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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 14:24

Michel El Diablo

Après les élections en ESPAGNE, quelques réflexions...

Première remarque comme en Grèce, le succès s’inscrit largement pour les formations concernées (Syriza et Podemos) dans une stratégie d’attaque frontale avec l’establishment ou perçu comme telle par les peuples. De ce fait ils apparaissent comme des éléments de rupture avec « l’ultra libéralisme » porté tant par la droite et que par la social-démocratie. (Désastre pour Izquierda Unida (Le FDG espagnol) pour tout à la fois cause d’affrontements internes, et de compromissions étroites avec le PSOE).

Cette offre de rupture avec l’establishment n’étant pas couvert, en France, par ce qui s’appelle la « gauche de la gauche », c’est le FN qui ramasse la mise. La « gauche de la gauche » se révélant incapable de produire une déclaration, un texte qui ne soit pas socialo incompatible. Cela valant, y compris pour l’ersatz de « projet » proposé par la direction du PCF. Coller à ce point au P.S sera in fine mortifère.

Deuxième remarque, concerne les limites que rencontre Syriza et que rencontrera Podemos. Limites qui sont fondamentalement des limites de souveraineté. (Juncker : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. ». Le NON au TCE de 2005, foulé aux pieds).

Face à cette Europe du capital, le choix est binaire se soumettre ou se démettre. Pas de démocratie sans souveraineté, pas de souveraineté sans démocratie. Rester dans cette Europe, c’est souscrire à d’inacceptables délégations de souveraineté. C’est accepter que le travail soit la variable d’ajustement, c’est se placer du côté du capital. Face à cette réalité, vouloir nous vendre cette marchandise avariée qu’est une mythique Europe sociale relève de la consommation excessive de plantes hallucinogènes.

Persister, dans la prosternation face à ce mythe, c’est tourner le dos à ce qui fonde notre vivre ensemble « Liberté, égalité, fraternité » s’appuyant sur le triptyque « Souveraineté, Laïcité, Services publics ». Dans cet enjeu, ce que l’on appelle « la gauche de la gauche » qui n’a pas d’ancrage de classe affirmé, cherche encore à trouver le chemin de la barricade sur laquelle s’affronte capital et travail. Le jour où elle aura trouvé la barricade, elle pourra espérer trouver le bon côté.

Ce qui rassemblera ce sont des contenus véritablement transformateurs, et non la collection de logos qui s’offre à nous. C’est précisément cela qui brouille, derrière ces logos les contenus sont masqués par la brume de la bataille des égos.

Bernard Trannoy
www.pcfbassin.fr

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