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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 14:20
Cette victoire des "Indignés" à Madrid ne s'inscrit pas dans le même contexte que la victoire de Syriza en Grèce.  En effet les "Indignés" s'allient, à Madrid, avec le PSOE qui soutient toutes les mesures austéritaires européennes.  Difficile de croire qu'une telle alliance puisse répondre à l'attente des Madrilènes, même localement.  Les illusions semées par la social-démocratie ont la vie dure, surtout dans un pays où la droite a des liens historiques avec l'ancienne dictature.
Que feront les Indignés lors des prochaines élections nationales ? AC

Edité par avec ( lci.TF1.fr )
le 12 juin 2015 à 12h54 , mis à jour le 12 juin 2015 à 13h00.

Extraits

 

Manuela Carmena Madrid Espagne mairie Podemos

Manuela Carmena, prend ses fonctions de maire de Madrid le 13 juin 2015. Image d'archives. / Crédits : PEDRO ARMESTRE / AFP

 

Elle a été militante communiste, travaillé pour les Nations unies et été l'une des premières femmes nommée juge dans l'Espagne machiste post-franquisme. Dès samedi, cette ancienne magistrate de 71 ans, candidate des "indignés" d'Ahora Madrid, sera à la tête de la capitale espagnole.

Elle ne voulait pas se lancer. Elle aura finalement mis fin à deux décennies de gouvernement de droite dans la capitale espagnole. Manuela Carmena sera intronisée, samedi, nouvelle maire de Madrid, à la suite d'un accord entre les "indignés" d'Ahora Madrid - liste née de l'alliance entre Ganemos Madrid et Podemos - et les socialistes du PSOE. Avec 29 sièges (20+9), Ahora Madrid fait ainsi mieux que le Partido popular (21), qui gérait la ville depuis 24 ans. Il aura fallu moins de trois mois à cette ancienne magistrate de 71 ans pour séduire les électeurs madrilènes. L'un des moments forts de sa campagne ? Sa pique envoyée à son adversaire du PP, Esperanza Aguirre, lors d'un débat télévisé. "Je ne te comprends pas, Esperanza... Qu'après nous avoir fait tant de mal, tu veuilles encore gouverner. Tu as fait un mal terrible à la démocratie", a-t-elle lancé à l'ancienne ministre de 63 ans, également ancienne présidente du Sénat et présidente de la région de Madrid entre 2003 et 2012.

[...]

Logement, emploi : 5 mesures phares pour ses 100 premiers jours

Née le 9 février 1944 dans une famille de commerçants madrilènes, elle dit avoir toujours pensé qu'il fallait "se battre pour un monde meilleur". Ce qu'elle a fait contre le franquisme lors de ses études de droit dans les années 1960. A cette époque, elle rejoint le Parti communiste pour "lutter contre Franco". Une décision qui lui vaut d'être expulsée de l'université de Madrid où elle fait ses études de droit. En 1977, deux ans après la mort du dictateur, elle échappe à un attentat de l'extrême-droite qui vise le cabinet d'avocats dans lequel elle exerce. Plusieurs de ses collègues trouvent la mort, l'Espagne est sous le choc.

Quatre ans plus tard, elle devient magistrate. Une nomination mal perçue par ses pairs. "Je ne peux pas te féliciter: tu es une femme, tu es une "rouge" et je n'ai aucune envie que tu sois dans le corps judiciaire", entend-t-elle de la parte de l'un de ses supérieurs. Elle est tour à tour juge d'instruction, juge d'application des peines, jusqu'à accéder au Tribunal suprême. La justice, un sentiment avec lequel elle souhaite diriger la ville. Manuela Carmena, qui se dit indépendante, a ainsi prévenu : elle veut être la maire de tous les Madrilènes. Pour ses 100 premiers jours de gouvernement, elle s'est donné comme objectif cinq mesures phares concernant le logement, l'arrêt de la privatisation des services publics, l'accès aux services de santé et l'emploi. Et pour cela, elle a d'ores et déjà annoncé qu'elle présidera elle-même les débats du Conseil municipal. Une mission que n'exerçaient pas ses deux prédécesseurs.

Ouest-France.  Extrait.

Les « indignés » avaient obtenu 31,8 % des suffrages

"Sa liste composée en partie de personnes issues du mouvement des « indignés », né en mai 2011 à Madrid contre l'austérité et la corruption, a obtenu 20 sièges (31,8 % des suffrages) contre 21 (35,5 %) pour Esperanza Aguirre. Les socialistes ayant eu neuf sièges (15,3 %), Manuela Carmena pourra gouverner avec eux."

Le Monde.fr

Extraits

"La capitale espagnole, gouvernée par la droite depuis 24 ans, est en passe de changer de main. La candidate issue du mouvement des indignés, Manuela Carmena, sera en effet investie samedi 13 juin maire de Madrid. Sa liste a obtenu, jeudi 11 juin, le soutien du Parti socialiste (PSOE) après plus de deux semaines de négociations."

"Le PSOE ne veut pas froisser Manuela Carmena

Durant les négociations, le leader socialiste de la capitale espagnole, Antonio Miguel Carmona, a soigneusement évité d’imposer des mesures qui pourraient être repoussées par Ahora Madrid.

Ainsi, il n’a pas insisté pour encourager une baisse des impôts que refuse Manuela Carmena. La nouvelle maire préfère en effet maintenir leur volume en l’état mais préfère les réajuster pour que les plus riches payent plus quand les plus pauvres payeront moins."

La Provence.com

Extraits

[|...] Manuela Carmena a d'ailleurs annoncé que ses premières décisions seraient pour les personnes risquant chaque jour de perdre leur toit, en tentant de trouver des solutions pour freiner les expulsions ou des logements alternatifs.

La juge qui roule à vélo veut aussi s'en prendre à la corruption qui gangrène la politique espagnole, favoriser les transports en commun et réduire de moitié son salaire, de 100.000 à 45.000 euros annuels.

[...]

L'ancienne magistrate de 71 ans a promis de gouverner "pas seulement pour ceux qui ont parié pour le changement", mais "aussi pour ceux qui n'y croient pas".

Sa rivale Esperanza Aguirre a tenté de convaincre le Parti socialiste de la soutenir contre Carmena, car, disait-elle, Podemos veut se servir de Madrid comme tremplin "pour casser le système démocratique occidental". (sic)

"Nous allons séduire ceux qui ne croient pas au changement", a promis Manuela Carmena, qui devra d'abord composer avec la région de Madrid, encore dirigée par la droite.

 

Avec le PSOE comme allié, cela risque de s'avérer problématique ...AC

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