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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 13:40

Publié et commenté par Jean Lévy Nous partageons son analyse et son commentaire.

Chevènement : «Je veux un dialogue, de Mélenchon à Dupont-Aignan»...Jean Lévy commente...
Chevènement : «Je veux un dialogue, de Mélenchon à Dupont-Aignan»...Jean Lévy commente...
Chevènement : «Je veux un dialogue, de Mélenchon à Dupont-Aignan»...Jean Lévy commente...

L’ex-ministre socialiste, Jean-Pierre Chevènement, qui vient de quitter son petit mouvement MRC,appelle à une sorte d’alliance d’idées allant de la gauche de la gauche au souverainiste de droite, Nicolas Dupont-Aignan.

Samedi, Jean-Pierre Chevènement a quitté le Mouvement républicain et citoyen (MRC), dont il était le fondateur et le président d’honneur, pour « reprendre sa liberté ». A 76 ans, celui qui se considère « en dehors des logiques partisanes » veut tendre la main aux « républicains de l’autre rive » comme le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan.

 

Maintenant, que voulez-vous faire?


Jean-Pierre Chevènement.

Il faut créer un mouvement d’idées alternatif qui transcende les sensibilités historiques car on ne sortira pas la France de l’ornière sans cela. Le clivage gauche-droite ne correspond plus à la réalité depuis que la droite, tournant le dos au gaullisme, et la gauche, au projet de transformation sociale d’où est tirée sa légitimité, se sont retrouvées sur un projet soi-disant européen mais profondément régressif. On en voit aujourd’hui les résultats. Ce qui est en jeu c’est le redressement de la construction européenne à partir de ses nations et sur la base d’un projet « d’Europe européenne », pour reprendre l’expression du général de Gaulle.

Concrètement, qu’est-ce qui motive votre départ du MRC ?
J’ai essayé en vain de faire bouger la direction du MRC. Je lui ai proposé d’être le fer de lance d’une alternative républicaine dans une démarche de rassemblement sans sectarisme. Mais c’est un petit parti prisonnier de sa logique. C’est pourquoi le débat y a été étouffé. Pour ma part, je compte relancer le club République moderne que j’ai fondé en 1983 après avoir quitté le gouvernement.

Mais pourquoi vouloir privilégier Dupont-Aignan ?
Je suis partisan d’un dialogue sans exclusive et sans sectarisme avec tous ceux qui souhaitent une alternative républicaine, de Mélenchon à Dupont-Aignan. Je ne veux pas précipiter à la trappe les hommes et les femmes qui composent les partis de gouvernement, mais leur logiciel est complètement périmé. Ils doivent renouveler leur grille de lecture du monde. 

 

"canempechepasnicolas" :

 

Aujourd'hui, il faut le dire et le répêter, aucun changement réel d'orientation politique, économique et social ne peut se concevoir sans que notre peuple ait retrouvé souveraineté. Or, au sein de l'Union européenne, une seule voie est possible, celle du "tout marché"  au seul profit de l'oligarchie financière. Pas question de monnayer la moindre concession. Ou on accepte la vassalisation ou s'en échappe en sortant de l'UE. Pas de troisième voie, pas d'"Europe sociale" possible, ni de "redressement de la construction européene" envisageable :  les Grecs en savent quelque chose. 

 

Sans en tirer les leçons, l'initiative de Jean-Pierre Chevènement est vouée à l'échec. 

 

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