19 mars 2018
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RÉALISÉ PAR VADIM KAMENKA
Depuis le Sovkhoze Lénine, Pavel Groudinine qui reste l’un des dirigeants de l’ancienne ferme d’Etat en banlieue de Moscou, et candidat du Parti communiste (KPRF) et des autres partis de gauche dont le Levï Front (Front de gauche) de Sergueï Oudaltsov, revient pour l’Humanité.fr sur la présidentielle qui s’est achevé ce 18 mars.
Envoyé spécial à Moscou (Russie). À la fermeture des bureaux de votes, hier soir, au moins 70% des 109 millions de Russes sont allés voter pour le premier tour de la présidentielle. Elle a été plus importante qu’en 2012 dans plusieurs régions. Néanmoins, plusieurs irrégularités ont été recensées. Selon les sondages réalisées à la sortie des urnes, Poutine arrivait largement en tête avec 73% des voix. Pour la deuxième place entre les sept autres candidats, Pavel Groudinine (KPRF, 11,2%) arrivait devant Vladimir Jirinovski (LDPR, extrême droite 6,8%). Derrière Ksenia Sobtchak obtenir 2,4%. Les quatre autres se tenaient en moins de 1% Boris Titov (Parti de la croissance), Grigori Iavlinski (Iabloko), Sergueï Babourine et Maxime Souraïkine (Communistes de Russie).
Que retenez-vous de cette campagne ?
Pavel Groudinine. Ce n’est que le début. Nos idées, notre programme ne vont pas s’arrêter après un scrutin. Il s’agit d’un résultat. Désormais l’aventure est lancée…
Vous allez reprendre la présidence du Sovkhoze ou continuer à vous inscrire dans un projet politique ?
Pavel Groudinine. Je vais retrouver un peu de calme, vivre un peu. Mais après chaque campagne débute une autre campagne. Car faut déjà préparer la suivante des aujourd’hui sinon il sera trop tard. On ne va donc pas s’arrêter.[...]