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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 14:33

Lu sur Rouge-Midi

 

SYRIE : Comment Hollande a manipulé les rapports sur les armes chimiques


On savait bien que la raison d’État a parfois peu à voir avec la raison tout court. Mais le dernier livre des journalistes Georges Malbrunot et Christian Chesnot est une véritable bombe. Il montre comment des gouvernements d’irresponsables (Sarkozy/Hollande) peuvent manipuler l’information de leurs propres services de renseignement et de leurs ambassadeurs afin de pouvoir affirmer que la seule solution c’est la guerre. Mais comment peut-on encore faire confiance à des gens pareils ?

Le livre français, les chemins de Damas , publié il y a quelques jours, provoque un scandale en révélant des éléments secrets sur la manière dont la présidence française a forcé le corps diplomatique et les services secrets français à se soumettre à la décision politique de renverser Assad et à manipuler les rapports sur les armes chimiques et la réelle puissance du régime syrien.

Un livre publié à Paris il y a quelques jours et intitulé Les chemins de Damas, Le dossier noir de la relation franco-syrienne, par les journalistes français Georges Malbrunot et Christian Chesnot, donne de précieuses informations sur les coulisses de la relation entre Paris et Damas au cours des 40 dernières années. Ce livre d’investigation contient des informations et des interviews avec des personnalités étroitement impliquées dans le dossier syrien, des années 1980 à nos jours.

En passant des sommets présidentiels aux confrontations politiques et meurtrières, et des tensions diplomatiques aux périodes de lune de miel et à la coordination secrète des deux capitales, le livre s’attaque aux “dossiers noirs” et autres événements cachés qui caractérisent la relation décrite comme “quasi-schizophrène” entre les deux pays.

Selon le synopsis qu’en propose l’éditeur Robert Laffont, Les chemins de Damas montre que les présidents français successifs ont agi avec la Syrie “souvent de manière émotionnelle, avec précipitation ou avec improvisation, ce qui a conduit à l’impasse que nous observons aujourd’hui (dans les relations)“.

Assad reçu par Sarkosy à Paris.

Les auteurs relatent un incident qui a suivi immédiatement l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafik Hariri : “Au moment même où Jacques Chirac, après l’assassinat de son ami Rafik Hariri, voulait “faire rendre gorge” à Bachar el-Assad, la France livrait à Assad dans le plus grand secret, deux hélicoptères Dauphin et fournissait à son entourage un système pour sécuriser leurs communications.”

Quant aux présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande “ils ont fait tour à tour les mêmes erreurs par méconnaissance de la réelle capacité de survie du régime syrien,” concluent les auteurs.

La presse française a publié quelques extraits du livre, notamment Le Point du 9 octobre. Le magazine a écrit que le livre était “exceptionnel,” et a publié des morceaux du livre qui contiennent des détails importants sur les discussions qui se tenaient dans les couloirs du ministère des Affaires Etrangères, de l’Elysée, des services secrets et des services de sécurité français sur la crise syrienne.

(Sous Sarko) Altercation au ministère des Affaires étrangères

Un chapitre du livre intitulé “Bagarre au Quai d’Orsay” fait état d’une violente querelle sur la Syrie qui s’est produite dans un bureau du ministère des Affaires Étrangères à Paris au printemps 2011. A cette époque, Alain Juppé était le ministre des Affaires Étrangères. L’altercation a eu lieu dans le bureau d’Hervé Ladsous, le chef de cabinet du ministre des Affaires Étrangères, entre Eric Chevallier, l’ambassadeur de France à Damas, et Nicolas Galey, le conseiller du président (Nicolas Sarkozy à l’époque) pour le Moyen-Orient. Étaient aussi présents Patrice Paoli, directeur, à l’époque, du département du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord et aujourd’hui ambassadeur de France au Liban, et Joseph Maila, le directeur de la prospective au ministère des Affaires Étrangères, ainsi que des diplomates responsables des affaires syriennes.

La conviction de l’ambassadeur Chevallier était la suivante : “Le régime d’Assad ne tombera pas, Assad est fort” et il se maintiendra au pouvoir. C’est ce qu’il avait écrit dans ses dépêches diplomatiques depuis Damas, raison pour laquelle il avait été rappelé à Paris. Chevallier “a redit aux personnes présentes à cette réunion qu’il était “proche du terrain”, et qu’il avait “visité diverses régions de la Syrie et qu’il n’avait pas le sentiment que le régime en place était en train de s’effondrer“.

“Arrêtez de dire des bêtises !” l’a interrompu Galey, le représentant de Sarkozy. “Il ne faut pas s’en tenir aux faits, il faut voir plus loin que le bout de son nez.” a-t-il ajouté. La remarque de Galey était d’une “hostilité sans précédent” selon une des personnes présentes. Même Ladsous “a été choqué de la détermination de Galey,” quand il est apparu que Galey “n’était pas venu prendre part aux délibérations mais remplir une mission spécifique : imposer l’idée que la chute d’Assad était inévitable,” et faire comprendre à tout le monde qu’aucune opinion divergente ne serait tolérée dans le corps diplomatique français.

Mais Chevallier a défendu sa position qui différait de celle que l’Elysée voulait imposer. Il a dit qu’il avait rencontré l’opposition syrienne régulièrement, “mais qu’il continuait à penser que le régime avait la capacité de survivre ainsi que des soutiens étrangers“. “On se moque de vos informations !” a réitéré Galey, ce à quoi l’ambassadeur a répondu : “Vous voulez que j’écrive autre chose mais mon travail comme ambassadeur est de continuer à dire ce que j’ai écrit, c’est à dire ce qui est réellement arrivé“. “Vos informations ne nous intéressent pas. Bachar el-Assad doit tomber et il tombera,” a rétorqué Galey d’une voix coupante.

La querelle s’est alors envenimée, ce qui a forcé Ladsous à intervenir plusieurs fois pour mettre fin à cette “bataille verbale”.

(Sous Hollande) Un rapport étrange sur les attaques aux armes chimiques en Syrie

Une autre section du livre traite des actions du président François Hollande en août 2013, quand il a ordonné la déclassification du document de synthèse des rapports de la Sécurité Extérieure et du Renseignement militaire sur les attaques aux armes chimiques dans la région de Ghouta près de Damas, au moment où il tentait de rallier un soutien international en faveur d’une frappe pour punir ceux “qui empoisonnaient des innocents.”

Le livre révèle que la conclusion du rapport conjoint avait été “élaguée” par le conseiller spécial du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, d’une manière qui d’une certaine façon faisait du tort aux informateurs.

Les informateurs avaient soulevé plusieurs questions dans leurs rapports concernant des événements qu’ils n’avaient pas pu vérifier comme l’utilisation de gaz sarin. Une des hypothèses faite par les informateurs dans leurs rapports était la suivante : “Il est possible que des bombardements classiques de l’armée syrienne sur un laboratoire clandestin des rebelles ait provoqué une fuite de gaz.” Mais cette conclusion a été “purement et simplement coupée” du texte du rapport final.

