Etats Unis : le racisme mal endémique du système capitaliste
Manifestation à Ferguson, credit Photo Loavesofbread – CC BY-SA 4.0 – source
Le racisme ne tombe pas du ciel.
Il n’est pas dans la « nature humaine » qui d’ailleurs n’existe pas.
C’est une construction sociale qui est le résultat de rapports sociaux déterminés.
Considéré autrui comme inférieur à cause de la couleur de sa peau ou de son appartenance à un autre pays que le sien n’a rien de spontané: pas de racisme dans le jardin d’enfants.
En revanche quand l’idéologie dominante – celle des classes dominantes – justifie le colonialisme, c’est-à-dire le pillage et l’exploitation d’un pays par un autre, en prétendant qu’il est naturel et sain que le plus « civilisé » domine le « sauvage », alors une image du colonisé s’impose dans la société du colonisateur : celle d’un inférieur.
Certes il y a une diversité de justification de la « mission civilisatrice » à l’affirmation d’une » guerre des races », mais le fond reste le même : le racisme permet aux classes dirigeantes de s’enrichir par le colonialisme et de diviser ceux qui sont exploités, colonisés ou prolétariat du pays colonisateur.
Aux États-Unis où l’esclavage a été abolit très tardivement (à partir de 1865 après une guerre civile ), où les populations « indiennes » ont été liquidées et se trouvent toujours déportées dans des camps, et où la ségrégation de fait n’est pas terminée (les mariages mixtes n’ont été autorisés qu’en 1967), le racisme reste un problème central dans la société. Et ce n’est pas l’élection d’un président noir qui change la situation sociale des afro-américains étasuniens. [...]
L'article intégral sur le site du PRCF, Initiative communiste.
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