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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 05:52
C'est le sens du projet de loi n° 2225 déposé par le député Konstantin Mateychenko du parti "Front populaire" du Premier ministre Arseni Iatseniouk. Avec cette loi critiquer le gouvernement sera puni de 3 ans d'emprisonnement, voilà une nouvelle preuve qu'Euromaïdan n'est en rien progressiste, démocratique - article et traduction Nico Maury
 
Ukraine : Critiquer le gouvernement sera puni de 3 ans d'emprisonnement
 
Le député du "Front populaire", Konstantin Mateychenko, a déposé un projet de loi au Parlement ukrainien (Verkhovna Rada), qui condamne toute personne pour avoir critiqué le gouvernement. La loi n°2225 propose de modifier le Code criminel de l'Ukraine sur les "actes délibérés pour saper l'autorité de l'Etat et le gouvernement".

La liberté d'expression emprisonnée
"Les actes illicites, socialement dangereux, qui portent atteinte à l'autorité de l'Ukraine en tant qu'Etat souverain, l'humiliation publique, l'abus, la souillure, ou autres actions visant à saper l'autorité des pouvoirs publics, les gouvernements, les associations de citoyens, ou quelques éléments structurels de l'administration publique (ses organes compétents), doivent être punis de travaux correctionnels pour un maximum de deux ans et de deux mois à trois ans d'emprisonnement".
Des organes de presse se sont opposé à cette loi et dénonce une volonté de réduire la liberté d'expression. Une ironie pour un gouvernement sensé exprimer les valeurs occidentales et européennes. D'autant plus que le Président ukrainien, Petro Porochenko, était venu à Paris pour soutenir la liberté d'expression.

 

Les communistes (KPU) dénoncent une volonté d'écraser toute forme d’opposition et à légitimer la répression politique
Petro Simonenko, Premier secrétaire du Parti Communiste d'Ukraine (KPU) n'est pas surpris par cette loi. "Lorsque qu'un régime politique mène des attaques sans précédent contre les droits des citoyens, contre les salaires, déclenche une guerre contre son propre peuple, cela suscite une opposition active de la population. Les députés du parti au pouvoir "Front populaire"ont donc naturellement introduit un projet de loi qui prévoit une punition pour les citoyens qui critiquent le gouvernement à tous les niveaux."
"Critiquer le président ou le parlement nous envoie en prison. Dénoncer l'inefficacité des fonctionnaires nous envoie en prison. Lutter contre la corruption du pouvoir, qui sape sa crédibilité, nous envoie en prison. Vous n'aimez pas les gangs et les atrocités nazies dans le pays et vous critiquez une "association de citoyens", c'est passible d'un emprisonnement" déclare Petro Simonenko.
"En fait, je suis convaincu" déclare le leader communiste "que le projet de loi №2225 vise à détruire toute opposition, il viole les droits civils fondamentaux, notamment Européens".
"Le projet de loi №2225 est un chemin direct à la dictature. C'est le début de la persécution des juges qui refuseraient de plier aux injonctions du pouvoir. Le dernier exemple vient des juges du tribunal administratif du district de Kiev, qui ont refusé l'interdiction du Parti communiste. Mais l'Europe et les États-Unis, tournent délibérément les yeux ailleurs, pour eux il existe des doubles standards".
Nicolas Maury
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