Nous avons fait des erreurs en ce qui concerne la Russie

Claude Guéant, l’ancien ministre de l’Intérieur et Secrétaire Général sous Sarkozy, dit que la manière dont Juppé a traité la Russie fut une grave erreur ; il souligne que la Russie n’aurait pas dû être marginalisée mais qu’au contraire, on aurait dû en tirer partie.

Il a ajouté : “Si nous avions mis de côté notre égoïsme, notre prestige et notre amour du pouvoir et dit aux Russes qu’ils étaient les plus à même de concourir à trouver une solution en Syrie, ils auraient été heureux d’apporter un soutien positif. Ils étaient les seuls à pouvoir faire quelque chose.”

Le livre traite aussi de la fragile relation entre les diplomates français et les services secrets et du conflit entre le Renseignement Intérieur et le Renseignement Extérieur sur la question syrienne. L’antipathie entre les deux agences a commencé au début de la crise syrienne et s’est prolongée même après que les deux agences se soient installées à Amman.

Les rapports venant des deux agences semblaient contradictoires en 2011. Un diplomate qui était en contact avec les deux agences a expliqué que toutes les deux étaient convaincues que Assad ne tomberait pas rapidement mais que le Renseignement Intérieur a vite noté le rôle des salafistes et des djihadistes dans la rébellion, tandis que le Renseignement extérieur continuait d’envoyer des rapports diabolisant le régime de Assad.


Sabah Ayoub

Source : Al-Akhbar

Traduction : Dominique Muselet

Transmis par la_peniche

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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 14:22
Lu sur El Diablo
La Relativité

 

Depuis cinq ans l’administration américaine annonce la reprise du marché du travail alors que cinquante millions d’américains ont besoin des food stamps pour manger et 60 % des ménages américains doivent emprunter pour assumer une dépense de 400 dollars.


Depuis cinq ans la banque centrale américaine a fait trois QE et mis ses taux à zero. Le S P 500 est au plus haut alors que la croissance est seulement de 1,8 %. 7500 Mds de dette supplémentaire pour 1500 Mds de PIB en plus .


Depuis deux ans Mr Abe fait marcher la planche à billets à un rythme d’enfer, le marché action monte, le yen baisse. Pendant ce temps la population Japonaise est exsangue l’économie s’effondre, ce qui finira par entrainer un véritable Tsunami financier sur toute la planète.


Depuis 5 ans Monsieur Obama est prix Nobel de la Paix et fait la guerre partout sur le globe, il est même à deux doigts d’en déclencher une avec la Russie.


Depuis deux ans on nous annonce une forte reprise en Grande Bretagne alors que cette reprise en trompe l’œil n’est dûe qu’a un copieux déficit budgétaire et une dette abyssale.


Ces dernières années la Chine affiche une croissance de 7,5 % du PIB alors que tous les autres chiffres montrent une croissance d’à peine la moitié.


On nous dit depuis 2008 qu’on a mis en place une régulation bancaire qui empêche que 2008 ne se reproduise alors que les banques d’aujourd’hui sont plus dangereuses qu’elles n’ont jamais été, avec des effets de levier qui n’ont pas diminué et qui ne peuvent, ni être couvert par des Fonds propres, ni par la garantie d’Etats en faillite. A ce propos, on orchestre une campagne de publicité nommée Stress tests pour vanter la sécurité des banques, et particulièrement des banques françaises, alors que c’est tout le contraire.


On cite depuis quatre ans, ou plutôt depuis que l’on a besoin qu’ils sortent leur chéquier, l’Allemagne comme un modèle à suivre alors que l’Allemagne est le Japon d’il y a dix ans.


On a expliqué aux Européens que l’Europe et l’euro c’était la prospérité, la sécurité pour les siècles à venir et au bout de dix ans, c’est le chômage de masse, la pauvreté, la faillite et la ruine et un risque de guerre avec la Russie si on continue de suivre aveuglement les consignes données par le prix Nobel de la Paix cité plus Haut. Pour Albert Einstein la relativité se formulait de cette façon E=M*C² pour un européen la formule est la même avec E= euro M= mensonges C= crétins


On nous parle des réformes de Monsieur Macron en France, ensemble de mesurettes sensées relancer la croissance. Il y a un an on faisait des gorges chaudes de l’arrivée de Mattéo Renzi, aujourd’hui l’Italie est dans un tel état qu’elle est un bon candidat pour jouer le déclencheur de l’éclatement de l’euro.


On nous parle des avantages de la baisse de l’euro sans jamais expliquer que pour la plupart c’est un handicap. C’était un avantage il y a cent ans, depuis la mondialisation et les délocalisations des exportateurs les inconvénients dépassent de beaucoup les avantages.


On nous parle aussi des avantages de la baisse du pétrole sans jamais parler des pertes que cela va occasionner, des faillites des licenciements dans l’industrie pétrolière, parapétrolière, les sociétés de services qui gravitent autour, et les banques qui leur ont prêté.


On nous parle de la baisse des taux sans jamais dire que l’argent qui ne coute rien va s’investir dans des projets qui ne rapportent rien.


On nous parle d’une reprise de la consommation aux Etats Unis alors que les prochains subprimes seront sur le crédit étudiant et sur le crédit automobile dont les américains abusent car ils font face à une forte baisse de leurs revenus.

 

On nous présente les gens qui nous dirigent, les politiques et leurs conseillers, les dirigeants économiques comme les élites alors que ce sont des incompétents pour ne pas utiliser d’autres qualificatifs.


Olivier Delamarche

 

source: les éconoclates

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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 08:31

Commentaires : Nous avons cherché ces infos sur nos médias nationaux.  Nous n'avons pas trouvé.  Autocensure ou censure ?  Les esprits bien-pensants diront que c'est de la propagande russe.  Qu'ils nous donnent donc les informations.  Nous sommes abreuvés d'images, de faits divers, mais fort peu d'analyses ou de reportages de fond sur des sujets qui nous concernent pourtant.  Qui sont les partisans de la tension et des sanctions en Europe ? Guerre ou paix ?  La question mérite que les citoyens y réfléchissent.  Ce sont eux qui subissent la politique imposée par les Etats-Unis et à laquelle se soumettent les responsables politiques européens.  D'autant que Poutine a récemment fait observer que pendant que les échanges avec l'UE diminuaient, ceux avec les Etats-Unis augmentaient...

 

Lu sur El Diablo

UE-drapeau-plis.jpg

Le chancelier autrichien Werner Faymann a déclaré hier que les pays européens n'avaient aucun intérêt à voir s'effondrer l'économie russe et qu'il ne partageait pas, à titre personnel, cette "euphorie du succès des sanctions contre la Russie", écrit lundi le quotidien Kommersant. D'autres hommes politiques européens ont récemment soutenu cette position au sujet des sanctions, qui divisent toujours l'Union européenne (UE). Les pays-membres devront trouver un consensus d'ici mars 2015, date à laquelle un éventuel prolongement des mesures sera décidé.

