Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 08:06

Vallourec est un groupe industriel français créé en 1889.

Au cours des années 2000, les restructurations et les créations de filiales à l’étranger réduiront peu à peu l'enracinement national et Vallourec abandonne certaines productions destinées à l'automobile par exemple. Ce faisant il réduit sa diversification, fournit principalement les marchés de l'énergie et rend le groupe vulnérable aux fluctuations du prix du pétrole.

En 2014, le groupe Vallourec compte 50 sites de production dans 20 pays différents et les usines françaises, à l'origine de la fortune du groupe, n’emploie plus que 22% des effectifs.

Et en 2015, la multinationale décide des mesures drastiques de réduction d'effectifs en Europe, notamment en France. Ne s'agit-il pas alors d'une stratégie de délocalisation de l’activité vers les pays à bas salaires ? Par exemple vers le Brésil où le groupe possède des usines ou vers la Chine où le groupe vient de renforcer ses positions.

On peut d'autant plus s'interroger que le résultat  déficitaire présenté en 2014 est liée à des « jeux d’écriture », dénommés "dépréciation d’actif". C'est ce résultat qui a été avancé en 2015 pour la première annonce de réduction d'effectifs. Pourtant, sur les dix dernières années, de 2004 à 2014, le chiffre d'affaires de la multinationale n'a cessé de progresser. Certes la chute des prix du pétrole, l'accident nucléaire au Japon ont créé un contexte défavorable, mais la rentabilité à court terme exigée par les actionnaires semble être un non-sens dans des activités d'industrie lourde qui doivent, plus qu'aucune autre, se juger sur le long terme.

Jouer ainsi la vie des salariés au Monopoly de la mondialisation, c'est ça le capitalisme d'aujourd'hui. Et pour quelque temps avant une éventuelle nouvelle catastrophe boursière que la spéculation effrénée ne peut manquer de provoquer à nouveau.

A moins que les travailleurs, lassés d'être les jouets humains de ce monoply du XXIème siècle ne se révoltent, d'abord dans les pays où ils sauront s'organiser pour le faire.

Source : Un article lu sur le blog « La cuisine des patrons » que nous reproduirons dans un article ultérieur.

Vallourec : fermeture du laminoire à Déville-lès-Rouen. 180 emplois supprimés

Sur FR3 Haute-Normandie

Le fabricant de tubes sans soudures Vallourec annonce de lundi 1er février 2016 un vaste plan de restructuration de ces activités. Deux laminoirs, dont celui de Déville près de Rouen (Seine-Maritime) vont fermer. Selon la direction, le site normand ne fermera pas.

  • Marc Moiroud-Musillo avec AFP
  • Publié le 01/02/2016
 

Le site Vallourec de Déville-lès-Rouen en  mai 2015. © France 3 Normandie

© France 3 Normandie Le site Vallourec de Déville-lès-Rouen en mai 2015.

 

Le fabricant de tubes sans soudures Vallourec a annoncé ce lundi une augmentation de capital d'un milliard d'euros, qui passera par un renforcement de son partenariat avec Nippon Steel (NSSMC), ainsi que la suppression de 1.000 emplois supplémentaires en Europe dans le cadre d'une "rationalisation" de ses activités. La baisse importante des cours du pétrole pèse sur le groupe français. 

Une baisse de la moitié de la production européenne

Sur le vieux continent, le groupe vise "une réduction de 50% des capacités de production de tubes par rapport à 2014", via la fermeture de deux laminoirs en France, à Saint-Saulve (Nord) et Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime), d'une ligne de filetage en Allemagne, à Mülheim, et d'une ligne de traitement thermique en Ecosse, à Bellshill, a-t-il précisé dans un communiqué.

"Notre plan a vocation à ajuster significativement notre empreinte industrielle européenne pour remédier à la surcapacité et nous centrer sur les activités à haute valeur ajoutée en France et en Allemagne. Je suis conscient de l'impact que ces mesures auront sur nos collaborateurs. Elles sont néanmoins nécessaires si nous voulons que Vallourec reste positionné en tant que groupe solide dans la durée, capable de faire face à la concurrence dans les années à venir" a déclaré le président du directoire, Philippe Crouzet dans le communiqué.

Dans le cadre de l'augmentation de capital, Vallourec annonce par ailleurs que Bpifrance et son partenaire NSSMC verront chacun leur participation atteindre 15% du capital du groupe après dilution pour un montant global recouvrant la moitié du milliard d'euros attendu de la levée de fonds. Il prévoit également une fusion de ses activités au Brésil, Vallourec Tubos do Brasil et Vallourec & Sumitomo Tubos do Brasil, codétenue avec NSSMC et Sumitomo, dans un nouvel ensemble, Vallourec Soluções Tubulares do Brasil, détenu à 84,6% par le groupe français, ainsi que la fermeture de deux hauts fourneaux et une aciérie dans le pays d'ici 2018.

Le groupe français a par ailleurs annoncé la prise de contrôle de l'entreprise chinoise Tianda Oil Pipe (TOP), basée à Hong Kong et dans laquelle il possédait déjà 19,46% du capital, en devenant désormais majoritaire à hauteur de 70,07%, pour un montant de 175 millions de dollars.

Le groupe avait annoncé en avril 2015 un vaste plan de restructuration prévoyant la suppression de 2.000 postes dans le monde d'ici 2017, dont 565 en France, sans recourir à des licenciements secs. Vallourec avait fait savoir le 14 janvier dernier qu'il allait "réexaminer" son projet de réorganisation de ses unités européennes, qui devait initialement être validé fin janvier, en raison d'une conjoncture de plus en plus dégradée. Les résultats de cette analyse doivent être présentés à la "mi-février", selon Vallourec. 

L'Etat soutien le dossier Vallourec

La semaine dernière, le ministre français de l'Economie, Emmanuel Macron, avait estimé que Vallourec devrait "articuler" son plan social avec "un nouveau plan industriel". Le groupe est confronté à la crise du secteur pétrolier et à des "pratiques de dumping chinoises" dans la sidérurgie, avait souligné le ministre. L'Etat est présent au capital de Vallourec dont il détient indirectement près de 7,5% du capital, via Bpifrance et la Caisse des dépôts. Depuis un an, l'action Vallourec a perdu près de 80% de sa valeur, la capitalisation boursière du groupe tombant à 549 millions d'euros.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents