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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 16:12

 Lu sur le blog de Jean Lévy "canempechepasnicolas",

repris sur le blog d'une juriste en droit public, intitulé "Contre la cour"

 

 

 

 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 16:01

Lu sur le blog de Jean Gadrey

Les normes US en deux photos

 

Oui, les normes US c’est un problème… et pas seulement pour le projet d’accord de (soit disant) « partenariat » libre-échangiste entre l’UE et les Etats-Unis, dont j’ai déjà parlé et dont je reparlerai bientôt. Voici deux photos. Elles n’ont pas été diffusées par les opposants américains à ce projet d’accord (il en existe plus qu’on le croit) mais par l’association « moms demand action for gun sense in America » (les mamans exigent qu’on agisse pour des mesures de bon sens sur la détention d’armes aux Etats-Unis).  Voir ce site, où l’on trouve les mesures qu’elles proposent et que pour ma part je trouve bien timides, mais je ne vis pas là-bas et on peut supposer que ces mamans font face à des lobbies d’une grande puissance de feu.



kinder.jpg

 

Traduction du panneau en arrière-fond : « l’un de ces enfants tient quelque chose qui a été interdit en Amérique à des fins de protection de l’enfance. Devinez lequel ».

Les petits objets contenus dans les œufs « Kinder surprise » sont en effet considérés comme d’insupportables risques pour l’enfance. Ils sont interdits depuis… 1938 ! Soyez rassurés, il ne s’agit pas de lutter contre les excès de sucres et de matières grasses, une spécialité US exportable. Sachez que, si vous tentez de faire entrer ces Kinder sur le territoire américain, vous risquez une amende qui peut théoriquement s’élever à 2500$ par œuf, selon la version américaine du Huffington Post.


Voici la deuxième photo. On la trouve sur le site français du Huffington Post, accompagnée de commentaires. C’est une photo de Douglas Brodoff. Elle avait circulé comme une traînée de poudre après le massacre, dans le Colorado, de 12 personnes dans un cinéma, en juillet 2012.

 

 

cheeses.jpg

 

 

Sans transition : l’article que j’avais publié en mars dernier dans le Diplo avec Mathias Reymond sur « l’illusionniste » François Lenglet a été mis en ligne sur le site d’acrimed, via ce lien.

 

 

 

Jean Gadrey

 

Jean Gadrey, né en 1943, est Professeur honoraire d'économie à l'Université Lille 1.
Il a publié au cours des dernières années : Socio-économie des services et (avec Florence Jany-Catrice) Les nouveaux indicateurs de richesse (La Découverte, coll. Repères).
S'y ajoutent En finir avec les inégalités (Mango, 2006) et, en 2010, Adieu à la croissance (Les petits matins/Alternatives économiques), réédité en 2012 avec une postface originale.
Il collabore régulièrement à Alternatives économiques.

 


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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 14:51

"REGARDS SUR LA PALESTINE"


Nous publions cette invitation de l'Association France Palestine Solidarité:

 

 

 

 

INVITATION   RETENEZ VOS SOIREES


L’Association France Palestine Solidarité

vous invite au 1er FESTIVAL DU FILM PALESTINIEN à Rouen
(programme joint)

Au cinéma LE MELVILLE
15 – 16 – 17 novembre 2013
Projet soutenu par la Mairie de Rouen
Associations partenaires :
Artisan du monde, CCFD, CEMEA, CIMADE, CODASIHN, LDH, MAN

AFPS-recto-affiche-festival.jpg

AFPS-Verso-affiche-flyer.jpgCliquez sur l'image pour agrandir
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 18:05
Nous publions ci-dessous une déclaration de France-Palestine solidarité
Liberté pour Marwan Barghouti et tous les prisonniers politiques palestiniens!


http://www.france-palestine.org/Liberte-pour-Marwan-Barghouti-et


Depuis Robben Island, la prison historique où fut enfermé Nelson Mandela, Ahmed Khatrada, son compagnon de captivité pendant 26 ans, vient de lancer solennellement, aux côtés de Fadwa Barghouti, de responsables de toutes les organisations palestiniennes de droits de l'homme, et avec l'appui de Prix Nobel des cinq continents, la Campagne internationale pour la libération de Marwan Barghouti.

Marwan Barghouti, figure emblématique de la résistance palestinienne, condamné à cinq peines de prison à perpétuité et emprisonné en Israël depuis plus de onze ans.

Marwan Barghouti, qui aux côtés de ses compagnons de captivité de toutes tendances, d'Ahmed Saadat à Aziz Dweik, a initié et permis l'appel des prisonniers à l'unité nationale. Appel qui reste aujourd'hui une exigence politique majeure des Palestiniens.

Derrière celui qui reste en titre le président du groupe d'amitié France-Palestine au Conseil législatif palestinien, c'est l'ensemble des presque 5000 prisonniers politiques palestiniens qui se pressent et demandent justice.

Dans cette campagne, comme nous l'avons assuré publiquement à Fadwa Barghouti son épouse le 15 septembre, l'AFPS prendra toute sa place. Avec le souci de rassembler largement les femmes et les hommes épris de liberté et de justice, au-delà de leurs sensibilités politiques.

Notre Association qui depuis plus d'un an a contribué à briser le mur du silence à travers la campagne de parrainage des prisonniers palestiniens, s'engagera de toutes ses forces dans la Campagne pour Marwan.

Ensemble saisissons-nous des paroles du Chant des Partisans « C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères. » !


Bureau national de l'AFPS



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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 09:47

 

KSCM.jpgElections en République tchèque : le Parti communiste passe de 11 à 15 %, son deuxième meilleur score depuis 1989

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Elections législatives anticipées en République tchèque ce week-end, trois mois après la démission du gouvernement plongé dans une vaste affaire de corruption. Malgré les diversions de formations populistes, les communistes sortent en position de force.


Médias contrôlés par les magnats de la presse, partis du consensus dominant, artistes peu inspirés : ces dernières semaines ont été marquées par une intense propagande contre le « péril rouge », l’ascension attendue des communistes et leur retour potentiel au pouvoir.


Effritement des partis traditionnels et émergence de nouveaux partis populistes … financés par des milliardaires


Le premier enseignement prévisible, c’est que les partis de droite au pouvoir depuis 2010 ressortent laminés. Discrédités car mouillés dans le plus grand scandale de corruption de l’histoire du pays et artisans de la politique dite de rigueur.


Le parti historique de droite, celui de Vaclav Havel, l’ODS subit une déroute historique, passant de 20 % à 7 %, avec à peine 16 sièges. L’ex-nouveau parti libéral et affairiste, « TOP 09 », du prince Karl Schwarzenberg, passe lui de 17 à 12 %.


Second enseignement, l’autre pilier du système, le parti social-démocrate (CSSD) pourtant dans l’opposition, réalise un score très décevant : 20,5% des voix et 50 sièges, en baisse par rapport à 2010 alors que les sondages l’annonçaient entre 25 et 30%.


Troisième enseignant, comme ailleurs en Europe quand les partis traditionnels du système s’effritent ou s’effondrent sous l’effet des politiques d’austérité, des scandales, les nouveaux mouvements mêlant populisme anti-partis et programme ultra-libéral, percent.


L’ « Aube de la démocratie directe » du milliardaire nippono-tchèque Tomio Okamura, avec 6,7 % et surtout « ANO » (« Action des citoyens mécontents » mais aussi « Oui » en tchèque) d’Andrej Babis, qui obtient 18,7% des voix et 47 sièges.


Babis, qui a fait fortune dans l’agro-alimentaire est aujourd’hui à la tête d’un empire financier qui en fait le second homme le plus riche du pays.


A la tête de deux journaux nationaux (Mlada fronta dnes, Lidove Noviny), et surtout du gratuit Metro lu par un million de Tchèques, Babis a axé sa campagne sur le rejet de la « classe politique » traditionnelle, un populisme anti-élitiste couplé à un programme libéral.


Babis suit le modèle de plus en plus diffusé en Europe, celui d’abord de Berlusconi, suivi désormais par Franz Stronach en Autriche ou Bidzina Ivanishvili en Géorgie – l’image du self-made man milliardaire prêt à gérer son pays efficacement, comme une entreprise.


Le Parti communiste à 15 %, au plus haut depuis dix ans


Dernier et peut-être principal enseignement de cette élection, c’est le très bon résultat attendu du Parti communiste de Bohême-Moravie qui passe de 11,2 % en 2010 à 14,9 %, gagnant 100 000 voix et 6 sièges, avec 33 sièges au Parlement.


Il s’agit de meilleur score depuis 2002 à une élection nationale, et son deuxième meilleur score depuis la contre-révolution de 1989.


La répartition géographique des votes ne réserve guère de surprise. Sauf dans la région-capitale Prague, le Parti dépasse partout les 10% et fait le plein dans leurs bastions.


De très bons scores à l’est en Moravie et en Silésie (17% à Olomouc, 17,5% en Moravie du nord) ainsi qu’au nord-ouest dans les Sudètes (16,4% en Bohême du sud, 15,7% à Plzen, 16,8 % à Vysocina et évidemment 20,3 % à Usti nad Labem).


