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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 12:46
Vu sur El Diablo
ALSTOM: « On a nationalisé Renault pour moins que ça à la Libération » [Jean-Pierre Chevènement]

INVITÉ RTL - L'ancien maire de Belfort n'a pas confiance dans les dirigeants d'Alstom et souhaite que l'État prenne plus de parts au capital de l'entreprise.

Jean-Pierre Chevènement maire de Belfort pendant 20 ans est rassuré de voir que le président de la République a fait du maintien de l'activité sur ce site historique d'Alstom, une priorité pour son gouvernement. Désormais, ce partisan d'un État fort se demande quels vont être les moyens mis en place.

Pour sa part, l'ancien maire de la commune souhaite que l'État "monte au capital, ne se contente pas des droits de vote que Monsieur Bouryges lui a accordés pour une durée limitée. Je pense que Monsieur Bouygyes a 28% et il serait honnête de le désintéresser complètement, c'est-à-dire que l'État soit à 28% et aille un peu plus loin peut-être, parce que ce qui est en jeu c'est tout l'équilibre des accords passés avec General Electric." Pour Jean-Pierre Chevènement, il est clair que les dirigeants d'Alstom ont cherché à prendre les pouvoirs publics par surprise. "Ça c'est inacceptable, et nous ne pouvons pas avoir confiance dans les dirigeants d'Alstom. On a nationalisé Renault pour moins que ça à la Libération."

"Il est temps qu'une volonté politique s'affirme"

Jean-Pierre Chevènement réfute les justifications avancées par l'entreprise pour transférer son site de production. Comme il le rappelle, le site de Belfort est la plus vieille usine de locomotives de France, depuis plus de 140 ans et "tout le savoir-faire, les ouvriers, les techniciens, les ingénieurs, on ne va pas les déplacer comme ça." Il pense plutôt que cette manœuvre est la suite logique d'un mouvement de revente à General Electric, initié avec la revente de la branche énergie de l'entreprise"Dans tout cela, il n'y a que félonie, traîtrise, coups tordus, mensonges... Il est temps qu'une volonté politique s'affirme."

Selon lui, seul le pouvoir public pourra effectivement contribuer à sauver les 400 emplois en jeusur le site de Belfort, mais pour cela, il faudra introduire de nouvelles méthodes dans la négociation des contrats d'Alstom. "Quand Alstom négocie des contrats aux États-Unis et en Inde, des contrats à 2 milliards de dollars, rien ne serait plus simple que de prévoir une quantité qui soit, soit fabriquée à Belfort, soit qui couvre les frais de commercialisation qui sont nécessaires pour que Alstom puisse constituer à se développer." Comme il le rappelle, les compagnies allemandes défendent la localisation sur leur territoire des segments à haute valeur ajoutée. "Nous en France, on achète à l'étranger, on investit à l'étranger, on produit à l'étranger. Et en France, on ferme, on licencie. Ce n'est plus acceptable."

SOURCE:

JEAN-PIERRE CHEVÈNEMENT:

Alstom à Belfort: vite, un plan alternatif à sa fermeture !

La fermeture par Alstom de l’usine de locomotives de Belfort qui y existe depuis plus de 140 ans, intervient au lendemain du départ de M. Macron. Celui-ci, en 2015, avait pris devant les salariés d’Alstom des engagements solennels en vue d’assurer le plan de charge de l’usine à travers notamment le programme « TGV du futur ». 

Il ne sera pas moins nécessaire demain qu’hier à la SNCF d’acheter des locomotives de fret et des locomotives TGV. 

La cession d’Alstom-Power à General Electric en 2014 était censée renforcer Alstom-Transport. Celui-ci vient d’emporter un contrat de 2 milliards de dollars aux Etats-Unis mais les emplois créés seront tous américains. 

On attend du gouvernement de la France qu’il défende les usines françaises avec autant d’énergie que le gouvernement américain en mai pour promouvoir l’emploi industriel aux Etats-Unis. Particulièrement à Belfort où le taux de chômage est supérieur de trois points à la moyenne nationale. 

Quel symbole ce serait que la disparition de l’usine mère de Belfort ! Je demande au gouvernement et au Président de la République qui connait bien le dossier Alstom de faire en sorte que cette entreprise présente sans tarder un plan alternatif.

SOURCE:

 

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