Au titre de la politique mémorielle -citoyenneté et histoire- le président du département de la Seine-Maritime a proposé que soit attribuée une subvention annuelle de 1000 euros à l’Institut CGT d’Histoire Sociale de Seine Maritime. Ce montant représente une baisse de 33 % par rapport à l’exercice précédent.
Je note que dans la même délibération une aide de 500 euros a été attribuée à l’Union des Confréries de Charité de l’Eure Confrérie de Charité de Roncherolles -en Bray.
Les critères retenus qui encadraient jusqu’ici la politique mémorielle du département volent en éclat au mépris de l’article 2 de la loi du 9 décembre 1905 sur la laïcité.
J’ignore le programme « mémoriel » de l’Union des Confréries de Roncherolles-en-Bray, mais pour notre part nous avons prévu de nombreuses initiatives avec notamment la projection du film de Gilles Perret » La sociale » sur la création de la Sécurité sociale, ce qu’elle est devenue et ce qu’elle pourrait devenir. Nous allons organiser aussi plusieurs conférences sur le 80eme anniversaire de 1936 sur le thème « 1936, 2016, ils ont osé, ils ont gagné », puis à la fin de l’année nous publierons un livre illustré sur l’affaire Jules Durand. Cette liste n’est pas exhaustive.
La décision arbitraire prise à l’encontre de l’Institut CGT d’Histoire Sociale de Seine-Maritime par les élus de droite à l’assemblée départementale est politique. Ils préfèrent que « l’histoire » soit racontée par les Confréries de la Charité…
Vous pouvez soutenir l’Institut CGT d’Histoire, ne serait-ce que pour une seule raison : " Tant que les lapins n’ont pas d’historiens, l’histoire est racontée par les chasseurs ". (Howard Zinn).
Jacky Maussion
Président de l’ IHS Cgt 76