Après le succès aux élections régionales d’octobre 2012, qui avaient vu les communistes prendre la seconde place, talonner les sociaux-démocrates et gagner même la direction d’une région (Usti nad Labem), c’est une preuve de plus de la montée du KSCM.


Une preuve de la reconnaissance placée par le peuple tchèque dans le programme du parti axé sur la défense et la reconquête des services publics, la défense du système de retraites solidaire, une réforme fiscale progressive touchant les riches et les entreprises.


Un casse-tête pour la classe dominante tchèque : coalition introuvable, pays ingouvernable ?


Toutefois, pour la classe politique tchèque, la percée du Parti communiste couplé au résultat décevant des sociaux-démocrates, l’effondrement de la droite traditionnelle risquent de se transformer en casse-tête. Avant les élections, deux options étaient ouvertes.


La première, qui effrayait la droite réactionnaire, est de plus en plus improbable. Un gouvernement mené par les sociaux-démocrates, soutenu par les communistes. Avec 83 sièges sur 200, ce gouvernement serait de fait minoritaire.


Aucun des autres partis tchèques n’accepteraient de près ou de loin de s’allier au KSCM, sans oublier de lourds désaccords fondamentaux entre communistes et sociaux-démocrates notamment sur la politique internationale, une telle option est désormais exclue.


La seconde, c’est celle d’une « grande coalition », qui paraît plus crédible. Moins peut-être avec l’OSD rabougri qu’avec certaines nouvelles formations populistes, sans doute les chrétiens-démocrates, inévitablement l’ANO avec ses 47 sièges.


Dans l’esprit de son message populiste ambigu et opportuniste, l’ « ANO » a d’abord insisté sur son refus de participer à un gouvernement de gauche … avant de se déclarer ouvert au dialogue, l’occasion sans doute de grappiller des postes, ou d’obtenir des réformes libérales.


Enfin, la troisième, qui paraît inéluctable à court ou moyen-terme, ce sont de nouvelles élections. Car en réalité, l’Assemblée après le scrutin est encore plus balkanisée qu’avant.


Une seule certitude, le Parti communiste en sortira plus fort pour défendre les intérêts des travailleurs du pays, contre l’austérité d’où qu’elle vienne.

 

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 17:58

 

hollande-qatar.jpgFrançois Hollande remet la légion d’Honneur à l’ambassadeur du Qatar : pourquoi cette récompense ?

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/ 

 


 

La nouvelle est passée quasi inaperçue, si ce n’était une brève du Figaro : le président de la République française vient de remettre, le 17 octobre dernier, l’insigne de commandant de la légion d’Honneur à l’ambassadeur du Qatar en France.

 

On sait combien la légion d’Honneur peut être galvaudée, combien elle constitue aussi un exercice de clientélisme politique, récompensant les services rendus par des hommes politiques, des industriels et des personnalités étrangères.

Mais de quoi François Hollande pouvait-il remercier M.Mohammed Jaham al-Kuwari, ambassadeur du Qatar en France ?

 

Certainement pas des progrès pour la diffusion de la démocratie et des droits de l’Homme, si souvent invoqués pour la Syrie, l’Iran ou la Libye.

 

      Le Qatar est une monarchie absolue où l’Emir et sa famille ont tous les droits, un régime théocratique où la liberté d’expression s’arrête aux frontières du Livre sacré et du saint billet vert, où les droits des femmes, des minorités, des travailleurs sont bafoués.

    Récemment, le poète Mohammed Al-Ajmi a été condamné à 15 ans de prison pour … avoir écrit quelques vers en hommage aux « révolutions arabes », que le Qatar prétend soutenir en finançant les groupes islamistes les plus fondamentalistes dans ces pays.

 

Certainement pas pour l’émancipation de son peuple et le progrès social, non plus.

 

      Au-delà d’une mince couche de la population richissime et nantie de tous les « privilèges » (et non droits), 95% de la population est étrangère, une immense partie d’entre elles vivant dans l’extrême pauvreté, logée dans des bidonvilles en banlieue, sans droits ni garanties.

      Le système du « kafala » maintient les travailleurs étrangers sous la protection, en fait la dépendance, d’un « kafil » (parrain), seul garant face aux institutions du pays, un tuteur qui de droit, par le retrait potentiel de sa protection, a un pouvoir de vie et de mort sur son protégé.

    Quant aux conditions de travail sur place, elles approchent l’esclavage moderne. Chaque jour, un travailleur immigré népalais meurt au travail, victime des cadences imposées, de l’absence du droit de travail, syndical ainsi que des chaleurs accablantes.

    Avec la construction des infrastructures de la Coupe du monde – obtenues par des pratiques de corruption à large échelle – 44 ouvriers népalais sont déjà morts depuis juin. A ce rythme 4 à 5 000 pourraient périr s’ici 2022.