Le chancelier autrichien Werner Faymann a sévèrement critiqué ce renforcement potentiel des sanctions contre la Russie dans une interview publiée dimanche dans le quotidien Osterreich:

"Je ne peux pas partager cette euphorie du succès des sanctions contre la Russie, qui touche de nombreux Européens. Je ne vois aucune raison de s'enthousiasmer et ne comprends pas pourquoi un effondrement de l'économie russe devrait nous réjouir". Et d'ajouter: "Quand on construit un nouveau mur isolant l'économie russe, on scie la branche sur laquelle on est assis". Par ailleurs, il affirme avoir récemment évoqué les perspectives de résolution de la crise avec le président russe Vladimir Poutine. Malgré ces retenues, il considère que les sanctions déjà en vigueur sont justes, rappelant qu'elles ont été prises en tant que mesure de riposte.


D'autres hommes politiques européens ont récemment partagé des opinions similaires: les ministres des Affaires étrangères allemand et danois, Frank-Walter Steinmeier et Martin Lidegaard, s'inquiètent également d'une déstabilisation de la Russie. "L'Europe doit répondre sévèrement aux événements inacceptables, comme ceux qui se déroulent en Ukraine, a déclaré le premier ministre italien Matteo Renzi. Mais la Russie a une importance stratégique pour l'Italie et toute l'Europe. Il nous faut trouver des points communs car mettre ce pays à genoux ne bénéficie, aujourd'hui, à personne".

 

Quoi qu'il en soit, cette question divise toujours les pays-membres. "Des partisans de mesures radicales - pas seulement aux États-Unis - exigent même l'entrée de l'Ukraine à l'Otan", a indiqué hier au Tagesspiegel Sigmar Gabriel, vice-chancelier allemand et chef du Parti social-démocrate. Lors du sommet de l'UE en fin de semaine dernière, l'adoption de nouvelles sanctions contre la Crimée - que les Européens considèrent comme une partie du territoire ukrainien - a illustré parfaitement ces propos. L'ordre du jour de cette rencontre n'a même pas prévu une révision des sanctions contre la Russie. "Nous devons conserver les mesures actuelles jusqu'au changement d'attitude de la Russie et l'arrêt de son agression en Ukraine", a fait remarquer le premier ministre britannique David Cameron.


"Les propos des leaders italien et autrichien constituent non seulement une partie de leur rhétorique traditionnelle prorusse ou antirusse, mais aussi une conséquence rationnelle de leurs intérêts économiques à long terme, estime Sergueï Outkine, chef du département d'évaluations stratégiques du Centre d'analyse des situations auprès de l'Académie russe des sciences. Limiter l'activité des acteurs économiques du pays est une chose, mais laisser s'effondrer l'économie et le marché russes - bien que les sanctions ne soient pas la seul raison de cette situation - est tout à fait différent."

 

Les premiers résultats de ce litige devraient être connus en mars prochain, quand les pays-membres de l'UE décideront d'une prolongation éventuelle des sanctions. Selon Sergueï Outkine, il ne s'agirait pas d'une scission au sein de l'UE mais "d'un avantage en faveur des partisans d'une réponse plus dure ou plus souple envers la Russie".


"La pression des sanctions dépend des événements à l'est de l'Ukraine, rappelle l'expert. Et bien que certains pays montrent depuis longtemps une approche plus nuancée, toutes les sanctions ont été adoptées par consensus". Une source européenne explique que les pays-membres ont déjà un plan d'action pour le scénario négatif, mais le renforcement des sanctions économiques n'est à l'ordre du jour qu'en cas "d'aggravation de la situation ou de changement de frontières géographiques".

MOSCOU, 22 décembre 2014 - RIA Novosti
L'infographie sur les sanctions adoptées contre la Russie et mesures de rétorsion
Lu sur la Tribune.fr
Poutine "surpris" que le commerce russe profite aux Etats-Unis et non à l'Europe
(Crédits : Reuters) latribune.fr  |  22/12/2014, 18:23  - 


Le président russe a fait part de son "étonnement" après avoir divulgué les chiffres du commerce avec l'Union européenne et les Etats-Unis. Le président russe semble insinuer que les Américains profiteraient des sanctions infligées contre la Russie au détriment des Européens...

Vladimir Poutine n'a pas boudé son plaisir ce lundi en envoyant une nouvelle "pique" aux Européens. Le président russe a ainsi feint l'étonnement en annonçant que si le commerce entre la Russie et l'Union Européenne avait bien baissé sous l'effet des sanctions, celui avec les Etats-Unis avait au contraire augmenté.

 

"Lorsque j'ai regardé les statistiques aujourd'hui, certaines choses m'ont surpris", a déclaré l'homme fort de la Russie avant de préciser: "Les échanges commerciaux avec l'Union européenne ont chuté de 4,3% et les importations ont aussi diminué de l'ordre de 7-8-10 % selon les pays".

Les importations en provenance des Etats-Unis: +23%

Vladimir Poutine a indiqué que la situation continuait à se "dégrader" avec l'Allemagne, l'un de ses principaux partenaires en Europe. A l'inverse, les échanges commerciaux auraient augmenté de 7% entre la Russie et les Etats-Unis, selon le président russe. Les importations en provenance des Etats-Unis auraient même augmenté de 23%.

Le Kremlin semble insinuer que les Européens sont les grands perdants de la crise ukrainienne et des sanctions qui frappent la Russie, et ce au profit des États-Unis. Ceux-là même qui ont soutenu Bruxelles, d'après les Russes, dans la surenchère des sanctions commerciales à l'encontre de Moscou...

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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 15:07

Irak : Le monde trouble du mercenariat militaire

blackwater_academi

Ce fut l’un des nombreux incidents les plus honteux de la guerre en Irak : le 16 septembre 2007, des membres de l’entreprise privée de sécurité, du nom de Blackwater à l’époque, chargée de la protection des convois du Département d’Etat US, ouvrirent le feu sur des civils, place Nisour, à Bagdad, tuant 17 d’entre eux.

Après les abus nauséeux subis par les prisonniers à Abou Ghraib, la réputation des Etats-Unis était tombée au plus bas. Blackwater était devenu le symbole d’un pays si arrogant dans son traitement de l’Irak qu’il prétendait sauver, qu’il permettait à des contractants armés de transformer la capitale irakienne en un champ de tir.

