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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 08:52
Commentaires : Les Grecs ne veulent pas de la politique d'austérité imposée par l'Union européenne et le FMI.  Mais ils veulent en majorité rester dans l'euro.  Il leur faudra choisir.  Nous soutenons ceux qui choisissent de résister.

Publié le 2015-06-18 à 08:27 | french.xinhuanet.com

 

ATHENES, 17 juin (Xinhua) -- Des citoyens grecs se sont rassemblés mercredi sur la place Syntagma d'Athènes et dans d'autres grandes villes du pays pour des manifestations symboliques pro-gouvernementales et anti-austérité alors que la crainte se fait sentir d'un possible défaut de paiement.

"La démocratie ne cèdera pas au chantage, nos vies n'appartiennent pas aux créanciers", ont clamé les manifestants à l'extérieur du parlement, avec des pancartes disant: "Finissons-en avec l'austérité".

Le rassemblement a été organisé via les réseaux sociaux après que le gouvernement grec a échoué dimanche à parvenir à un accord avec les créanciers internationaux, appelant à une fin des mesures de stricte austérité imposées au cours des cinq dernières années dans le pays lourdement endetté.

Après cinq mois de négociations sur les politiques qui devraient être menées en échange d'un financement international supplémentaire, la Grèce risque le 30 juin d'échouer à payer les remboursements qu'elle doit au Fonds monétaire international.

Dans ce cas, le pays pourrait se diriger vers une banqueroute financière et la sortie de la zone euro.

Des personnes de tous âges ont manifesté pour montrer leur soutien au gouvernement à la veille d'une autre réunion cruciale de l'Eurogroupe et d'un sommet de l'UE la semaine prochaine.

Jeudi, une autre manifestation est prévue via les réseaux sociaux avec comme slogan "Nous restons en Europe", en faveur du maintien de la Grèce dans la zone euro.

Sept Grecs sur dix sont favorables au maintien dans la zone de la monnaie commune européenne quel qu'en soit le prix, selon le dernier sondage publié cette semaine.

 

Avec "Bella Ciao" en fond sonore, une place parsemée de banderoles "Stop à l'austérité, soutenez la Grèce, changez l'Europe", 7.000 personnes étaient rassemblées à Athènes pour soutenir le Premier ministre Alexis Tsipras et son combat contre l'austérité voulue par Bruxelles.

Sept mille personnes, selon la police, demandant notamment "la fin des sacrifices", se sont rassemblées mercredi soir sur la place Syntagma, dans le centre d'Athènes, pour manifester leur soutien au gouvernement dans les négociations ardues qu'il mène actuellement avec les créanciers de la Grèce.

Plusieurs membres du gouvernement d'Alexis Tsipras leur ont rendu visite. La présidente du Parlement Zoé Konstantopoulou avait aussi fait le déplacement. Ces postures très radicales lui valent une très grande popularité. Elle a ainsi été l'initiatrice d'une commission sur la légalité de la dette qui compte prôner le non-remboursement de celle-ci aux créanciers, et d'une autre sur les réparations que l'Allemagne devrait à la Grèce pour les exactions commises pendant la deuxième guerre mondiale, qui a conclu que Berlin devrait verser quelque 300 milliards d'euros à Athènes.

Le ministre de l'Intérieur Nikos Voutsis a salué "l'aide" que les manifestants tentent d'apporter au gouvernement pour parvenir à un accord "en faveur du peuple".

Parmi les manifestants, Stelios Vitzileos, un retraité du BTP âgé de 82 ans, déplorait qu'ils (les créanciers, ndlr) "taillent, taillent, taillent, nous ne pouvons plus vivre, nous aimons l'Europe, nous voulons rester dans l'Europe, mais malheureusement, la manière dont ils nous poussent, c'est comme s'ils nous disaient d'en partir".

La Grèce mène de difficiles négociations pour tenter d'obtenir 7,2 milliards d'euros de ses créanciers (UE, BCE, FMI) qui lui permettraient tout juste de passer l'été, sa dette équivalant à environ à 180% de son PIB.

Article de la rédaction web d'iTELE avec AFP. Crédit photo : Bloco via Flickr

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