 

Certainement pas non plus pour son respect pour les ressortissants français sur place.

 

    La liste est longue, elle ne concerne pourtant pas des ouvriers du bâtiment philippins : un proviseur du lycée français expulsé pour attitude « anti-musulmane » des entrepreneurs ou footballeurs professionnels retenus en « otage » par leurs parrains au Qatar.

      Le mépris des droits humains les plus élémentaires transparaît par tous les pores de l’émirat.

 

Alors pourquoi cette récompense ?

Quels services nous rend le Qatar ?

 

   Services rendus dans la collaboration aux projets hégémoniques mondiaux des puissances capitalistes dominantes, avant tout européennes et nord-américaines. Le Qatar a soutenu, si ce n’est impulsé, les dernières opérations françaises et américaines à l’étranger.

    Pas un hasard si M.al-Kuwari, proche de la famille princière et homme-clé de la diplomatie qatarie, part désormais pour Washington, occuper le poste d’ambassadeur aux Etats-unis.

    Pendant que la France apportait un soutien indirect aux rebelles en Syrie, bombardait la Libye de Kaddafi sous le drapeau de l’OTAN, puis prétendait combattre les milices islamistes au Mali … le Qatar finance les milices islamistes qui combattent sur tous les fronts.

   Le Qatar est un élément-clé dans la stratégie d’agression de l’Iran, comme de la Syrie, deux Etats qui contrarient les plans de « Grand Moyen-Orient » américain, deux alliés régionaux de la résistance palestinienne.

    En Palestine, il renforce le Hamas face aux organisations laïques et progressistes (comme en Tunisie ou en Egypte), tout en l’incitant à l’inaction dans la crise syrienne. On se rappelle de la visite de l’émir à Gaza il y a an … tout en maintenant des relations cordiales avec Israël.

 

La pleine collaboration du Qatar à ces plans impérialistes suppose aussi une interpénétration des capitaux qataris et français.

 

     Le « forum de Doha », en mai dernier, avait réuni 25 grands patrons français, des dizaines d’hommes politiques (H.Védrine, M.Boutih, J.V.Placé, P.Balkany, E.Woerth, P.Lellouche, F.Fillion) pour envisager la collaboration future entre milieux d’affaires français et qataris.

      Le 22 juin dernier, François Hollande se rendait à Doha pour négocier les futurs contrats des entreprises françaises dans l’émirat – avec la compagnie des patrons de Vinci, Alsthom, Bouygues – ainsi que les conditions des futurs investissements du Qatar en France.

     Car la France devient une terre d’élection pour les investissements stratégiques qataris : 12 milliards d’euros sur ces cinq dernières années, avec des prises de participation dans des géants français (Total, LVMH, Vinci, Veolia, Vivendi, EADS, Lagardère).

      Outre les investissements de prestige (PSG bien sûr mais aussi rachats de grands immeubles parisiens), la nouvelle mouture du « plan banlieue » ravalé en « plan d’investissement pour les PME » (300 millions d’€) permettra au Qatar de s’ancrer dans le tissu économique et social français.

         D’autre part, le Qatar – outre ses réserves en gaz – est une mine pour les investisseurs français en quête de gros contrats : Bouygues, Vinci, Alsthom ou Keolis (filiale de la SNCF !) sont en quête de gros contrats pour la construction d’infrastructures en vue de la Coupe du monde.

      On parle en tout d’investissements de 170 milliards d’euros, Bouygues a déjà récupéré un contrat pour la réalisation d’un complexe immobilier pour 1 milliard d’euros, Vinci celui d’un tronçon de métro pour 1,5 milliard.

        Total pour les partenariats au Qatar comme à l’étranger, EADS pour la livraison d’équipements militaires profitent également des contrats signés avec le Qatar, dans une alliance qui explique aussi les intérêts communs autour des opérations à l’étranger.

 

Quels services l’ambassadeur du Qatar a-t-il pu nous rendre ? A notre peuple, aucun. A nos ressortissants, aucun. Aux travailleurs immigrés ou aux peuples arabes épris de liberté, aucun. Par contre, aux richissimes émirs et à nos multi-nationales avides de profits faciles, beaucoup, trop !

 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 07:53
Paru sur Marianne.fr

A saluer. Car l'ouvrage d'Annie Lacroix-Riz est boycotté par les médias et les penseurs bien-pensants.  Et en ces temps si durs pour la classe ouvrière et les salariés, ils sont légions.  Surtout quand on s'attaque aux patrons et aux liens qu'ils tissèrent avec les nazis au pouvoir et l'extrême-droite.