Et, pendant un certain temps, l’arrogance s’ajouta à l’arrogance, les Etats-Unis refusant qu’un Américain soit jugé par une cour irakienne. Mais, la semaine dernière, (soit 7ans plus tard ! NDLR), justice a enfin été rendue. Quatre des membres de Blackwater ont été reconnus coupables de meurtre et d’homicide selon l’acte d’accusation du gouvernement américain. Des dizaines d’années de prison les attendent tandis que les familles des victimes de la fusillade arbitraire ont, pour utiliser le vocable à la mode, obtenu, en sorte, la « clôture » du dossier. Le procureur général fédéral n’a pas exagéré quand il a salué le verdict comme « une affirmation éclatante » du « respect de la loi, même en temps de guerre » des Etats-Unis.

 

Mais l’affaire pour laquelle trente témoins firent le voyage à Washington pour les 11 semaines qu’a duré le procès a soulevé autant de questions qu’elle n’en a résolu. Combien de contractors indépendants complètent les forces de combat officielles des Etats-Unis ? Quel est leur statut juridique ? Quel est leur coût et quel besoin a-t-on de ces clones de mercenaires d’aujourd’hui ?

Les mercenaires ont toujours existé. Les Egyptiens et les Grecs en avaient et il y eut les condottieri des cités italiennes en guerre au Moyen-Age et les Hessiens, soldats allemands qui se bâtirent aux côtés des Anglais lors de la guerre d’indépendance des Etats-Unis. Encore aujourd’hui, les Gardes Suisses, au-delà de leurs uniformes folkloriques, sont des mercenaires hautement qualifiés militairement qui protègent le Vatican.

La grosse différence est que ces mini-Pentagones de location ont pour quartiers généraux des bureaux luxueux pourvus de sites internet astucieux offrant un vaste éventail de services. Quant à Blackwater, si le nom n’existe plus, la société, elle, est toujours là. Rebaptisée tout d’abord, Xe Services, elle a pris le nom plus neutre de Academi, et travaille toujours pour la CIA et d’autres organismes de la sécurité nationale US.

Une autre différence est l’étendue de leur rayon d’action pour les Etats-Unis. Leur nombre est inconnu, leurs pertes ne figurent pas parmi les pertes militaires officielles et aucun cercueil drapé des couleurs US n’est renvoyé pour marquer leur décès.

Les contractors privés ont opéré dès la guerre du Vietnam quand ils étaient chargés de logistique et de travaux sur les bases. Aujourd’hui, les choses ont changé : Ann Hagedorn écrivait dans le Wall Street Journal qu’entre 2009 et 2011, ils formaient le gros du personnel US en Afghanistan et Irak et leurs activités ne sont qu’une part infime d’une industrie gigantesque. Ils fournissent plus de 90% des services de sécurité diplomatique et figurent pour la moitié du budget du Department of Homeland Security. Ils sont un élément central du vaste système de surveillance occulte qui s’est développé aux Etats-Unis depuis les attentats du 11 septembre. Edward Swoden n’était pas un employé de la National Security Agency NSA (Agence de Sécurité Nationale) mais de l’entreprise de sécurité Booz Allen Hamilton où il eut accès aux documents de la NSA qu’il fit connaître dans ce qui est la divulgation de renseignements la plus spectaculaire de l’histoire des Etats-Unis.

La conclusion du procès Blackwater n’aura aucune conséquence pour les contractors. L’Irak de 2003 n’a été que le creux de la vague quand les forces d’invasion US rassemblées par une administration Bush ignorante et trop optimiste se sont révélées trop faibles pour finir le travail. Les contractors furent la solution : ils sont mobilisables rapidement, aucun accord du Congrès n’est nécessaire et ils occupent une zone légale grise en termes de responsabilité.

Si vous devez vous accommoder des contractors, encore faut-il obéir aux règles. Le procès de Blackwater n’est pas terminé, ils sont derrière les barreaux mais les appels du jugement vont courir pendant des années. Un code de conduite, le Document de Montreux de 2008 sur les entreprises de sécurité privées employées en cas de conflit armé, a été signé par quelque 600 entreprises. En espérant qu’il n’y ait plus jamais de place Nisour.

_______________________________________________

Un passé peu recommandable.

Le 16 septembre 2007, des membres de Blackwater Security Consulting, une entreprise militaire privée, (renommée depuis Academi), a tiré sur des civils irakiens, tuant 17 et blessant 20 d’entre eux place Nisour à Bagdad.

Cette tuerie enragea les Irakiens et créa des tensions dans les relations irako-américaines. Quatre employés de Blackwater ont été jugés et reconnus coupables – un de meurtre et trois d’homicide et de violations sur les armes.

Les accusés ont prétendu qu’ils étaient tombés dans une embuscade et que c’est en défense qu’ils ont tiré. Le gouvernement et les enquêteurs irakiens ont eux assurés que la tuerie n’avait pas été provoquée. La licence de Blackwater fut temporairement levée tandis que le Département d’Etat déplorait « la mort de personnes innocentes ».

Cinq investigations ont eu lieu dont une par le FBI qui trouva que, parmi les 17 personnes tuées, 14 avaient été abattues sans aucune raison.

Rupert Cornwell

Article original : The Blackwater trial: A shameful case exposes a murky worldThe Independent

Traduction et Synthèse: Xavière Jardez, france-irak-actualite.com

Photo : Blackwater, rebaptisée Xe Services, s’appelle maintenant Academi.

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 15:32

Lu sur Humanite.fr

Estonie : Le journaliste italien et ancien eurodéputé Giulietto Chiesa arrêté
Jeudi, 18 Décembre, 2014

Le journaliste italien Giulietto Chiesa a été arrêté lundi à Tallinn, capitale de l’Estonie, alors qu’il devait donner une conférence de presse sur la crise en Ukraine. Il a finalement été relâché mardi, et s’est vu signifier un décret d’expulsion du territoire. Il devrait se rendre en Russie pour présenter son dernier livre, À la place de la catastrophe. Giulietto Chiesa est l’ancien correspondant de l’Unità, ancien quotidien du Parti communiste italien, en URSS puis en Russie, puis de la Stampa. Ancien parlementaire européen, il s’est montré, dans diverses vidéos ces dernières années, favorable – mais parfois critique – à Vladimir Poutine. Sa thèse est que, loin d’être offensive, la Russie est attaquée et ne fait, dans la crise ukrainienne et criméenne, que répondre aux Occidentaux. L’Estonie est fébrile sur la question des relations avec la Russie au motif qu’une partie de sa population est russophone et, pour part, privée de nationalité. G. D. S.

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 14:50

Illustrated_London_News_-_Christmas_Truce_1914.jpgLa fraternisation dans les tranchées : le mot d'ordre de Guerre civile illustré



Article de Lénine, 29 mars 1915, dans Sotsial-Demokra, no 40



Traduction MA pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/



Ce 8 janvier, les journaux suisses recevaient de Berlin le message suivant: « Dernièrement, la presse a rapporté maintes fois des tentatives pacifiques entre les tranchées allemandes et françaises de nouer des relations amicales. Selon la Tägliche Runschau, un ordre de l'armée datant du 29 décembre interdit toute fraternisation et tout rapprochement avec l'ennemi dans les tranchées ; toute infraction à cet ordre sera considérée comme de la haute trahison ».

