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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 10:30

LeFigaro.fr avec AFP

Décès suspect d'un allié de Ianoukovitch

Un ancien gouverneur a été retrouvé mort aujourd'hui dans le sud de l'Ukraine, a annoncé la police, troisième décès suspect en deux semaines d'un allié de l'ex-président pro-russe déchu, Viktor Ianoukovitch.

Le corps d'Olexandre Peklouchenko, né en 1954, ex-gouverneur de la région industrielle de Zaporijia (sud-est), a été retrouvé dans sa maison de campagne proche de la ville, avec une blessure mortelle au cou infligée à l'arme à feu, a annoncé la police.

"L'hypothèse préliminaire retenue par les enquêteurs est le suicide", a indiqué le ministère ukrainien de l'Intérieur dans un communiqué.

Olexandre Peklouchenko, un temps député et haut responsable parlementaire du Parti des régions d'Ianoukovitch, a été limogé du poste de gouverneur après la fuite de l'ex-président vers la Russie. Il faisait l'objet d'une enquête pour la répression de manifestations pro-européennes à Zaporijia.

Sa mort suit celle de Stanislav Melnik, un autre ex-député du Parti des régions, retrouvé mort dans la nuit de lundi à mardi par son épouse, dans la salle de bain de leur maison dans la région de Kiev. Il se serait suicidé avec un fusil de chasse.

Fin février c'est Mikhaïlo Tchetchetov, encore un ancien haut responsable parlementaire du Parti des régions qui s'est défenestré du 17e étage à Kiev.

 


 

Sur RTL.fr

Ukraine : mystérieuse épidemie de suicides chez des ex-prorusses

L'Ukraine s'interroge après une vague de suicides présumés d'ex-alliés du président prorusse déchu, Viktor Ianoukovitch.

Trois anciens alliés de l'ex-président ukrainien prorusse Viktor Ianoukovitch se sont suicidés ces trois dernières semaines. (Archives)
Crédit : SERGEI SUPINSKY / AFP

Trois anciens alliés de l'ex-président ukrainien prorusse Viktor Ianoukovitch se sont suicidés ces trois dernières semaines. (Archives)

par La rédaction numérique de RTL , Avec AFP

Trois hauts responsables de l'ancien régime de Viktor Ianoukovitch renversé en février 2014 après trois mois de contestation proeuropéenne sur le Maïdan à Kiev, réprimée dans le sang, ont été retrouvés morts ces deux dernières semaines. Une vague de suicides qui poussent l'Ukraine à s'interroger.

Peur de poursuites judiciaires, dépression ou liquidation de témoins indésirables? Les enquêteurs disent privilégier l'hypothèse de suicides alors que les prorusses dénoncent une "persécution" de la part du pouvoir contre les opposants.

Un premier suicide après une nouvelle inculpation

Fin février c'est Mykhaïlo Tchetchetov, ancien haut responsable parlementaire du Parti des régions de Ianoukovitch, se serait défenestré du 17 étage après avoir laissé une note à son épouse disant qu'il "n'avait plus de force morale pour vivre". Soupçonné d'abus de pouvoir, Mikhaïlo Tchetchetov avait été arrêté une semaine avant sa mort, mais libéré peu après sous caution de 5 millions de hryvnias (environ 220.000 euros).

Quelques heures avant la mort de Tchetchetov, le procureur général d'Ukraine, Viktor Chokine, avait annoncé à la télévision qu'il s'apprêtait à présenter à l'ex-député de nouveaux chefs d'inculpation. Tchetchetov était l'un de ceux qui avait organisé en pleine contestation du Maïdan le vote au parlement du 16 janvier 2014 sur les lois jugées "dictatoriales" qui limitaient le droit de manifester et prévoyaient des peines de prison pour les contestataires. Ce vote avait contribué à radicaliser la contestation jusque-là pacifique qui se solda en février 2014 par un bain de sang dans le centre de Kiev et la fuite du président Viktor Ianoukovitch en Russie. Mikhaïlo Tchetchetov avait également présidé en 2003-2005 le Fonds des biens d'Etat ukrainien chargé des privatisations.