Industriels et banquiers français sous l’occupation
Bertrand Rothé


Ceux qui estiment que "Industriels et banquiers français sous l’occupation" va faire un foin, provoquer des divorces au motif que le grand père a fait notre fortune, payé notre château, en vendant du beurre aux Allemands, se trompent.


Couverture Industriels et banquiers, Annie Lacroix-Riz
Couverture Industriels et banquiers, Annie Lacroix-Riz
Grands ou petits savants, chercheurs, étudiants ou simples passionnés d’histoire, si vous fouillez dans une salle d’archives et qu’un grand carton se met à bouger, n’ayez pas peur, c’est Annie Lacroix-Riz qui vit à l’intérieur.  Dans le monde des dépouilleurs, de notes, rapports, mémoires ou pactes, cette obsédée du document  est médaillée aux J.O de la connaissance par le grimoire. Mais pourquoi Annie Lacroix-Riz  - qui nous sert aujourd’hui le plat glacé, la cigüe d’un livre Industriels et banquiers français sous l’occupation, (éditions Armand Colin)-  a-t-elle besoin de s’abriter derrière la vérité des traces écrites laissées par les acteurs de l’histoire ?

C’est que la dame n’est pas l’amie de tout le monde. Ancienne élève de Normale Sup et professeur émérite à Paris 7, elle reste un penseur en quarantaine. Pour la détester, parfois la diffamer, nous avons d’ un côté  les industriels et banquiers, toujours en place, dont les ascendants sont mis à nu. Et certains, nous a démontré l’historienne, en France pendant la seconde guerre, ont consciencieusement produit ce Zyklon B qui était l’outil de la « solution finale ». A minima, tous ces bons gestionnaires ont collaboré « économiquement » au bonheur de l’Allemagne.

L’autre « ennemi » d’Annie Lacroix-Riz, c’est la pensée unique. Celle de ses collègues qui tiennent les clés de coffres vides, ceux de l’histoire officielle. Tous, à l’époque où « c’était porteur » ont pris leur carte au PCF. Avant d’écrire « mon dieu quelle horreur », au moment où les soviets passent de mode. Lacroix-Riz, sans renoncer, sauf à sa carte du PC,  continue fièrement de labourer le sillon marxiste. Il ne conduit ni aux pages culture du Monde ni à un emploi de consultant au FMI. 

Les tranchées étant creusées, que nous dit l’historienne qui, en 1999 avant l’ouverture des archives de l’instruction des procès faits aux ministres de Vichy, avait déjà abordé le sujet ? Dans son premier opus elle laissait une toute petite porte ouverte sur le doute : « après tout, les industriels et banquiers, en tous cas certains, n’ont peut-être collaboré que menacés d’un pistolet sur la tempe … ». Du  volume d’aujourd’hui, lourd de 816 pages, tombe le verdict : « non la collaboration économique, sauf exception, n’a rien eu de forcé ». Mieux, elle fut une jubilation pour ces « managers » qui, par la nouvelle Europe avec à sa tête le grand Reich, vivaient une première forme de mondialisation.   

Révolution économique qui serait une divine surprise apportée dans les banques et usines par les fourgons d’Hitler ? Pas du tout, nous dit Lacroix-Riz. L’entente, le premier tissage des liens, l’élaboration du rêve remontent bien avant l’invasion de la France. Avant même l’arrivée du chef nazi comme chancelier, nombre de représentants des « 200 familles » trouvaient que ce révolutionnaire avait de bonnes idées. Après 1936, au motif que « mieux vaut Hitler que le Front populaire », le patronat a choisi le modèle allemand avant qu’il ne débarque sous l’Arc de triomphe. 

Les entrepreneurs nazis installés en France, on a assisté, Lacroix-Riz nous le montre, à la création de cartels, au pillage de matières premières et de produits fabriqués qui prenaient la couleur de l’Europe nouvelle en prenant le train pour Berlin. Les « capitaux juifs », bien sûr, devenant aryens dès qu’un collabo français les livrait  à l’édification du III e Reich.  Sainte pudeur, ne parlons pas des biens coloniaux pillés par l’Allemagne jusqu’en Afrique,  grâce à la bonne volonté et au zèle du patronat français…  

Dans les usines de l’hexagone, celles qui tournaient encore, il s’agissait de mouiller sa chemise pour le bien des hommes nouveaux. Avec une politique sociale exemplaire : baisse des salaires, concentration du capital et hausse des profits. Pour expliquer la douleur, le maître de l’usine accusait le poids de l’occupant tout en grossissant un bas de laine qui, aujourd’hui encore, n’a pas été détricoté.  

La table des matières, et celle des noms cités, est le pire du livre. Le pire pour l’honneur perdu de ceux qui, le 18 août 44,  ont eu le temps d’arracher la Francisque de leur veste pour y agrafer  le V des FFI. Leurs petits papiers sont là, dans le livre, et pas oubliés. Tels l’œil de la tombe ils les regardent. 