Donc, la fraternisation et les tentatives de nouer des relations amicales avec l'ennemi sont un fait. Les autorités militaires allemandes s'en montrent inquiètes, ce qui signifie qu'ils y attachent une importance considérable.

Le britannique Labour leader du 7 janvier 1915, a publié une série de citations tirées de la presse bourgeoise britannique sur des cas de fraternisation entre soldats britanniques et allemands, qui ont convenu d'une « trêve de 48 h » pour Noël, se sont rencontrés de façon amicale dans le no-man's land, etc. Les autorités militaires britanniques ont publié un ordre spécial interdisant la fraternisation.

 

Et pourtant, avec une infinie suffisance et le sentiment confortable que la censure militaire les prémunirait de tout déni ultérieur, les opportunistes socialistes et leurs partisans (ou laquais?) ont assuré les travailleurs, par voie de presse (comme Kautsky l'a fait), qu'aucune entente sur une action contre la guerre, menée par les socialistes des pays belligérants, n'était possible (expression littéralement utilisée par Kautsky dans Die Neue Zeit) !

Essayez d'imaginer Hyndman, Guesde, Vandervelde, Plekhanov, Kautky et les autres – au lieu d'aider la bourgeoisie (c'est ce qu'ils font maintenant) – formant un comité international d'agitation pour « la fraternisation et les tentatives d'établir des relations amicales » entre les socialistes des pays bélligérants, à la fois dans les « tranchées » et dans les troupes en général.

Quels seraient les résultats dans quelques mois, si maintenant, six mois après le début de la guerre et malgré tous les leaders et sommités politiques qui ont trahi le socialisme, l'opposition montait de tous côtés contre ceux qui voté les crédits de guerre, contre ceux qui ont accepté des strapontins ministériels, alors que les hautes autorités militaires brandissent la menace de la peine capitale à quiconque oserait « fraterniser » ?

 

« C'est la seule question pratique – victoire ou défaite pour son pays », c'est ce que Kautsky, laquais des opportunistes, a écrit, en accord avec Guesde, Plekhanov and co.



En fait, si on oublie ce qu'est le socialisme et la lutte de classe, ce serait la vérité. Cependant, si on ne perd pas de vue le socialisme, c'est faux.

Il y a une autre question pratique : devons-nous périr comme des esclaves aveugles et impuissants, dans une guerre entre esclavagistes, ou devons-nous tomber dans des « tentatives de fraternisation » entre esclaves, avec pour but d'abolir l'esclavage ?

 

Voilà, en réalité, la question « pratique »



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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 14:20

Lu sur El Diablo

pvcouturier.jpg

Article de Paul Vaillant-Couturier

 le 25 décembre 1926, dans l'Humanité



Retranscrit par EDT pour http://vivelepcf.fr/ 

puis http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/



 

C’est un de ces jours de Noël froids, douloureux, comme ceux que nous vivions au front dans les tranchées… 

Noël d’inquiétude, Noël d’angoisse, Noël de chômage. Noël de vie chère… 

Noël de deuil aussi pour la classe ouvrière.

 

Comme une surcharge accablante au poids quotidien du meurtre à petits coups de l’usine, de la mine, du rail, du chantier, quatre catastrophes se sont abattues depuis un mois, jour pour jour, au Nord, au Sud, à l’Est, au Centre, sur des ouvriers, mettant à l’actif du patronat un tableau de chasse massif.

 

Le 25 novembre, c’était à Haubourdin, trois morts et trente blessés dans une fabrique d’amidon.

Le 13 décembre, c’était à Saint-Auban, dans une usine de gaz asphyxiants, l’explosion d’une cuve de chlore qui tuait 24 ouvriers et en blessait plus de soixante-dix. 

Le 23 décembre, à Pont-à-Mousson, un four à coke, en s’effondrait tuait douze hommes.

Avant-hier à Fontainebleau, dans un atelier d’hydrogène, une colonne de lavage des gaz éclatait, tuant un travailleur et en blessant deux autres.

En un mois, en quatre accidents, quarante ouvriers tués, Français, Italiens, Polonais, Arabes, Tchèco-Slovaques, Russes, Portugais, Autrichiens, toute une internationale de morts…

 

La responsabilité du patronat? Etablie, écrasante, partout.

Les sanctions? Quelques rentes…

Le remède? Des discours dans le vent, sur des tombes alignées… 

Et cela dure depuis que la grande production capitaliste existe.

Et cela est étroitement lié au régime capitaliste.

 

Des lois ont été édictées pour la protection du travail. Elles demeurent lettre morte: un enfant travaillait 24 heures de suite à Haubourdin; les masques à gaz étaient hors d’usage à Saint-Auban… Démocratie.

Des inspecteurs, payés de façon dérisoire, sont chargés de veiller à l’application des lois er de brandir leurs armes: des amendes de quelques francs! 

Hier encore, dans la cellule Thomson-Houston, à laquelle je suis rattaché, les camarades me racontaient qu’il n’était pas, dans leur usine, une machine qui fût en règle avec les prescriptions légales de protection et qu’un pont roulant non protégé notamment faisait peser une menace constante et terrible sur un atelier tout entier.

 

Le patronat, du haut de ses puissants syndicats, se moque d’une légalité dont il sait qu’il reste le maître. Les indemnités qu’il doit payer de temps en temps pour ses victimes lui coûtent moins cher que l’organisation d’une protection efficace.

Il gagne à tuer.

Une fois de plus, ici, apparaît l’implacable, la sauvage lutte de classes.

Il gagne à tuer, le patronat, et il exige que cela continue.

 

Une preuve?

La bataille engagée par les Chambres de commerce et les syndicats patronaux contre le contrôle ouvrier.

J’ai entre les mains le Bulletin de la Chambre de commerce de Valence et de la Drôme et j’y lis ceci:

 

« La Chambre de commerce se déclare résolument opposée à la création de délégués ouvriers dans les industries dangereuses et insalubres. »

« L’installation des délégués lui apparaît comme inutile, dangereuse et irréalisable. »

 

Inutiles? Dangereuse? Les morts de ces derniers mois répondent.

Irréalisable? Les travailleurs réaliseront.

Le contrôle ouvrier, dont le patronat a peur – et que seule la Révolution réalisera pleinement -sera arraché de gré ou de force…

Il n’est qu’un des mots d’ordre dans la bataille qui s’engage entre le capitalisme rationalisateur et le prolétariat révolutionnaire.

 

Mais les circonstances lui donnent une tragique actualité, en cette fin d’année.

Sans doute, communions-nous aujourd’hui, jour de Noël, dans le souvenir de nos morts ouvriers, sans doute pensons-nous au chômage qui s’étend, à la misère qui vient, aux usines qui débauchent, mais nous nous souvenons aussi, que dans la vieille légende chrétienne, Noël est un jour de naissance, un jour de promesse, un jour d’espoir pathétique, le jour du Sauveur.