Sans avancer d'hypothèses sur la mort de Tchetchetov, Igor Loutsenko, responsable parlementaire chargé de la lutte contre la corruption avait aussitôt écrit sur son blog que "sa mort garantissait aux propriétaires d'entreprises vendues pour rien" que les résultats des privatisations opaques ne seraient pas revus. L'oligarque ukrainien et gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Igor Kolomoïski, a estimé que Tchetchetov qui "connaissait les secrets de la privatisation" avait été "poussé au suicide".

"Un meurtre masqué sous un suicide" ?

Stanislav Melnik, un autre ex-député du Parti des régions, a, lui, été retrouvé mort dans la nuit de lundi à mardi par son épouse, dans la salle de bains de leur maison dans la région de Kiev. Il se serait suicidé avec un fusil de chasse.

Vendredi l'ex-gouverneur de la région industrielle de Zaporijia (sud-est) Olexandre Peklouchenko a de son côté été retrouvé avec une blessure mortelle au cou infligée à l'arme à feu. Il faisait l'objet d'une enquête pour répression de manifestations pro-européennes à Zaporijia.

"Quand un ex-haut responsable risque de se retrouver en prison, cela peut provoquer des troubles psychologiques", estime Mikhaïlo Kornienko qui fut vice-ministre de l'Intérieur. "Mais on ne peut pas exclure que ces morts pourraient profiter à quelqu'un, on ne peut pas exclure qu'au moins un de ces décès est un meurtre masqué sous un suicide", ajoute-t-il.

Comme un air de déjà-vu

Les suicides suspects suivant la chute dramatique d'un régime ne sont pas nouveaux en Ukraine. En 2005, tout juste après la victoire de la Révolution orange et l'arrivée au pouvoir de prooccidentaux, le ministre de l'Intérieur du régime déchu, Iouri Kravtchenko, soupçonné d'implication dans le meurtre retentissant du journaliste Gueorgui Gongadzé, a été retrouvé mort après avoir été convoqué au Parquet.

La version officielle d'un suicide avec deux balles dans la tête a suscité le scepticisme, mais l'enquête a été close. "Les enquêteurs ont décidé qu'il s'agissait bien d'un suicide. Moi je continue de soupçonner que c'était un meurtre", a dit Valentyna Telytchenko, avocate de la famille Gongadzé qui a étudié le dossier Kravtchenko.

Elle estime toutefois qu'il ne faut pas comparer ce cas à la vague de suicides actuelle. "Après un changement de pouvoir, les représentants de l'ancien régime poursuivis savent qu'ils n'ont plus de protecteurs, ils risquent gros", souligne-t-elle. "Ils ne sont pas sûrs que les tribunaux vont agir de façon indépendante", poursuit l'avocate. Pour le procureur adjoint ukrainien, Oleksiï Baganets, il n'y qu'une seule explication à ces suicides : "les gens ont peur de faire face à leur responsabilité".

Pour des informations plus détaillées, allez consultez le site Les crises.fr

Actu’Ukraine semaine du 9 au 15 mars 2015 

Focus de la semaine : Vague de suicides de représentants de l’ancien gouvernement ukrainien et offensive anti-Kolomoysky

• Epidémie de suicides de représentants de l’ancien gouvernement en Ukraine. Nous vous avions parlé de 2 suicides douteux la semaine dernière. Il semble  qu’ils ne soient que la partie émergée de l’iceberg. Ce ne sont en fait  pas moins de 8 fonctionnaires et politiques de haut rang qui se sont suicidés dans des  circonstances douteuses entre le 27 janvier et 14 mars 2015 (rferl.org, courrier international, youtube).

 

 

 

 

 

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