Ceux qui estiment qu’un tel livre va faire un foin, provoquer des divorces au motif que le grand père a fait notre fortune, payé notre château, en vendant du beurre aux Allemands, se trompent. Annie Lacroix-Riz, si elle est une femme d’archives, est par là même une historienne de placard : rien ne doit être dit, ou publié sur ces écrits qui ravivent des querelles oubliées, simples incartades du temps.

En 1945, grandeur et unité du pays oblige, De Gaulle n’a pas souhaité demander des comptes à des industriels et banquiers fort utiles pour « relever la France ». Et  Mitterrand n’a-t-il pas sonné la paix finale depuis le wagon du TGV qui l’a conduit de Vichy à l’Élysée. Avec Bousquet en chef de gare. 
 
Industriels et banquiers français sous l’occupation. Éditions Armand Colin.


 
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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 17:55
NOUVEAU CAMOUFLET POUR UNILEVER
Maintenant : Que l'Etat assume ses responsabilités !


Nous avons reçu de nos amis de Rouge Midi ceci : "Un article facile à faire...il suffit de copier le message envoyé ce jour par les Fralib."

 

Voilà

 

C'est fait.  Vivent les Fralib !

 

Le Tribunal de Grande Instance de Nanterre vient de rendre une nouvelle fois, justice aux salariés de Fralib.

UNILEVER est condamné sous astreinte à exécuter l’arrêt rendu le 28 février 2013 par la Cour d’Appel d’Aix en Provence par lequel elle a annulé toute la procédure, le 3ème PSE et le licenciement des 182 salariés. Le groupe doit reprendre l’ensemble de la procédure, présenter un nouveau PSE pour les 182 salariés comme ordonné par le juge sous peine d’une astreinte de 3 000 € par jour, astreinte portée à 10 000 € par jour si Unilever ne s’exécute pas dans les 15 jours à compter de la notification de la décision.

Cette nouvelle victoire judiciaire est un camouflet supplémentaire pour UNILEVER qui se croit au-dessus des lois de la République. Elle s’inscrit comme un nouvel encouragement pour les salariés de Fralib qui agissent depuis plus de 1 000 jours pour imposer à UNILEVER la prise en compte de leur projet de SCOP TI., et s’opposent à la casse de l’outil industriel agroalimentaire et l’emploi dans la région.

Le Comité d’entreprise va immédiatement signifier le jugement rendu ce jour à UNILEVER.

Après cette nouvelle condamnation, UNILEVER doit enfin assumer ses responsabilités en cédant la marque « Eléphant » aux salariés et des volumes pour permettre la poursuite de l’activité de production et de conditionnement de thé et d’infusions sur le site de Gémenos (13). Dans le même temps, l’ensemble des salariés injustement licenciés doivent être réintégrés dans leur emploi et UNILEVER doit payer les arriérés de salaires.

Il est également temps que l’Etat assume ses responsabilités et tienne les engagements pris par le Président de la République lorsqu’il n’était encore que candidat à cette fonction pour favoriser la mise en œuvre du projet alternatif porté par les salariés.

La décision de justice rendue ce jour est une nouvelle étape du combat des Fralib. La lutte continue. Les Fralib ne lâchent rien !

ENCORE ET TOUJOURS : CONTINUONS LE BOYCOTT DE LIPTON ! ET DE TOUTES LES MARQUES DU GROUPE UNILEVER !!!
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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 13:58

 

Lu sur le réseau "Faire vivre le PCF"
Paris n’est pas la France mais c’est quand même Paris !
mercredi 23 octobre 2013
par  Marie-Christine Burricand
popularité : 100%

La séquence parisienne concernant les élections municipales est fort instructive. Elle confirme en effet que le "Front de gauche" a du plomb dans l’aile et c’est bien pour cela que les directions du PCF et du PG multiplient les grandes déclarations affirmant le contraire aussitôt démenties par la réalité.

Nous constatons que cette réalité confirme malheureusement ce que nous avons dit à plusieurs reprises : la ligne "Front de gauche" vendue aux militants comme le meilleur moyen de s’émanciper du PS après la cruelle expérience de la gauche plurielle n’atteint pas son résultat.

Pire, pour se dégager d’un partenaire devenu embarrassant, le PCF n’a pas trouvé d’autres moyens à Paris que de s’en retourner vers le PS, lui donnant ainsi un sacré satisfecit dans la ville centre alors même que celui-ci multiplie les listes, les critiques et les entraves au rassemblement dans les villes à direction communiste, sans que cela ait semblé gêner ceux qui ont signé l’accord à Paris. Et bien sûr, tout cela n’empêchera pas la candidate parisienne de draguer l’électorat centriste et le Modem, n’oublions pas qu’à Paris comme à Lyon, c’est la "classe moyenne" qui fait l’élection quand dans nos villes c’est la classe ouvrière qui compte, telle qu’elle est aujourd’hui.