Et nous n’oublions pas, nous, les artisans passionnés d’une Révolution inéluctable, que le Sauveur, camarade, c’est toi-même avec ton marteau, avec ta faucille, avec ton fusil.

 

Paul Vaillant-Couturier

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 14:14

Le nouveau grand défi de Cuba

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Après qu’en 1959 la révolution cubaine eut mis fin à la domination étasunienne, commencée avec la guerre hispano-américaine de 1898, les USA ont essayé pendant plus d’un demi siècle de reconquérir Cuba en ayant recours à tous les moyens : de l’invasion au terrorisme d’Etat, de l’isolement à l’embargo. Mais la résistance du peuple cubain, organisé en « Etat socialiste de travailleurs, indépendant et souverain » (Art. 1 de la Constitution), a fait échouer la tentative. Le président Barack Obama a été obligé d’en prendre acte, en rétablissant les relations diplomatiques et en allégeant partiellement l’embargo.

Cette décision est accueillie avec joie par les Cubains et par ceux qui les ont soutenus, en tant que fruit de leur lutte. Mais on assiste en même temps à une vaste campagne qui exhausse aux honneurs de l’Histoire le président Obama, comme s’il avait opéré une coupure nette dans l’agressive politique étasunienne envers Cuba. Interprétation démentie par la Maison-Blanche même. « Des décennies d’isolement de Cuba par les Etats-Unis -lit-on dans le document officiel- ne sont pas parvenus à réaliser notre objectif : aujourd’hui, comme en 1961, Cuba est gouverné par les Castro et par le Parti communiste ». En rétablissant les relations diplomatiques, « les USA concentrent leurs efforts dans la promotion de l’indépendance du peuple cubain, afin que celui-ci n’aient pas à se fier à l’Etat cubain ».

L’administration Obama, donc, ne change pas la stratégie visant à la destruction de l’Etat cubain. Elle ne change que la façon de la réaliser. Il n’y aura pas de nouveau débarquement type celui de la Baie des Cochons, effectué en 1961, sous la présidence du démocrate Kennedy, par des contre-révolutionnaires cubains entraînés et financés par la Cia. Il y aura, sous la présidence du démocrate Obama, un débarquement d’organisations « non-gouvernementales » (émanation de la Cia et du Département d’Etat), envoyées par Washington pour «des projets humanitaires de soutien au peuple cubain ». Le Congrès des Etats-Unis -souligne le document de la Maison-Blanche – a attribué d’importants « fonds pour la programmation de la démocratie à Cuba, finalisés pour fournir de l’assistance humanitaire, promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales, soutenir le libre flux d’informations, encourager les réformes dans nos contacts à haut niveau avec des fonctionnaires cubains ». Seront en particulier financées « les activités de fondations privées et d’instituts de recherche et d’instruction ».

Avec les organisations « non-gouvernementales » aux poches pleines de dollars, débarqueront les multinationales étasuniennes qui, écrit le New York Times, sont en train de constituer une « tête de pont » pour pénétrer avec leurs capitaux dans l’économie cubaine, en visant le secteur des biotechnologies (très développé à Cuba), celui des mines (surtout de nickel dont Cuba possède une des plus grandes réserves du monde), le secteur hôtelier et touristique aux grosses potentialités. Le défi qu’a devant lui le peuple cubain est comment empêcher que les conquêtes de la révolution ne soient annulées par la nouvelle offensive menée par Washington avec des outils non moins dangereux que les précédents. Aujourd’hui la situation est plus favorable pour Cuba : une grande partie de l’Amérique latine n’est plus « l’arrière-cour des Etats-Unis » et Cuba, avec le Venezuela (objet de nouvelles sanctions étasuniennes) et d’autres pays, a donné vie à l’Alliance bolivienne pour les Amériques (Alba).

Décisive sera donc une nouvelle génération qui, à Cuba, continue la révolution, en faisant échouer le plan de Washington de démolir l’Etat socialiste au nom d’une « indépendance du peuple cubain », qui serait une nouvelle dépendance à l’impérialisme étasunien.

Manlio Dinucci

Géographe et journaliste

Edition de mardi 23 décembre 2014 de il manifesto

http://ilmanifesto.info/la-nuova-grande-sfida-di-cuba/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 11:08

Par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).

Le 20 décembre 2014.

Le M’PEP a tenu son IIe congrès du 5 au 7 décembre 2014 à Saint-Denis (93). Une profonde réorientation stratégique a été décidée. Le premier article l’exposant est présenté ci-dessous.

Quand le M’PEP a vu le jour, en mai 2008, il rendait publique une « déclaration d’intention politique » dans laquelle on pouvait lire : « trois ans après cette victoire historique [celle du « non » au référendum du 29 mai 2005 sur la constitution européenne], le paysage politique français est un champ de ruines ». Il était noté que « l’incroyable élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République » faisait « honte à la France » et qu’elle n’avait été permise « que par la faillite de la gauche : renoncements, calculs politiciens, sectarismes, jeux des egos » qui avaient « provoqué l’échec et ne semblent plus avoir de fin  ». Le M’PEP poursuivait : « toute la gauche française est à reconstruire. Elle est en haillons et n’a plus de fondements idéologiques solides. Une partie d’entre elle s’est même inscrite dans le cadre intellectuel du néolibéralisme, ne cherchant, timidement, qu’à freiner les conséquences de la mondialisation capitaliste. Elle s’est résignée. Elle a capitulé. Fascinée par le martèlement idéologique de la droite et du Medef, cette gauche a perdu l’initiative et se retrouve impuissante à s’engager sur la voie d’un projet de société libéré de l’emprise du capitalisme ».

Le M’PEP, lors de sa création, considérait qu’il fallait « engager dès à présent une bataille de fond pour ouvrir un nouveau cycle idéologique, culturel, philosophique et politique : celui de l’épuisement de la pensée néolibérale et de l’avènement d’un socialisme du XXIe siècle. Il faut organiser le réarmement idéologique et culturel de la gauche. La gauche doit se décomplexer et renouer avec son ancrage populaire. Il faut faire grandir l’idée et construire une nouvelle force politique de gauche, à vocation majoritaire et internationaliste ».

Ces six dernières années, le M’PEP a donc appliqué cette ligne politique. Il a développé les grands axes d’un programme de rupture avec les politiques néolibérales qui ne soit pas simplement proclamatoire. Ce programme général pointe tous les obstacles à surmonter, dessine une chronologie et articule les mesures nécessaires. Il concerne la financiarisation de l’économie, le libre-échange généralisé, la mutation écologique des modes de production et de consommation, le chômage et surtout le remplacement des espaces politiques dépendant des souverainetés nationales par des institutions ou des traités supranationaux, comme l’Union européenne (UE) et l’euro, l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).

