNATIVE »

Les programmes des radios publiques devraient être remplacés par de la musique, à l’exception des flashs d’informations.

Le secteur de l’industrie et de la distribution, tout comme la poste ou les services de ramassage des ordures, devraient également tourner au ralenti ou être totalement à l’arrêt. Les accès de zones d’activité pourraient être bloqués par des barrages, comme ce fut le cas lors des trois grèves régionales organisées ces dernières semaines. 

 

 Les syndicats, qui avaient réuni quelque 120 000 personnes lors d’une manifestation à Bruxelles le 6 novembre, continuent à dénoncer un programme de réformes visant à réaliser 11 milliards d’euros d’économies en cinq ans. Il prévoit de reculer l’âge légal de départ à la retraite de 65 à 67 ans à partir de 2030, ainsi que des coupes dans les services publics, la culture et les transports.

Ils demandent aussi l’abandon du « saut d’index » prévu pour 2015, soit l’absence de revalorisation des salaires par rapport à l’inflation. Ils dénoncent aussi l’absence de « dialogue social ».

 

Les actions prévues par les syndicats, en particulier le blocage de l’accès des entreprises, irritent la principale organisation patronale, la FEB, qui soutient les mesures du gouvernement.

Considéré par l’opposition et par les syndicats comme le véritable homme fort de la coalition, bien qu’il ne soit pas entré au gouvernement, le chef du parti nationaliste flamand (N-VA), Bart De Wever, a dénoncé à l’avance une grève « politique ». Il a estimé que le PS, rejeté dans l’opposition pour la première fois depuis 25 ans, se servait du syndicat socialiste FGTB comme de son « bras armé ». « Il n’y a pas d’alternative, pas de choix », a ajouté M. De Wever.

« Les syndicats sont parfaitement capables de décider en toute indépendance des actions à mener pour s’opposer à la politique antisociale du gouvernement fédéral », a répliqué l’ancien Premier ministre socialiste, Elio Di Rupo.

 

Les syndicats pourraient annoncer de nouvelles actions dès la rentrée de janvier.

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commentaires

E
J'apprécie votre blog , je me permet donc de poser un lien vers le mien .. n'hésitez pas à le visiter. <br /> Cordialement
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