Le spectacle a de quoi affliger tous ceux qui ont compris que l’abstention sera le principal ennemi des communistes aux élections municipales dans leur bataille pour conserver et reconquérir des municipalités précieuses pour les populations et les salariés et le plus grand ami du Front national et de la droite.

Personne ne peut se satisfaire d’un vote qui partage le parti quasiment en deux et surtout d’une posture initiale qui renonçait à rassembler toutes les forces populaires autour d’un programme ambitieux dans la capitale, ce qui ne pouvait se construire par un accord de sommet.

Car c’est bien d’un accord de sommet qu’il s’agit entre Anne Hidalgo et Pierre Laurent : la première gagne une caution de gauche, le deuxième un coup de main existentiel à tous les sens du terme.

Mais pouvait-il en être autrement après plus de 15 ans de renoncement à jouer un rôle central en France ? Et la candidature Mélenchon aux élections présidentielles était-elle une si bonne idée au regard de l’exigence historique de faire vivre et renforcer le PCF pour ouvrir une issue ?

Les avancées programmatiques mises en avant à Paris font sourire parce qu’ il est certain qu’elles n’engagent que ceux qui y croient et qu’elles sont lointaines (2030 pour les 30% de logements sociaux alors que c’est une urgence).

Surtout nous esquivons la question centrale. Il n’y a pas d’un côté des socialistes de droite qui gouvernent le pays et de l’autre des socialistes de gauche plus fréquentables qui dirigeraient les communes. Le parti socialiste a renoncé à réformer la société pour adoucir les effets du capitalisme. Il construit au gouvernement l’adaptation de la France au "tout capital" aux ordres de l’UE. D’où une politique détestable qui aggrave la situation de millions de gens et s’en prend aux collectivités locales avec le gel des dotations et l’Acte 3 de la décentralisation.

Parlons franchement aux citoyens : si nous voulons conserver des communes facteurs de résistance à l’austérité, de citoyenneté, de démocratie et d’égalité, il va falloir un engagement et une bataille citoyenne d’un haut niveau, et c’est pour cela que nous voulons rassembler largement et faire élire des candidats de combat.

Ceux qui se contenteront de décliner des programmes locaux sans faire le lien avec la politique gouvernementale et le rapport de force réel dans le pays ne feront pas de la politique mais de la communication et de l’agitation autour de leurs candidats. Les citoyens risquent fort de dire qu’ils en ont déjà assez vu et que cela n’a que trop duré.

Quel sera l’effet des déclarations contradictoires des uns et des autres sur des électeurs déjà peu enclins à se déplacer ?

Jean-Luc Mélenchon, après avoir annoncé la fin du Front de gauche pendant plusieurs jours finit par dire que tout cela n’est pas si grave, à se demander si la situation dérange vraiment le PG.

Le secrétaire fédéral de Paris explique sans gêne aucune que ce n’est pas parce qu’on ne part pas sur la même liste qu’on ne peut pas être dans le même groupe.

Plus à gauche qu’Anne Hidalgo tu meurs, jusqu’à manifester contre l’expulsion de Léonarda, comme si le Maire de Paris n’était pas un cadre dirigeant principal du PS.

Mais n’est-ce-pas Gérard Collomb à Lyon qui nous explique tout le mal qu’il pense de ce gouvernement dont il a pourtant tenu la plume pour écrire la Loi sur les métropoles que nous combattons ?

Au final, cela donne un sentiment "d’arrangements entre amis" qui n’est pas de nature à mobiliser l’électorat.

La colère contre le gouvernement s’exprimera d’une manière ou d’une autre dans ces élections et d’abord au travers de l’abstention et ce sera encore plus vrai dans l’électorat populaire donc dans nos villes.

Empêcher le retour de la droite et l’avancée du Front national exige de porter efficacement cette colère en faisant vivre l’atout que représente les villes à direction communiste et les élus communistes pour résister au grand lessivage du capital qui s’abat sur le pays. Le moins qu’on puisse dire, c’est que dans cette situation, Paris pour l’instant n’aide pas la France !


Marie-Christine Burricand

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 13:40

HONTE AUX COMMUNISTES PARISIENS !

Les adhérents au PCF à Paris, avec le soutien de la direction nationale de leur parti, ont voté à 57% pour présenter une liste commune dans la capitale avec le Parti socialiste. Honte à eux !