Ce faisant, le M’PEP brisait tous les tabous, à « gauche », qui empêchaient jusqu’alors une pareille démarche, alors qu’elle aurait dû apparaitre évidente à tous. Si ce n’est pas le cas depuis tant d’années, c’est que de puissants verrous idéologiques empêchent les partis qui se réclament de la « gauche », dans la diversité de ses composantes, y compris ce qui est appelé la gauche « radicale » ou la « vraie » gauche, d’adhérer à ces ruptures pourtant nécessaires. Elles sont en effet l’unique moyen de redonner du pouvoir aux classes dominées, au sein du seul espace institutionnel dans lequel elles ont pu et peuvent encore peser, à savoir les nations.

Le M’PEP n’avait aucune illusion sur le Parti socialiste. Ce dernier, disposant de la présidence de la République et de la majorité absolue à l’Assemblée nationale depuis le printemps 2012, est resté dans l’axe stratégique qu’il avait décidé en 1982-1983 avec le « tournant de la rigueur ». Considérant que les nations n’avaient plus aucune marge de manœuvre dans le cadre de la mondialisation, de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan, le gouvernement socialiste-EELV a mené une politique d’inspiration néolibérale, dans la parfaite continuité, sur le plan social et économique, du prédécesseur de François Hollande à l’Elysée : Nicolas Sarkozy.

Le seul évènement politique nouveau de ces dernières années a été le lancement du Front de gauche. Le M’PEP a observé sa création avec intérêt et espoir et a même demandé à en faire partie. Il a multiplié les initiatives pour s’en rapprocher, a appelé à voter pour lui aux élections européennes de 2009, aux régionales et à la présidentielle de 2012. Malheureusement, le Front de gauche a montré qu’il ne souhaitait pas s’extirper du poids de l’idéologie dominante sur des questions décisives comme la souveraineté nationale, la sortie de l’euro et de l’Union européenne, la lutte contre le libre-échange et le chômage, la démondialisation. Il régresse électoralement depuis son pic du premier tour de l’élection présidentielle de 2012.

Plusieurs années d’efforts ininterrompus de notre Mouvement pour que le Front de gauche accepte dans son rassemblement les forces politiques qui, comme le M’PEP, mettent en avant ces ruptures nécessaires, ont été vaines. Il est apparu au contraire que le Front de gauche fédérait des formations politiques qui pensent pouvoir concilier antilibéralisme et même anticapitalisme sans les conjuguer avec la souveraineté nationale et la rupture avec l’ordre néolibéral mondial et européen. Il fait perdurer ces impasses tout en se parant de l’image du renouvellement de l’alternative idéologique au néolibéralisme. En réalité les fondamentaux idéologiques du Front de gauche, malgré un discours qui peut apparaître radical, sont parfaitement compatibles avec ceux du PS dont l’acceptation de la mondialisation capitaliste et l’ordre néo-libéral imposé à l’Europe par l’UE, la monnaie unique, le dépérissement de l’Etat-nation, le transfert de souveraineté vers les instances européennes, le libre-échange.

Cependant, la base d’un certain nombre de composantes du Front de gauche s’oppose à la stratégie de ses dirigeants, sans que cela ne se traduise pourtant par le moindre changement. La direction du Front de gauche, comme celle du PS, est devenue un des acteurs les plus importants de l’idéologie postnationale : elle entretient l’illusion qu’un changement radical est possible de l’intérieur de l’Union européenne, sans rupture avec l’ordre néolibéral et ses institutions. Elle n’a jamais tenté d’en sortir et n’en exprime aucune intention. Son idéologie se veut parfaitement compatible avec celle du Parti socialiste. C’est la notion même de gauche qui est aujourd’hui interrogée, ainsi que la pertinence d’un clivage gauche-droite qui apparaît de plus en plus factice.

Il faut donc tirer toutes les conséquences de cette faillite de la gauche qui s’est vue magistralement confirmée aux élections municipales et européennes de 2014. Une nouvelle étape est donc nécessaire pour le M’PEP. Notre Mouvement veut lever les blocages par ses propres moyens, sans plus ménager les acteurs, à « gauche » comme à droite et à l’extrême droite, qui les font activement perdurer. Tout indique que le PS et le Front de gauche portent une très lourde responsabilité, le premier dans la mise en œuvre volontaire des politiques néolibérales, et le second dans l’absence de toute réponse adaptée à l’offensive agressive du néolibéralisme. Telles sont les raisons des défaites successives des classes dominées. Refuser ce devoir d’inventaire sur ce qu’est devenue la « gauche », ménager ses dirigeants actuels qui campent sur leurs positions, notamment sur leur vision négative de la souveraineté nationale, c’est laisser croire qu’un espoir est possible sans révision fondamentale de l’idéologie de la « gauche » sur cette question. Seul le M’PEP, en tant que parti politique, est en mesure de mener ce combat.

Le moment que nous vivons est historique. Les tendances délétères des logiques néolibérales qui se sont déployées depuis les années 1970 atteignent leur paroxysme sous nos yeux. Elles aboutissent à une crise systémique sans précédent depuis les années 1930. Les classes dominées ont compris à quel point la « gauche » s’est révélée inutile et impuissante, quand elle ne justifiait pas carrément leurs logiques sous-jacentes : faire sortir les choix économiques fondamentaux de la sphère du politique, en dissolvant les souverainetés nationales. Les classes dominées attendent donc que les mouvements politiques, quels qu’ils soient, rompent avec cette évolution pluridécennale néfaste pour elles, qu’ils ne justifient plus la destruction du pouvoir des peuples dans leurs Etats, et qu’ils se proposent de briser cette tendance mortifère.

Le M’PEP fait le choix d’être aux côtés des classes dominées. Il veut leur redonner une configuration institutionnelle qui leur accorde la place centrale, et qui permette enfin de renouer avec la victoire dans la lutte contre le capitalisme et pour la démocratie. S’il faut pour cela dénoncer les dirigeants de la « gauche » actuelle, le M’PEP y est prêt désormais. Il a essayé vainement pendant six ans de briser l’omerta sur ce qui constitue le cœur idéologique de l’impasse politique pluri-décennale de la gauche « radicale » : le rejet de la souveraineté nationale.

Le M’PEP va maintenant assumer clairement et visiblement qu’il est un parti politique. La nouvelle étape dans laquelle s’engage le M’PEP est la conséquence logique de cette analyse.

Démunies de partis politiques défendant structurellement leurs intérêts, les classes populaires et moyennes, c’est-à-dire les classes dominées, ont besoin que de tels partis apparaissent. Ils permettent aux classes dominées de s’organiser. C’est pourquoi le M’PEP se fixe l’objectif d’être le parti politique de défense et d’organisation des intérêts de ces classes sociales, par la rupture avec l’ordre néolibéral mondial et européen.

Il est le parti de la démondialisation et de la libération nationale !

Adhérez au M’PEP !

