Nouvelles des luttes des ouvriers de l’automobile en Turquie :
Bursa : Les ouvriers de Renault en Turquie refusent d’effectuer depuis une dizaine de jours des heures supplémentaires pour exiger une revalorisation salariale. Par ailleurs, la relève des équipes donnent lieu à une contestation massive de la politique salariale, ponctuée de mot d’ordre.
La hausse récente du salaire minimum et l’augmentation constante du coût de la vie a nivelé vers le bas le pouvoir d’achat des salariés en les transformant de fait en smicards.
Les ouvriers, par leur refus d’heures supplémentaires, ont provoqué une diminution de la production. Ce qui représente une baisse de 600 véhicules par jour dont une partie présente des défauts de fabrication et par conséquent doivent être revus.
La direction de Renault fait appel aux intérimaires pour briser l’action des salariés et refuse de prendre en considération les revendications des ouvriers.
La colère gronde dans d’autres usines sans pour autant se transformer en action concrète. Car, le syndicat pro-patronal fait tout pour saboter l’émergence d’un mouvement de contestation d’envergure. Cela dit, ces manœuvres ont leurs limites et les jours qui viennent peuvent réserver des surprises.
Plus d’information (en turc) sur la page facebook du MIB (ouvriers de la métallurgie)
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