La chronique de Jacques Nikonoff du 20 octobre 2013.

 

Jacques-Nikonoff 01Les adhérents au PCF à Paris, avec le soutien de la direction nationale de leur parti, ont voté à 57% pour présenter une liste commune dans la capitale avec le Parti socialiste. Honte à eux ! Ces communistes vont faire alliance avec le gang de Solferino. Ils vont faire liste commune avec les socialistes qui votent l’austérité, ne font rien contre le chômage, cassent les retraites et la Sécurité sociale, préparent l’Acte III de la décentralisation qui va affaiblir les libertés communales, négocient le Pacte transatlantique pour l’investissement et le commerce qui va accélérer le libre-échange, jettent de l’huile sur le feu en Syrie…

 

Ce double langage du PCF est répugnant qui, nationalement, fait de nombreuses déclarations contre l’austérité, et qui dans certaines villes comme Paris, Nantes, Toulouse s’allie avec ceux qui organisent l’austérité. Quelle politique politicienne ! Quel beau cadeau fait au Front national !

 

L’enjeu des élections municipales est de sanctionner le gouvernement PS-EELV qui mène une inacceptable politique d’austérité. Cet enjeu est national, il n’est pas simplement local. Le projet d’Acte III de la décentralisation, présenté par le gouvernement, vise à affaiblir la démocratie communale et à éliminer l’échelon départemental, au profit de « métropoles » et de régions conçues dans le seul but de favoriser l’«attractivité » des territoires, placées ainsi en concurrence les unes contre les autres. Du coup, l’échelon national sera marginalisé, c’est la stratégie de la Commission européenne avec les euro-régions qui modèlera les territoires et diluera encore un peu plus la souveraineté populaire. Il serait alors parfaitement hypocrite de prétendre que seuls les enjeux locaux devront être mis en avant lors de ces élections municipales. Car si les objectifs de la politique gouvernementale et européenne deviennent réalité, on ne pourra plus se poser la question des enjeux locaux tout simplement parce que le « local » n’aura plus aucune marge de manœuvre.

 

Les misérables arguments invoqués par la direction du PCF à Paris tiennent au fait qu’ils auraient obtenu 13 postes de conseillers de Paris (contre 8 aujourd’hui) et 32 postes de conseillers d’arrondissement. En outre, les socialistes ont promis 30% de logements sociaux à horizon de 2030, une taxe sur les résidences secondaires, des embauches nettes de personnel titulaire, la non-remise en cause du service public dans les arrondissements qui fonctionnent en régie pour la collecte des déchets. Des miettes…

 

Les communistes parisiens, pour quelques places, ont été littéralement achetés par le PS.

 

Il faut, par conséquent, appeller à voter contre la liste PS – PCF – EELV, majoritairement composée de candidats PS et EELV. Dans le même mouvement, il faut aussi appeller à voter contre les listes UMP, UDI et MoDem qui ont mené la même politique d’austérité lorsqu’ils étaient dans la majorité de Nicolas Sarkozy quand ce dernier était président de la République, et qui proposent aujourd’hui de passer à l’hyper-austérité s’ils reviennent au pouvoir. Il faut appeller également à voter contre les listes du FN qui dénonce l’austérité dans les mots, uniquement pour attraper des voix dans la plus pure tradition politicienne et électoraliste, alors que son programme, s’il était appliqué, enfoncerait la France encore un peu plus dans la crise

 

Au 2e tour, en cas de présence du FN, il faut refuser le front républicain et appeller à l’abstention. Il n’est en effet pas possible de choisir entre la peste et le choléra. Devant ce dilemme, le bon choix doit être celui de la délégitimation de l’élection par le plus grand nombre possible d’abstentions, votes blancs et nuls. Si une majorité d’électeurs refuse de s’exprimer, le résultat de l’élection sera entaché d’un doute, il ne sera pas totalement légitime. Nous pourrons en contester le caractère démocratique puisque c’est une minorité qui aura été élue.

 

Il faudra, en revanche, appeller à voter, au cas par cas, pour des listes portant des projets nationaux et locaux susceptibles de provoquer des brèches dans les politiques d’austérité.

 

Le Parti socialiste n’est pas un parti de gauche – depuis 30 ans ! - , il faudrait que le PCF, le PG et les autres composantes du Front de gauche s’en rendent compte. Le PS, c’est la droite masquée, celle qui arrive à faire avaler au peuple ce que la droite décomplexée n’arrive pas à faire.

 

Il est urgent de construire une force qui, électoralement, passera devant le PS, sur la base d’un programme de démondialisation, de sortie de l’Union européenne et de l’euro. C’est le seul moyen pour envisager un changement dans le pays.

 

 

Source : M’PEP

 

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