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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 08:30
Lu sur El Diablo

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Le chancelier autrichien Werner Faymann a déclaré hier que les pays européens n'avaient aucun intérêt à voir s'effondrer l'économie russe et qu'il ne partageait pas, à titre personnel, cette "euphorie du succès des sanctions contre la Russie", écrit lundi le quotidien Kommersant. D'autres hommes politiques européens ont récemment soutenu cette position au sujet des sanctions, qui divisent toujours l'Union européenne (UE). Les pays-membres devront trouver un consensus d'ici mars 2015, date à laquelle un éventuel prolongement des mesures sera décidé.

Le chancelier autrichien Werner Faymann a sévèrement critiqué ce renforcement potentiel des sanctions contre la Russie dans une interview publiée dimanche dans le quotidien Osterreich:

"Je ne peux pas partager cette euphorie du succès des sanctions contre la Russie, qui touche de nombreux Européens. Je ne vois aucune raison de s'enthousiasmer et ne comprends pas pourquoi un effondrement de l'économie russe devrait nous réjouir". Et d'ajouter: "Quand on construit un nouveau mur isolant l'économie russe, on scie la branche sur laquelle on est assis". Par ailleurs, il affirme avoir récemment évoqué les perspectives de résolution de la crise avec le président russe Vladimir Poutine. Malgré ces retenues, il considère que les sanctions déjà en vigueur sont justes, rappelant qu'elles ont été prises en tant que mesure de riposte.


D'autres hommes politiques européens ont récemment partagé des opinions similaires: les ministres des Affaires étrangères allemand et danois, Frank-Walter Steinmeier et Martin Lidegaard, s'inquiètent également d'une déstabilisation de la Russie. "L'Europe doit répondre sévèrement aux événements inacceptables, comme ceux qui se déroulent en Ukraine, a déclaré le premier ministre italien Matteo Renzi. Mais la Russie a une importance stratégique pour l'Italie et toute l'Europe. Il nous faut trouver des points communs car mettre ce pays à genoux ne bénéficie, aujourd'hui, à personne".

 

Quoi qu'il en soit, cette question divise toujours les pays-membres. "Des partisans de mesures radicales - pas seulement aux États-Unis - exigent même l'entrée de l'Ukraine à l'Otan", a indiqué hier au Tagesspiegel Sigmar Gabriel, vice-chancelier allemand et chef du Parti social-démocrate. Lors du sommet de l'UE en fin de semaine dernière, l'adoption de nouvelles sanctions contre la Crimée - que les Européens considèrent comme une partie du territoire ukrainien - a illustré parfaitement ces propos. L'ordre du jour de cette rencontre n'a même pas prévu une révision des sanctions contre la Russie. "Nous devons conserver les mesures actuelles jusqu'au changement d'attitude de la Russie et l'arrêt de son agression en Ukraine", a fait remarquer le premier ministre britannique David Cameron.


"Les propos des leaders italien et autrichien constituent non seulement une partie de leur rhétorique traditionnelle prorusse ou antirusse, mais aussi une conséquence rationnelle de leurs intérêts économiques à long terme, estime Sergueï Outkine, chef du département d'évaluations stratégiques du Centre d'analyse des situations auprès de l'Académie russe des sciences. Limiter l'activité des acteurs économiques du pays est une chose, mais laisser s'effondrer l'économie et le marché russes - bien que les sanctions ne soient pas la seul raison de cette situation - est tout à fait différent."

 

Les premiers résultats de ce litige devraient être connus en mars prochain, quand les pays-membres de l'UE décideront d'une prolongation éventuelle des sanctions. Selon Sergueï Outkine, il ne s'agirait pas d'une scission au sein de l'UE mais "d'un avantage en faveur des partisans d'une réponse plus dure ou plus souple envers la Russie".


"La pression des sanctions dépend des événements à l'est de l'Ukraine, rappelle l'expert. Et bien que certains pays montrent depuis longtemps une approche plus nuancée, toutes les sanctions ont été adoptées par consensus". Une source européenne explique que les pays-membres ont déjà un plan d'action pour le scénario négatif, mais le renforcement des sanctions économiques n'est à l'ordre du jour qu'en cas "d'aggravation de la situation ou de changement de frontières géographiques".

MOSCOU, 22 décembre 2014 - RIA Novosti
L'infographie sur les sanctions adoptées contre la Russie et mesures de rétorsion
Lu sur la Tribune.fr
Poutine "surpris" que le commerce russe profite aux Etats-Unis et non à l'Europe
(Crédits : Reuters) latribune.fr  |  22/12/2014, 18:23  - 

Le président russe a fait part de son "étonnement" après avoir divulgué les chiffres du commerce avec l'Union européenne et les Etats-Unis. Le président russe semble insinuer que les Américains profiteraient des sanctions infligées contre la Russie au détriment des Européens...

Vladimir Poutine n'a pas boudé son plaisir ce lundi en envoyant une nouvelle "pique" aux Européens. Le président russe a ainsi feint l'étonnement en annonçant que si le commerce entre la Russie et l'Union Européenne avait bien baissé sous l'effet des sanctions, celui avec les Etats-Unis avait au contraire augmenté.

 

"Lorsque j'ai regardé les statistiques aujourd'hui, certaines choses m'ont surpris", a déclaré l'homme fort de la Russie avant de préciser: "Les échanges commerciaux avec l'Union européenne ont chuté de 4,3% et les importations ont aussi diminué de l'ordre de 7-8-10 % selon les pays".

Les importations en provenance des Etats-Unis: +23%

Vladimir Poutine a indiqué que la situation continuait à se "dégrader" avec l'Allemagne, l'un de ses principaux partenaires en Europe. A l'inverse, les échanges commerciaux auraient augmenté de 7% entre la Russie et les Etats-Unis, selon le président russe. Les importations en provenance des Etats-Unis auraient même augmenté de 23%.

Le Kremlin semble insinuer que les Européens sont les grands perdants de la crise ukrainienne et des sanctions qui frappent la Russie, et ce au profit des États-Unis. Ceux-là même qui ont soutenu Bruxelles, d'après les Russes, dans la surenchère des sanctions commerciales à l'encontre de Moscou...

 

Commentaires : Nous avons cherché ces infos sur nos médias nationaux.  Nous n'avons pas trouvé.  Autocensure ou censure ?  Les esprits bien-pensants diront que c'est de la propagande russe.  Qu'ils nous donnent donc les informations.  Nous sommes abreuvés d'images, de faits divers, mais fort peu d'analyses ou de reportages de fond sur des sujets qui nous concernent pourtant.  Qui sont les partisans de la tension et des sanctions en Europe ? Guerre ou paix ?  La question mérite que les citoyens y réfléchissent.  Ce sont eux qui subissent la politique imposée par les Etats-Unis et à laquelle se soumettent les responsables politiques européens.  D'autant que Poutine a récemment fait observer que pendant que les échanges avec l'UE diminuaient, ceux avec les Etats-Unis augmentaient...

 

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